Les bienfaits des graines germéesEn consommant des graines germées régulièrement, les bienfaits au quotidien sont nombreux :
Les graines germées : vitalité et énergieLes graines germées sont en pleine germination. C’est la vie qui se déploie. Elles font partie des aliments dits vivants, autrement dit des produits naturels bruts, frais, non cuits et non transformés. Selon le Dr. Szekely, père de l’alimentation vivante, les graines germées occupent la première place en apport d’énergie et de bienfaits. Chaque graine est un vrai concentré d’énergie capable de revitaliser et de régénérer notre organisme. Selon Szekely, les graines germées contiennent également une énergie électromagnétique : un potentiel bénéfique pour notre corps et nos cellules nerveuses. L’ensemble de notre corps étant régi par notre système nerveux, consommer des graines germées permet de recharger nos batteries. L’énergie électromagnétique contenue dans les graines est ainsi assimilée pour aider notre digestion, l’activité cardiaque et cérébrale, le système immunitaire, etc. A l’institut Hippocrate en Floride, les graines germées et les jeunes pousses sont servies midi et soir dans le but de régénérer l’organisme des curistes et leur apportent les acides aminés essentiels indispensables. Comment les consommer ?Les graines germées sont très simples à inclure dans les préparations culinaires quotidiennes :
Voyons les graines à germer les plus courantes et leurs qualitésLes graines germées citées ci-dessous sont à la fois riches en nutriments et en vertus médicinales. Vous pouvez également faire germer, chez vous, toutes les graines de cette liste à condition de trouver les graines, ce qui n’est pas toujours facile ! Graine de fenouil Elle est riche en vitamines (A, B1, B2, B3 ou PP, C), fer, phosphore, potassium, cuivre, calcium, manganèse. Elle a des propriétés fébrifuges et anti-flatulentes, et est indiquée en cas de colite, digestion difficile, aérophagie, lourdeur après les repas. Elle est aussi réputée pour favoriser la lactation. Graine de fenugrec Elle contient du phosphore, fer, calcium, potassium, sodium et autres composants minéraux, ainsi que des acides aminés essentiels et les vitamines A, B1, B2, B3, B6, B8 et C. Elle améliore la circulation du sang, stimule le pancréas, est dépurative du foie et anti-anémique. Graine de persil Elle contient des vitamines (A, B1, B2, B3 ou PP, B6, C, K), des sels minéraux et est riche en antioxydants. Elle renforce la pousse des ongles et des cheveux. Graine de raifort Elle est très riche en vitamines A, B, C, sels minéraux, oligo éléments (silicium). Elle est utilisée pour combattre la fièvre et les états grippaux. Elle favorise la digestion et la circulation sanguine, dégage les voies nasales. Elle possède des propriétés diurétiques, antibiotiques, stimulantes et purifiantes. Graine d’amarante Très riche en protéines, elle contient de la lysine (un acide aminé), calcium, phosphore, potassium, fer, zinc et des vitamines A, B, B9, C, E. Elle ne contient pas de gluten. Sa consommation favorise la lactation, aide à lutter contre l’anémie et la fatigue. Graine de millet Très riche en vitamine A, elle contient du phosphore, magnésium et fer. Elle est conseillée aux étudiants car le millet stimule le travail intellectuel. Il aide à lutter contre la fatigue et l’anémie. Il est également recommandé pour les problèmes d’articulations, de peau, de cheveux et d’ongles. Graine d’orge Il faut acheter de l’orge à germer. Elle contient des enzymes, acides aminés essentiels, vitamines A, B et C, minéraux, protéines et acides gras essentiels. Elle est recommandée en cas d’ostéoporose et pour la convalescence. Elle aide à lutter contre le vieillissement. Elle est idéale pour les personnes âgées et les enfants. Attention l’orge contient du gluten, en revanche si vous la laisser pousser en herbe, le jus d’herbe d’orge est fabuleuse pour la santé et contient aussi de la vitamine B12. Graine de quinoa Elle est riche en protéines, fibres, acides aminés essentiels et en vitamines B et E. Très digeste, elle apporte force et énergie. Elle est conseillé aux mamans allaitantes, aux enfants et aux bébés. Elle a aussi l’avantage de germer en 24 heures, et peut remplacer les graines de couscous (riche en gluten) dans un taboulé par exemple. Graine de sarrasin Elle est riche en glucides, acides aminés essentiels, vitamines (A, B, C, E, K et P), sels minéraux (silicium, magnésium, phosphore, calcium, potassium, manganèse, zinc, cuivre, fluor, fer). Elle aide à éliminer les toxines, baisser le taux de cholestérol. Graine d’alfalfa (ou luzerne) Elle est riche en protéines, minéraux (fer, calcium, phosphore, soufre, magnésium), vitamines (A, B, C, D, E, F, K), en chlorophylle et en fibres. Elle est considérée comme la plus complète. Bonne pour le cœur, elle est appréciée pour ses vertus régénérantes, tonifiantes, détoxifiantes et anti-stress. Graine d’azuki Elle est réputée pour sa richesse en protéines, vitamines B1, B2, fer, calcium et potassium. Elle facilite la digestion, normalise la pression artérielle et aide à combattre la constipation, les coliques, les maladies respiratoires, la migraine et l’insomnie. Graine de betterave rouge Riche en fibres, elle contient des minéraux (potassium, sodium, calcium, magnésium, fer, cuivre, zinc, manganèse, fluor, sélénium) et des vitamines B, C et E. C’est un aliment alcalinisant, énergétique, tonifiant et reminéralisant, régulateur des fonctions hépatiques et du transit intestinal. Graine de brocoli Excellente source de vitamines A, B, C, E, K, elle contient du phosphore, calcium, magnésium, fer, zinc, potassium, manganèse, cuivre. Riche en sulforaphane, un micro-nutriment, elle pourrait diminuer l’apparition de tumeurs et aider à prévenir le développement de certains cancers. Graine de chanvre Elle contient des sels minéraux (magnésium, potassium, sodium,), oligo-éléments (bore, cuivre, manganèse, zinc), protéines et vitamines. Elle est sans gluten et est très digeste. En revanche, il faut laisser les germes bien sortir pour que la petite coque tombe, car elle n’est pas agréable en bouche. Graine de haricot mungo Riche en protéines végétales et en lipides, elle contient des vitamines (A, B, C, E, H, K) et des sels minéraux (fer, potassium, calcium, magnésium, phosphore). Elles aident à réguler l’insuline et baisser la tension et le cholestérol. Graine de lentilles vertes, blondes et corail Elles sont riches en protéines, vitamines A, B et C, minéraux et oligoéléments (fer, calcium, phosphore, manganèse, zinc). Très consistantes et digestes, elles jouent un rôle bénéfique dans la prévention des maladies cardiovasculaires. Elles sont conseillées aux mères allaitantes. Graine de petits pois Très riche en protéines, glucides, lipides et fibres, elle renferme beaucoup de minéraux (potassium, phosphore, magnésium, calcium et fer), et d'oligo éléments (zinc et cuivre). Les teneurs en vitamines sont élevées dans les groupes B, C et E. Elle est réputée pour réduire le taux de cholestérol. Graine de pois chiche Source de manganèse, cuivre, phosphore, fer, zinc, magnésium, potassium, sélénium et molybdène, le graine de pois chiche est riche en vitamines B et E. Elle contient également des protides, glucides et lipides. Très énergétique, la graine de pois chiche a des effets thérapeutiques sur les affections des voies urinaires. Graine de radis Elle contient des vitamines A, B, C et des minéraux (calcium, fer, zinc, potassium, magnésium, sodium, phosphore). Désintoxiquant du foie et draineur des reins, elle a aussi des vertus décongestionnantes de la sphère ORL, et antioxydantes. Graine de poireau Elle a une bonne teneur en fibres, vitamines A, B, C, E et PP, sels minéraux, oligo-éléments. Riche en fibres et en antioxydants, elle a aussi des propriétés diurétiques. Elle est conseillée pour lutter contre les maladies respiratoires et rhumatismales. Elle protège la peau et renforce les défenses immunitaires. Graine de courge Elle contient des protéines, acides gras insaturés, magnésium, fer, phosphore, zinc, cuivre, potassium, calcium, sodium, et des vitamines A, B, E et C. Très nourrissante et énergétique, elle a des qualités antioxydantes et diurétiques. Elle aide à soigner les infections urinaires et les troubles de la prostate. Graine de sésame Ses protéines sont particulièrement intéressantes car elles contiennent tryptophane et méthionine, deux acides aminés réputés rares dans le règne végétal. Riche en lipides, vitamines A, B, E, F, elle a aussi une bonne source de calcium, fer, phosphore. Elle est conseillée aux mères allaitantes pour ses propriétés galactogènes. On la consomme pour ses vertus reminéralisantes, apaisantes, digestives, pour soigner l’arthrose et la toux. Graine de tournesol Riches en lipides et en acides gras insaturés, elle contient aussi des protéines, fibres, vitamines B, D, E, minéraux et oligoéléments (magnésium, cuivre, phosphore, potassium, zinc, fer, calcium). Elle est utilisée pour lutter contre les maux de tête et les maladies cardio-vasculaires. Il faut distinguer les graines de tournesol décortiquées que l’on fait germer puis que l’on mange ou qu’on utilise dans des préparations culinaires, (pâté végétal, sauce etc.). Ou les graines de tournesol non décortiquées, que l’on va faire germer et plutôt laisser grandir pour en faire des jeunes pousses délicates et délicieuses. Dans ce cas, la coque noire tombera toute seule lors de la croissance et la sortie des premières feuilles. Les graines mucilagineuses Graine de basilic Elle est riche en antioxydants, vitamines A, B, C, sels minéraux (calcium, fer, magnésium, potassium) et oligoéléments (manganèse, zinc). Elle facilite la digestion et aide à combattre les maladies respiratoires, la migraine et l’insomnie. Elle a des propriétés antispasmodiques, diurétiques, sédatives. Graine de chia Elle est très riche en vitamines du groupe B, notamment en folate (vitamine B9) et Oméga 3. C’est un aliment nutritif, riche en protéines, en acides aminés, fer, zinc, potassium, calcium, fibres. Elle a des vertus antioxydantes, prolonge la sensation de satiété et facilite la digestion. Elle est sans gluten. Graine de cresson Elle est riche en vitamines A, B, D, E et PP, sels minéraux et oligoéléments. Elle a des vertus désintoxicantes, reconstituantes, dépuratives, diurétiques, stimulantes et tonifiantes. Très digeste, elle renforce également les gencives, la peau et les cheveux. Elle contient un antibiotique naturel. Graine de lin Riche en Oméga 3, minéraux (calcium, fer, magnésium, phosphore, potassium), vitamines B, E, F, K et oligo éléments (cuivre, iode). Émolliente, diurétique, adoucissante, elle facilite aussi le transit intestinal. Elle soulage certains symptômes de la ménopause. Graine de moutarde Elle est riche en protéines, minéraux (soufre, calcium, potassium, fer) et vitamines A, B et C. Réputée digestive, diurétique, laxative, stimulante, elle contient des huiles essentielles aromatiques et antiseptiques et un antibiotique naturel. Elle régénère la flore intestinale. Graine de roquette Elle contient du soufre, potassium, calcium, magnésium, phosphore et des vitamines A, B, C et PP. Énergisante, elle est conseillée pour ses effets bénéfiques sur les cheveux et également ses vertus dépuratives et stimulantes. Précautions de consommation :Les graines germées d’aubergine, de rhubarbe et de tomate sont toxiques et ne doivent pas être consommées. Acheter les graines germées ou faire germer ses graines ?
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Comment continuer à manger cru malgré le froid, les aliments naturels qui réchauffent
Pour aider à maintenir la chaleur corporelle, notre instant nous amène naturellement vers des aliments riches comme les oléagineux, les graines, les fruits secs et les légumes racines.
Nous pouvons aussi introduire des boissons chaudes, comme les tisanes, et préparer des soupes crues en utilisant les végétaux adaptés. La nature est bien faite, c’est justement à l’entrée de l’hiver que l’on récolte les noix, les amandes, les noisettes etc. les légumes racines se ramassent au potager avant que la terre ne gèle et peuvent se conserver une bonne partie de l’hiver comme les pomme de terre, les carottes, les choux rave, les topinambours, les radis, les panais, les patates douces… Ces légumes sont riches en nutriments et peuvent être consommés crus, râpés ou coupés en fines lamelles pour des salades ou des préparations crues. Les fruits que l’on a en abondance l’été, peuvent se mettre à sécher dans un déshydrateur à 37° maximum, et être consommés l’hiver lorsqu’il y a moins de variétés de fruits à disposition. Les graines germées peuvent se préparer à toutes saisons et sont riches en acides aminés, en vitamines et oligoéléments. L’utilisation des graines de chia, graines de sésame, de lin etc. dans les entremets, les soupes, les crackers ou autre apportent des oméga 3 Soupe décrudie
Préparer une soupe crue est très facile. Il suffit de prendre quelques légumes comme des patates douces, carottes, poireau, courge, potimarron etc. , de les couper en petits morceaux, en ajoutant des épices comme du romarin, du thym, du laurier etc. Verser dessus de l’eau chaude et laisser infuser les légumes 2 ou 3 heures avec un couvercle, n’oubliez pas les épices qui stimulent la circulation sanguine, entraînant une sensation de chaleur, comme par exemple le piment, le gingembre, le curcuma etc.
Puis les passer au blender et éventuellement réchauffez les à feu doux pour les consommer. Pour plus d'onctuosité, vous pouvez ajouter au dernier moment, dans votre blender un avocat, ou bien quelques noix de cajou crues préalablement mises à trempées pendant 3 heures dans l’eau, ou un autre oléagineux trempé dans l’eau pendant 6 à 8 heures. Utiliser les oléagineux et les graines trempés
Les noix et les graines sont riches en calories et en graisses saines, fournissant une source d’énergie qui peut maintenir la chaleur corporelle.
Vous pouvez préparer un pâté végétal à base de noix de cajou ou de graines de tournesol décortiquées. Ajoutez ail, oignon, champignons ou un autre légumes pour parfumer, un peu de psyllium, d’épices et de l' eau de mer, des graines de papaye séchées et moulues si vous en avez. L’ail stimule également la circulation sanguine, permettant de maintenir la chaleur corporelle. Les aliments riches en protéines nécessitent plus d’énergie pour être digérées, générant ainsi de la chaleur corporelle. Quant aux graines de papaye, elles sont vermifuges. Les fruits qui aident à maintenir la chaleur corporelle
Certains fruits sont réputés pour leur capacité à générer une sensation de chaleur dans le corps comme les bananes, les dattes, les agrumes, les kiwis, le durian.
Les rafraîchissants
Il est préférable d’éviter tous les végétaux très aqueux, qui ne sont pas dans nos potagers et vergers l’hiver, comme les tomates, le céleri branche, les concombres, les courgettes, les melons, pastèques, la menthe, etc.
Ces aliments ont plutôt tendance à rafraîchir. Pourquoi manger des fruits exotiques ?
Le chasseur-cueilleur est un humain dont le mode de vie est fondé sur la chasse, la pêche et la cueillette. Historiquement, ce sont les premiers modes de subsistance de l'espèce humaine, qui consistent en un prélèvement de ressources directement dans la nature. Cette stratégie peut toutefois s'accompagner localement de stratégies de sélection, avec une transformation qui va jusqu'à nécessiter l'usage de pierre polie ou de céramique. Les sociétés du Paléolithique ont toutes été composées de chasseurs-cueilleurs.
L’humain vivait essentiellement dans les forêts primaires riches en fruits, feuilles et racines. Puis il y a eu des modifications planétaires, des changements de climats etc et l’alimentation des êtres vivants s’est elle aussi modifiée. A l’époque paléolithique l’homme se nourrissait de viande, mais aussi de fruits et de légumes. Ce qu’il faut savoir c’est qu’à l’époque paléolithique les fruits et légumes que l’on pouvait trouver n’étaient en aucun cas présents sous la forme que nous connaissons aujourd’hui. Les hommes à l’époque mangeaient des baies, des racines, des feuilles etc. mais pas les légumes que l’on connaît actuellement. C’est au cours de l’histoire avec l’apparition de l’agriculture, de la sélection et des croisements des variétés que l’humanité a su faire évoluer la nature et ainsi obtenir nos fruits et légumes d’aujourd’hui. La maîtrise du feu par l’Homme est quelque chose qui est arrivée relativement tard. Avant la maîtrise du feu, l'Homme se nourrissait exclusivement d’aliments crus. En effet, bien que l’Homme ait eu un mode de vie nomade basé sur la chasse et la cueillette pendant la majorité de son histoire évolutive, certaines populations humaines ont commencé à se sédentariser et à pratiquer l’agriculture et l’élevage assez récemment. Cette sédentarisation a donné lieu à l’invention de l’agriculture et de l’élevage. L’agriculture à ce moment-là donna lieu également à une sélection des variétés de fruits et légumes. Cette sélection jusqu’alors assez empirique s’est nettement développée, principalement durant le dernier siècle. Ainsi aujourd’hui nous avons une véritable standardisation des fruits et légumes, où les variétés sont pauvres, tant au niveau du goût qu’en apports nutritifs. La standardisation vient du fait qu’après la Seconde Guerre Mondiale une industrialisation alimentaire s’est mise en place. Les industriels ont décidé de produire en masse pour éviter le manque que les populations ont connu pendant les guerres. C’est dans cette optique là qu’une standardisation a été faite sur les fruits et légumes, afin de produire peu de variétés, mais de les produire en masse. Les variétés qui ont été sélectionnées l’ont d’ailleurs été par rapport à leurs résistances aux maladies et à leur vitesse de croissance / production, et non par rapport à leurs goûts. Comment se nourrissent les grands singes ?
Les grands singes sont, sur le plan génétique, les plus proches de l'Homme moderne. Ce sont les Chimpanzés communs et les Bonobos. Le génome de l'Homme moderne (d'une longueur approximative de 3,2 milliards de paires de nucléotides ne diffère que de 1,2 % de celui des chimpanzés, (soit tout de même 38,4 millions de paires de nucléotides).
On peut extrapoler et penser que les grandes forêts aujourd’hui présentent sur la planète sont capables de nourrir l’homme puisque là où vivent les grands singes, l’homme peut trouver également sa nourriture avec la condition physique que cela implique bien entendu. Il faut marcher longtemps, grimper aux arbres, se nourrir, descendre des arbres, s’abriter etc. Dans ces forêts de nombreuses variétés de fruits exotiques sont disponibles essentiellement lors des saisons des pluies. Certaines variétés nous sont même totalement inconnues. Malgré tout, un grand nombre sont disponibles dans les pays tropicaux et nous avons la chance d’être à Bali et de pouvoir déguster les fruits dont c’est la pleine saison en ce mois de décembre. Les fruits que nous apprécions à Bali - Indonésie
Le mangoustan : Il fait l’objet d’usages médicinaux en Asie, mais ce sont surtout les usages alimentaires de ce fruit tropical qui ont traversé les âges et les continents. Mentionné au VIIe siècle comme un arbre fruitier originaire de l’Asie du sud-est, le mangoustanier aurait commencé à être cultivé en Thaïlande au début du XIXe siècle.
La Reine Victoria d’Angleterre aurait fait du mangoustan son fruit favori, offrant même le titre de chevalier à quiconque pouvait lui en assurer un approvisionnement régulier. Le mangoustanier est aujourd’hui cultivé pour ses fruits dans toute l’Asie tropicale et dans certaines régions d’Amérique du Sud. Le plus important est que le fruit ne soit pas dur et qu’il puisse être pressé délicatement. Lors de l’ouverture, faites une petite entaille avec votre pouce et tordez le fruit. Veillez à ce que le jus rouge ne se répande pas sur vous.
Wani Ramboutans Mangoustans
Le ramboutan : Aussi appelé le litchi chevelu, les ramboutans sont sucrés et très juteux. Ce fruit renferme de nombreux minéraux et vitamines intéressants. Parmi eux, vous pouvez retrouver (valeur pour 100 g de fruit) du :
Ce fruit est poilu à l’extérieur et présente différentes nuances de rouge. L’intérieur et blanc translucide et son goût est proche de celui du litchi, sans l’acidité.
Le wani : Ce fruit appelé également mangue blanche est endémique de Bali. Il contient un gros noyau autour duquel une chaire blanche fibreuse avec un goût sucré. C'est un fruit crémeuse et délicieux.
Le corossol : doit son nom à son goût acidulé. Mais il est également sucré et rappelle légèrement celui du yogourt. Il contient beaucoup d’antioxydants et de vitamines. Les graines noires ne sont pas comestibles. Il est réputé pour son riche éventail de bienfaits pour la santé. Outre les utilisations pour les maladies cardiaques, les maladies du foie, l’arthrite et l’asthme, le corossol est également loué par la médecine traditionnelle pour ses propriétés anticancéreuses.
Le fruit du corossol contient des acétogénines, des alcaloïdes et des quinolones qui combattent les cellules cancéreuses et réduisent la taille des tumeurs. Les feuilles du corossol sont souvent bouillies et consommées sous forme de thé, traditionnellement censé renforcer le système immunitaire. Les graines du corossol ont également des propriétés émétiques, qui peuvent aider à traiter les nausées et les vomissements. Consultez toujours un médecin avant d’utiliser des fruits ou des plantes à des fins médicinales.
Carambole : Ce fruit est également originaire d’Indonésie (et de quelques autres pays). Il a un goût de pomme un peu acide. c’est un fruit qu’il est bon de manger lorsqu’il fait bien chaud car il est très rafraîchissant et son goût ressemble à celui d’un melon d’eau acidulé. Lorsqu’on le coupe en tranches, on comprend vite pourquoi en anglais, ce fruit s’appelle Starfruit.
Le salak ou fruit du cobra : Ce fruit pousse sur une espèce de palmier appelée Salacca ou Zalaca. Son nom anglais est Snake fruit, en raison de la peau qu’il possède. Elle ressemble à des écailles, il est ferme. L’intérieur ressemble un peu à de l’ail, mais en plus gros et avec une odeur différente. Le fruit peut être croquant et un peu sec ou croquant et humide. La saveur est douce avec un peu d’acidité. Ce fruit n’est frais qu’en Indonésie, car c’est le seul endroit où il pousse. Il existe 15 variétés différentes de Salak. Ma préférée reste le salak Bali pour son petit arrière goût de fraise.
Fruit du jacquier : C’est le plus gros fruit qui existe, certaines pièces peuvent atteindre les 30 kg ou plus comme ceux de la photo ci-dessous ! Ce fruit a une saveur crémeuse et une texture douce et tendre parfois caoutchouteuse. Il peut avoir un arrière goût de crème de banane. Les graines sont également être consommée cuite par les locaux.
Fruit du Jacquier ou Jackfruit
Corossol Carambole Salak Fruit
Durian : C’est un fruit très ancien, comme le fruit du jacquier, on a retrouvé des traces de pollen du temps des dinosaures. Il est endémique de l'Asie. L’odeur est forte, mais très douce lorsqu’il est frais. Certaines personnes ne supportent pas son odeur tenace et de ce fait, le durian est interdit dans les taxis, les transports en commun, les hôtels etc.
Si vous achetez du durian, manipulez-le avec précaution, les épines sont douloureuses car elles sont pointues et dures. Lorsque vous goûtez ce fruit pour la première fois, je vous recommande de le déguster frais quitte à vous boucher le nez au départ. Ce fruit permet de détoxifier les produits laitiers, et pour nous occidentaux qui en avons souvent consommé durant l’enfance et souvent plus longtemps encore il est difficile à apprécier tant que l’on a pas éliminé tous les résidus du lait et ses dérivés. En revanche, dès qu’on arrive à l’aimer, il est presque addictif et l’on en raffole. Il a tendance à nous rendre euphorique et il donne chaud.
Les mangues : Comme dans la plupart des pays tropicaux, les mangues poussent également en Indonésie. Ici, les mangues ont souvent une peau verte ou jaune et l’intérieur est souvent jaune-orange. Elles sont sucrées, juteuses et très savoureuses. Il en existe des dizaines de variétés. Les meilleures sont celles qui ont mûrit sur l’arbre.
Ce fruit vous apportera un supplément de vitamine C pendant vos vacances.
Les bananes : Il existe de nombreux types de bananes en Indonésie. Leur couleur varie également lorsqu’elles sont prêtes à être consommées. Certaines sont vertes et sucrées. Elles sont mûres quand elles sont molles. La banane verte sucrée contient moins de potassium mais plus de sucre. Il y a ensuite les petites bananes jaunes. Ces délicieuses bananes fondent dans la bouche. Certaines bananes sont destinées à la cuisson, elles sont plus grosses que la normale mais peuvent se manger crues quand elles ont la peau noire.
Durian Mangues Bananes
Les fruits de la passion : Dans cette famille, les fruits de la passion sont noirs et sont mûrs quand ils sont un peu fripés, les maracujas sont plus gros de couleur jaune orangée parfois rouge, ils sont moins acidulés et il y a les grenadilles à la forme d’un gros oeuf de couleur jaune orangée et renferme une multitude de petites graines noires enrobées d’une pulpe translucide orangée et parfumée très sucrée et sans acidité.
Les pommes d’eau : sont des fruits jaunes ou rouges avec une forme de petite poire. Le goût est subtile légèrement poivré, juteux c’est un fruit rafraîchissant.
La goyave : Jaunes ou rouges à l’intérieur, il faut les manger mûres sinon elles sont âpres. Elles ont un parfum délicat.
Grenadilles, maracujas, fruits de la passion Pommes d'eau Goyaves
Le fruit neige : On en trouve qu’en altitude comme à Bedugul, son goût est léger, peu sucré, avec la consistance et la couleur de la neige.
Les papayes : Les variétés sont nombreuses et vont d’une couleure jaune à rouge. Très juteuses et sucrées, elles ont des propriétés antioxydantes, des vitamines, des minéraux et des enzymes digestives qui sont excellentes pour la santé. Les graines de papaye sont aussi très bonnes pour notre santé car elles nous aident à éliminer les parasites intestinaux grâce à leur haute teneur en enzymes et en alcaloïdes.
L’ananas : C’est un fruit tropical très apprécié. Ce fruit est disponible toute l’année. Il y en a de toutes les tailles et leurs couleurs varient du jaune au orange presque rouge quand ils sont mûrs. L'ananas possède de multiples bienfaits santé grâce à sa teneur en vitamines, en fibres et en broméline, une enzyme aux vertus étonnantes.Sur le plan énergétique, l’ananas contient 52 calories pour 100 g. La broméline qu’il contient est une enzyme qui fragmente les grosses protéines, facilite leur évacuation, permettant de casser le tissu cellulitique et ainsi de favoriser l'élimination des graisses, même s’il ne fait pas maigrir à proprement parler. Une étude a prouvé que la broméline permettrait de soulager les douleurs de l’arthrose sans effets secondaires indésirables. La broméline peut également être utilisée dans le cas de maladies ORL, en particulier de bronchite et de rhume. Elle calme et réduit l’inflammation. Son action mucolytique fluidifie les glaires, réduisant la viscosité du mucus et favorisant son élimination. L’ananas est source de vitamine C, à condition qu’il soit consommé frais. La vitamine C possède des propriétés antioxydantes : elle contribue à diminuer l’oxydation et l’inflammation dans l’organisme et a un effet protecteur contre l’apparition de certaines maladies dégénératives associées au vieillissement.
Il prévient les maladies cardiovasculairesLa broméline est aussi reconnue pour ses propriétés anti-inflammatoires, antithrombotiques, antiplaquettaires et fibrinolytiques (permettant de dissoudre les caillots sanguins). Elle serait donc particulièrement utile dans la prévention et le traitement de la thrombophlébite ainsi que pour les maladies cardiovasculaires. L’ananas contient des fibres insolubles, plus précisément de la cellulose. Les fibres insolubles ne se dissolvent pas dans l’eau et ont un pouvoir de gonflement très élevé. Elles accélèrent le transit et préviennent la constipation en favorisant un fonctionnement régulier de l’intestin et une bonne santé du système digestif. La broméline de l’ananas agit efficacement contre les parasites intestinaux, en particulier les oxyures, qui contaminent les enfants. D’après différentes études, la broméline de l’ananas entraînerait une diminution, voire la mort cellulaire de certaines cellules cancéreuses. En outre, les polyphénols et les flavonoïdes qu’il contient possèdent des propriétés antioxydantes qui contribuent à prévenir l'apparition de plusieurs maladies, notamment les cancers et diverses maladies chroniques en neutralisant les radicaux libres du corps.
Le fruit neige La papaye L'ananas
Les kepundungs : Je n’ai rien trouvé sur ces petits fruits, et je ne sais pas s’il existe un nom français ou même anglais. Ils en existent avec la chair blanche souvent plus acidulée et d’autres à chair rose plus douce. ils ont un noyau .
Le dukuh ou langsat : est un fruit populaire en Indonésie qui pousse généralement en grappes et que l’on trouve principalement sur les îles de Sumatra et de Java. Les segments translucides et juteux offrent un mélange unique de saveurs sucrées et légèrement acides. Ce fruit est souvent confondu avec le longan en raison de sa ressemblance visuelle, mais le profil de saveur est différent.
La peau extérieure du Duku est fine et facile à peler, révélant la chair juteuse à l’intérieur. Il faut toutefois faire attention en le mangeant, car certaines variétés contiennent des graines amères. Les arbres Duku portent souvent des fruits pendant la transition entre la saison humide et la saison sèche, ce qui en fait un mets délicat à attendre avec impatience pendant ces périodes. Pour moi ils ont un léger parfum de pamplemousse sans l’amertume. Ils contiennent des vitamines et des minéraux essentiels, en particulier de la vitamine C, qui contribue à renforcer l’immunité.
Le longan : Sa chair est translucide et entoure une grosse graine noire, ce qui lui donne l’apparence d’un œil, d’où le nom alternatif d'œil de dragon. Sa saveur est douce, légèrement musquée et souvent comparée à celle du litchi.
Kepundung Longsats ou dukus Longans
La sapotille : avec son allure de pomme de terre ovale, elle est souvent vendue dure et donc immangeable de suite. Il faut attendre qu’elle ramollisse pour en apprécier son goût sucré légèrement caramélisé.
Le pomelo : Il ressemble à un gros pamplemousse mais son goût est légèrement différent. Il n’a pas l’amertume du pamplemousse. Ce fruit peut être aussi gros qu’une noix de coco. On sent qu’il s’agit d’un agrume et il n’est pas trop sucré. Le fruit a un goût équilibré lorsqu’il est mûr.
Le fruit du dragon : À l’intérieur, il est blanc ou rouge. Les rouges sont légèrement plus sucrés. La texture est similaire à celle du kiwi avec ses petits grains noirs et son goût est peu sucré, mais rafraîchissant. Ce fruit donne à votre urine une couleur rouge. L’avantage est qu’il renforce le système immunitaire et qu’il est délicieux à manger ou à boire sous forme de smoothie. Il accélère le transit intestinal.
Sapotille Pomelo Fruit du Dragon
Le tamarillo : Il est également connu sous le nom de tomate arbre, est souvent confondu avec une tomate en raison de son apparence, mais il offre une expérience gustative unique à ne pas manquer lors d’un séjour en Indonésie. Les tamarillos sont originaires d’Amérique du Sud, mais ils sont largement cultivés dans différentes régions d’Indonésie. Il en existe des variétés rouges et jaunes. Leur parfum est intense et très agréable à condition qu’ils soient bien mûrs.
Lorsque vous ouvrez le tamarillo en deux, vous trouvez une chair juteuse à la saveur acidulée et sucrée. La texture ressemble un peu à celle d’une tomate, mais la saveur est plus tropicale. La peau extérieure est un peu amère et n’est généralement pas consommée. Les tamarillos se consomment de préférence frais à la cuillère ou dans une salade pour réhausser les goûts. Les tamarillos offrent un mélange aigre-doux qui fait des merveilles.
Les noix de coco : Lorsque l’on consomme une noix de coco encore jeune, c’est un régal rafraîchissant. L’eau de coco contient des électrolytes et apaise la soif. Cette eau de coco peut remplacer occasionnellement le lait maternel pour un jeune bébé. L’eau de coco jeune est stérile tant qu’on a pas percé la noix de coco. Durant la guerre du Vietnam, on faisait des transfusions d’eau de coco jeune aux grands blessés à la place des transfusions de sang lorsqu’on en manquait car sa composition est très proche de celle de notre sang.
Lorsque vous aurez fini de la boire, coupez-la en deux, (vous avez besoin d’une hachette pour cela), et vous pourrez gratter la chair translucide. La noix de coco peut se consommer plus vieille avec moins de jus mais plus sucrée avec un goût plus prononcé. La chair devient alors plus épaisse. Elle peut se consommer également germée, j’en raffole. En vieillissant sur l’arbre, un germe se forme à l’intérieur dans le jus. Lorsqu’elle tombe et qu’elle est en contact avec l’humidité de la terre, le germe se développe à partir du jus, une graisse blanche translucide recouvre tout le germe et la chair. Le germe grossit et remplit toute la cavité à la place du jus. Il a alors une consistance de meringue délicatement sucrée et grasse. Il existe aussi les coco kopyor, plus rares à trouver, car elles se forment sur les arbres qui portent un défaut génétique. Dans ces cocos, la chair et le jus se mélangent et ont un goût particulier à la kopyor très apprécié. Elles sont souvent vendues dans les usines qui fabriquent des crèmes glacées à la coco.
L’avocat : Appelé « apokat » en indonésien est utilisé la plupart du temps dans des recettes sucrées et non salées comme on en a l’habitude chez nous. Dans les restaurants, il est courant de déguster un smoothie d’avocat avec du lait et du chocolat liquide. A Bali les avocats sont assez sauvages, peu gras et légèrement sucrés naturellement. On les achète encore fermes mais il faut les surveiller car ils mûrissent d’un coup et très rapidement puis après ils deviennent rapidement trop mûrs.
Tamarillos Noix de coco Cocos germées Avocats
La pomme cannelle : De la famille des anones comme les chirimoyas d'Espagne ou le corossol. Sa chaire est blanche et crémeuse, un léger parfum de cannelle. Les graines sont noires comme pour ces cousins de la même famille. A Bali c'est plutôt en février que l'on peut en trouver et la saison ne dure pas longtemps. Elle est riche en fibres, en potassium et en vitamines C et B6 et est peu calorique.
Le tuak : Ce n'est pas un fruit, mais c'est à tester à tout prix quand on peut en trouver du frais. C'est la sève de palmier. La meilleur sève est celle du palmier Aren. Celle du cocotier a un goût fort et moins sucré. Je vous déconseille d'en acheter sur le bord des routes, car pour compenser son manque de douceur et pour que ce soit plus rentable, il est souvent mélangé à de l'eau sucré ! En revanche dans le centre ou le nord de Bali on trouve du tuak de palmier Aren. Le tuak se récolte en principe 2 fois par jour en haut de l'arbre, dans un récipient qui recueille la sève qui s'écoule en goutte à goutte à l'endroit de l'incision sur la branche fruitière. Il est important de placer le tuak immédiatement après récolte au frais pour éviter une fermentation trop rapide et il faut le consommer dans le 2 ou 3 jours même tenu au frais. Les indonésiens ont l'habitude d'en récolter pour le cuire afin d'obtenir du sucre rouge avec un goût de caramel, utilisé pour les desserts. Sinon, ils placent un morceau de fibre de noix de coco dans le bidon qui récolte le tuak pour obtenir une fermentation différente afin de le consommer comme alcool ! Mon fruit préféré s'il faut en sélectionner un !
C'est ma pépite du jour ...
Il m'est bien difficile de dire quel serait mon fruit préféré car ils sont tous fabuleux pour peut que notre organisme en ai besoin. Mais il y a un fruit qu'on ne trouve que très rarement à Bali car il est plutôt originaire de Sumatra ou Java ouest, Bornéo etc. C'est le Cempadak. De par sa rareté, si j'en trouve c'est lui qui prendra le dessus sur les autres. Ce fruit originaire d'Asie du sud-est offre une chair dorée, juteuse et délicieusement parfumée. Ce fruit est riche en vitamines A, C et B. La vitamine A renforce la santé oculaire et soutient le système immunitaire. L'ingestion de vitamine C, puissant antioxydant, nous aide à lutter contre les radicaux libres et augmente notre résistance aux agents pathogènes. Quant aux vitamines B, elles jouent un rôle crucial dans le métabolisme des cellules et contribuent au maintien de notre santé mentale. Le cempedak est une mine d'or de minéraux, dont la consommation est bénéfique pour le corps. Ce fruit étonnant contient, entre autres, du calcium, du fer, du potassium et du zinc. Le potassium est vital pour le fonctionnement de notre cœur et de nos reins. Le calcium, lui, est réputé pour renforcer nos os. Le fer favorise la production d'hémoglobine, tandis que le zinc soutient notre système immunitaire. Il est intéressant de noter que ce cocktail de minéraux et d'oligo-éléments est aisément assimilable par l'organisme, ce qui renforce son impact positif sur notre santé. Il est également riche en fibres, en protéines et en glucides. Le cempedak est également bénéfique pour le cœur. La fibre alimentaire qu'il contient favorise le contrôle du taux de cholestérol, tout en contribuant à une bonne circulation sanguine. Tout cela a pour résultat de diminuer les risques de troubles cardiovasculaires.
Le Cempedak
Vous pouvez commander à recevoir chez vous, la plupart de ces fruits d'une excellente qualité et bio :
Boutique Jurassic fruit 10 % de réduction sur ta première commande Avec le code : CURENATURE (en majuscules) Brève histoire de l’alimentation de l’homo sapiens• 200 000 ans : Homo sapiens nomade, omnivore, cueilleur et chasseur, améliore ses outils, maîtrise le feu depuis longtemps (-450 000). Alimentation : plantes, tubercules, racines, viande (chasse, charognage). • Il y a 10 000 ans : grande transition dans certaines communautés : sédentarisation, élevage et culture de céréales (traces au Moyen-Orient). • Antiquité : place importante des céréales (bouillie, pain), apparition des boissons alcoolisées (bières en Egypte et vin en Grèce et dans l’Empire Romain). • Moyen Age : Influence des normes sociales (viandes réservées aux riches), importance de la farine pour la fabrication du pain (blanc et noir). Le lait a une image plutôt négative. • 15ème siècle : découverte du nouveau monde : importation de pommes de terre, tomates, piments, haricots, cacaos, épices… • 19ème siècle : Industrialisation permettant la diffusion du sucre raffiné et une meilleure conservation des aliments. • 20ème siècle : création en 1945 de la FAO, le plan Marshall favorise la motorisation de l’agriculture intensive. Apparition des supermarchés, des fast-foods : surconsommation associée à une plus grande sédentarité. Fabrication d’aliments ultra transformés par l’industrie agro-alimentaire dans les pays développés, riches en sucre caché (fructose). Existence au niveau mondial d’une grande disparité nutritionnelle, avec de nombreux pays - en particulier dans le continent Africain, qui souffrent de MALNUTRITION. Les aliments déshydratésQu’est-ce qu’un déshydrateur ?Un déshydrateur fonctionne grâce à une résistance qui chauffe et un ventilateur qui diffuse cette chaleur par le bas ou par l'arrière, certains fonctionnent avec des lumières infrarouges. Vous pouvez régler la température grâce à un thermostat sur certains déshydrateurs alimentaires voire même utiliser un minuteur ou un programmateur pour plus de précision. Il permet de déshydrater les aliments, c'est-à-dire les assécher de toute l’eau qu’ils contiennent et ainsi les conserver sans en perdre le goût ou les nutriments. Le déshydrateur fonctionne pour les fruits, les légumes, les herbes aromatiques ou encore pour les viandes, les poissons, les œufs, les avocats etc. mais pas pour les céréales ou les pâtes industrielles. Un déshydrateur fonctionne en éliminant la partie liquide de l'eau des aliments, en chauffant le compartiment interne et en la faisant évaporer, tout en maintenant la température suffisamment basse pour préserver les caractéristiques nutritionnelles, et éviter de les cuire. Selon le type d’aliment, le temps de déshydratation peut varier de 8 à 60 heures, avec des températures comprises entre 30 et 60 degrés : évidemment il n'y a pas de règle précise, et tout dépend de la quantité d'eau présente dans les aliments. Nous vous conseillons de choisir un appareil sur lequel vous pourrez régler la température et ainsi avoir plus de précision. Vous pourrez stocker et conserver beaucoup d’aliments car lorsqu’ils sont déshydratés ils se rétractent et à basse température, ils pourront garder leurs vitamines et leurs minéraux. Il existe des déshydrateurs de toutes marques, des grands, des petits, des ronds, des carrés, des rectangulaires, en plastique sans BPA ou en inox et à tous les prix. Il est important de pouvoir régler la température. Lorsque l’on souhaite consommer des aliments crus, ne séchez pas à plus de 37°. Si vous n’êtes pas très regardant, vous pouvez aller jusqu’à 40°. Plus la température est élevée, plus les fruits et légumes dans votre appareil sèchent vite. Sachez toutefois qu’à partir de 40° les enzymes des aliments sont détruites, il est donc préférable, pour conserver un maximum de nutriments de ne pas dépasser 40°. La plupart des fours classiques n’ont pas de réglage à basse température et la ventilation n’est pas toujours possible. C’est pourquoi il est préférable d’avoir un déshydrateur. Si vous avez un verger et/ou un potager, vous en aurez l’utilité, c’est certain. Ainsi vous ne perdez pas vos fruits et légumes même lorsque les récoltes sont généreuses, et vous ne perdez pas non plus leurs qualités nutritives et gustatives. Il est important de bien définir vos besoins dans un premier temps, si vous souhaitez déshydrater beaucoup d’aliments, choisissez un appareil avec plusieurs plateaux et plus large. Pour de petites quantités, un déshydrateur avec 4 plateaux pourra suffire. Par ailleurs, définissez ou vous souhaitez disposer votre appareil, car certains sont bruyants et il sera plus judicieux de le placer loin des pièces à vivre si vous ne voulez pas être dérangé. L’odeur des aliments dans le déshydrateur est assez forte au début, vous préférez peut-être l’installer hors de la maison, sur un balcon, un garage, une cave … Que peut-on déshydrater facilement ?Vous pourrez déshydrater des aliments de toutes sortes, et vous adonner à la préparation d’un large éventail de recettes saines et délicieuses comme des fruits secs pour le petit déjeuner ou pour le goûter. Découpez les fruits ou légumes en petites tranches ou en morceaux et passez-les dans le déshydrateur pour éliminer l'humidité, vous obtiendrez alors d'excellentes préparations, créant toujours de nouvelles combinaisons avec des herbes aromatiques aux propriétés relaxantes ou digestives. Si vous aimez ramasser de grandes quantités de champignons et que vous ne savez pas comment les conserver, le déshydrateur est fait pour vous, une fois nettoyés, lavés et déshydratés, vos champignons dureront des mois, et vous pourrez les utiliser pour faire de délicieuses et savoureuses recettes, , à condition de les conserver dans une boîte ou un bocal hermétique. D'autres préparations parfaites à faire avec un déshydrateur alimentaire sont les sels aromatisés, en utilisant par exemple de l'ail, de l'oignon, du céleri ou des carottes finement hachés. Vous pourrez également faire des cuirs de fruits et de légumes pour réaliser des crêpes ou waps, des crackers de légumes et graines germées, du pain essène, des frites d'avocat etc. Quels sont les avantages à utiliser un déshydrateur alimentaire ?L’utilisation d’un déshydrateur présente plusieurs avantages dont voici les principaux :
Comment prépare-t-on des aliments déshydratés ?Pour déshydrater des tomates, coupez-les en rondelles assez fines et ne remplissez pas trop votre déshydrateur car les tomates sont pleines d’eau et la vapeur sera donc importante. Pour les fruits : pommes, poires, kakis, etc coupez des tranches un peu fines. Pour les raisins, framboises, myrtilles etc, vous les étalez simplement sur la grille mais si les peaux sont épaisses, vous gagnerez en temps de séchage en coupant chaque grain en deux. Pour les cuirs de fruits : mixez un ou plusieurs fruits ensemble, vous pouvez, si vous le désirez ajouter un peu de jus de citron et/ou de la vanille, éventuellement un peu de psyllium. Pour les cuirs de légumes, une ou plusieurs variétés de légumes mixés avec un peu d’eau de mer, épices et éventuellement un peu de psyllium. Étalez votre préparation sur une feuille teflex ou du papier sulfurisé comme une crêpe en fine couche. Une fois prêts, vos cuirs se conservent quelques semaines dans du papier sulfurisé. L’avocat : coupez des “frites” d'avocat que vous posez sur votre grille. Le mieux est de les consommer séchés sur le dessus et moelleux et tiède à l’intérieur. Les œufs : cassez votre œuf dans un petit moule à gâteau en papier ou dans une soucoupe et laissez sécher plusieurs jours. La viande : choisissez une viande de qualité un peu grasse et coupez des tranches pas trop épaisses et consommez-les demi-sèche ou conservez-les dans un bocal hermétique une fois bien sèches. Le poisson : Pour les sardines, le maquereau etc. prélevez les filets et placez-les sur la grille. Pour les plus gros poissons, faites des tranches d’un centimètre d’épaisseur environ assaisonnées ou pas, selon votre goût. Les crackers : préparez à l’avance vos graines germées (tournesol, sarrasin, chanvre etc.). 2 heures avant mettez à tremper des graines de lin avec de l’eau de mer. Placez dans un blender les graines germées, le lin avec l’eau de mer, tous les légumes que vous aimez, soit un mélange, soit une variété comme champignon, poivron rouge, tomate, courgette etc., ail, oignon et épices. Si nécessaire, ajoutez de l’eau de mer. Une fois la pâte obtenue, étalez-la sur une feuille teflex ou du papier sulfurisé placé sur la grille et avec une spatule, égalisez les bords puis pré-découpez les carrés qui se détacheront facilement une fois secs. Vous pouvez les décorer de fleurs comestibles ou de graines de sésame, paprika ou autre. Le lendemain, enlevez la feuille teflex ou le papier sulfurisé pour bien sécher le dessous. Les recettes peuvent se faire à l’infini, n’hésitez pas à expérimenter les chips de légumes, des barres de céréales sucrées ou autres recettes que vous trouvez dans les livres de recettes crues. Tous les aliments déshydratés peuvent se manger tel quel ou s’ incorporer dans une recette. A retenirJe propose des ateliers de séchage et de “crusine" lors de stage à CureNature en Ardèche ou dans le café associatif : K Fait des Merveilles 504 Bd Maréchal Foch 13300 à Salon de Provence. Contactez-moi pour plus d’informations. Les graines de papayeLa papaye est un fruit tropical qui pousse aussi en Espagne. Il est donc possible de s’approvisionner assez facilement. La plupart des personnes qui consomment de la papaye en jettent les graines, sans savoir qu’elles peuvent aussi être mangées. En effet, ces dernières contiennent d’importants bienfaits pour notre santé. La prochaine fois que vous découperez une papaye, ne jetez pas les graines, elles ont un goût épicé et légèrement amer. Vous pouvez en manger quelques-unes avec la chaire du fruit. Des études ont montré qu’elles possèdent des propriétés médicinales. Essayez de les ajouter crues à des recettes que vous aimez déjà comme des smoothies, des sauces pour salades ou des marinades. Si vous le souhaitez, vous pouvez aussi les faire sécher et les moudre pour vous en servir à la place du poivre noir. Bien que pendant de nombreuses années, elles aient été considérées comme un résidu, les graines de papaye ont des propriétés nutritionnelles qui valent la peine d’être exploitées. Selon les informations publiées dans la revue Molecules , elles contiennent notamment des polyphénols et des flavonoïdes, deux substances à action antioxydante qui favorisent la santé. Elles fournissent également des acides gras mono-insaturés, tels que l’acide oléique, comme le détaille une étude publiée dans le Journal of Food Lipids. Dans une moindre mesure, elles sont une source de vitamines, de minéraux et de fibres alimentaires, des nutriments qui contribuent à améliorer la qualité de l’alimentation. Les graines de papaye sont délicieuses. La papaye est ainsi devenue célèbre pour tous les bienfaits qu'elle apporte à notre santé, notamment grâce à sa teneur en fibres, en calcium, en phosphore, en fer, en papaïne, en thiamine, en niacine et en vitamines. Comment utiliser les graines de papaye ?
Faire sécher et moudre les graines de papayeDécoupez une papaye dans la longueur et récupérez les graines avec une cuillère. (Pour savoir si elle est mûre, regardez si la peau est devenue jaune et appuyez doucement dessus. Elle devrait être légèrement molle). Mettez les graines dans une passoire à mailles fines et passez-les sous l’eau froide. Vous pouvez les frotter un peu. Puis étalez les graines sur une plaque de votre déshydrateur ou votre four réglé à moins de 40°. Une fois bien sèches, moudre les graines et utiliser la poudre à la place du poivre. (Vous pouvez les conserver à température ambiante dans un récipient hermétique pendant plusieurs années. Jetez-les si elles commencent à se couvrir de moisissures). Mélangez les graines moulues à d’autres épices. Préparez une marinade sèche avec des mesures égales de graines de papaye séchées et moulues, du piment de Cayenne, du sel de mer et de l’ail en poudre. Vous pouvez aussi y ajouter vos herbes et épices préférées comme du cumin, du curry ou de la coriandre. Cela favorise surtout le bon fonctionnement de notre tractus intestinal et de notre système immunitaire. Les graines de papaye protègent les reinsLa consommation de graines de papaye aide à prévenir les problèmes d’insuffisance rénale et permet de les traiter lorsqu’ils sont déjà survenus. Les graines de papaye aident à dépurer le foieLe foie est l’un des organes les plus importants de notre corps. En effet, sa fonction est de filtrer les toxines et les substances toxiques, dans le but de prévenir de nombreuses maladies. Lorsque cet organe est touché par une affection, nous courons le risque de développer des problèmes chroniques. Pour cette raison, il est important de lui donner un petit coup de pouce. On peut ainsi l’aider à se dépurer des substances dont il n’a pas besoin. Pour cela, les graines de papaye peuvent nous aider, notamment en cas de cirrhose hépatique. Il suffit simplement de moudre 5 graines de papaye, de les mélanger avec une cuillerée de jus de citron. Vous boirez ensuite ce mélange deux fois par jour, pendant un mois. Les graines de papaye améliorent notre santé intestinaleGrâce à leur forte teneur en enzymes antiparasitaires, les graines de papaye améliorent notre santé intestinale. Elles contiennent un alcaloïde anti-helminthique, appelé calpaïne, qui a la capacité d’éliminer les parasites intestinaux. Pour cela, il suffit de faire sécher les graines, puis de les moudre. Ensuite, diluez une cuillerée de cette poudre dans de l’eau, et faites bouillir le tout. Vous pouvez ajouter une cuillerée de miel pour adoucir le mélange. Buvez-en 2 à 3 fois par jour. Elles aident à combattre les champignonsGrâce à ses propriétés antifongiques, la graine de papaye peut s’utiliser pour lutter contre certaines infections causées par des champignons. Dans une étude publiée dans l’ Indian Journal of Pharmaceutical Sciences, l’extrait de graines de papaye est efficace contre trois souches différentes de champignons. Elles aident à lutter contre les intoxications alimentairesBien que l’intoxication alimentaire doit être traitée par un médecin, les graines de papaye peuvent servir de complément à son traitement. Selon une revue du Journal of Pharmacognosy and Phytochemistry, l’extrait à base de graines de papaye peut être efficace contre des micro-organismes tels que E. coli, Salmonella, Staphylococcus, entre autres. Les graines de papaye protègent notre système digestifLes graines de papaye possèdent également de puissantes propriétés antibactériennes et anti-inflammatoires. Ainsi, ces graines combattent la salmonelle, les staphylocoques, et d’autres types d’agents infectieux. Les graines de papaye contre l’excès de gras et de sucreLes graines de papaye sont d’excellents brûle-graisses pour notre organisme. Elles ont la capacité d’empêcher que l’organisme n’absorbe trop de graisses et de sucre, ce qui accélère le processus de digestion et contribue à la perte de poids. Elles permettent de contrôler l’acnéIl n’y a aucune preuve de l’utilisation de graines de papaye comme traitement de l’acné. Il s’agit néanmoins, dans la culture populaire, d’un remède complémentaire à ce problème. Dans ce cas, en plus de consommer les graines de papaye, il convient de faire une sorte de cataplasme naturel. Pour ce faire, il convient de suivre les étapes suivantes :
Mangez modérément les graines de papayeLes graines de papaye et leurs extraits contiennent des nutriments qui aident à promouvoir la santé. En général, elles peuvent se consommer sous leur forme naturelle, mais sans excès car cela peut être contre-productif. Consommez entre 7 et 10 graines par jour et vous n’aurez aucun problème. Jeûne et instincto-nutritionQu'est-ce que l'instincto-nutrition ?Vous êtes quelques un(e)s a vous intéresser à l’instinctothérapie mais je préfère dire l’instincto-nutrition, qui s’adresse à plus de monde car cette méthode est plus souple, ,que celle de l'instinctothérapie qui est très stricte et s’adresse plutôt aux personnes qui ont choisi de tenter de se soigner naturellement, ou encore parce que la médecine allopathique les a abandonnées car elle ne pouvait plus rien faire. Dans ce cas, l’instinctothérapie peut les soulager, pas forcément les guérir, tout dépend des malades, de l’avancement de la maladie et du sérieux dans l’application de la méthode. Nous le savons tous, il vaut mieux prévenir que guérir ! Revenons donc à l’instincto-nutrition. C’est l’expérience que je vous propose en sortie de jeûne, lorsque vous passez en demi-jeûne. D’après Dominique Guyaux, c’est la meilleure façon de faire en sortie de jeûne afin de rallonger les télomères. https://www.curenature.fr/blog/le-jeune-et-les-telomeres En demi-jeûne, nous privilégions les fruits juteux et les légumes à la croque. Les aliments concentrés, gras ou riches en protéines seront introduits en douceur plus tard après le demi-jeûne, au moment de la reprise alimentaire et physique. En instincto-nutrition, il s’agit de ne consommer que des aliments “natifs”. On entend par là, des aliments totalement naturels tel qu’on peut les trouver dans la nature, sans cuisson, sans mélange, sans assaisonnement, sans congélation ou tout autres manipulations humaines.. La palette alimentaire se compose donc de fruits (au sens large) c’est-à-dire, les fruits sucrés, les fruits gras, (oléagineux, olives, safous etc.) de légumes (légumes feuilles, légumes fleurs, légumes racines etc.) et quelques graines ou céréales trempées ou germées. Également, si nous le souhaitons, de la viande crue maturée, semi sèche ou sèche, des poissons, des œufs etc. Nous classons les aliments en 3 catégories : Les fruits, les légumes et les protéines. Nous mettons dans la catégorie Protéines, tous les aliments concentrés, riches en lipides et/ou en protéines. Il y a toutes les protéines animales comme la viande, les abats, les poissons, les produits marins, les crustacés, les œufs. Ensuite il y a les avocats, les oléagineux, les graines et céréales trempées ou germées, les champignons. Bien entendu, ces produits sont tous consommés crus, non mélangés entre eux, non assaisonnés etc. comme nous l’avons déjà dit plus haut. Mais nous pouvons consommer; viande, abats, produits marins, poissons, œufs et végétaux séchés à moins de 38° ou consommés semi-secs, ce qui permet un mode de conservation longue durée sans trop dénaturer les aliments. La viande maturée est délicieuse également, mais il faut avoir un frigo qui lui est consacré. Associations alimentairesPour éviter de compliquer la digestion par des associations alimentaires peu harmonieuses, nous séparons la consommation des différentes catégories. Pour faire simple, les légumes vont avec tout. Les fruits se consomment plutôt seuls ou éventuellement avec des légumes, mais jamais avec des protéines ou des fruits gras. Les protéines et les aliments riches en lipides se consomment en mono-diète ou avec des légumes. Pourquoi ? Parce que dans la nature, du temps où nous étions cueilleurs-chasseurs en forêt tropicale, nous mangions ce que nous trouvions. Sauf que dans les forêts primaires, les graines se ressèment toutes seules, aussi, dans un endroit où nous allons trouver des manguiers, par exemple, il n’y aura pas à côté, des oranges, des poires, des avocats, une rivière avec des poissons, une carcasse avec un peu de viande séchée dessus etc. Les arbres sont très hauts dans les forêts primaires, une fois installé sur sa branche, notre ancêtre mangeait toutes les mangues mûres qu’il souhaitait, se reposait sûrement un peu avant de redescendre puis marchait beaucoup plus loin avant de trouver d’autres variétés à consommer. Il y avait des périodes d'abondance et des périodes de disette. Nous étions capables, à l’époque, de manger essentiellement des fruits lors de la saison et plutôt des feuilles et des racines lorsque la saison des fruits était terminée tout en ayant une activité physique importante. Lorsqu’un animal était tué pour être mangé, nos ancêtres consommaient toute la viande disponible, car il n’y avait pas encore de moyen pour conserver les aliments. Les mélanges entre fruits, protéines et légumes n'étaient sûrement pas envisageables dans les conditions originelles de l’homo sapien. Notre génétique ne peut évoluer que très lentement, nous supposons donc que nous ne sommes pas adaptés à manger de tout n’importe comment. Et nous le sentons parfaitement au moment de la digestion. Les boissonsNous consommons uniquement de l’eau minérale ou eau de source, mais nous pouvons tester toutes sortes d’eaux minérales plates ou gazeuses et choisir celle que nous préférons. Le mieux est de les consommer à température ambiante, mais nous n’excluons pas l’eau fraîche ou l’eau chaude. Comment s'organisent les repas ?Le matin, en guise de petit-déjeuner, nous buvons de l’eau, puis nous suçons des rondelles de casse. Voir mes articles sur la casse : https://www.curenature.fr/blog/la-casse https://www.curenature.fr/la-casse.html La quantité de casse au départ doit être de 3 à 5 rondelles puis nous pouvons augmenter un peu la dose chaque jour pour finir en la consommant à l’instinct, c’est-à-dire autant que l’on veut dans la mesure où nous la trouvons bonne et agréablement sucrée. Le but n’est pas d’avoir les intestins qui se tordent dans tous les sens 5 ou 6 heures plus tard, mais juste d’évacuer par les selles, toutes les toxines qui se trouvaient dans la lymphe et le sang. Ce nettoyage régulier et progressif est très important les premières années ou nous avons besoin de nettoyer l’organisme en profondeur. Le déjeuner se compose de fruits. Nous en consommons autant que nous le souhaitons en respectant l’instinct, nous y reviendrons plus loin. Le mieux est de ne consommer qu’une seule variété de fruit aussi longtemps que c’est agréable et que notre organisme ne nous envoie pas de message montrant que c’est assez. Là aussi, je reviendrai plus loin sur l’arrêt instinctif ou alliesthésie. Éventuellement, si nous avons encore faim après l’arrêt du fruit que nous avons choisi en premier, il est possible d’en choisir un second ou de manger des légumes. Le dîner sera constitué d’une seule variété d’un aliment de la catégorie que l’on a appelé “protéine”. Il faut donc bien tous les sentir et choisir celui dont l’odeur est la meilleure dans cette catégorie. Après cet aliment, lorsque nous aurons eu l’arrêt instinctif, nous choisirons, toujours à l’instinct, dans la catégorie des légumes, un végétal que nous mangerons seul, à la croque, en mâchant bien. Puis après l’arrêt, nous pourrons en choisir un second, toujours en les sentant, etc. Il n’y a pas de restriction pour les légumes, car nous ne faisons jamais de surcharge, en principe, dans cette catégorie. Tandis qu’il est relativement facile de faire des surcharges avec les fruits, les avocats sélectionnés, les viandes d’élevage etc. Comment faire fonctionner son instinct ?L’idéal est de se placer dans les mêmes conditions que les animaux sauvages dans la nature, comme nous l’étions à notre origine, en marchant dans la nature, riche en fruits, feuilles, graines … et au fur et à mesure que les parfums nous titillaient les narines, nous nous arrêtions pour cueillir et manger les végétaux qui sentaient bons et nous faisaient saliver. Malheureusement, il est bien loin le temps où nous étions des cueilleurs dans les forêts tropicales… Nous sommes obligés de nous adapter à notre vie d’aujourd’hui et pour la plupart d’entre nous, d’aller acheter nos produits en magasins ou chez les producteurs bio. Au déjeuner nous mettrons sur notre table un beau panier contenant tous les fruits de la saison que nous pouvons trouver et si nous en avons la possibilité, ajouter aussi des fruits d'autres régions pour avoir au minimum 5 variétés de fruits à sentir. Nous pouvons également préparer un autre panier avec toutes les variétés de légumes que nous pouvons trouver, au cas où nous aurions envie de manger quelques légumes après les fruits. Sinon, il sera prêt pour le soir. Celui-ci contiendra aussi un minimum de 5 variétés. Lorsque nous aurons faim en milieu de journée, nous nous installerons devant notre panier de fruit et les yeux fermés pour ne pas laisser notre mental nous influencer, nous sentirons chaque variété de fruits les unes après les autres pour sélectionner d’un côté tous ceux qui sentent bons et nous font saliver et de l’autre côté nous laisserons ceux qui ne nous attirent pas. Nous sentirons toutes les variétés à notre disposition. S’il y a plusieurs variétés qui sentent bons, tranquillement, nous les sentirons à nouveau toujours les yeux fermés et nous éliminerons celles qui ne sentent plus, où ne nous attirent plus, jusqu’au moment où nous garderons une seule variété, celle qui sent le meilleure et nous fait saliver le plus. Le choix fait, il ne nous reste plus qu’à manger tranquillement et en conscience ce fruit délicieux et cela jusqu’à la satiété ou alors jusqu’au moment où il y aura un changement : L’arrêt instinctif ou alliesthésieCet arrêt peut se manifester lorsque l’aliment devient insipide ou qu’il devient pâteux, acide, astringent, amer, piquant, ou encore que l’on se mord la langue, ou la joue etc. En bref, notre organisme n’en a plus besoin et ne secrète plus les enzymes nécessaires pour digérer et assimiler correctement cet aliment. Les agrumes, par exemple, peuvent nous brûler aux commissures des lèvres, c’est le signe que ce sont les acides du fruit qui attaquent nos muqueuses. Il faut arrêter aussitôt que l’on ressent un inconfort. Le kaki va devenir astringent lorsque nous n’en avons plus besoin, les produits marins deviendront trop salés etc. Cet arrêt instinctif qui fonctionne essentiellement avec des aliments natifs donc naturels, crus comme je l’expliquais plus haut, sans assaisonnement ni mélange, a été observé par les scientifiques qui lui ont donné le nom d ’alliesthésie. L ’alliesthésie fonctionne parfaitement avec les fruits sauvages, la viande de chasse, les poissons de mer etc. Plus les fruits ont été sélectionnés par l’homme, plus l’arrêt se fait discret, au point que l’on peut ne pas s’en rendre compte et du coup, manger trop. Idem avec la viande d’élevage, les avocats sélectionnés comme les Hass etc. Il faut être conscient que l’homme a sélectionné les fruits au fil du temps pour qu’ils soient beaux, sucrés et attrayants afin que nous en consommions le plus possible. Certains producteurs de melons, pastèques etc. n’hésitent pas à piquer les fruits avec une seringue de glucose pour les rendre encore plus sucrés ! En revanche, les légumes ont été sélectionnés pour être le plus souvent cuits, du coup ils sont devenus plus forts en goût et donc plus difficiles à consommer crus à la croque. Toutefois, il faut garder en tête que pour bien s’équilibrer il est indispensable de manger des légumes tous les jours. On ne peut pas manger uniquement des fruits pour être en bonne santé. Apprenez au début avec une personne expérimentéeVoici donc les grandes lignes sur cette façon de s’alimenter pour avoir beaucoup d’énergie, un minimum de toxines et être en pleine forme longtemps. Il est indispensable de pratiquer au début avec une personne habituée à cette alimentation pour qu’elle fasse sentir les aliments au néophyte qui fermera les yeux pour apprendre à choisir sans faire intervenir le mental. Il faut bien avoir en tête les 3 catégories d’aliments, apprendre à présenter de jolis paniers de fruits et légumes etc. C’est à mon avis la meilleure façon de s’alimenter, toutefois, sur le plan social, c’est plus difficile à mettre en pratique. En famille : il faut comprendre que manger tous à la même heure et les mêmes plats n’a rien de physiologique puisque nous n’avons pas tous les mêmes besoins aux mêmes moments. Invitation : Il faut prévoir son propre panier avec les aliments qui nous conviennent lorsque nous sommes invités. Nous pouvons bien sûr les partager avec les autres. Mais l’inverse n’est souvent pas compatible ! Tout est question de motivation. J’ai un ami qui se sent bien dans ses baskets comme on dit, qui a toujours ses fruits et légumes avec lui partout où il va avec quelques oléagineux, et il mange où il veut, avec qui il veut, sans être dérangé par ce que les autres consomment, même au restaurant, il a son sac à provision à côté de sa chaise, par terre ! Il est préférable de prévenir le restaurant lorsqu’on réserve, qu’une des personnes ne prendra pas de menu et apportera ses aliments personnels parce qu’il a un régime particulier, et donc qu’ils n’ont rien à prévoir pour cette personne. Notez que lorsque vous réservez une table, les restaurants ne refusent pas, en principe, sinon ils risquent de perdre des clients. Alimentation et classification des alimentsNe pas confondre fruits et graines"Le fruit est un terme de botanique qui désigne la partie fécondée prête à se détacher pour permettre la reproduction. Le fruit est composé de la graine entourée parfois d'une pulpe, elle-même entourée d'une peau. La graine est la partie concentrée (contenant peu d'eau pour permettre sa conservation) qui contient le germe. La pulpe entoure la graine et la peau est destinée à protéger le tout des coups et de la déshydratation. En matière culinaire, quand nous parlons de fruit, c'est en général la pulpe qui est appréciée, c'est la partie juteuse et charnue qui s'altère rapidement, sauf si le fruit est séché. Dans une graine, nous mangeons la partie qui porte le germe, très concentrée en protéines, aliment de croissance, de reconstruction, qui se conserve facilement des années, dans l'attente des conditions de germination favorables. Par exemple, dans une pomme, nous mangeons la pulpe, et laissons les graines, les pépins. Dans une noix ou une noisette, au contraire, nous mangeons la graine capable de germer. Même dans les parties d'un même fruit, nous ne mangeons pas en même temps la pulpe et la graine de ce fruit. Cela est préférable pour un meilleur confort digestif, et pour une meilleure assimilation des nutriments. Mais comme la nature comporte toujours des exceptions, dans une fraise par exemple, nous sommes portés à manger pulpe et graines en même temps, mais il est fort probable que les graines ressortent entières par les selles. Donc nous la considérons bien comme un fruit. Raison de plus quand nous mangeons fruits et graines de deux plantes différentes, alors nous ne mangeons pas ensemble fruits et graines, grasses ou non grasses. Par exemple, nous ne mangeons pas la pulpe sucrée des raisins secs avec les noisettes et les graines de tournesol, qui sont des graines grasses. Idem si nous extrayons l'huile de la graine (ou même d'un fruit gras comme l'olive), nous ne consommons pas l'huile de la graine avec la pulpe d'un fruit sucré. Les fruits gras sont rares (avocats, olives, safou, noix de coco) et sont à caser dans la même catégorie que les graines grasses. Même chose pour les graines non grasses comme les lentilles, les châtaignes, et autres, nous ne consommons pas les fruits avec des graines non grasses. Dans l'avocat, nous mangeons le pulpe du fruit, et non la graine, mais comme la pulpe est grasse, pour l'assimilation, nous le classons avec les graines grasses, même s'il est plus juteux et moins protéiné qu'une graine grasse comme la noix. Donc, nous ne mangeons pas la pulpe de l'avocat qui est grasse avec la pulpe des fruits sucrés Les proportions peuvent varier selon les saisons. Par exemple, davantage de fruits en été, et davantage de graines en hiver. Cette proportion varie en fonction de nombreux autres facteurs. Manger simplement et se régalerL'Hygiénisme est l'école de la simplicité et de la nature Apprenez à croquer dans un légume cru, comme dans une pomme, comme je vous l'apprends après le jeûne. Si l'alimentation dénaturée a émoussé votre joie de vivre, alors vous avez besoin d'un jeûne. On doit bondir de son lit chaque jour, frais et dispo, sinon une pause s'impose ! Pas de privations, pas de frustrations Participez aux rencontres hygiénistes et vacances saines pour ne pas vous sentir isolé. Augmentez votre palette alimentaire en découvrant de nouveaux aliments. Laissez votre corps appeler la variété et l'alternance des aliments au fil des saisons et de sa transformation. Redécouvrez chaque jour l'abondance de la vie naturelle. Puisez à la source. Se sentir libre et se faire plaisir On peut tout concilier, santé et plaisir. Nous avons droit au meilleur de la vie, sans limites. Faire de nouvelles expériences, goûter de nouvelles sensations. Nectar et paradis sont tout proches, juste à saisir. Goûtez les plaisirs de la vie, avec tous les sens, et faites ce qui vous plaît. La vie en famille Les enfants savent mieux que nous revenir à la nature ; et un picnic en famille et en plein air, quoi de plus joyeux ? Si vous observez vos enfants, ils vous apprendront à manger. Chaque enfant est une occasion d'apprendre. Ne ratez pas l'occasion, formez-vous avant de les déformer. Les enfants connaissent la vérité. Besoin d'un coup de pouce Et si vous manquez de volonté, une grande inspiration et un bon cours de yoga par semaine vous aideront à diriger votre vie. Quoi de plus simple que de s'asseoir jambes croisées, le dos droit, les mains jointes devant la poitrine, avec une respiration profonde, en laissant circuler en vous le courant de vie ? Nous sommes tous élèves et enseignants à la grande école de la vie. Eh oui, parfois, il vaut mieux commencer par la fin : renoncer à jouer, prendre un peu de hauteur pour survoler sa vie, et revivre sa naissance. Eh oui, c'est d'un jeûne dont vous avez besoin... le jeûne est une renaissance... la boucle est bouclée ! Quoi de plus simple !" Evelyne Curt 1kg de boeuf cuit au grill = 600 cigarettesEtes-vous sûr de ne pas mettre un zéro de trop ?
Non ! Je peux vous donner beaucoup d'autres exemples comme celui d'un chercheur américain :
"J'ai mis au point une méthode destinée à mesurer les effets cancérigènes des substances alimentaires. J'ai pu évaluer qu'avec la nourriture ordinaire, on absorbe une quantité de substances cancérigènes correspondant à deux paquets de cigarettes par jour. Si cette nourriture est grillée, bien que cela paraisse plus "diététique", on y trouve jusqu'à l'équivalent de dix paquets de cigarettes !" A. Ames Cancérologue/USA La chrononutrition
D’après les études qui ont été faites, il est préférable de manger davantage le matin ou en milieu de journée plutôt que le soir.
Les personnes souffrant d’un dérèglement métabolique comme l’obésité, le surpoids, le diabète de type 2 etc. auraient de bons résultats en organisant leur repas de la sorte. Pour ces personnes ayant choisi de diminuer ou supprimer leur dîner, elles ont enregistré une perte de poids plus caractérisée, une réduction de leur tour de taille, leur glycémie à jeun, l’insuline et la résistance à l’insuline ont diminué dans une plus grande mesure que les personnes qui ont fait l’inverse. Les triglycérides ont diminué. Cela s’explique en partie parce que le corps brûle plus de calories dans la journée que la nuit. Le processus de thermogenèse suit aussi une chronobiologie plus intense le matin ou en milieu de journée. “La chronobiologie est importante pour booster les bons neurotransmetteurs au bon moment. Notamment d'agir sur la motivation, la concentration, mais aussi pour lutter contre la nervosité et la déprime. Un repas riche en protéines, avec peu ou pas de glucides permet la synthèse de la dopamine qui est le neurotransmetteur de l’entrain et de la motivation. Il inhibe aussi la sérotonine qui aurait tendance à nous ralentir.” (Secrets de nutrition N°20) Cela suggère donc de prendre un petit déjeuner de roi, un déjeuner de prince et un dîner de pauvre. La hausse de la glycémie est moins forte après le petit déjeuner qu’après le dîner. Également consommer des protéines accompagnées de quelques lipides (graisses), plutôt le matin et peu ou pas de sucre, que vous consommerez plus tard dans la journée. En France, c’est plutôt le contraire qui est pratiqué avec un petit-déjeuner classique constitué de glucides avec pain, confiture, miel, fruit ou jus de fruit… Le repas de midi comprendra lui aussi quelques protéines, viande, poisson, oeuf ou protéines végétales, accompagnées de légumes crus et/ou cuits. La sérotonine, l’hormone du bien-être et de la détente, sous l’action de l’insuline, est secrétée à la suite d’un repas riche en glucides (les sucres comme les céréales, les féculents, les fruits etc.) et pauvre en protéines. Ces aliments en petites quantités et un type ou deux maximum par jour, pourront constituer le repas du soir si vous en prenez un. Évitez les aliments riches en graisse et en protéines durant ce repas. Toutefois, certaines personnes n’ont pas d'appétit le matin et j’en fait partie. Personnellement, ce qui me va le mieux est de faire un seul repas complet en milieu de journée et le soir, de prendre juste une boisson; du bouillon, de la tisane ou du chai. Le jeûne intermittent, très à la mode et bénéfique pour la santé
Ce jeûne consiste à ne rien prendre de solide pendant plusieurs heures d'affilée, souvent 16 heures. et de concentrer les repas sur une période plus courte de 8 heures ou moins. Il permet ainsi de mettre au repos le tube digestif plus longtemps sur une période de 24 heures et ainsi gagner en énergie. Il a aussi des effets sur les métabolismes (diminution de la glycémie, de l’insuline, de la tension artérielle).
Limiter le temps de prise alimentaire semble réajuster l’horloge circadienne. Le moment des prises alimentaires et leur nature représentent les principes fondamentaux de la chrononutrition, qui est l’étude des relations entre les horloges circadiennes et les prises alimentaires. Alors faut-il sauter le petit-déjeuner ou le dîner ?A chacun de faire des essais et de voir ce qui lui convient le mieux sur tous les plans. Il y a la santé bien sûr, mais aussi la famille, le travail etc. Mais tout le monde s’accorde sur le fait que de ne pas faire du dîner son repas principal est positif, les études ont montré qu’un dîner trop copieux et riche, perturbe le sommeil, le biote intestinal et semble perturber la glycémie, l’insuline et le métabolisme des graisses avec une incidence sur la prise de poids. Comment choisir les meilleurs aliments qui se conservent ?Les oléagineux
Les oléagineux et les graines peuvent se conserver facilement dans un endroit sec et frais toute une année jusqu’à la prochaine récolte.
Mais attention, si les coques sont bien propres, c’est souvent parce qu’elles ont été lavées et séchées à chaud, opération qui perturbe les molécules de l’aliment et vous permet d’en manger beaucoup trop facilement même si les oléagineux sont bio. Les noix du commerce classique sont systématiquement trempées dans des bains antifongiques et séchées à l’air chaud. Les arachides (cacahuètes) sont quasiment toujours torréfiées, sauf si elles sont crues et dans ce cas c’est indiqué. Les noix déjà décortiquées sont à éviter car elles s’oxydent plus vite. La coque des pistaches est éclatée par passage dans un four à haute température. Les olives
Les olives déjà préparées sont aussi à éviter car elles subissent un traitement chimique destiné à supprimer leur amertume, et parfois aussi à enrichir leurs arômes.
Les olives fraîchement cueillies sont extrêmement amères. Pour pouvoir les consommer au naturel, il suffit de les laisser mûrir sur l’arbre le plus longtemps possible puis de les laisser vieillir et sécher quelques semaines à l’air libre et enfin de les mettre dans un bocal étanche sans rien ajouter pour avoir des olives naturelles. Elles se conservent parfaitement ainsi 1 ou 2 ans. Penser à ouvrir le bocal 2 heures avant de commencer à les consommer, vous devez entendre un "pschitt" à l’ouverture, signifiant que les fermentations ont bien fait leur travail. Sinon, méfiez-vous. Les fruits séchés
Les fruits qui ont séchés naturellement sur l’arbre sont un vrai régal de la nature. Mais on peut les mettre à sécher soi-même dans un déshydrateur en réglant la température sur 38° maximum. On peut les conserver dans un endroit sec et frais. Facile à consommer en randonnée, ils pèsent moins lourd que les fruits frais dans notre sac à dos. Lorsqu’en hiver il y a peu de choix en fruits, ils font un bon complément.
J’ai pu ainsi ramasser des raisins secs sur des vignes abandonnées donc non traitées, certaines variétés de figues à peau épaisse, demie-sèches sur l’arbre, un vrai délice ! Les fruits séchés des magasins bio subissent des dénaturations thermiques. Les figues sont stérilisées à l’eau bouillante et parfois farinées. Les abricots et les bananes sont souvent cuits avant séchage. Quant aux raisins, garantis séchés au soleil, ils sont immergés dans de l’eau bouillante en cours de séchage pour leur donner, d’après les fabricants, un moelleux traditionnel. Les dattes bio sont cueillies par régime entier à maturité moyenne. Un régime de dattes comprend donc des dattes à point, des trop mûres et d’autres pas assez mûres. Pour homogénéiser leur maturité, elles sont souvent réhydratées à la vapeur et trempées dans un sirop de sucre, les rendant plus brillantes. Évitez les dattes du commerce classique, elles sont confites à chaud après avoir été mises sous emballage plastique et sont souvent soumises à une double dénaturation, séchage à chaud plus immersion dans un bain antifongique à 70°. Ces traitements ne sont jamais mentionnés sur les emballages. Les miels
Les miels doivent être extraits à froid, en principe, les producteurs l’indiquent sur les pots lorsque c’est le cas.
L’apiculteur ne doit pas donner de sirop de sucre à ses abeilles mais doit leur laisser assez de miel pour passer l’hiver. Interrogez votre apiculteur, et le mieux est de lui commander du miel en rayon. Je rencontre assez régulièrement des personnes qui avouent ne plus pouvoir s’arrêter lorsqu’elles mangent un de ces produits et pour cause...Lorsqu’ils ont subi une dénaturation par la chaleur ou autre, l’instinct ne fonctionne plus car notre organisme n’a pas de signe indiquant qu’il en a plus besoin. Cette manifestation de l’organisme s’appelle l’alliestésie. Aussi, pour en manger raisonnablement, préférez la qualité et approvisionnez-vous dans des boutiques garantissant la non dénaturation d’aucune sorte. N’oubliez pas non plus que les molécules de Maillard que l’on sait être cancérogènes, sont les plus nombreuses dans les protéines et les graisses cuites. C’est pourquoi je vous conseille de bien choisir votre approvisionnement notamment si vous consommez régulièrement des oléagineux, pour qu’ils n’aient pas subi de dénaturation par la chaleur. Si vous les achetez directement au producteur, posez-lui la question. Il n’y en a pas beaucoup qui peuvent le garantir, en voici donc une qui offre toutes ces garanties : Jurassicfruit. Vous avez aussi une remise de 10% sur votre première commande avec le code : CURENATURE Source : Le régime du plaisir de Dominique Guyaux Les dérives alimentaires dangereusesLes manipulations génétiques, la culture et l'élevage à visée sélective
“La sélection artificielle des céréales a commencé voilà près de dix mille ans. Au néolithique, nos ancêtres choisissaient bien évidemment de replanter les plus belles graines de la récolte précédente. Le type de mutation qu’engendre cette méthode ne semble pas poser beaucoup de problèmes à notre organisme. Le mil de culture, par exemple, s’écarte de son frère sauvage, que d’une dizaine de mutations.
Aujourd’hui, toutes sortes de procédés sont utilisés pour obtenir de nouveaux produits, et chaque année apporte son lot de variétés jusqu'alors inconnues. Or, ces hybrides artificiels peuvent très bien synthétiser de nouvelles molécules en toute impunité si tant est qu’elles ne soient pas détectables par les appareils de mesure actuels. En 1997, les premiers aliments issus du génie génétique ont commencé à être commercialisés en Europe et l’hebdomadaire l’Express (N° 2332 de mars 1996) nous en parle en ces termes : “En France, la commission du génie biomoléculaire (CGB) est prête à délivrer les autorisations de mise sur le marché à une dizaine de produits manipulés :
La plupart de ces produits, plus faciles à cultiver, n’offrent de réels avantages qu’aux seuls producteurs. Les firment qui ont tant investi dans leur mise au point cherchent donc à nous persuader qu’il n’est pas plus dangereux de manger du "génétique" que de s’éclairer au nucléaire” Les aliments transgéniques se sont fait une place de plus en plus importante jusqu’à ce que leur consommation nous paraisse tout à fait naturelle. Quant aux éventuelles conséquences sur la santé de leurs consommateurs, seul l’avenir pourra nous en dire plus.” Le blé
Ah le blé ! représenté souvent par le pain, dont l’image s’est chargé de significations culturelles et religieuses qui se sont profondément ancrées en nous.
“Les éleveurs de volailles savent depuis longtemps qu’il ne faut pas leur donner de blé sous peine de les voir s’exciter au point de se picorer entre elles jusqu’à ce que mort s’ensuive. Ce n’est que pour augmenter leur excitabilité sexuelle lors de la reproduction qu'ils en introduisent une certaine dose dans leur alimentation.” “Depuis ses origines, qui remontent à environ -10 000 ans, le blé a subi de si nombreuses modifications qu’il serait fastidieux de les énumérer. Le blé passe par de multiples hybridations au point que les blés consommés aujourd’hui n’ont plus rien à voir avec leurs ancêtres. Leurs sept paires de chromosomes originels sont bien loin des 14 paires du blé dur utilisé actuellement pour les pâtes, semoules etc. Quant au blé tendre utilisé pour le pain, biscottes, brioches, pizzas etc. il n’en a pas moins de 21 paires ! Le blé avec sa teneur exagérée en gluten à cause des hybridations pour faciliter la fabrication du pain entre autres, est devenu un allergène puissant. Les spécialistes des allergies ont répertorié de nombreuses manifestations d’intolérance au gluten, jusqu’à la maladie coeliaque et des maladies neurologiques, sans parler des maladies psychiatriques. Ils reconnaissent même que cette substance est une des plus grandes causes d’allergie actuelle.” Ainsi, la suppression du blé dans l'alimentation conduira à une diminution des poussées d’adrénaline accompagnant les faux stress, de la timidité, des cauchemars etc. Dans certains pays la consommation du maïs est très importante et l’on peut dire qu’il y a pratiquement les mêmes inconvénients qu’avec le blé, sa consommation est devenue dangereuse. Je peux personnellement témoigner de l’effet immédiat des molécules anormales sur les enfants, qui par leur énergie nerveuse encore au top, ont des organisme qui réagissent immédiatement pour s’en débarrasser sous forme de nez qui coule, d’excitabilité à outrance etc. Mes deux derniers enfants qui ont eu une alimentation originelle, c’est-à-dire, crue, bio,non transformée ni mélangée (l’instinctothérapie) n’ont jamais crié ou pleuré sans raison, sauf les rares fois où, avec leurs amis, ils partaient discrètement dans l’un des commerces du village pour s’acheter des bonbons ou des gâteaux. Même si personne ne les avait vu partir, le seul fait de les voir le soir même s’énerver pour un rien, se disputer, crier, avec le nez qui coule, nous savions qu’ils avaient mangé quelque chose d’anormal. Les animaux d’élevage
La sélection artificielle des animaux d’élevage n’est pas plus exempte de risques que celle des végétaux, car il n’est pas démontré que ces manipulations n’entraînent pas l’apparition de nouvelles molécules dont nous ne pourrons détecter les effets nocifs que dans plusieurs générations.”
(Rappelons le scandale de la vache folle pour avoir nourri des bovidés comme des carnivores). Gardez en mémoire que les animaux d’élevage sont très mal nourris et leur alimentation n’est pas du tout conforme à leur génétique. Les produits laitiers
Les petits d’hommes doivent se nourrir du lait maternel et surtout pas d’un autre lait, même “maternisé” qui reste du lait de vache qui a subi des transformations.
Aucun mammifère à part l’homme n’a jamais bu le lait d’un autre mammifère et pourtant les animaux sauvages ne souffrent pas d’ostéoporose. Ce fait a été démontré en comparant l’état de l’ossature des peuples friands de lait de vache comme ceux de l’Europe du nord avec celui des peuples qui n’ont pas cette consommation dans leur culture comme au Japon (même si cela a bien changé ces dernières décennies). Le calcium bio disponible et parfait pour nous vient des oléagineux, des algues, des fruits et des légumes. Sources : Dominique Guyaux, Le régime du plaisir, guide de l’alimentation originelle à l’orée du troisième millénaire. La salicorne, un légume proche des algues
Beaucoup de gens ne connaissent pas la salicorne, parce qu’on n’en trouve pas partout. On l’appelle aussi haricot de mer. Elle pousse en bordure de mer ou de lacs et d’étangs d’eau marine. La salicorne est souvent prise pour une algue à cause de son goût iodé, salé et de sa texture croquante. Elle contient de nombreux nutriments.
La salicorne est utilisée de nombreuses manières, personnellement, je la mange crue, elle se marie bien à une salade, mais je sais qu’elle peut être blanchie à l’eau bouillante ou cuite à la vapeur, poêlée etc. Elle peut être utilisée en condiment comme les cornichons et en lacto-fermentation. Elle peut également être séchée et réduite en poudre pour en faire une sorte de sel. Le mot salicorne est composé de sal en latin qui signifie sel et de corne qui signifie cornu car la forme de ses tiges rappelle celle des cornes d’animaux. Des scientifiques ont découvert que le sel de salicorne améliore l’hypertension, la santé des reins et du foie, et a des effets antioxydants. Les analyses après séchage et broyage de la plante montrent un rapport équilibré de chlorure de sodium et chlorure de potassium, or c’est ce déséquilibre dans l’organisme qui est principalement responsable de l'hypertension. Très peu calorique, cette plante marine contient peu de protéines, peu de lipides et peu de glucides. Mais elle contient de nombreux oligoéléments et vitamines, et possède de nombreuses vertus pour la santé. Elle a une teneur en fibres qui favorisent le transit intestinal. C’est une bonne source de vitamine A pour la santé oculaire, potassium, magnésium, calcium, phosphore et fer. Elle possède des antioxydants dont des polyphénols et des flavonoïdes. Les antioxydants permettent de lutter contre l’excès de radicaux libres responsables du vieillissement cellulaire. La salicorne renforce les défenses immunitaires et combat l’inflammation. Elle protège les os, diminue la glycémie, réduit les risques de certains cancers tout en abaissant les lipides sanguins. Elle a des effets positifs sur le diabète, l’asthme, l’hépatite et la gastro-entérite. Il est possible d’en cueillir en bord de mer mais il faut se renseigner auprès de la préfecture car sa cueillette est réglementée. La meilleure saison pour la cueillette est le printemps pour les jeunes pousses tendres. En automne, elle devient très fibreuse et rouge, gorgée de sel. Autrement, certains poissonniers vendent de la salicorne cultivée. A l’achat, lorsqu’elle est fraîche, elle doit avoir une belle couleur verte homogène et des tiges bien fermes. Equilibrer son alimentation, économiser les compléments alimentaires
Vous avez dû remarquer que lorsqu’on lit les articles sur la santé, la nutrition, l’alternatif etc. Les conseils donnés sont de manger tel aliment pour équilibrer les hormones, tel autre pour éviter le cancer, le diabète, le vieillissement, le cholestérol, les radicaux libres etc.
Ou alors sont préconisés des compléments alimentaires, tous plus prometteurs les uns que les autres et qui font bien marcher le busines, comme la curcumine, la cannelle de Ceylan, le radis noir ou l’artichaut en ampoules, le regulat pro, le Quinton etc. Je ne sais pas vous, mais moi je ne m’y retrouve pas, d’autant que pour être plus efficace, un nombre important de ces compléments alimentaires doivent se prendre à jeun. Moi qui pratique le jeûne intermittent, je ne souhaite pas mettre en route une partie de mon système digestif comme le foie et le pancréas, pour juste une ampoule ou une gélule. J’attends donc 1 heure ou une demi-heure avant mon premier repas pour prendre un complément alimentaire mais pas 2 ! Personnellement, j’aime faire une cure de Regulatpro à l’automne et au printemps, car ce sirop est un concentré d’enzymes, il est prouvé que nous manquons tous d’enzymes du fait de l'appauvrissement galopant des sols et par voie de conséquence, des végétaux. Le rôle des enzymes est tellement important pour un bon fonctionnement de nos organes, le Regulat est bio et performant, il fait beaucoup de bien et rebooste. Pour le reste, je fais confiance à mon organisme et consomme des fruits et des légumes crus à chaque repas mais uniquement lorsqu'ils sentent bons et sont excellents. Je les choisis parmi des végétaux non traités et natifs, (c’est-à-dire, tel que la nature les offre). De cette façon, ils sont bruts, non transformés par l’homme ou les machines. Notre instinct fonctionne correctement si l’on n’y ajoute pas le mental. Faites le test avec un proche ; sentez une pomme, une poire ou tout autre fruit de saison. Peut-être que la poire par exemple ne sentira rien pour vous, vous n’aurez donc pas le réflexe d’en manger, tandis que pour l’autre personne près de vous, elle sentira bon et sera bonne à la dégustation. Pourtant il s’agit de la même poire n’est-ce pas ? Comment expliquer cela ? Cela signifie simplement que votre organisme n’en a pas besoin alors que pour l’autre personne, les nutriments qu’apportent cette poire correspondent à un véritable besoin organique. Elle en mangera peut-être 2, 3 ou plus avant que son besoin soit comblé et que la poire n’ait plus d’attrait. La poire perdra alors son goût, deviendra insipide ou trop sucré, pâteuse et bien d’autres signes encore. L’instinct fonctionne avec tous les végétaux natifs, tels que la nature nous les offre sans transformation, ni assaisonnement, ni mélange, à la manière dont les animaux sauvages se nourrissent. Pour cela, il suffit d’avoir assez de variétés de fruits, légumes, graines germées, jeunes pousses, oléagineux à sentir pour trouver l’aliment parfait à un instant précis. C’est ainsi que l’on peut s’équilibrer correctement en suivant les saisons sans se priver non plus des végétaux venant d’autres régions si le choix, à certaines saisons, est trop pauvre. En suivant cette manière de s’alimenter, il n’y a, à priori, pas de raison de se complémenter. J’avais proposé un stage pour apprendre à manger de cette manière pour ce mois-ci, mais il a été annulé faute de participants, c’est bien regrettable, car c’est un élément clé dans l’alimentation que peu de personnes connaissent et qui pourtant, permet une bonne santé générale rapidement. N’oubliez pas que rien n'est plus efficace que l’aliment frais consommé dans son entièreté. Avec une alimentation physiologique, quels sont les compléments alimentaires utiles réellement ?Personnellement, j’aime faire une cure de Regulatpro à l’automne et au printemps, car ce sirop est un concentré d’enzymes et il est prouvé que nous manquons tous d’enzymes du fait de l'appauvrissement galopant des sols et par voie de conséquence, des végétaux. Le rôle des enzymes est tellement important pour un bon fonctionnement de nos organes, le Regulat est bio et performant, il fait beaucoup de bien et rebooste. Pour le reste, je fais confiance à mon organisme et consomme des fruits et des légumes crus à chaque repas mais uniquement lorsqu'ils sentent bons et sont excellents. Je les choisis parmi des végétaux non traités et natifs, (c’est-à-dire, tel que la nature les offre). De cette façon, ils sont bruts, non transformés par l’homme ou les machines. Notre instinct fonctionne correctement si l’on n’y ajoute pas le mental. Faites le test avec un proche ; sentez une pomme, une poire ou tout autre fruit de saison. Peut-être que la poire par exemple ne sentira rien pour vous, vous n’aurez donc pas le réflexe d’en manger, tandis que pour l’autre personne près de vous, elle sentira bon et sera bonne à la dégustation. Pourtant il s’agit de la même poire n’est-ce pas ? Comment expliquer cela ? Cela signifie simplement que votre organisme n’en a pas besoin alors que pour l’autre personne, les nutriments qu’apportent cette poire correspondent à un véritable besoin organique. Elle en mangera peut-être 2, 3 ou plus avant que son besoin soit comblé et que la poire n’ait plus d’attrait. La poire perdra alors son goût, deviendra insipide ou trop sucré, pâteuse et bien d’autres signes encore. L’instinct fonctionne avec tous les végétaux natifs, tels que la nature nous les offre sans transformation, ni assaisonnement, ni mélange, à la manière dont les animaux sauvages se nourrissent. Pour cela, il suffit d’avoir assez de variétés de fruits, légumes, graines germées, jeunes pousses, oléagineux à sentir pour trouver l’aliment parfait à un instant précis. C’est ainsi que l’on peut s’équilibrer correctement en suivant les saisons sans se priver non plus des végétaux venant d’autres régions si le choix, à certaines saisons, est trop pauvre. En suivant cette manière de s’alimenter, il n’y a, à priori, pas de raison de se complémenter. J’avais proposé un stage pour apprendre à manger de cette manière pour ce mois-ci, mais il a été annulé faute de participants, c’est bien regrettable, car c’est un élément clé dans l’alimentation que peu de personnes connaissent et qui pourtant, permet une bonne santé générale rapidement. N’oubliez pas que rien n'est plus efficace que l’aliment frais consommé dans son entièreté. L'eau de merUn petit coup de mou l'hiver, après une grippe, avant un examen ou une compétition sportive etc. un complément d'eau de mer peut vous aider. Dans un but thérapeutique, je vous conseille les ampoules de Quinton hypertoniques à prendre à jeun à raison de 2 ou 3 ampoules pendant un mois environ. Si vous souffrez d'une maladie chronique, une fatigue chronique ou autre, prenez 2 ampoules de Quinton isotoniques à jeun pendant 5 ou 6 mois. Le rôle des enzymes pour la santé
Wikipédia décrit le rôle des enzymes dans les processus de maladie ainsi : "l’importance des enzymes est démontrée par le fait qu’une maladie mortelle peut être causée par le mauvais fonctionnement d’un seul type d’enzymes sur les milliers de types présents dans notre corps”.
Les enzymes sont des protéines spécialisées qui agissent sur des molécules spécifiques – appelées substrats – dans le corps, augmentant le taux de réactions et de changements métaboliques. Il existe différentes enzymes associées à différentes tâches, telles que la digestion et le métabolisme, tout en contribuant au bon fonctionnement d’hormones telles que l’insuline et le glucagon. De nombreuses enzymes aident à décomposer les molécules et les composés alimentaires tels que le lactose et les protéines, ce qui facilite l’absorption et l’assimilation appropriées de ces nutriments. Ces enzymes digestives diminuent à mesure que le corps vieillit, mais peuvent être augmentées avec une supplémentation et des moyens diététiques appropriés. Certains nutriments crus biologiques sont des stimulateurs naturels des enzymes détoxifiantes dont notre corps a besoin pour combattre le cancer et les autres maladies. Par exemple, les pousses de brocoli par opposition aux têtes de brocoli plus familières sont de puissants stimulateurs d’enzymes qui détoxifient naturellement le corps. Les pousses de brocoli contiennent 30 à 50 fois la concentration de composés chimiques protecteurs trouvée dans les plants de brocoli mûrs. Les choux, choux-fleurs, choux frisé augmentent la puissance des enzymes. Un manque d’enzymes dans le corps humain est lié aux maladies chroniques telles que l’obésité, la maladie cardiovasculaire, certains types de cancer, et même le vieillissement prématuré. A la naissance nous recevons une certaine réserve d’enzymes qui doivent se renouveler périodiquement. La cuisson des aliments à plus de 42 ° décime notre réserve d’enzymes. Quand cela arrive, le corps demande d’urgence des enzymes pour suppléer les glandes, les muscles, le système nerveux et le sang, en plus de subvenir aux besoins exigeants du processus digestif. La nourriture crue, biologique et vivante va remplir de nouveau cette réserve. Il est très intéressant pour notre santé d’ajouter à notre alimentation des graines germées et des jeunes pousses de légumes que l’on cultive sur des plateaux de bonne terre. Un supplément d’enzymes bénéfique de qualité est le régulat pro. Le regulat pro réduit les symptômes de maladies et donne de l’énergie. De plus les cellules humaines absorbent plus de nutriments lorsqu’on utilise les suppléments d’enzymes comme le regulat pro. Celui-ci ne se substitue pas à la nourriture crue et vivante, mais il peut globalement améliorer notre santé. L'alimentation vivante
"Une alimentation composée majoritairement d'aliments vivants et crus est riche en oxygène, en vitamines, en minéraux, en protéines complètes hautement assimilables et très élevée en fibres et en enzymes. Le corps répond très favorablement aux propriétés alcalines de ces aliments. Il est important de souligner que les aliments vivants, comme les germes, croissent encore lorsqu'on les mange. L'activité bioélectrique de ces aliments est à son maximum et elle donne au corps une vitalité plus subtile. La photographie Kirkian a même démontré que l'énergie électrique entourant un plateau d'herbe de blé est telle qu'une personne se trouvant dans la même pièce constatera une nette amélioration de son niveau d'énergie, par une augmentation de la qualité d'ions négatifs, bénéfiques à l'organisme humain. "
"Lorsque nous mangeons des aliments cuits, notre système immunitaire réagit comme si nous avions été contaminé par une armée d'envahisseurs toxiques. Les globules blancs se mobilisent en grand nombre et entrent en action pour anéantir cette armée étrangère : plus nous mangeons d'aliments cuits, plus notre système immunitaire est en perpétuelle activité frénétique. Cela épuise l'énergie et diminue la capacité du corps de se maintenir en santé et de lutter contre certains des plus dangereux microbes et toxines chimiques." Source : Brian R. Clement - Le programme de santé Hippocrate et Energie vitale. Que savez-vous des crèmes glacées ?
"Anciennement, la crème glacée était une friandise maison faite à partir d'oeufs entiers, de lait, de crème et de sucres.
Aujourd'hui la loi n'oblige pas les manufacturiers à énumérer les additifs qu'ils utilisent. Ils ont transformé cette "friandise" en un véritable poison. Voici quelques ingrédients surprenants que les glaces industrielles contiennent : - Ethylène Glycol : Ce produit chimique de qualité inférieure est utilisé comme agent émulsif à la place des oeufs. C'est un ingrédient présent dans les solvants à peinture et dans l'antigel. - Pipéronal : Ce produit chimique, remplaçant l'essence de vanille, est aussi utilisé pour tuer les poux. - Aldéhyde C17 : Utilisé pour imiter la saveur de cerise, c'est aussi un liquide inflammable que l'on retrouve dans les teintures à base d'aniline, les plastiques et les caoutchoucs. - Acétate Ethylique : Utilisé comme essence d'ananas, c'est aussi un nettoyeur pour le cuir. Il a été prouvé que ses vapeurs causent des dommages chroniques aux organes. - Aldéhyde butylique : Utilisé dans la crème glacée à saveur d'érable, c'est aussi un ingrédient de la colle à caoutchouc. - Acétate acrylique : Utilisé comme saveur de banane, c'est aussi un solvant à peinture. - Acétate benzylique : Utilisé comme saveur de fraise, c'est aussi un solvant pour le nitrate." Solution :Consommez des crèmes glacées maison, ou mieux encore, des sorbets 100 % fruits. Mettez à congeler des fruits de saison : bananes, fraises, framboises, mangues etc... Une fois congelé passez-les au robot avec la lame en S ou dans votre extracteur de jus s'il comporte l'accessoire spécifique pour les sorbets. Puis décorez de fruits frais, d'amandes effilées, ou autre, et dégustez aussitôt. Ce sorbet ne contient ni gluten, ni lait, ni sucre ajouté. Source : Le programme de santé Hippocrate ou comment vivre sainement avec l'alimentation vivante de Brian R. Clement Mangez des légumes crusRecettes de légumesCitation du Pr Mono dans son livre Guérison et santé par les aliments (1933) “... la recette la plus merveilleuse est la suivante, applicable à tous les légumes frais , sauf les pommes de terre : couper les légumes en très petits morceaux ou les râper, les introduire dans un appareil appelé bouche, pour faire agir les principes réducteurs sécrétés par les poches spéciales de cet appareil et appelées glandes. A l’aide des broyeurs en ivoire appelés dents, qui garnissent cet appareil, finir de réduire en bouillie le légumes attaqué. Lorsque cette bouillie est obtenue, la mettre voluptueusement au contact du palais une dernière fois, et avaler…” Manger plus de végétaux crusJ’ai déjà parlé des multiples inconvénients de la cuisson sur les nutriments contenus initialement dans les légumes frais et crus. Même cuits à la vapeur douce, les aliments perdent une grande partie de leurs qualités nutritives, les enzymes, les minéraux et vitamines sensibles à la chaleur. Je ne conseille pas non plus de supprimer totalement la cuisson, pour certaines personnes c’est important, du moins, jusqu’au retour à la pleine santé qui devrait leur permettre de manger cru autant qu’elles le souhaitent. Donc, sans supprimer le plat cuit complètement, du moins, devra-t-on faire une part de plus en plus large aux légumes crus qui devront composer la majeure partie du repas principal. Ils doivent être consommés avant le plat cuit, à la suite des fruits qui commencent le repas. Lorsque l’on se nourrit de crudités, une ration bien moindre suffit pour maintenir l’organisme en pleine vigueur, car on est obligé de mâcher les légumes crus lentement et complètement. Il en résulte non seulement une économie énorme d’aliments et par conséquent d’argent, mais aussi une économie notable d’énergie vitale car les efforts faits par l’estomac pour digérer les aliments inutiles représentent un gaspillage d’énergie considérable. N’oubliez pas que l’estomac a une contenance d’environ 2 litres, or lorsqu’on absorbe, comme cela arrive fréquemment, 3 ou 4 litres d’aliments et de boissons au cours d’un repas, une partie de ces aliments, non digérés, fermente et se décompose dans l’intestin, y servant de pâture à toutes sortes de colonies microbiennes. Il ne faut pas chercher ailleurs la cause de la plupart des inconforts digestifs et des maladies. Sans parler des salades vertes, tomates, concombres, radis et autres hors d'œuvres usuels, il ne faut pas craindre de manger toutes les sortes de légumes crus. C’est un vieux préjugé de croire qu’ils sont difficiles à digérer sous cette forme, c’est tout le contraire du moment qu’on les mâche bien. Il est évident que pour certains, une période d’adaptation sera nécessaire, on ne peut pas impunément faire prendre de mauvaises habitudes à certains de nos organes, pendant 20, 30 ou 40 ans, comme la consommation d’aliments trop cuits, des soupes à l’eau, des purées, des pâtes etc qu’on ne mâche pas… Si certains légumes crus sont difficilement tolérés les premiers temps, il suffira d’en manger modérément au début en faisant une large place aux fruits frais bien mûrs, qui, eux, passeront toujours bien. Les légumes feuilles (salades vertes, épinards, mâches etc.) passeront plus facilement car ils contiennent des fibres solubles moins irritantes que les fibres insolubles des légumes racines par exemple. L’assaisonnementLes légumes crus consommés à la croque sans assaisonnement sont excellents dès que notre palais est habitué aux saveurs naturelles des végétaux. Si ce n’est pas encore votre cas, éviter la vinaigrette classique, il est possible de faire mieux… Le vinaigre de vin peut être remplacé par du vinaigre de cidre non pasteurisé ou un jus de citron, l’huile ordinaire par de l’huile de première pression à froid fraîchement pressée, ou encore par des graines grasses trempées ou germées et mixées, comme des graines de tournesol, des amandes, noisettes, noix, des olives noires. Si on a la possibilité de consommer des noix de coco fraîches, la chair tendre peut être mixée avec des plantes aromatiques et un peu de citron. Idem avec des avocats… N’hésitez pas à changer le goût et la couleur en ajoutant quelques jeunes feuilles d’épinard, ou encore du poivron rouge, des tomates etc… La quercétine pour notre santé
C’est la saison des oignons rouges, une spécialité de Toulouges, banlieue ouest de Perpignan.
Ils sont juteux, sucrés à souhait, il faut en profiter car ils sont riches en quercétine. Qu’est-ce que la quercétine ?C’est un polyphénol de la famille des flavonoïdes, de pigment jaune. Il se trouve dans les végétaux et principalement dans le cacao, les câpres, le jus de pamplemousse, le vin rouge (sans sulfite, c’est mieux!), les oignons rouges, les myrtilles, les échalotes etc. A quoi sert la quercétine pour le corps ?C’est un antioxydant très important qui agit d’une part sur le glutathion qui est un antioxydant produit par notre corps, et d’autre part pousse l’organisme à produire plus d’enzymes antioxydantes. C’est un anti-inflammatoire polyvalent en inhibant différents éléments impliqués dans l’inflammation. La quercétine lutte contre le diabète de type 2 en agissant sur l’intestin grêle, le pancréas, les muscles, le tissu adipeux et le foie, contrôlant ainsi l’équilibre du glucose. Elle inhibe l'absorption intestinale du glucose, elle améliore la sécrétion et la sensibilité à l’insuline, elle favorise l’utilisation du glucose par les cellules. Elle protège le cœur en luttant contre les maladies cardiovasculaires. Elle diminue l’oxydation du mauvais cholestérol (LDL), elle a des effets vasodilatateurs, elle fluidifie le sang et réduit l’agrégation plaquettaire, elle lutte contre le stresse oxydatif, l’inflammation et les molécules d’adhésion pour une meilleure circulation dans les vaisseaux sanguins. La quercétine exercerait des effets anticancéreux en modulant différentes voies cellulaires. Comme le fait le jeûne, elle favoriserait l’apoptose et l’autophagie (autodestruction des cellules anormales ou malades). Elle préviendrait également les métastases. Elle exercerait des effets métaboliques contre les cancers en les privant de glucose. La quercétine est un composé lipophile, c’est-à-dire qu’elle est mieux absorbée avec des graisses alimentaires. Les fibres peuvent également faciliter son absorption. La biodisponibilité de la quercétine, comme la plupart des principes actifs des végétaux, est meilleure lorsqu’ils sont consommés avec l’aliment entier, c’est pourquoi je vous ai donné une petite liste des aliments principaux qui contiennent pas mal de quercétine. La quercétine en complémentL’alimentation apporte seulement que quelques milligrammes de quercétine, les compléments alimentaires, eux, peuvent apporter des centaines de fois plus de cette substance. Ils n’ont pas pour vocation de combler un manque en quercétine, mais plutôt d’apporter des doses potentiellement thérapeutiques. Pour ma part, je conçois les compléments alimentaires uniquement pour des raisons thérapeutiques ponctuelles. L’efficacité de la quercétine en complément est limitée à cause de sa solubilité et de sa faible absorption. La forme qui serait la plus assimilable est la quercétine phospholipide, dite aussi phytosome. La prise de quercétine phospholipide peut restreindre drastiquement la gravité et les symptômes du Covid-19. Les aliments qui favorisent la détox et l’élimination des métaux lourds et autres polluants dans notre organisme
Il existe des aliments naturels très efficaces pour stimuler les processus de détoxification et d’élimination de certaines substances indésirables et même dangereuses pour notre corps.
Il est important de les connaître pour éviter une accumulation trop importante de ces toxines pour réduire les risques de maladie dû à ces poisons. Ces substances toxiques peuvent venir de l’extérieur (toxines exogènes). C’est le cas des métaux lourds, des pesticides, du tabac, de la pollution, des médicaments, vaccins etc. Elles peuvent venir aussi du fonctionnement de notre organisme (toxines endogènes), comme les radicaux libres, les hormones, les toxines produites par notre microbiote et les intestins poreux. Ces intoxications provoquent de la fatigue, des troubles intestinaux, des sueurs nocturnes et des douleurs. Elles peuvent aussi conduire à des maladies touchant les systèmes nerveux, digestif, immunitaire, métabolique, ostéo-articulaire etc. La détoxification est une tâche cellulaire vitale qui conduit à l’élimination d’une partie de ces toxines. Mais le corps n’a pas la capacité d’éliminer rapidement tous ces composés chimiques nocifs, car de nombreuses substances toxiques s’accumulent durablement dans les tissus, entraînant à long terme des dommages à l’organisme. Le jeûne et une alimentation physiologique vont jouer un rôle important pour favoriser le travail de détox et d’élimination. La consommation régulière de casse fistula complète ce nettoyage en profondeur.
Traquer les sources d’exposition aux poisonsIl est primordial d’éviter autant que faire se peut l’exposition aux toxiques, mais il est impossible de les éviter tous.
Les végétauxLes végétaux seront toujours moins pollués que les animaux qui consomment ces végétaux. Les animaux sont victimes eux aussi d’une accumulation de substances toxiques. C’est la raison pour laquelle il est toujours mieux de consommer des poissons sauvages de mer de début de chaîne (petits poissons) plutôt que les gros poissons de fin de chaîne (requin, thon etc.). Un autre avantage des végétaux est leur richesse en fibres qui permettent de moins s’intoxiquer car les fibres peuvent retenir des métaux lourds, qui seront éliminés par les selles. Les polluants organiques persistants se solubilisent et s’accumulent dans les graisses. Ainsi les graisses animales seront toujours plus polluées que les graisses végétales, en raison de la place des animaux dans la chaîne alimentaire. Les micronutriments permettent de capter les toxines et ainsi d’une certaine façon, nous protègent. (vitamines, minéraux, oligo éléments, caroténoÏdes et polyphénols), donc plus on apporte de minéraux par l’alimentation, plus l’empoisonnement sera limité. Exemple : le sélénium permet de limiter l’empoisonnement au mercure. Le zinc atténue la toxicité du cadmium. La vitamine C inhibe la conversion des nitrites en nitrosamines dans le tube digestif. Le calcium limite la toxicité du plomb et de l’aluminium. Quels sont les moyens d’apporter un maximum de ces micronutriments ?
Quels sont les moyens pour détoxifier et éliminer les toxiques accumulés ?
Les graines germées et les jeunes pousses un concentré de vitalité
Jeunes pousses de tournesol et petit pois
Les graines germées sont faciles à faire et peu encombrantes pour les personnes qui n’ont pas de place chez elles. Pour les jeunes pousses, il est préférable de les mettre sur terre après germination pour qu’elles soient plus riches en nutriments, mais on peut aussi laisser certaines graines germées devenir des jeunes pousses assez facilement juste avec de l’eau.
La plupart des magasins bio vendent des graines déjà germées prêtes a consommées en salade ou à la croque. Parfois, certains vendent aussi des jeunes pousses de tournesol ou autres. Mais acheter tout prêt revient forcément plus cher, alors qu’en les faisant soi-même le coût est vraiment faible pour un aliment aussi énergétique et riche. Dès que les températures deviennent plus clémentes autour de 20 à 25 ° elles poussent très rapidement. De plus, si l’ on en fait tous les 3 ou 4 jours en variant, cela permet d’en avoir toujours de prêtes sous la main. Ce sont des aliments frais et vivants, naturellement riches en nutriments qui se consomment non cuits et non transformés. Quelles graines utiliser ?Les graines germées se font avec des graines de légumes, de légumineuses, de céréales ou d’oléagineux, dont le métabolisme a été réveillé au contact de l’eau, de l’air, de la chaleur et qui vont croître en quelques jours. Les Celtes, les Esséniens en consommaient déjà. Ils savaient que la germination augmentait de façon spectaculaire leur valeur nutritive. Les graines germées et les jeunes pousses sont des aliments de santé d’une puissance exceptionnelle. Elles sont riches en vitamines A, C, E, D, K, B, en minéraux tel que le calcium, le magnésium, le zinc, le phosphore, le fer, le sélénium, le potassium etc. En acides aminés et acides gras insaturés bénéfiques pour le système cardiovasculaire, ainsi que des fibres et des antioxydants qui luttent contre le vieillissement cellulaire. Ce sont, de ce fait, d’excellentes sources de protéines végétales, digestes et facilement assimilables. Elles corrigent les carences provoquées par l’alimentation moderne. La graine en se réveillant lors du processus de germination, va décupler la quantité de ses vitamines et minéraux. Le potentiel entier de la graine se trouve activé et complètement disponible. Tout le monde peut consommer des graines germées et des jeunes pousses, du jeune enfant aux personnes âgées sans aucun risque. Chaque variété a ses qualités propres, c’est pourquoi il est bon de varier tout au long de l’année. Par exemple les graines germées de radis roses ou noirs sont reconnues excellentes pour le foie, elles contribuent au bon fonctionnement de la vésicule biliaire et des fonctions hépatiques en général Le fenugrec améliore la circulation sanguine, stimule le pancréas, nettoie le foie et favorise la lactation pour les femmes qui allaitent. Les graines germées de carvi, fenouil, coriandre et cumin sont excellentes pour le système digestif. L’alfalfa est reminéralisant, régénérant et détoxifiant. Les graines germées de betterave rouge sont alcalinisantes, minéralisantes et régulent l’action du foie. Le brocoli est antioxydant. Les lentilles sont consistantes et nutritives. Les graines de poireaux sont diurétiques, celles de trèfles rouges sont recommandées pour les femmes et particulièrement en période de ménopause. Le quinoa germé contient tous les acides aminés essentiels et a l’avantage de germer en 24 heures. Les oléagineux comme les amandes, noisettes, noix, pignons de pin etc. sont plus digestes trempés 6 à 8 heures ou germés. Le tournesol décortiqué germe rapidement lui aussi. Si vous souhaitez faire des jeunes pousses, utilisez plutôt des graines de tournesol non décortiquées, faites les germer puis posez-les sur du terreau humide en les pulvérisant tous les jours. Mais pour qu’elles poussent bien il leur faut une température clémente, s’il fait trop froid, elles ne poussent pas ou mal. La plupart des magasins bio vendent des sachets de graines à germer les plus courantes comme l’alfalfa, le fenugrec, le tournesol, certaines enseignes ont plus de choix. Sinon la boutique en ligne Biovie propose un excellent choix de graines à germer avec des conditionnements plus grands aussi. Boutique Biovie – La force du vivanthttps://www.biovie.fr/ Indiquer le code : CURENATURE-BIOVIE Pour avoir 10% de réduction sur votre première commande Comment faire germer des graines ?Le matériel souvent utilisé est un germoir. Il en existe de plusieurs modèles mais le plus pratique reste le bocal avec un couvercle à trous que l’on peut poser à l’envers en diagonale pour laisser l’eau s’écouler. Attention commencez avec 1 ou 2 c à soupe de graines, car elles vont prendre du volume et remplir le bocal assez vite. Lorsque j’ai du monde et que je veux faire de plus grandes quantités, je les mets à tremper dans un saladier puis je les rince et les égoutte avec une passoire fine avant de les remettre dans le saladier et je n’ai jamais de problème non plus de cette façon. L’été lorsqu’il y a des moucherons, je recouvre le saladier d’un tissu fin. Laissez vos graines germer dans un endroit sombre, puis lorsque vous souhaitez qu’elles deviennent des jeunes pousses mettez-les à la lumière sans recevoir pour autant directement les rayons du soleil. Rincez et égouttez vos graines matin et soir lorsqu’il fait chaud. Lorsque vous souhaitez stopper la pousse des germes, placez-les au réfrigérateur. Comment les consommer ?Les jeunes pousses de légumes ou de légumineuses se consomment crus en salade ou à la croque. Elles peuvent aussi donner une touche de fraîcheur en décoration sur un plat plus classique. Les graines germées se consomment dans les salades, les soupes ou tout autres plats mais sans les faire chauffer pour conserver toutes leurs propriétés nutritives. Vous pouvez en consommer autant que vous le souhaitez, une tasse à chaque repas par exemple, vous fera le plus grand bien. Mes articles déjà publiés sur le même thèmeComment prévenir, lutter ou contrôler un diabète de type 2 ?Contre le diabète,nous avons tous entendu dire qu'il faut supprimer les sucres. Mais est-ce si simple ?Limiter sa consommation de glucides, c’est bien sûr indispensable, mais cela concerne essentiellement les sucres raffinés et les sucres ajoutés. Néanmoins manger des fruits frais en quantité raisonnable est également indispensable. Pour prévenir, lutter ou contrôler le diabète, il est important de consommer des fruits et des légumes car ils apportent des éléments qui permettent de s’attaquer aux causes profondes du désordre. Le diabète est caractérisé par un taux anormalement élevé de glucose dans le sang, lui-même causé par une résistance à l’insuline qui est l’hormone faisant entrer le sucre dans nos cellules en temps normal. Lorsque l'insuline n’arrive plus à jouer son rôle, le sucre reste dans le sang faisant ainsi monter la glycémie. Le diabète de type 2 touche 1 personne sur 5 de plus de 70 ans dans les pays occidentaux, mais touche également de plus en plus de personnes jeunes. Cette hausse est encore plus rapide dans les pays en voie de développement. Souvent, nous prenons conscience d’un problème subitement par une prise de sang qui indique un taux de glycémie anormalement haut, mais en réalité, le problème se prépare depuis déjà un bon moment. Pendant des années, progressivement, la résistance à l’insuline est compensée par une plus grande quantité d’insuline libérée par le pancréas, ainsi la glycémie reste normale. Mais ces sécrétions importantes d’insuline favorise la prise de poids qui à son tour favorise la résistance à l’insuline et fatigue le pancréas. C’est donc un cercle vicieux. Progressivement, l’insuline ne peut plus jouer son rôle et l’on découvre un pré-diabète ou un diabète. En dehors de l’alimentation, l’inflammation chronique aggrave les risques de diabète. L’inflammation chronique de bas grade (quantité de médiateurs inflammatoires supérieure à la normale, mais en dessous du seuil de douleur) est un élément commun à différentes maladies métaboliques dont le diabète de type 2. Elle contribue grandement à la résistance à l’insuline. On sait aujourd’hui que le microbiote intestinal participe au métabolisme de l’ensemble du corps, affecte l’équilibre énergétique, la glycémie et l’inflammation de bas grade. Un des processus contribuant grandement à l’inflammation de bas grade est le passage d’endotoxines dans le sang, on appelle cela l’endotoxémie. Les endotoxines sont des petits éléments qui passent la barrière intestinale et entrent dans le sang, réagissent avec le système immunitaire et engendrent une réaction inflammatoire. C’est le cas dans ce que l’on appelle les intestins poreux et l’hyperméabilité intestinale. Ce problème concerne beaucoup plus de personnes qu’on ne le croit. Il semblerait même que la grande majorité de la population en souffre. Comment prévenir un intestin poreux ?Lorsque l’intestin est en bonne santé, les nutriments (vitamines, minéraux, acides aminés,..) sont absorbés correctement et arrivent directement aux cellules qui en ont besoin. Un intestin perméable ouvre la porte non seulement à des problèmes digestifs et intestinaux mais aussi aux maladies chroniques, inflammatoires et auto-immunes. L'intestin est comme un gros tuyau entouré d'un filtre que l'on appelle muqueuse. Cette muqueuse est composée de liaisons serrées (appelées aussi jonctions serrées) qui servent de bouclier contre les éléments extérieurs. Lorsque la muqueuse fonctionne normalement, elle laisse pénétrer dans l'organisme uniquement les nutriments et empêche la pénétration des micro-organismes, macromolécules et composés toxiques. Elle fait office de rempart naturel. Lorsque la muqueuse est abîmée, les liaisons se distendent, l'intestin devient poreux laissant passer dans l'organisme de nombreuses toxines. Les causes majeures de l’intestin poreuxL'alimentation moderne. Une faiblesse d'enzyme digestive. Un déséquilibre de la flore (dysbiose). Les antibiotiques, les anti-inflammatoires, les corticoïdes,... La consommation de substances toxiques; drogue, tabac, alcool,...pesticides. Les traitements en naturopathieUne bonne santé ainsi que la réduction de l'hyperperméabilité intestinale passe par: - Une bonne hygiène de vie et l'arrêt d'aliments morts et raffinés. Un rééquilibrage alimentaire est indispensable avec la mise en place d'une alimentation hypotoxique riche en vitamines et minéraux. C’est ce type d’alimentation que l’on pratique pendant le séjour vitalité qui a lieu chaque année au printemps et à l’automne. - La reconstitution d'une flore saine avec de bonnes bactéries qui vont évincer les mauvaises. - La restauration de la muqueuse intestinale grâce notamment à la L-glutamine, le curcuma, l'argile verte, la mélisse, les implants de jus d’herbe, de sérum de Quinton etc. Il n’y a pas que les glucides qui sont pointés du doigt, un régime riche en graisse (comme on le voit avec les régimes cétogènes par exemple ou une alimentation principalement industrielle), favorise le déséquilibre du microbiote. Les fibres et les prébiotiques liés aux glucides alimentaires (dans les fruits, légumes, graines, légumineuses etc.) restent indispensables pour moduler le microbiote et agir sur cette endotoxémie. La flore intestinale joue un rôle majeur dans le diabète de type 2. On parle même de communication entre le microbiote et le métabolisme de l’hôte, via la sécrétion d’hormones intestinales, elles-mêmes stimulées par certains éléments du microbiote. L’alimentation influence directement la composition de la flore. Ainsi, une alimentation pauvre en mauvaises graisses et en sucres, mais riche en fibres et en prébiotiques est une arme concrète pour lutter contre le diabète de type 2. Lorsque le diabète est déjà présent, ce sont les supplémentations en bêta-glucanes (ex. son d'avoine) et en psyllium qui sont les plus efficaces. Source : Secrets de nutrition (décembre 2021) La jungle alimentaire, comment s’y retrouver ?
Peut-être faites-vous partis des personnes qui se sentent perdus dans une "jungle" alimentaire ?
Vous avez essayez différents régimes, différentes méthodes et autres conseils d'experts en nutrition et au final vous n'obtenez pas les résultats dont vous rêvez en terme de vitalité, de perte ou de prise de poids, de compréhension de vos réels besoins... Pour sortir de la maladie et prendre soin de vous, l'important n'est pas de trouver une énième solution miracle, mais bel et bien d'avoir les principes essentiels qui vont vous permettre de discerner au quotidien, et même tout au long de votre vie, ce qui est bon pour vous en matière d'alimentation de ce qui ne l'est pas ! Nous sommes tous différents, et ce qui convient aux uns, ne convient pas nécessairement aux autres et c’est logique. Il est donc impossible de donner une manière de s’alimenter qui convienne à tout le monde. Comment faire pour savoir ce qui nous convient ?La première étape est de ne prendre en considération que des aliments naturels sans transformation. C'est-à-dire tous les aliments comestibles que l’on trouve dans la nature et tel qu’on les trouve dans la nature, sans avoir été chauffés, irradiés, assaisonnés, congelés etc. On met d’un côté toutes les variétés de fruits de la région et de la saison et éventuellement d’autres fruits plus exotiques parce que l’on a une appétence pour ces fruits aussi. D’un autre côté toutes les variétés de légumes que l’on peut trouver, y compris les jeunes pousses de légumes si on en a. Et enfin tous les aliments riches en protéines ou en lipides (graisses naturelles) Cela comprend les protéines animales (viandes, œufs, poissons, produits marins), les protéines végétales (champignons, graines germées, graines trempées, légumineuses trempées et germées etc.) et les produits gras naturellement comme les avocats, les oléagineux, les safous, les olives etc. L’idéal est que tous ces produits soient non seulement biologiques mais si possible produits par des petites fermes en permaculture ou du moins ne venant pas d’une monoculture qui appauvrit les terres et rendent les végétaux également pauvres en minéraux. Attention aux aliments que l’on croit crus et qui ne le sont pas comme les fruits séchés, les oléagineux etc. même venant de magasins bio, (séchés à plus de 40°). Pour choisir ce que vous pouvez manger, ce dont votre organisme a besoin à un moment précis, il faut sentir chaque variété de fruits. Pour le déjeuner, par exemple, sélectionnez celui qui sent le meilleur et qui vous fait saliver. Les fruits se mangent majoritairement crus et dans leur entièreté, commencez par manger le fruit que vous avez sélectionné tranquillement en mâchant bien et en conscience. Si vous vous rendez compte au bout de quelques bouchées qu’il n’est plus aussi bon, ou bien que vous observez un signe montrant que vous ne produisez plus les enzymes nécessaires à la bonne digestion de ce fruit, arrêtez-vous aussitôt. Quels sont les signes d’alliesthésie ou d’arrêt que vous pouvez observer ?Vous pouvez trouver à un moment donné, que le fruit devient trop sucré, ou trop acide, amer, astringent, piquant, ou encore qu’il brûle les commissures de vos lèvres. Vous pouvez aussi vous mordre la langue, avaler de travers, tousser, éternuer, etc. Ces signes vous montrent que vous devez cesser de consommer ce fruit pour cette fois-ci, car votre métabolisme ne pourra pas le traiter correctement. Il est donc inutile d'insister et si vous avez encore faim, sentez de nouveau les autres variétés de fruits et choisissez-en un autre. Mais il est possible aussi que vous n’ayez aucun signe d’arrêt et que vous mangiez un kilo ou plus de ce fruit. C’est parfait ainsi, allez-y jusqu’à satiété. Moins on mélange de variété, plus la digestion est facile, discrète et rapide. Après avoir mangé, une ou deux variétés de fruits, si vous avez encore faim, faites la même chose avec votre choix de légumes. Sentez-les et choisissez le légume qui sent le meilleur et vous fait saliver. Le mieux est de le manger cru à la croque sans assaisonnement. Mais si vous n’avez pas l’habitude de manger de cette façon, alors assaisonnez-le légèrement avec une sauce que vous avez faite vous-même avec de bons produits. Si vous voulez les cuire, la moins mauvaise des cuissons est la vapeur douce à moins de 100° et pas longtemps, 15 à 20 minutes suffisent. Cette cuisson respecte les saveurs et n’oblige pas à assaisonner les aliments. Le seul inconvénient est que vous allez perdre des nutriments sensibles à la chaleur comme certains minéraux et les enzymes. Mais cette chaleur douce ne provoque pas de molécules toxiques. Pour votre dîner, choisissez un aliment dans la catégorie des protéinés ou gras. Le mieux est de choisir une seule variété, donc choisissez bien celle qui vous fait saliver. Mangez-en, là aussi, jusqu’à l’arrêt et cru. Les protéines et les lipides chauffés contiennent des molécules de Maillard qui sont toxiques et cancérigènes. Ce sont les aliments les plus dangereux après la cuisson. Plus ils sont chauffés à haute température et longtemps, plus ils deviennent toxiques. Les pires sont ceux qui sont carbonisés au barbecue ou frits à haute température. Après cette étape vous pourrez manger des légumes autant que vous voudrez toujours en choisissant les variétés de manière olfactive.. Une dernière chose à savoir : les légumes se marient facilement avec tous les autres aliments. En revanche, il est préférable de manger les fruits seuls ou seulement avec des légumes. Pas de protéines ni d’aliment gras au cours d’un repas comportant des sucres. Bien entendu, pour se nourrir correctement et de manière équilibré, il faut varier tout au long de l’année, c’est pourquoi il est recommandé de suivre les produits de saison, ainsi avons nous la garantie de varier notre alimentation et, de surcroît, de manière moins onéreuse. Pour apprendre à suivre ses besoins alimentaires, je vous invite à un stage d’alimentation vivante, contactez-moi. Les nutriments
Je parle beaucoup dans mes articles et lors des réunions avec les jeûneurs, des nutriments.
Est-ce bien clair pour tout le monde ? Les nutriments sont des éléments nutritifs pour nos cellules. Ce sont des composés organiques et inorganiques nécessaires aux organismes vivants pour entretenir la vie. Les protéinesLes protéines proviennent des animaux (œufs, viandes, poissons et sous-produits animaux, lait etc.). Elles viennent aussi du monde végétal où elles sont moins concentrées (les oléagineux , les légumineuses, les graines germées etc. Les fruits et les légumes en contiennent en plus petites quantités. Les protéines se digèrent dans l’estomac, puis dans l’intestin grêle en donnant des acides aminés utilisables pour la construction ou la restauration des tissus de l’organisme. Cette utilisation ou métabolisme des protéines provoquent des déchets urés et de l’acide urique qui doivent être éliminés par le foie et les reins. Si ces déchets sont mal éliminés, notre organisme s’encrasse et la maladie peut apparaître. Notre organisme recycle une partie des protéines, toutefois un apport journalier est important. Les lipidesLes lipides sont les matières grasses apportées avec les protéines animales et les végétaux gras comme les avocats, les olives, les oléagineux etc. Ces lipides libèrent dans l’organisme des calories qui lui servent à maintenir sa température et à produire de l’énergie. Le métabolisme des lipides génère des déchets glycériques source d’encrassement de l’organisme. Toutefois les lipides sont nécessaires et les meilleures que l’on peut apporter à notre corps proviennent des graisses naturellement présentes dans les aliments. Toutes les matières grasses ajoutées comme l’huile, le beurre, la margarine etc. provoquent souvent des excès et donc de l’encrassement Les glucidesLes glucides appelés aussi hydrates de carbone, existent abondamment dans les matières amylacées des végétaux : amidon, céréales, sucres divers (saccharose, glucose, lactose, lévulose etc.) et les fruits et légumes. La digestion des glucides commence dans la bouche et se termine dans l’intestin grêle et donne un produit final qui est le glucose. Celui-ci parvient au foie qui le met en réserve sous forme de glycogène. Le glucose est utilisé principalement par le cerveau et les muscles. L’utilisation des glucides produit des déchets qui sont l’eau et le dioxyde de carbone ou gaz carbonique, évacué par la respiration pulmonaire. Lorsque nous jeûnons ou si nous suivons un régime strict limitant les sucres, le foie produit des corps cétoniques qui seront parfaits pour le cerveau et les muscles. Ces 3 nutriments sont aussi des macro-nutriments. Mais il y a aussi les micro-nutriments qui, comme leur nom l'indique, sont présents en très faible quantité dans l’organisme. Les vitaminesOn distingue les vitamines liposolubles (solubles dans les matières grasses) des vitamines hydrosolubles (solubles dans l’eau). Les vitamines liposolubles sont les vitamines A, D et E. Les vitamines hydrosolubles sont les vitamines C, B1, B2 et PP essentiellement. La vitamine A favorise la vision, les vitamines B protègent le système nerveux et favorise la digestion des glucides, les C protègent des infections, la D est antirachitique et favorise la croissance du squelette, la E est anti stérilitique et la PP antipellagreuse, (la carence provoque la pellagre, c’est-à-dire des symptômes de malnutrition). Les sels minérauxIls servent à l’organisme aux échanges cellulaires et à la construction notamment du squelette et de la dentition. Ces sels minéraux sont biodisponibles dans les végétaux essentiellement; fruits et légumes, plantes sauvages comestibles, aromates, plantes médicinales etc. Les sels minéraux contenus dans les structures minérales ne sont pas assimilables correctement par nos organismes. Citons les plus connus tels que le calcium, le magnésium, le manganèse, le fer sont des métaux constituants de ces sels minéraux auxquels s’adjoignent des métalloïdes tels que le phosphore, le soufre, l’iode etc. Ce sont les minéraux qui captent les acides et permettent un bon équilibre acido-basique. Ils sont donc extrêmement importants. Et ne pensez pas qu’il suffit de se complémenter pour trouver un bon équilibre. Les compléments alimentaires peuvent aider ponctuellement, mais seule une alimentation variée et équilibrée sera garante d’une bonne santé. Autres nutriments Il reste encore les oligo-éléments, les enzymes L'eauEnfin notre organisme a besoin d’eau, essentiellement celle contenue dans les fruits et les légumes. Lorsque l’on mange cru, il n’est pas nécessaire de boire de grandes quantités d’eau, tandis qu'avec la cuisine la soif est exacerbée par la consommation de sel, des épices et aussi par le fait que la cuisson fait diminuer le taux d’eau des aliments. Les fibresLes fibres alimentaires ne sont pas non plus des nutriments puisqu’elles n’apportent rien directement aux cellules. Elles contiennent de la cellulose dont le rôle est important pour notre biote et le tractus intestinal. On les trouve essentiellement dans les végétaux. ConclusionComme vous l’avez lu précédemment, les végétaux doivent constituer la majorité de tous nos repas. Un bémol toutefois avec la consommation des céréales. Avant l'agriculture, les céréales se trouvaient à l’état naturel très dispersées, l’homme en consommait en petite quantité uniquement. Les céréales sont formées de grosses molécules d’amidon qui sont digérées par hydrolyse en les transformant en sucre double : saccharose, puis en sucre simple : glucose. Ce qui nécessite beaucoup d’énergie, engendrant ultérieurement des états de toxémie et corollairement des troubles de santé. Les amidons concentrés fatiguent le cœur et les voies respiratoires, ils encombrent les intestins et représentent un facteur de vieillissement. Le sel n’est pas proposé en hygiénisme car il s’agit d’eau de mer déshydratée qui a perdu sa charge électromagnétique, il est donc mal assimilé. Le sel de cuisine est une substance morte au même titre que les produits chimiques, est irritante pour le tube digestif. Un bol alimentaire salé est rapidement acheminé, précipité vers le côlon, presque sans digestion ! Ceci finit par irriter les muqueuses intestinales et empoisonner le corps. Cette réaction crée une déperdition énergétique et l'énergie économisée dès la suppression du sel, sera disponible pour l’évacuation des toxines que l'absorption de tout produit chimique ne permet pas. Le sel donne soif parce que l’eau sert à diluer le poison qui sera ensuite facilement évacuer par les reins. Le sel ne contribue pas à la fabrication de l’acide chlorhydrique puisqu’il n’est pas assimilé par l’organisme. Cette sécrétion est inhibée, les parois de l’estomac étant irritées. Notre approvisionnement en sel doit se faire par voie organique, la seule harmonieuse et équilibrée par la consommation de fruits et légumes appropriés. Ceux-ci sont pourvus de sels minéraux, diastases, vitamines et oligo-éléments. Le sel est un accélérateur du rythme cardiaque qu’il dérègle et épuise. Il favorise l’hypertension et la rétention d’eau. En perturbant tous les échanges humoraux et les sécrétions, il encrasse le milieu extracellulaire. Préférez l’eau de mer si nécessaire à la place du sel ou encore des algues marines. Les substances minérales ne sont pas assimilables tant qu’elles ne sont pas passées par le végétal. Conseils pour bien digérer
Voici ce que je vous conseille pour bien digérer et assimiler les aliments.
1 - S’abstenir de manger tant que la digestion du repas précédent n’est pas terminée. Si ce dernier a été très copieux, il vaut mieux sauter le prochain repas. 2 - Sous l’effet de la douleur, de la fièvre, de l’inflammation, du chagrin, de la colère ou de la peur, il est préférable de s’abstenir de manger tant que les symptômes persistent. Manger dans ces conditions provoque des malaises, ralentit la digestion, amène un inconfort voire même des douleurs. 3 - En cas de grande fatigue, il vaut mieux se reposer avant de manger, seuls le repos et la détente permettent de retrouver de l’énergie 4 - Tout le monde le sait, les repas de fête, de famille etc. sont éprouvant pour l’organisme, boire ou manger par obligation, pour faire plaisir et manger trop avec trop de sortes d’aliments n’est pas bon. Si c’est exceptionnel, prenez du charbon actif après le repas pour aider. Mais si cela est régulier, vous détruisez votre santé et vous allez très vite manquer d’énergie. Nous devons sortir de table avec une légère faim. 5 - Adultes comme enfants, choisissez vos aliments, laissez-vous le choix des fruits et des légumes, nous n’avons pas tous les mêmes besoins au même moment ! Il faut toujours manger avec plaisir. 6 - N’ayez pas de conversations trop animées pendant les repas, ce n’est pas le moment de régler ses comptes. L’idéal est de manger dans le calme et en conscience. Ne regardez pas d’écran et ne lisez pas en mangeant. Prenez quelques instants de détente après vos repas pour favoriser la digestion. 7 - Bien mastiquer les aliments et manger tranquillement sans précipitation. On ne devrait avaler que lorsque les bouchées sont devenues de la bouillie presque liquide. On dit qu’il faut boire les aliments solides et mâcher les jus de légumes frais. Pensez à poser votre fourchette et votre couteau entre chaque bouchée. N’oubliez pas que la digestion commence dans la bouche avec les enzymes salivaires. 8 - Ne buvez pas pendant le repas, mais avant. Si vous avez soif en mangeant, c’est soit que vous mangez trop salé, sucré ou épicé. Réduisez ces aliments plutôt que de céder à la facilité et boire. 9 - Ne mélangez pas toutes les sortes d’aliments dans un même repas; Les légumes vont avec tout : fruits ou protéines. Les fruits se mangent seuls avant le repas ou avec d’autres fruits ou avec des légumes, mais jamais de gras avec le sucré. Les protéines (végétales ou animales) ne s’associent qu’avec les légumes. Retenez que sucres et graisses ne font pas bon ménage, et que les protéines contiennent quasiment toujours des graisses même non visibles. 10 - Abstenez-vous de prendre des aliments que vous savez ne pas pouvoir digérer, au moins pendant 3 ou 6 mois puis réessayez en toute petite quantité pour voir si vous les tolérez mieux après ce temps. Bon appétit La cuisson, l’irradiation et le raffinage des aliments : conséquencesLa cuissonCuire les aliments a pour première incidence de détruire les enzymes (diastases) à partir de 40°. Nous savons qu’aujourd’hui, nous sommes tous plus ou moins carencés en enzymes. La cuisson est une invention de l’homme qui favorise un déséquilibre progressif dans l’organisme. L’idéal est de manger cru ou si ce n’est pas à 100%, au moins de manger des légumes crus (crudités) à chaque repas et de manger des fruits crus bien mûrs chaque jour. Il est recommandé de commencer les repas par des crudités afin d’éviter la leucocytose digestive qui est l’élévation brutale des leucocytes, globules blancs, qui ont pour mission de défendre l’intégrité de l’organisme vis-à-vis des corps étrangers. Les chercheurs ont observé cette élévation des globules blancs dans le sang après un repas cuisiné et soupçonnent qu’il s’agit d’un processus anormal de l’organisme, une réaction pathologique. Ils démontrent que la leucocytose n’apparaît que lorsqu’on absorbe des aliments cuits et qu’elle est par conséquent une réaction de l’organisme au même titre que la leucocytose qui se produit en cas d’intrusion microbienne. Les fruits et légumes crus ne produisent pas cette leucocytose. L’aliment cru ne suscite pas de réaction inflammatoire de la part de l’organisme. Les personnes qui ne supportent pas le cru ont un tube digestif malade. Elles devront trouver des alternatives pour progressivement régénérer leur digestion et pouvoir manger plus sainement, même si cela leur demande des mois voire des années. Le jeûne permet aux organes une assimilation plus rapide du cru du fait de la désintoxication effectuée et de la remise en état des différents organes. Plus on est intoxiqué, moins on supporte le cru. Mais il est important de faire une transition alimentaire très progressive. La durée de cuisson des alimentsPrenons l’exemple de la teneur en vitamine C du chou en cours de cuisson. Celle-ci diminue à mesure que la cuisson se prolonge. Mais on retrouve des paramètres assez semblables pour les autres vitamines et les minéraux sont encore plus fragiles à la chaleur. Cru : 70 mg pour 100 gr de chou Après 10 mn de cuisson : 47,5 mg pour 100 gr Après 15 mn de cuisson : 29,5 mg pour 100 gr Après 30 mn de cuisson : 22,3 mg pour 100 gr etc. Si vous devez cuire vos aliments, la meilleure cuisson est à la vapeur douce et peu de temps. Ainsi l’aliment n’est pas en contact avec l’eau, les phénomènes d’osmose sont très réduits, les minéraux et autres corps solubles sont retenus dans l’aliment. Temps de cuisson vapeur pour décrudire les légumes : 5 minutes pour les choux, épinards, endives, poivrons et champignons. 10 minutes pour les asperges, aubergines, courges, courgettes, haricots verts, poireaux, potirons etc. 10 à 15 minutes pour les carottes et choux de bruxelles 15 à 20 minutes pour les betteraves, navets et artichauts L’irradiation ou ionisation des alimentsL'irradiation des aliments consiste à exposer des aliments à des rayonnements ionisants afin de réduire le nombre de micro-organismes qu'ils contiennent. Pour certains végétaux, ce procédé empêche la germination (pomme de terre, ail, oignon etc.) pour d’autres, cela sert à une plus longue conservation (fraise etc.) L'OMS l'a accepté pour l’alimentation humaine. Ce procédé fait partie des procédés de pasteurisation à froid. L'irradiation de la nourriture est une technique développée par des entreprises agroalimentaires parce que les aliments ainsi irradiés s'abîment moins. Le procédé réduit également le risque de contamination par un organisme pathogène. Les supermarchés tentent de faire croire que ce système est mieux pour les végétaux et sans conséquence pour notre santé. Toutefois sachez que les enzymes sont très radiosensibles, l’ADN de celles-ci est altéré et les fruits et légumes sont ainsi stérilisés. Les cellules germinatives, celles en voie de division et les tissus en développement rapide sont très sensibles à ce type de traitement. Le charançon des grains, la teigne du riz, la bruche du haricot, tous les insectes sont rendus stériles par l’irradiation, le plus souvent ils meurent quelques jours plus tard. Les vitamines sont elles aussi très sensibles à ce type de traitement de conservation et aux rayons ionisants en particulier, notamment la vitamine C. Les fruits comme les pêches, les citrons, les tomates, les fraises sont très touchés par cette perte en vitamine C. Les autres vitamines très sensibles également sont les vitamines K, B1 puis B6, PP, A et E. Les pertes seraient du même ordre que lors de la cuisson. À des doses supérieures à 6 kilogray, l'irradiation peut fortement dégrader les vitamines liposolubles (vitamine D notamment). En 2008, Caulfield a montré que l'irradiation gamma oxyde fortement les vitamines liposolubles dans les rations sèches, entraînant une effondrement de la teneur de certains produits en vitamines après irradiation. Il en va de même pour quelques autres nutriments, ce qui diminue les qualités nutritives du produit irradié. Quand elle concerne des produits gras (viandes notamment), l'irradiation peut avoir un impact négatif sur le goût, l’odeur et la texture des aliments traités (rancissement). En France, la dose maximale de 10 kilogray est autorisée pour le traitement des céréales, de la farine de riz ou des épices, et la dose de 5 kilogray ne doit pas être dépassée pour la viande ou le poisson. Les aliments doivent être irradiés assez longtemps pour que les bactéries et moisissures ciblées soient inactivées. Sans compter les effets nocifs sur nos organismes… Le raffinageLe raffinage nous donne la possibilité de manger des plus grandes quantités d’aliments que l’on ne pourrait pas manger à l’état naturel. Cela permet donc les abus, et l’on sait que l’on mange trop et souvent trop riche dans les pays occidentaux. Je pense aux fruits séchés, aux oléagineux transformés en huile, aux hydrates de carbone qu’il vaut mieux manger sous leur forme naturelle comme la betterave à sucre, la canne à sucre etc. Il vaut toujours mieux consommer nos aliments sous leur forme entière si nous sommes en bonne santé et désirons le rester. Le bilanLa nature ne produit pas de protéines ou de glucides , elle produit des aliments entiers, contenant en juste équilibre tous les éléments indispensables à l'élaboration de tissus nouveaux, à la croissance et au renouvellement des cellules. Non transformés par quelque procédé industriel, ou même amoindris par la cuisson, ils apportent la vitalité à l’organisme. N’oubliez pas que nous ne mangeons pas des protéines, glucides, lipides etc. , mais des noix, des dattes etc. La seule exception qui peut être bénéfique, sont les jus de légumes frais faits maison qu’il faut boire tout juste fait sans attendre qu’ils s’oxydent. Parce que la plupart des gens ne mangent pas assez de légumes qui sont si riches en minéraux et vitamines. |
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