Nous entendons actuellement beaucoup parler des violences faites aux enfants et aux femmes, en effet, les violences conjugales ont augmenté d’environ 30 % avec le confinement.
Le gouvernement met en place des numéros d'appel pour les personnes en détresse, il fait des campagnes d'information pour que les suspicions puissent être entendues et contrôlées. Les pharmaciens ont été mis à contribution également. Des associations d'aide aux personnes victimes de violences apportent une écoute, des conseils et parfois même un toit provisoirement. Toutes ces actions sont extraordinaires mais elles sont symptomatiques. Quelle est la base du problème?Tant que l'on ne recherchera pas à comprendre où ces problèmes prennent leur source, tant que l'on n'aura pas apporté des solutions concrètes à la base, nous arriverons malheureusement fréquemment à ces situations dramatiques qui marquent une vie et celle de la famille entière à tout jamais. On sait combien les 3 premières années d'un enfant sont déterminantes tant pour sa santé physique que pour sa santé morale et psychique. Le lien d'amour qui devrait toujours exister dans la fratrie, mais particulièrement entre le père, la mère et le jeune enfant me paraît être l'élément principal pour une bonne construction psychique de l'être en devenir, tout comme une alimentation physiologique est indispensable pour la construction d'une bonne santé physique. Un climat paisible, loin du bruit, de la pollution, un contact régulier avec la nature, des parents équilibrés et sains apportent le principal de ce dont un jeune enfant à besoin pour se développer harmonieusement. Il n'y a pas de diplôme pour pouvoir être parents et pourtant, c'est un rôle qu'il faut préparer à tous les niveaux, un rôle pleinement accepté. Une alimentation délétère perturbe le système nerveux des enfants et des adultes. Le gluten, le lait et tous les produits laitiers sont incriminés en premier lieu. C’est le Docteur Seignalet qui l’a mis en évidence en faisant des expériences sur des schizophrènes. Il avait supprimé de leur alimentation dès les années 1985 le lait et ses dérivés ainsi que le gluten. Pour le reste, rien n’avait changé, et les résultats ont été spectaculaires. C’est ainsi qu’il a mis en évidence le lien entre les intestins, le cerveau et le système nerveux. Depuis d’autres spécialistes ont repris les travaux du Dr Seignalet et préconise en premier lieu la suppression totale du gluten et des produits laitiers à tous les enfants allergiques, ceux souffrant d'intolérances alimentaires, les enfants hyperactifs, ceux présentant des troubles du spectre autistique etc. La méthode Seignalet“Le régime Seignalet est totalement équilibré et ne comporte aucun danger. Il prône une alimentation diversifiée et la plus proche possible de celle de nos ancêtres cueilleurs-chasseurs. C'est pourquoi on le nomme parfois régime ancestral. La méthode de Jean Seignalet tient aussi compte de la forme moléculaire des aliments, de leur qualité, et pas seulement de leur quantité comme dans la diététique classique. Les aliments que nous consommons ont subi de nombreuses transformations moléculaires. Certains de ces aliments, classiquement considérés comme "sains", sont devenus totalement indigestes pour certains d'entre nous, en particulier: De nombreuses céréales (dont le blé et le maïs)- Les laitages animaux (sous toutes leurs formes) - et les cuissons excessives (en particulier des graisses et des protéines animales). La méthode est donc "sans gluten et sans caséine" et préconise du frais, du cru, et des cuissons douces. Elle est totalement diversifiée et équilibrée. On la qualifie aussi de " hypotoxique", car elle exclut des aliments "toxiques" à long terme pour certains. Ce qui fait le succès de cette méthode , c'est son efficacité. Les résultats de la méthode se font sentir sur les petits maux mais aussi sur de nombreuses maladies chroniques. Le délai d'action varie de 1 mois à 1 an, mais la plupart des gens ressentent des effets rapidement. Par exemple, ils digèrent mieux, se réveillent reposés, et ont un meilleur moral. Pour ceux qui ont beaucoup de toxines accumulées, une période temporaire d'aggravation des symptômes correspond à une phase d'élimination de ces toxines. Quand cette élimination est terminée, les bénéfices de la méthode sont ressentis.” https://www.seignalet.fr/fr/le-regime-seignalet/comprendre-le-regime/la-methode-seignalet.html En conclusion Je dirai que si nous avions tous dès notre naissance, une alimentation physiologique : lait maternel jusqu'à 2 ans au moins et une alimentation diversifiée constituée de fruits et de légumes essentiellement. Un environnement naturel et sain, proche de la nature, un soutien d’amour de nos parents et de toute la fratrie, les cas de troubles psys. seraient exceptionnels et accidentels. La violence n’existerait quasiment plus et les besoins de pouvoirs, de domination, de guerres, de terrorisme, de fanatisme etc. qui entraînent la violence et les frustrations seraient presque inexistants. Sur ce thème, en mars 2021 sortira une formation numérique sur L’alimentation physiologique du nourrisson et du jeune enfants. Vous aurez les indications d’achat sur le site Curenature.fr
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J'en parle au sujet des enfants dans la formation qui va être publiée en mars 2021 sur L"alimentation physiologique du nourrisson et du jeune enfants, mais pour nous adulte c'est la même chose. La différence c'est que les déchets qui n'ont pas pu sortir lorsqu'on faisait une maladie infantile ou un rhume, une otite ou une maladie ORL ou si l'on a arrêté les symptômes par des médicaments, se sont enfuis un peu plus profondément dans nos organismes, ralentissant leur fonctionnement, voir même bloquant des organes ou encore pire avec le temps et les accumulations, ont créé des maladies auto-immunes et de dégénération...
J'ai une question à vous poser : Consommez-vous de façon régulière ou avez-vous consommé par le passé de façon régulière un ou plusieurs des aliments suivants ? Liste 1 – pain – céréales avec ou sans gluten – lait – fromages ou sous-produits laitiers – pizzas – biscuits et gâteaux – féculents – légumineuses cuites Ou encore : Liste 2 – de la viande – du poisson ou des crustacés – du fromage – du sucre industriel – de l'alcool – des drogues – des médicaments – des excitants comme thé, café, chocolat etc. Si vous répondez OUI pour des choses qui sont dans la liste 1 alors vous avez des déchets qui se sont accumulés dans votre organisme pour former les glaires, du mucus, bref des viscosités qui l'encombrent. C'est ce que l'on appelle les déchets colloïdaux qui vient de COLLE. Si vous répondez OUI pour des choses qui sont dans la liste 2, vous avez des déchets de type acides ou cristalloïdaux qui se sont accumulés. Si vous avez dit OUI pour des choses des 2 listes alors vous avez des déchets des deux types dans votre organisme. Rassurez-vous c'est le cas de nous tous, mais certaines personnes se retrouvent davantage dans l'une ou l'autre catégorie. Nous reconnaissons les colloïdaux à : – ils ont besoin de beaucoup de temps pour prendre une décision – ils ont du mal à saisir les opportunités qui se présentent – ils disent plus facilement non que oui – ils sont plutôt stables, fidèles et perfectionnistes - ils sont plus refermés boudeurs et rancuniers – ils sont plus en retard qu'en avance Alors que les cristalloïdaux ont plutôt : – tendance à s'emballer et être colérique – tendance à être à l'affût d'idées nouvelles – à saisir rapidement les opportunités – tendance à entreprendre des réalisations sans les terminer – tendance à être en avance plus qu'en retard La devise des cristalloïdaux étant d'aller toujours plus vite et celle des colloïdaux d'avoir et de prendre le temps. Mais nous sommes souvent les deux à la fois avec une tendance plus marquée pour l'un ou pour l'autre. Les excès de cristaux font les douleurs : otites, rhumatismes et douleurs articulaires, hernie discale, calculs rénaux ou biliaires, névralgies, névrites ou sciatiques, tendinites, tennis Elbow, crampes de l'écrivain, arthrose, arthrite etc... Alors que pour les expulser, le corps les fera passer de l'état solide à l'état liquide pour les conduire vers l'urine ou la transpiration. C'est ce passage qui révèle leur nature acide, ils brûleront nos émergences nerveuses et créeront la douleur, toutes les douleurs que nous connaissons. S'ils s'infiltrent dans les tissus osseux, ils prépareront une ostéoporose, des becs de perroquet ou autres déformations. Ces cristaux peuvent aussi détruire les minéraux de nos dents et provoquer des caries dentaires. S'ils se déposent dans les yeux = uvéites, conjonctivites ou orgelets, s'ils saturent nos liquides oculaires ils affaiblissent la vue. Conduit auditif = otites Chevaux cassants, pauvres et secs, jusqu'à brûler leurs racines = calvitie Ongles rongés, cassants ou triés Peau = démangeaisons, rougeurs, urticaire ou brûlures, de l'eczéma, herpes, psoriasis, zonas, crevasses ou vitiligo Muqueuses digestives = aigreurs et brûlures d'estomac, prémices d'ulcère, fistules anales... Pancréas = pancréatite Système cérébral et nerveux = maladies psychiques et mentales Rappelons que ces cristaux sont indolores à l'état solide où ils se contentent d'user, de détériorer et de pétrifier les tissus et organes avec lesquels ils sont en contact. Alors que l'excès de déchets colloïdaux, ces résidus visqueux peuvent entraîner une hypothyroïdie s'ils se déposent sur la thyroïde, ou alors forment des nodules ou tumeur, ou bien encore un goitre. Dans un corps féminin, ils peuvent aussi se déposer sur les voies génitales et provoquent des pertes visqueuses appelées pertes blanches. Mais peuvent aussi entraîner des problèmes de frigidité, d'impuissance et de stérilité, des fibromes. Sur la peau, les croûtes de lait des bébés, ou eczémas, acné, verrues, petites tumeurs ou lipomes. Ou encore dans nos alvéoles respiratoires provoquent les ronflements sonores. Sur nos cordes vocales, voilent, cassent ou éteint notre voix. Dans nos yeux provoquant la cataracte ou l'hémogliase. Dans l'oreille interne, provoquant la surdité de nos vieux jours, quand les résidus cristalloïdaux s'y sont mêlés. Les glaires encore qui ralentissent la circulation sanguine, dilatant les vaisseaux feront les jambes lourdes, les varices, les hémorroïdes, l'hypertension, l'insuffisance coronarienne ou une artérite ou encore des thromboses. Si elles envahissent notre foie, provoquant des crises de foie, des hépatites A. B. C. ou D. , ralentissent le débit de notre vésicule biliaire, provoquant de la constipation... Encore les glaires qui en se déposant sur le pancréas, ralentissent son travail et provoquent l'hyperglycémie qui évoluera en diabète de type 2... Ces collantes viscosités iront-elles jusqu'à bloquer certaines de nos connections ? Provoquant idées fixes ou obsessionnels. Passeront-elles dans la lymphe, entraînant timidité, tristesse et angoisses . Ce n'est qu'un tout petit aperçu des désastreuses conséquence que peuvent avoir ces colles sur notre santé. Ou pire si elles ne peuvent sortir par une de ces voies, elles pourront encore colmater les voies rénales, pas du tout prévues pour cela. Ainsi nos reins seront incapables d'éliminer les résidus acides dans nos urines qui deviendront alors pâles comme de l'eau, au lieu d'avoir une belle couleur jaune d'or qui faisait dire aux anciens : « pipi jaune, pipi en or » Si les urines sont pâles c'est qu'elles ne contiennent pas les résidus acides qu'elles avaient pour mission d'éliminer. Ces résidus arrivent par le sang veineux jusqu'aux reins chargés de les filtrer et de les éliminer à travers nos urines. Si les reins ne sont plus en capacité de le faire, car encombrés par les viscosités ils doivent les renvoyer dans la circulation artérielle où entre autre méfaits, ils oxyderont le sang et détruiront le fer, indispensable à la fabrication des globules rouges. Ce qui fera de l'anémie, de la leucémie ou cancer du sang. Etc... Bon j'arrête là ce tableau désespérant, car si vous me lisez c'est que vous avez conscience que vous pouvez faire quelque chose et même que vous êtes en train de prendre conscience que c'est à vous de prendre les choses en mains pour vous et votre famille. Que devez-vous faire pour commencer? 1 – Arrêtez d'en rajouter avec l'alimentation, la cigarette, les excitants etc. 2 - reposez-vous et respirez 3 – changez votre alimentation 4 – favorisez les éliminations 5 – changez votre hygiène de vie et rapprochez-vous de la nature Que doit-on manger ? Les meilleurs aliments sont ceux pour lesquels notre génétique est programmée, c'est à dire du temps ou l'homme était cueilleur et qu'il mangeait des fruits et des légumes tel que la nature nous les offre, sans la moindre transformation. Et boire de l'eau pure. Les jeunes pousses, les graines germées, les noix diverses. Et la meilleure nourriture pour le nourrisson est le lait de sa mère et quelques mois après sa naissance, des fruits, des légumes crus. La lettre directe santé de Gabriel Combris
Cette lettre que je viens de recevoir illustre totalement ce que je dis tant pour les adultes que pour les enfants dans la formation qui va paraître en mars prochain: L'alimentation physiologique du nourrisson et du jeune enfant, ou comment donner la meilleure alimentation possible à ses enfants. Je laisse donc la parole à Gabriel Combris. "Petit-déjeuner : Les 7 bobards qui marchent encore Derrière les mots ennuyeux et parfaitement anodins de ce petit communiqué de presse se cache une des aberrations sanitaires les plus incroyables de ces dernières décennies : « En décembre 2013, le ministre de l’Education nationale, Vincent Peillon, et le CEDUS (Centre d'Etudes et de Documentation du Sucre) ont établi un Accord-Cadre de coopération qui a pour but de prolonger et d’officialiser un partenariat institué de longue date entre le monde de l’enseignement (général et professionnel) et cet organisme interprofessionnel. Cette alliance illustre les vocations fondatrices du CEDUS, créé par les acteurs de la filière betterave-canne-sucre française en 1932 : l’information, l’éducation et la formation ». En clair, cela signifie que les autorités ont choisi l’industrie du sucre pour faire l’éducation nutritionnelle des enfants dans les écoles françaises !!!. Franchement on croit rêver, et pourtant la situation a perduré jusqu’en 2015 !!! Dans ces conditions, il n’est absolument pas étonnant de constater que des petits élèves à qui on a lavé le cerveau sur la nutrition soient devenus des adultes qui plongent les deux pieds dedans - et avec un grand sourire - dans les pièges de l’industrie agro-alimentaire. C’est exactement ce qui se passe avec le petit-déjeuner, avec des choix nutritionnels qui aujourd’hui encore relèvent du vandalisme sanitaire ! Car les mensonges qu’on nous sert depuis des années ont la vie dure, la preuve : « Boire un jus d’orange pour faire le plein d’énergie ». Celui-là, c’est le BEST-SELLER du mensonge nutritionnel. Faites le test autour de vous, et vous verrez que la plupart des gens s’imaginent que les jus de fruits sont bons pour la santé. Il faut dire que le Plan National de Nutrition et de Santé estime que boire un jus d’orange revient à manger un fruit. C’est complètement faux ! Un jus d’orange, même bio, c’est avant tout…du sucre. La différence dans un fruit est que le sucre n’est pas seul, il est accompagné de fibres qui ralentissent son passage dans le sang, ce qui n’entraîne pas un pic de glycémie brutal. Un verre de jus d’orange, lui, contient autant de sucre qu’un verre de coca et fonce dans votre sang en obligeant votre pancréas à produire de l’insuline. Résultat : - Au bout de deux heures, vous ressentez un coup de fatigue : l’insuline fait chuter votre sucre sanguin et vous risquez l’hypoglycémie légère. - Au bout de 25 ans : vous avez un risque accru de surpoids, de diabète et d’hypertension. En 2015, l’Université de Harvard a estimé à 184 000 le nombre de décès attribuables aux boissons sucrées, sodas et jus de fruit. Quant à la vitamine C, il y en a cinq fois moins dans un verre de jus d’orange que dans une portion de radis noir et sept fois moins que dans le cassis. Les Frankenstein du petit-déjeuner Petite parenthèse puisque nous abordons la question des sucres rapides, le pain blanc et la confiture (même maison) sont eux aussi de vraies petites bombes à sucre. Il faut savoir que l’indice glycémique du pain (qui mesure l’intensité avec laquelle un aliment augmente votre taux de sucre sanguin) est situé autour de 70, comme le sucre de table (celui du Coca Cola n’est « que » de 63, youpi !). Le pain blanc est élaboré à partir de farine blanche, raffinée. Le germe et le son du blé ayant été retirés, il ne reste quasiment plus rien des nutriments initialement présents dans le grain de blé (calcium, fer, zinc, vitamines B et vitamine E, etc.) Ainsi, le blé raffiné ne présente plus le moindre intérêt nutritionnel, et ne contient pratiquement plus que de l’amidon ! Pour la confiture, Christophe Brusset, un ancien cadre de l’agro-alimentaire qui se définit lui-même comme un « repenti », a expliqué dans un livre récent comment elle est…créée de toute pièce à partir de sucre. C’est un Frankenstein du petit déjeuner : « On mélange une gelée de sucre avec du jus de sureau pour la couleur, un arôme fraise, puis on ajoute des akènes, ces petits grains visibles à la surface des fraises, qui s’achètent en boîte ». Pour le dire autrement, il n’y a pas la moindre trace de fruit dans la confiture moderne. Mais sinon Tout va bien… Manger un bol de céréales fait partie d’un petit-déjeuner équilibré Les médias officiels, qui vivent des publicités payées par l’industrie agro-alimentaire répètent à l’unisson que « les céréales font partie d’un petit-déjeuner équilibré »8. Pourquoi, comment ? On ne discute pas, on s’exécute ! Le Figaro Santé recommande même « une portion de 30 grammes chaque jour pour les enfants ». C’est qu’il s’agit de ne pas fâcher Kellogg's ou Nestlé… En attendant, le journaliste du Figaro serait inspiré de se pencher sur l’étiquette des céréales qu’il conseille aux enfants :
Autres antinutriments, les lectines (des protéines présentes dans les céréales) favorisent les ulcères, les infections respiratoires, et les douleurs articulaires.
Extension du domaine du désastre Or on estime aujourd’hui que 2 à 5 % de la population est intolérante et 5 à 30 % sensible au gluten, avec des conséquences parfois lourdes sur la santé (porosité intestinale, troubles du sommeil, diarrhées, fatigue, mais aussi dépression, anxiété etc.) ; Mais une étude a montré que le désastre lié au gluten était encore plus étendu que ce qu’on pensait ; des chercheurs ont fait consommer du gluten à trois groupes différents ; des malades cœliaques, des personnes hypersensibles et un groupe en bonne santé. Dans chaque groupe, peu importe le groupe, la consommation de blé augmente grandement la perméabilité intestinale : l’intestin se transforme en passoire, sa muqueuse devient poreuse, les nutriments ne sont plus absorbés. L’état inflammatoire est déclenché même chez des personnes en bonne santé…(je reviens sur le gluten du petit-déjeuner un peu plus loin). On peut remplacer les céréales par des légumes, fruits, fruits à coques (noix, noisettes, amandes, noix du Brésil, noix de pécan…) Boire du lait, manger des produits laitiers Parmi les 33 experts de l’ANSES qui conseillent de consommer « trois produits laitiers par jour », en commençant bien sûr dès le petit-déjeuner, il faut tout de même savoir que 26 d’entre eux ont déclaré des liens actuels ou anciens avec l’industrie agro-alimentaire… Ceci explique peut-être pourquoi, en France, on se retrouve avec des recommandations de consommation de calcium (« c’est bon pour les os ») qui dépassent le double de celles de l’OMS (environ 500 mg de calcium par jour pour un adulte). Pourtant, les dernières synthèses d’études publiées montrent que le calcium de l’alimentation ne réduit pas le risque de fracture. En 2013, des chercheurs américains de Harvard ont également montré que le calcium en excès diminuait l’absorption des autres minéraux, et notamment le magnésium. Ainsi, la consommation d’aliments riches en calcium et pauvres en magnésium comme les produits laitiers était associée à un risque augmenté d’infarctus, de calculs rénaux, de maladies dégénératives. La majorité des Occidentaux ne digèrent pas correctement le lactose. Ce glucide est en effet « coupé en deux » par une enzyme intestinale, la lactase, dont le rôle est de permettre au nouveau-né de digérer le lait maternel. Or, la production de cette enzyme diminue naturellement dès que cette période s’achève, rendant difficile la digestion du lait. D’autant plus que le lait de vache contient plusieurs hormones bovines (insuline, œstrogène) inadaptées au corps humain, ainsi que des « facteurs de croissance » qui pourraient stimuler les cellules cancéreuses. Un veau nourri au lait de vache passe de 0 à 200 kilos en 6 mois. Les besoins qui sont les siens pour réussir une telle croissance ne sont absolument pas ceux du petit d’homme ! Enfin, la célèbre étude EPIC (European Prospective Investigation into Cancer and Nutrition) sur près de 150 000 hommes a montré pour chaque 35 g de produits laitiers consommés par jour en plus, que le risque de cancer de la prostate augmente de 32 %. Et cela concerne aussi le cancer du sein. Dans une étude américaine, sur 1893 femmes diagnostiquées à un stade précoce de cancer invasif, celles qui ont consommé une portion par jour et plus de produit laitier entier ont présenté un risque augmenté de mortalité de près de 49 % ! Prenez de la margarine, c’est moins gras que le beurre La margarine ne doit sa brillante carrière qu’à une imposture, celle d’avoir diabolisé le beurre avec succès, combinée à d’excellents réseaux dans les circuits de décision. Ainsi, François Guillaume, ancien président de la FNSEA puis ministre de l’Agriculture, a été auparavant PDG de Saint-Hubert Industrie Laitière, fabricant de margarine. Ainsi, l’ancien directeur du groupe Le Figaro-L’Express, M. de Chaisemartin, était lui-même un héritier de l’inventeur de la margarine… Eh oui, désolé de le vous dire si vous en doutiez, c’est comme ça que ça marche ! Le résultat, comme dit le journaliste Pierre Lance, c’est que les Français ignorent que « ces blondes margarines si télévisuellement attractives sont fabriquées avec du palladium, du molybdène, du manganèse, du platine, du nickel, du cuivre, du chrome, etc... et qu’elles peuvent contenir un résidu de 40 mg au kg de laurysulfate de sodium, entre autres friandises. » Le professeur Brisson, auteur de Lipides et nutrition humaine, a résumé le risque qu’il y avait à préférer la copie à l’original : « La surconsommation de lipides végétaux industriellement traités peut donc avoir deux conséquences graves. La première, directe, en fournissant une énergie moins facilement utilisable par les cellules et en créant un certain encombrement lipidique au niveau cellulaire ». « La seconde, indirecte, en imposant des acides trans qui « prennent la place » d’autres acides gras indispensables à notre métabolisme. « Les conséquences pour l’être humain peuvent être d’abord une sensation de fatigue permanente, une tendance à l’obésité, des ennuis cutanés ou muqueux. Puis, si le déséquilibre alimentaire s’accentue, le terrain organique peut devenir propice aux maladies dégénératives telles que cancer ou sclérose cardio-vasculaire. » L’étude Framingham sur le cœur a montré que les personnes qui remplacent le beurre par de la margarine ont plus de risques de mourir d’une maladie du cœur. Conclusion, consommez plutôt (raisonnablement) du beurre bio mais surtout, évitez l’imposteur. Le petit-déjeuner : c’est o-bli-ga-toire ! On a longtemps déconseillé la pratique consistant à ne PAS prendre de petit-déjeuner parce qu’on observait statistiquement que ceux qui prenaient un petit déjeuner étaient en meilleure santé que les autres. Mais on a fini par comprendre que l’explication était un peu plus subtile… le mode de vie de ceux qui sautaient le petit-déjeuner était « en moyenne » plus malsain : ils fumaient plus, buvaient plus et faisaient moins d’activité physique. Aujourd’hui, on sait désormais que l’impact du petit-déjeuner dépend des personnes. Certains supportent mal de s’en passer. D’autres, au contraire, voient leur tour de taille s’améliorer et leur sucre sanguin se stabiliser, grâce à ce « jeûne intermittent » de 20h du soir à 12h le lendemain. Le mieux est donc de suivre votre instinct et/ou de faire l’expérience pendant un temps : ressentez-vous le besoin de manger le matin ? Est-ce un plaisir ou une obligation ? Comment vous sentez-vous dans la journée ? L’important, c’est le sans gluten Les industriels de l’agro-alimentaire ont beaucoup de défauts, mais ils ne sont pas idiots. Alors que de plus en plus de personnes se tournent avec bonheur vers le sans gluten, ils ont estimé qu’ils devaient à leur tour proposer une offre « sans gluten », y compris pour le petit-déjeuner. Et c’est dans ce contexte que l’association « 60 millions de consommateurs » a semé la panique, en publiant en 2016 les résultats d’une étude sur les « produits industriels sans gluten », comparés aux produits avec gluten. Verdict : un désastre…pour le sans gluten !! Jugé « pas meilleur pour la santé », avec comme seul effet « d’alléger votre porte-monnaie », etc. Seulement à l’époque, il semble qu’un « détail » avait échappé aux commentateurs. C’est que peut-importe qu’elle soit sans gluten ou pas, la malbouffe industrielle reste de la malbouffe. Les produits industriels, même sans gluten, même bio, comportent généralement des doses faramineuses d’amidon de maïs, de fécules de pomme de terre ou encore de sirop de glucose… bref, que des ingrédients qui font exploser votre taux de sucre dans le sang, avec tous les risques associés : prise de poids, diabète, vieillissement accéléré, etc. Sans parler des conservateurs, épaississants et autres produits chimiques dont sont remplis la plupart des produits industriels avec ou sans gluten. Comme le résumait à l’époque le nutritionniste Anthony Berthou, « remplacer des produits industriels classiques (pâte à tarte, chips, pizza, pain de mie, etc.) par les mêmes produits sans gluten, c’est prendre le problème de la nutrition à l’envers, comme on a pu le faire pendant des années avec les produits light ». On ne saurait mieux dire. Surtout pas d’œuf, c’est plein de cholestérol ! L’œuf, c’est Mozart qu’on assassine ! Victime d’erreurs judiciaires à répétition, comme si le tribunal scientifique était incapable de le regarder tel qu’il est réellement. Accusé à tort d’augmenter le taux de cholestérol dans le sang et de favoriser les maladies cardiaques, puis innocenté dans cette affaire en 2013, on a tenté de lui coller sur le dos un autre crime, celui d’entretenir des relations plus que douteuses avec Alzheimer. Mais là non plus, sans succès. En effet, des chercheurs finlandais ont suivi les habitudes alimentaires de 2500 personnes pendant 22 ans, ont constaté qu’il n’avait aucun lien entre la consommation d’œufs – plus généralement du cholestérol alimentaire, présent dans le jaune – et le risque de souffrir de troubles de la mémoire ou de démence. Les conclusions de leur étude indiquent même tout le contraire : parmi les participants, ceux qui mangeaient régulièrement des œufs ont obtenu, sur certains tests cognitifs, des résultats supérieurs à ceux qui n’en mangeaient pas ! Une autre étude, portant sur 4 millions de personnes !!! est parue récemment dans le British Medical Journal, et a de nouveau conclu que manger un œuf tous les jours n'augmente en rien le risque de maladie cardiaque et peut même baisser le risque d'attaque cérébrale (AVC), sauf pour les personnes diabétiques. Le jaune d'œuf est également riche en lutéine et en zéaxanthine, deux antioxydants qui protègent les yeux contre la cataracte et la dégénérescence maculaire. En pratique, pour reconnaître la provenance des œufs, il faut regarder le premier chiffre inscrit sur la coquille : - Le 3 désigne un œuf issu d’une poule élevée en cage en élevage intensif avec 16 poules au m2 (l’équivalent d’une feuille A 4 par poule…), pas de sortie, pas de lumière du jour… - Le 2 désigne un œuf issu d’une poule élevée en élevage intensif au sol ou en volière, avec 9 poules au m2, pas de sortie, pas de lumière du jour non plus. - Le 1 et le 0 désignent un œuf issu d’une poule élevée en plein air, et en bio (le 0). Les poules doivent avoir accès à un espace de plein air (le bio précise : pendant au moins un tiers de leur vie). Lorsque les conditions climatiques le permettent, elles doivent avoir la possibilité de sortir en journée et de profiter de la lumière naturelle, de la terre, de plus d'espace qu'en bâtiment... Ceci doit leur permettre d'exprimer des comportements importants : gratter le sol à la recherche de nourriture, se baigner dans la poussière pour se nettoyer les plumes... Alors pour finir, à quoi ressemble le bon petit-déjeuner ? Pour le dire simplement, c’est un petit-déjeuner qui remplace les glucides par des protéines et des bonnes graisses. Vous pouvez y intégrer des œufs, une tranche de saumon, de jambon, un avocat, des olives, des noix et amandes et autres fruits à coque. Et puisque je vous parlais plus haut de l’excellent nutritionniste Anthony Berthou, voici le petit-déjeuner qu’il recommande lorsqu’on est sportif (vous pouvez vous en inspirer, et ne pas TOUT prendre) : 1 à 2 oeufs à la coque (à remplacer par 15 à 20 g de protéines de chanvre en poudre pour les végétaliens ou un mélange riz/pois). 30 g d’oléagineux (noix, noix de cajou, amandes, noisettes) et 1 à 2 noix du Brésil. Non grillés c’est mieux, et avec la peau, sauf pour les personnes qui ont du mal à la digérer. 1 fruit coupé en dés : une banane, une pomme ou une poire selon la saison (bio bien sûr et AVEC la peau) et éventuellement 5 à 6 myrtilles en saison ou 1 kiwi. Limiter le tout à une portion de fruit (150 g). Vous pouvez éventuellement rajouter une dizaine de baies de goji bio. 15 à 20 g de graines de lin ou une cuillère à soupe d’huile de lin, de cameline, de noix ou de chanvre. Toujours vierge et première pression à froid. Si vous souhaitez une texture onctueuse, rajouter ½ à 1 yaourt non sucré de chèvre, brebis ou soja. Éventuellement 20 à 30 g de flocons d’avoine, d’épeautre ou de châtaigne, ou une tartine de pain sans gluten de qualité (sarrasin) avec une cuillère à café de purée d’amandes complètes. Et on boit quoi ? Un thé vert bio infusé à 85 degrés. Excellente journée ! " Gabriel Combris Risotto de panais et quinoa germé aux noix et mousse de betterave au cumin Crackers aux 3 couleurs Brocamole - mousse de brocoli cru - Mousse au chocolat à la menthe (sans oeuf) Brochettes de légumes Chantal et Hélène vous propose un stage de crusine (cuisine crue) au printemps prochain au Mas Despres 66200 Latour bas Elne. Vous êtes nombreux à l'avoir réclamé, toutefois les places sont limitées à 6 participant(e)s.
420 euros + hébergement en chambre à 2. Envoyez 100 euros + 20 d'adhésion à l'association pour réserver votre place. Les repas seront préparés et pris en commun. 2 ateliers de crusine de 3 heures chaque jour. Nous apprendrons aussi à manger en conscience. La joie nous accompagnera tout au long de ce stage, Chantal adore plaisanter comme vous le voyez sur la photo! En soirée, méditation, musique, film, partage etc. Extrait du site : https://www.remedes-de-grand-mere.com/17-vertus-du-bouillon-dos-et-comment-le-preparer/
“Nos grands-mères ne se trompaient pas quand elles insistaient pour nous servir du bouillon pour le souper. Les os et les cartilages, lorsqu'on les fait bouillir pendant plusieurs heures libèrent un certain nombre de minéraux, d'acides aminés et des protéines structurelles telles que le collagène. Un approvisionnement régulier de ces nutriments peut maintenir notre corps en bonne santé et aider à repousser les maladies. Voici quelques-uns des avantages pour la santé du bouillon d'os qui peuvent vous inciter à faire le votre et profiter de ses bienfaits. Quel type de nourriture pourrait être le mieux adaptée pour la santé osseuse que le bouillon d'os qui contient tout le nécessaire contre la dégradation des os et des cartilages ? Quand nous pensons à la santé des os, nous pensons en premier lieu au calcium et au phosphore, mais la protéine de collagène structurale est tout aussi importante. Elle constitue l'essentiel de l'os et lui confère résistance et souplesse à la traction. Le plus souvent, la détérioration de l'os est le résultat de déficit de collagène plutôt que de carence en minéraux. Le vieillissement, et les troubles métaboliques comme l'insulino-résistance et le diabète affectent négativement la production de collagène par l'organisme, entraînant des os faibles et fragiles. Le collagène naturellement présent dans le bouillon d'os peut contrecarrer une carence en collagène et maintenir la souplesse de vos os souples et les rendre plus résistants à la casse. Les personnes souffrant d'arthrose signalent un soulagement significatif des symptômes en laissant de côté le café ou le thé au profit du bouillon d'os. Comme mentionné précédemment, le collagène est une protéine de structure. En fait, c'est la plus commune, elle représente entre 25 à 35% de la teneur totale en protéines de l'organisme. Elle est présente non seulement dans l'os et le cartilage, mais dans la peau, les vaisseaux sanguins et dans tous les organes du corps. Toutes ces cellules du corps et les tissus ont besoin de réparations et de renouvellement permanent par division cellulaire. Pour ces raisons, le besoin de collagène par l'organisme est assez élevé. Bien que le collagène de l'os et du cartilage se décomposent au cours de la cuisson, la gélatine résultante présente toutes les substances nécessaires à la formation d'un nouveau collagène. Le bouillon d'os permet d'accélérer la guérison et la résolution des blessures internes, car c'est une excellente source de constituants de collagène. Le magnésium et le potassium sont deux autres minéraux importants que vous pouvez obtenir à partir du bouillon d'os de poulet et de boeuf, tout comme un bouillon de poisson peut fournir d'avantage de suppléments d'iode. L'inflammation est la réponse naturelle de notre corps à une blessure, mais l'inflammation chronique peut conduire à de nombreuses conditions pathologiques comme le diabète et l'arthrite. Le bouillon osseux peut réduire l'inflammation, car il présente de nombreux acides aminés anti-inflammatoires. Parmi eux, l'arginine mérite une mention spéciale, car elle est utilisé en clinique pour le traitement de l'inflammation généralisée. Le bouillon d'os "soigne" le système digestif, car le processus de cuisson longue a déjà brisé les protéines complexes et les molécules de graisse dans leurs éléments plus simples. La gélatine obtenue favorise la formation de collagène et la guérison rapide de la paroi intestinale endommagée. C'est particulièrement utile pour les personnes souffrant d'ulcères gastro-intestinaux et la maladie de Crohn. Soulage les maladies auto-immunes L'hyperperméabilité intestinale est considéré comme l'un des principaux responsables des maladies auto-immunes. Elles sont déclenchées lorsque la paroi intestinale est endommagée et que les particules de nourriture passent dans la circulation sanguine. Le corps prends ces corps étrangers pour des toxines et répond en déclenchant une attaque immunitaire qui est mal orientée vers nos propres cellules. Un acide aminé appelé glutamine contenue dans un bouillon d'os a une action corrective sur la paroi intestinale endommagée, empêchant l'entrée des toxines alimentaires dans la circulation sanguine. Il y a eu de nombreux cas où les conditions auto-immunes ont été inversées en prenant du bouillon d'os régulièrement. Bien d’autres bienfaits des bouillons d’os sont mentionnés comme l’amélioration de la fertilité masculine, régulateur des désordres hormonaux chez la femme, améliore le sommeil, protège contre l’anémie, protège des crampes musculaires dans les jambes, excellent pour la santé des cheveux, des ongles et de la peau, anti-vieillissement, Comment faire soi-même un bouillon d'os ? Aujourd'hui, il est préférable de se procurer des os venant de fermes biologiques locales. Essayez d'obtenir de grands os comme ceux de la cuisse et du mollet, avec beaucoup de moelle. Demandez à votre boucher de les couper en petits morceaux. Vous pouvez aussi utiliser certaines articulations avec beaucoup de tissu cartilagineux comme le cou et la queue ou les pieds. Le bouillon est essentiellement réalisé en faisant bouillir le tout dans une grande quantité d'eau. Vous devez ajouter un agent acidifiant comme du vin ou du vinaigre à votre eau pour aider à extraire le maximum de minéraux contenus dans les os. Inclure des légumes et des herbes pour améliorer le goût. Recette : Comme tout bouillon, le bouillon d’os se prépare en quantité afin de pouvoir en profiter régulièrement. Préférez les os provenant de viande de qualité, élevée avec respect, que vous pouvez obtenir chez votre boucher. Vous pouvez mélanger différents os, et aussi rajouter des os à moelle si vous le souhaitez. Un élément acide tel que le vinaigre de cidre aide au transfert des minéraux des os dans l’eau de cuisson. Pour préparer du bouillon d’os, il vous faudra :
Placer tous les os dans une marmite, recouvrir d’eau filtrée, rajouter le vinaigre de cidre et laisser tremper 1 à 2 heures. Réchauffer l’eau jusqu’à ébullition, puis écumer la mousse qui peut se former à la surface pendant la cuisson, car celle-ci contient des impuretés qui peuvent nuire au goût du bouillon. Rajouter ensuite les légumes et autres ingrédients et mijoter à feu doux entre 12 et 48 heures selon le type d’os (voir ci-dessous) pour que les nutriments et minéraux des os puissent migrer dans le bouillon. A la fin de la cuisson, les os se décomposent, car ils ont perdu les minéraux des os, des cartilages et des tendons. Filtrer ensuite le bouillon et jeter les os et légumes cuits dans le compost. Les os ainsi décomposés ne sont pas conseillés pour les animaux domestiques. Réfrigérer dans des bouteilles ou congeler. Le bouillon d’os se conserve quelques jours au frigo et 6 mois au congélateur. Une fois refroidi, vous pouvez retirer le gras qui s’est accumulé à la surface et l’utiliser pour cuire des légumes, c’est une matière grasse saine. Le bouillon doit être gélatineux, c’est le signe qu’il contient beaucoup de gélatine. Quelle durée de cuisson ? La durée de cuisson dépend des os, c’est le temps qu’il faut respecter pour que le collagène et les autres nutriments se libèrent des os:
Choisissiez bien entendu des viandes bio et élevées de manière respectueuse, car les autres contiennent beaucoup moins de nutriments.
Il est important de mijoter et non cuire ou bouillir le bouillon, et d’éviter de le réchauffer dans un four à micro-ondes, car les températures élevées et les ondes dénaturent les acides aminés et les rendent toxiques pour le foie, les reins et le système nerveux. La cuisson élevée détruit aussi le collagène… Consommer une tasse de bouillon chaud ou tiède aussi souvent que vous y pensez. Pour bénéficier de tous ses bienfaits, il est recommandé d’en consommer une tasse chaque jour, pur ou comme base de soupe ou de toute autre préparation culinaire. Attention Dans de rares cas, certaines personnes ont des difficultés à métaboliser la glutamine, richement présente dans le bouillon d’os. Si vous ne vous sentez pas mieux en consommant le bouillon d’os, il vaut mieux faire une transition de quelques semaines à consommer du bouillon de viande (en laissant la viande sur les os et en ne cuisant que 2-4 heures) ou à bien enlever le gras du bouillon d’os, afin de passer la phase de sensibilité à la glutamine. Celle-ci est généralement due à un intestin très malade, une intoxication au plomb, un manque de vitamine B6 ou encore une exposition trop prolongée au glutamate de sodium (MSG). Source: https://www.simplementcru.ch/le-bouillon-dos/ Mon conseil Personnellement j'aime bien ajouter du psyllium dans ce bouillon et de temps en temps pour changer, j'ajoute quelques algues sèches que je coupe aux ciseaux. Dans mon magasin bio qui a un rayon boucherie, le boucher me garde les carcasses de dindes et de poulets et quelques os de boeuf qu'il me donne. N'hésitez pas à demander. Vente d’os bio pour le bouillon : https://lescolisduboucher.com/recherche?orderby=position&controller=search&orderway=desc&search_query=bouillon&submit=&msclkid=505a584345d41864c09707c6e1041ff2 C’est un article qui m’a été demandé, pourtant j’ai l’impression d’en parler souvent...
Pour répondre à cette question, c’est pour moi sans hésiter : l'instinctothérapie de GC Burger ou l’alimentation sensorielle comme l’appelle Dominique Guyaux, ce qui revient un peu au même. Pour la simple et bonne raison qu’on a tous des besoins différents à des moments différents. Ce type d’alimentation permet à chacun de choisir exactement ce dont il a besoin à un moment T. Pourquoi je n’en parle pas plus souvent et pourquoi je ne la pratique plus? J’ai pratiqué plus de 10 ans l’instinctothérapie et j’ai eu mes 2 derniers enfants pendant cette période et eux même l’ont donc pratiquée jusqu’à l’âge adulte sans jamais avoir besoin d’aller chez un médecin ou un dentiste jusqu’à l’âge adulte. Maintenant ils ont choisi de manger un peu comme leurs familles et amis et moi je préfère suivre mon ressenti en mangeant en grande majorité cru, soit en salade ou juste à la croque. Je reste souple selon les circonstances. Cette alimentation nécessite d’avoir un grand choix d’aliments vivants en permanence, avec si possible des fruits exotiques de temps en temps, de la viande et des produits de la mer, des oeufs d’excellente qualité, des graines et des oléagineux de toutes les sortes et non chauffées etc. Socialement parlant, à moins de vivre entre personnes instinctos, cela pose un certain nombre de difficultés qu’aujourd’hui peu de gens sont prêts à accepter. L’aspect social de nos vies prend souvent le dessus sur notre santé; la plupart des gens vont régulièrement au restaurant alors qu’il y a 30 ans, c’était plus exceptionnel, les repas entre collègues, amis, familles prennent une place importante, se marginaliser en mangeant ses fruits et légumes à la croque dans son coin, sans parler des protéines végétales et animales toujours crues demande une motivation à toutes épreuves. Tant que l’on n’est pas conscient d’être nous même l’acteur de notre propre santé, pourquoi ne pas manger comme tout le monde ? Combien de gens disent, j’ai attrapé le cancer, ou bien la polyarthrite rhumatoïde m’est tombée dessus… Rien ne nous tombe dessus, nous nous fabriquons au fil des années et avec une hygiène de vie souvent délétère, un terrain qui ouvre la voie aux maladies dégénératives. Comment faire ? Si on ne souhaite pas se marginaliser tout en ayant une alimentation la plus saine possible, il faudra donner une place de choix aux aliments vivants, c’est à dire crus comme on les trouve dans la nature, non modifiés par l’homme (chauffage, congélation, traitement chimique, irradiation etc.), le plus frais possible et cultivés sur une terre riche. Cette alimentation sera équilibrée si elle comporte des fruits, des légumes, des graines germées, des aliments crus à chaque repas et si vous le souhaitez des aliments cuits aussi en évitant ceux qui ont subi un enfumage (cancérigène), les fritures, les grillades etc. Il est fortement conseillé de limiter les protéines animales à 500 gr par adulte et par semaine, d’éviter les produits laitiers (pro-inflammatoire) et tout ce qui contient du gluten, principalement les mets à base de blé (pain, pizza, gâteaux, biscuits, plats préparés du commerce etc.). La consommation régulière de céréales (même celles qui ne contiennent pas de gluten) encrasse les intestins, il vaut mieux les limiter à une seule fois par semaine ou les arrêter. Les repas doivent être pris tranquillement sans excitation ni précipitation, dans un lieu agréable qui favorise la détente avec une bonne mastication. Pour un adulte, 2 repas par jour sont suffisants, sans grignotage entre les repas. Un repas complet permet d’attendre sans difficulté 4 à 5 heures sans manger. Si ce n’est pas votre cas, c’est que vous ne mangez pas assez ou qu’il vous manque peut être des protéines. Les protéines se trouvent dans les produits animaux certes, mais aussi dans les graines germées, le tofu, les champignons, toutes les sortes de noix, la noix de coco etc. Se faire plaisir Si nous arrivons à manger parfaitement sainement 5 jours par semaine, et que le week-end par exemple on s’autorise un restaurant ou un repas “classique” en famille, il est possible d’allier santé et vie sociale sans se marginaliser. Moralement tout va bien, physiquement, on se maintient en faisant de l’exercice physique régulièrement, en dormant 7 à 8 heures chaque nuit d’un sommeil de bonne qualité, et le niveau de stress reste bas. Si en plus on a la chance de vivre proche de la nature et qu’aucune pathologie chronique n’est décelée, optons pour une routine saine et pleine d’énergie. N’oubliez pas que la nervosité, la dépression et les autres troubles du système nerveux prennent leur source dans notre intestin. En veillant à aller à la selle 1 à 3 fois par jour, l’idéal est d’avoir autant de selles que de repas dans une journée, pratiquer les lavements de temps en temps ou des hydrothérapies du côlon 2 fois par an et tout va bien. Mon conseil Les chercheurs mettent en avant que la plupart des maladies chroniques dégénératives, les allergies etc. viennent, entre autre, d’un intestin poreux. Certains prétendent même que toute la population, même sans manifestation de symptômes, aurait un intestin poreux. Cela signifie qu’il y a des trous dans la muqueuse intestinale qui laissent passer des toxines dans le sang. Le gluten serait un des responsables de cette pathologie, c’est pourquoi il vaut mieux éviter les plats qui en contiennent, les produits laitiers le seraient également, surtout ceux à base de lait de vache, les métaux lourds, et probablement beaucoup d’autres substances qui se trouvent anormalement dans nos intestins en sont responsables. Pour réparer la muqueuse intestinale, la graisse de coco est bien, mais vous pouvez faire aussi régulièrement des bouillons d’os. Ce bouillon qui cuit à feu doux plusieurs heures, permet de libérer le collagène des os et ce collagène va aider à colmater les jonctions serrées qui forment la muqueuse intestinale. Dans un prochain article je vous parlerai de tous les bienfaits du bouillon d’os ainsi que sa recette. Pour faire suite à l’article sur le biote intestinal, voici quelques indications et recettes de lacto-fermentations qui apportent des probiotiques à notre tube digestif.
Qu’est-ce qu’une lacto-fermentation ? C’est une fermentation lactique qui n’a rien à voir avec le lait comme beaucoup le pensent quelquefois. C’est un mode de fermentation anaérobie (en l’absence d’oxygène), qui en présence des glucides des végétaux et des ferments lactiques produit de l’acide lactique qui permet l’élimination des bactéries potentiellement pathogènes. C’est donc une technique qui permet la conservation des végétaux, très utilisée et depuis longtemps dans certains pays de l’Europe de l’Est notamment mais on la retrouve un peu partout sur la planète. “Les légumes portent sur leur surface des micro-organismes (champignons microscopiques, bactéries) qui, laissés à l'air libre, provoquent une putréfaction. En l'absence d'air et en présence d'une légère quantité de sel qui inhibe les autres ferments, ceux de la famille des ferments lactiques deviennent prédominants : c'est le début du processus de fermentation lactique. Ces bactéries se développent en se nourrissant des glucides présents dans les aliments et les transforment en acide lactique. Au fur et à mesure du processus, la quantité d'acide lactique augmentant, le jus devient de plus en plus acide. Cette acidité neutralise le développement de la putréfaction. Lorsque le milieu devient suffisamment acide (pH autour de 4), les bactéries lactiques sont elles-mêmes inhibées. Le produit devient stable, ce qui permet une longue conservation. Quels aliments sont concernés? “La fermentation lactique a longtemps été utilisée pour préparer une grande variété d'aliments. Elle est à l'œuvre dans la fabrication des produits à base de lait (comme le lait fermenté, le yaourt ou le fromage), à base de viande (saucisson sec) ou de poisson (Nuoc-Mâm). De nombreux fruits et légumes peuvent être consommés fermentés, comme le chou (donnant la choucroute ou le kimchi), les carottes, la betterave, les cornichons, le citron, les olives, les oignons, le chou fleur, l’ail etc. Elle intervient aussi dans la préparation du levain, ou de la sauce soja” Les boissons lacto-fermentées
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Fermentation_lactique Recettes Pour faire très simple, je râpe des carottes et des betteraves, je les place dans un bocal en tassant un petit peu, j’ajoute ail, thym, laurier puis un mélange de moitié eau filtrée ou de source et moitié eau de mer. Si vous n’avez pas d’eau de mer, vous couvrez tous les légumes avec de l’eau et une pincée de gros sel non traité. Je tasse un peu les légumes afin que les bulles d’air remontent à la surface et je mets un poids sur les légumes pour qu’ils ne sortent pas de l’eau. (j’utilise quelquefois un galet fin de + ou - la largeur de mon bocal) Je ferme légèrement mon bocal et le laisse à une température ambiante d’environ 18 ou 20° en plaçant une assiette dessous car les premiers jours, le jus déborde sous l’effet de la fermentation. Ensuite je ferme bien votre bocal pour une conservation de plusieurs semaines à plusieurs mois et je le garde dans un endroit frais. Lorsque vous souhaitez consommer vos légumes lacto-fermentés, n’utilisez jamais de métal mais servez-vous avec une cuillère en bois ou en plastique ou des baguette puis refermez le bocal et conservez-le au frais. Je fais aussi des haricots verts, des haricots plats, des haricots blancs, du chou blanc avec le même procédé. Les fruits peuvent être utilisés aussi pour donner une touche sucrée comme la pomme, la poire, l’ananas etc. Une autre recette simple est de couper finement à la mandoline un chou blanc, ajouter des graines de cumin puis une pincée de gros sel non traité. Malaxez bien toute la préparation avec vos mains pour laisser le jus du chou sortir. Lorsque qu'en pressant sur le chou avec votre point vous voyez le jus sortir vous pouvez mettre en bocaux en tassant et en laissant le jus recouvrir le chou. Fermez bien et attendez 10 à 15 jours pour consommer. J’ai aussi tenté une recette un peu différente qui permet de varier les goûts. Elle est excellente mais attention de ne pas mettre trop de piment! Vous la trouverez en bas de page. Lacto-fermentation sans sel Il faut prendre un beau chou blanc rond et avoir un extracteur de jus. Coupez finement un bon tiers du chou, placez-le dans un bocal. Passez les 2 autres tiers à l’extracteur de jus et versez ce jus sur le chou coupé de manière à le recouvrir entièrement. Laissez à une température de 18° ou 20° pendant 5 jours puis consommez. Ce chou est beaucoup plus doux avec cette recette et se conserve au frais environ 2 semaines. Recette proposée par Louise Browaeys et Hélène Schernberg dans le livre : Je découvre la fermentation, paru aux éditions Terre vivante. Pour 2 bocaux d’environ 500 ml ✽ 1 kg de chou vert ou de chou chinois ✽ 3 carottes ✽ 1 pomme ✽ 15 ml de sauce soja ✽ 1 c. à café de gingembre frais râpé fin ✽ 1 c. à café rase de piment rouge en poudre ✽ 150 g de sel de mer Préparation : 20 à 30 minutes Repos : 1 nuit Fermentation : 1 semaine à 20 °C puis 1 mois à moins de 18 °C Conservation : au frais une fois ouvert Astuce Pour imiter le coleslaw, servez ce kimchi dans une sauce épaisse constituée de noix de cajou mixées avec de l’eau, de l’huile de colza et/ou de sésame, du vinaigre balsamique, des raisins secs blonds et de quelques brins de persil ciselé. Coupez le chou en fines lamelles et râpez les carottes et la pomme. Mettez-les dans un saladier rempli d’eau. Saupoudrez abondamment de gros sel, mélangez et laissez dégorger une nuit. Le lendemain, rincez et égouttez. Ajoutez le reste des ingrédients et mélangez bien. Transvasez dans vos deux bocaux. Tassez pour éviter les bulles d’air. Placez un poids pour maintenir les légumes immergés. Fermez les bocaux et laissez fermenter le temps indiqué. Prévoyez une petite assiette en dessous en cas de débordement du jus. En début de repas ou en fin, ou en dehors des repas? En jus ou entiers? Fruits de saison ou fruits exotiques? Que nous apportent-ils? Le sucre des fruits Les fruits sont très riches en glucides (sucres naturels) mais aussi en vitamines et en fibres. Ils sont utiles à la santé. Plus on est jeune et en bonne santé et plus on peut en manger sans problème. Mais en vieillissant, notre métabolisme s’affaiblit et il est préférable d’en consommer sans excès. L’inconvénient c’est la concentration en sucre. Bien entendu, d’un fruit à l’autre, il y a de grandes différences. La banane mûre par exemple est extrêmement plus riche en sucre que le melon. Cette richesse en sucres crée un pic de glycémie donc d’insuline dans le sang. Cela provoque une hyperglycémie qui nous apporte de l’énergie rapidement. Mais le pic redescend brutalement aussi, et très vite on se retrouve en hypoglycémie et on a faim. Si notre métabolisme des sucres fonctionne bien, les fibres contenues dans le fruit servent d’amortisseur en quelque sorte. Tout va bien. Quand manger les fruits ? Si notre métabolisme des sucres est un peu faible, ou si l’on est pré-diabétique et fortiori diabétique, il est recommandé de ne pas manger de fruits entre les repas, et de les manger avec d’autres aliments riches en fibres pour ralentir le pic de glycémie dans un sens comme dans l’autre et de limiter leur consommation à environ 2 ou 3 fruits par jour. Voyez avec votre médecin ou votre naturopathe ce qu’il vous conseille. Si tout va bien pour vous du côté du métabolisme des sucres, vous pouvez les manger quand vous voulez. Les fruits doivent se manger bien mûrs et le plus tôt possible après la cueillette. Vaut-il mieux manger les fruits en début ou fin de repas ? Pour cela tout dépend de votre système digestif. Si vous n’avez pas de problème, mangez-les en fin de repas, c’est agréable de finir sur une touche sucrée. Mais si vous avez une digestion difficile et des fermentations, choisissez plutôt de les consommer 20 minutes avant les repas. Ainsi ils auront quitté l’estomac, lorsque votre bol alimentaire y arrivera. Si vos problèmes ne s’apaisent pas, il faudra aussi que vous regardiez si les associations alimentaires ne sont pas trop compliquées ou s’il y a des fodmaps à éviter si vos problèmes ne s’apaisent pas. Et bien sûr, consulter votre médecin ou votre naturopathe. Les jus de fruits Quoiqu’il en soit, comme il n’y a pratiquement plus de fibres dans les jus maison, faits à l’extracteur de jus, il est tout à fait déconseillé de consommer des jus de fruits uniquement. Mais vous pouvez mettre un peu de fruit avec beaucoup de légumes pour faire vos jus. Cela rendra le goût plus agréable et sucré. Dans un smoothie il y a les fibres, c’est mieux, à condition de ne pas rajouter de sucres ou de crème glacée! Les jus de fruits du commerce même sans sucre rajouté sont à éviter. Même si vous avez des intestins irrités, les fibres des fruits sont douces et ne devraient pas vous causer de douleur, contrairement aux fibres des légumes. Les plus irritantes sont les fibres des légumes racines. Pour eux, il sera recommandé de les consommer en jus. Fruits de saison ou fruits exotiques? Pour des raisons écologiques et nutritionnelles, on conseille toujours de consommer des fruits et des légumes de saison et de préférence, de votre région. Si possible bio pour éviter de vous intoxiquer avec les pesticides et autres produits chimiques utilisés en agriculture classique. Les meilleurs fruits, comme les légumes d’ailleurs seront ceux provenant de votre jardin, de votre verger ou ceux de vos voisins qui ne pratiquent pas la mono-culture à outrance. Ils seront meilleurs au goût mais aussi sur le plan nutritionnel. On sait très bien aujourd’hui que les végétaux sont de plus en plus carencés (comme nous, de fait) à cause de l'appauvrissement de la terre, des traitements, et de la mono-culture. C’est la raison du succès de la permaculture actuellement. Du côté de Perpignan, nous sommes privilégiés, nous sommes le premier département bio en France, même s’il reste des progrès à faire, je ne me plains pas. En plus avec le climat, nous avons des fruits et des légumes qui poussent toute l’année. La proximité de l’Espagne, et les producteurs en permaculture du sud de l’Espagne, nous permettent aussi de recevoir des palettes de fruits exotiques comme les avocats, les bananes, les mangues, les chirimoyas etc. Mais d’autres régions n’ont pas cette chance. Je pense en particulier aux personnes qui vivent à Paris ou dans le nord de la France, la Belgique etc. et qui ont plus de mal à trouver de bons produits de leur région tout au long de l’année et à des prix raisonnables. Si vous le pouvez, il serait judicieux d’en commander de temps en temps d’excellente qualité en provenance d’Espagne, de Thaïlande etc. à Jurassic fruit qui vous livrera à domicile où que vous soyez. Pensez que vous avez 10% de réduction sur votre première commande avec le code: CURENATURE (en majuscules) Pour un événement particulier, un cadeau d’anniversaire, les fêtes de fin d’année, un mariage etc. un magnifique panier de fruits exotiques fait toujours plaisir! Moi j’ai pris l’habitude de m’offrir un petit plaisir après chaque long jeûne, et je commande à Jurassic fruit du durian, du cempédak, des mangues, des figues de barbarie, des cocos light etc… C’est ma petite récompense! L'aspect nutritif des fruits
Les fruits sont indispensables pour leur teneur en vitamines. On trouve, selon les variétés de fruits, des vitamines A, B1, B2, B3, B6, C et E On trouve aussi des fibres, j’en ai parlé plus haut, des glucides en assez grand nombre, et plus faiblement, des protides, des lipides, du sodium, du fer, du zinc. On y trouve aussi du calcium et du potassium. Je parle bien sûr des fruits frais, pas des fruits en conserve, et même les fruits séchés n’ont plus les mêmes valeurs nutritives. Souvent ils perdent leurs vitamines. La vitamine C plus particulièrement disparaît avec la chaleur et la durée. Mais la plupart des vitamines, même si elles sont un peu moins fragiles disparaissent à la cuisson. Attention Les fruits séchés du commerce même bio, sont la plupart du temps chauffés. Idem pour les oléagineux et bien d’autres produits séchés. Les fruits congelés perdent aussi une partie de leur qualité nutritive. Vous pouvez en consommer occasionnellement mais pas régulièrement. Les conserves et les jus du commerce ne sont vraiment pas intéressants sur le plan nutritif et attention aux sucres, sel et additifs ajoutés. Bonne ou pas? Pourquoi faire? Comment l’utiliser? Tant de questions que vous vous posez et auxquelles je vais essayer de répondre. Bonne ou mauvaise ? Ce qu’il faut savoir avant tout c’est qu’il n’y a pas d’huile parfaite. Elles ont toutes des avantages et des inconvénients. Si vous consommez régulièrement de l’huile, l’important est de les varier, comme l’ensemble de votre alimentation et de les acheter le plus fraîchement pressées possible et surtout pressées à froid pour garder un maximum de nutriments et en petits contenants afin de ne pas les conserver trop longtemps. Personnellement je n’en utilise que très peu pour l’alimentation, en revanche j’aime utiliser les huiles pour ma peau et mes cheveux. La graisse de coco raffinée n'a pas du tout les mêmes vertus que la graisse de coco vierge ou extra-vierge et bio. Mais je vous mets en garde, car je me suis fait prendre une fois. Vous trouvez aussi en magasin bio de la graisse de coco raffinée, désodorisée. Ce sont les mêmes contenants, la même marque, il faut donc bien penser à regarder l’étiquette et s’assurer qu’elle est vierge. Une fois que j’étais pressée, je n’ai pas fait attention à ce détail et la graisse de coco n’avait aucun goût et je n’ai pas compris tout de suite! Je vais donc parler ici essentiellement de la graisse de noix de coco vierge. Vous la trouvez en magasins bio ou sur internet, veuillez bien vérifier de quelle huile de noix de coco il s’agit. Sa composition Elle est composée de plusieurs types d’acide gras et les avis sont partagés pour son utilisation quotidienne. En fait c’est parce qu’elle contient environ 90% d’acides gras saturés qui ne sont pas considérés comme de bons acides gras. Toutefois d’après les récentes recherches sur ces acides gras saturés, il semblerait qu’ils ne soient pas aussi nocifs qu’on le pensait. L’huile de noix de coco contient des triglycérides à chaîne moyenne (TCM). La plupart des acides gras de l’alimentation sont des acides gras à chaîne longue (TCL). Les acides gras à chaîne moyenne ne sont pas métabolisés de la même façon. Ce qui fait qu’on ne peut pas classer les acides gras de la graisse de coco de la même manière. Ces acides gras passent par le tube digestif et vont au foie. Ils sont utilisés comme source d’énergie ou transformé en corps cétoniques bénéfiques notamment pour le cerveau. L’augmentation des corps cétoniques, nous l’avons vu dans un précédent article, est utilisée dans un but thérapeutique pour certaines maladies touchant le cerveau entre autre. Cela rend cette huile hautement résistante à l’oxydation ce qui permet de la conserver longtemps et résistante aux hautes températures. Pour les personnes qui cuisent leurs aliments, c’est un avantage appréciable d’utiliser de la graisse de coco.
Ce qui fait la qualité d’une huile c’est l’équilibre de toutes les substances qu’elle contient. L’huile de noix de coco vierge ou graisse de coco vierge, (c’est la même chose), est riche en protéines, en vitamines E et K , en magnésium, en potassium, en calcium et en fer. Elle est bénéfique pour les intestins et aident les jonctions serrées qui composent la muqueuse intestinale à se ressouder. On sait maintenant qu’une grande majorité de la population a, ce que l’on appelle des “fuites” ou l’intestin poreux. On n’en a pas toujours conscience, mais cela ne veut pas dire que notre intestin est en parfait état pour autant. Cela veut dire que les cellules de la muqueuse intestinale s’affaiblissent et laissent passer des substances qui ne devraient pas passer dans le sang. Et l’on sait que ces substances qui se retrouvent dans le milieu intérieur, sont la cause de nombreux troubles. On les rend responsables des allergies et des intolérances alimentaires, mais aussi très probablement des maladies auto-immunes. Ce serait aussi un facteur aggravant des maladies qui touchent le système nerveux comme la schizophrénie, les troubles du spectre autistique et surement encore bien d’autres pathologies. L’avenir nous dévoilera lesquelles. Certains disent qu’elle soulagerait du stress, qu’elle stimulerait le système immunitaire, qu’elle serait bénéfique pour les problèmes rénaux, les maladies cardiaques, l’hypertension, et qu’elle serait recommandée en cas de diabète. On attribue ces avantages à l’acide laurique qu’elle contient mais aussi l’acide octanoïque et ses propriétés antimicrobiennes, anti-oxydantes, antifongiques et apaisantes. Elle possède des effets favorables sur les facteurs de coagulation du sang. L’huile de coco vierge aiderait aussi à la perte de poids parce qu’elle permet de brûler plus de calories, donnant un sentiment de satiété et aidant à réduire la graisse corporelle grâce aux corps cétoniques que le foie produit. Comment utiliser la graisse de noix de coco vierge en alimentation. Cette graisse de noix de coco commence à figer à une température au-dessous de 22°C environ. Au dessus elle est molle puis liquide. Si elle est figée, il suffit de la mettre au bain-marie dans de l’eau chaude quelques instants pour la rendre molle ou plus longtemps pour qu’elle soit liquide. Vous pouvez la mélanger à vos crudités. Elle se marie très bien à des carottes ou aux betteraves râpées avec juste un petit ajout d’eau de mer ou de sel, ail, échalote ou oignon. Bien mélanger et servez tel quel. Pour préparer une sauce salade, mais aussi dans beaucoup de recettes crues comme les desserts à la place du beurre. En plaçant le dessert au frigo on obtient ainsi une consistance plus ferme. Elle accompagne aisément des légumes vapeurs ou tout autre plat cuisiné. Vous pouvez même faire des fritures avec la graisse de coco. Les personnes qui n’aiment pas le goût de la noix de coco, ne vont probablement pas apprécier sa saveur fruitée, dommage pour elles. Mais elles peuvent utiliser d’autres huiles qui ont aussi de nombreuses propriétés. N’hésitez pas à varier et restez raisonnable dans la consommation d’huile. Les autres utilisations de la graisse de coco. Ces utilisations sont aussi bénéfiques pour le corps et les cheveux. Moi qui ai vécu en Indonésie, je peux témoigner que les indonésiennes ont une chevelure magnifique et bien entretenue. Il est d’usage dans ce pays de se masser les cheveux régulièrement avec de l’huile de coco. Elle a le pouvoir d’aider au démêlage tout en réparant la tige, le bulbe et la racine des cheveux. Elle est excellente pour les cheveux secs ou décolorés. Elle répare aussi le cuir chevelu et évite les pellicules. On peut masser son cuir chevelu et ses cheveux une fois par semaine avec la graisse de coco vierge et laisser agir une heure ou plus avant de faire son shampoing si possible naturel lui aussi ou fait maison. Cela permet d’avoir des cheveux brillant naturellement et un cuir chevelu sain. Autre avantage non négligeable, c’est qu’elle coûte beaucoup moins cher que tous les produits spécifiques du commerce. On prétend aussi qu’elle limite la perte de cheveux et qu’elle facilite la repousse des cheveux, un peu comme l’huile de ricin. J’ai essayé et c’était plutôt concluant pour moi, j’ai effectivement observé la repousse de nombreux petits cheveux lorsqu’au changement de saisons, les cheveux tombent davantage. Plus vos cheveux sont secs, brûlés et abîmés, plus il faudra mettre de graisse de coco et plus longtemps vous la laisserez agir. Par exemple faites ce soin le soir et gardez le toute la nuit en protégeant votre oreiller avec une serviette de toilette ou en mettant un bonnet ou une charlotte. Puis faites votre shampoing le lendemain matin. Si votre chevelure reste grasse c’est que vous en avez trop mis, la prochaine fois réduisez la quantité. Ou mieux, allez-y progressivement, un peu la première fois puis un peu plus la semaine suivante etc. Les indonésiennes utilisent la graisse de coco surtout sur la longueur des cheveux et les pointes. Mais si vous avez des pellicules massez votre cuir chevelu aussi avec une petite quantité de graisse de coco et faite-le bouger pour activer la circulation du sang. Vous pouvez aussi masser juste les pointes avec une toute petite quantité de graisse de coco tous les jours pour éviter que les pointes s'abîment trop, pour les personnes qui ont les cheveux longs. Pour la peau L’été entre le soleil et les bains de mer ou en piscine, ma peau devient très vite assez sèche. Pour y remédier un jour sur deux, je passe de la graisse de coco et je la remplace de temps en temps par de l’huile de ricin. C’est efficace! Attention pas avant une exposition au soleil, elle ne protège pas des UV! J’en utilise en petite quantité pour hydrater mon visage le soir et je laisse agir toute la nuit. La peau absorbe tout. J’en mets aussi autour des yeux. Elle est bonne aussi pour les personnes qui ont de l'acné. Après un coup de soleil l’idéal serait de passer du gel frais d’aloé vera, mais comme on n’en a pas toujours sous la main, il sera peut-être plus facile de trouver de la graisse de coco qui fera l’affaire aussi pour calmer les brûlures légères. Oil pulling ou bain de bouche à l’huile de coco Ce bain de bouche à l’huile de coco vierge peut aussi se faire avec de l’huile de sésame de première pression à froid. Il agit par ses propriétés biocide contre les bactéries responsables des caries dentaires, mais aussi de la mauvaise haleine. En même temps, les nutriments de l’huile nourrissent la gencive. Pour cela on conseille tous les matins au lever de garder la valeur d’une cuillère à soupe d’huile de coco ou de sésame dans la bouche pendant environ 15 minutes puis de la recracher. Elle a aussi la propriété de rendre les dents plus blanches puisqu’elle les débarrasse de la plaque bactérienne qui jaunit les dents. On peut même fabriquer son propre dentifrice maison avec de l’huile de coco et du bicarbonate de soude, à raison de 2 cuillères à soupe de chaque pour obtenir une pâte dentifrice que l’on peut utiliser 2 ou 3 fois par semaine. J’espère que vous aimez la noix de coco! Des chercheurs ont découvert que les protéines animales, contrairement aux protéines végétales augmentaient le taux d’acidité dans le corps. Il y a bien d'autres aliments que nous consommons qui sont aussi acidifiants, comme les excitants, les plats tout préparés, tous les produits chimiques etc.
Une augmentation du taux d’acidité signifie que notre sang et nos tissus sont acidifiés. Le corps lutte contre ce milieu acide car ce n’est pas un état normal. Au départ il utilise le calcium pour neutraliser l’acidité. Mais ce calcium provient des os, ce qui les affaiblit et augmente le risque de fracture. N’oublions pas que les produits laitiers sont riches en protéines d’origine animale, ce qui remet sérieusement en question la publicité à grande échelle qui prône les bienfaits d’une alimentation riche en produits laitiers pour la protection de nos os ! En revanche les légumes et notamment les légumes de mer, donc les algues sont riches en calcium et sont excellents pour notre santé. On trouv facilement des algues séchées. Pour les réhydrater, les faire tremper 1 minute dans de l’eau, puis vider l’eau et couvrir. En magasin bio, on trouve des algues fraîches conservées dans le sel. Mais elles sont vraiment trop salées et peu recommandées, à moins de les dessaler mais du coup elles perdent de leur qualité gustative. Certains poissonniers à certaines saisons ont des algues fraîches. La salicorne fraîche est plus facile à trouver mais ce n’est pas une algue, c’est une plante marine mais elle n’est pas dépourvue de propriétés pour autant. Elle est riche en vitamine A et C. Elle contient aussi de nombreux minéraux comme le magnésium, le calcium, le potassium, le manganèse, le brome et le silicium. De plus, la richesse en iode de la salicorne en fait un ingrédient de choix pour réguler la thyroïde Les algues se marient bien dans une salade composée, avec des crackers ou un pâté végétal. Les plus connues sont : kombu, wakamé, spaghetti de mer, dulse, laitue de mer, nori. Les jus de légumes permettent un apport important de minéraux sans surcharger le tube digestif. Ils sont recommandés notamment aux personnes qui ont les intestins fragiles et irrités car les jus ne contiennent pratiquement plus de fibres. Les minéraux captent les acides et permettent progressivement de réduire l’acidose, à condition de ne pas continuer d’ingérer des aliments acidifiants ou d’avoir un rythme de vie très stressant. Pour avoir une alimentation non acidifiante, il suffit de consommer des végétaux ; fruits, légumes, graines sous toutes ses formes. Dans ma pratique avec le bilan à résonance magnétique de l’appareil Quantum, je constate qu’une majorité de gens ont une perte de calcium anormale. Aussi je vous mets en garde afin que vous puissiez rectifier votre alimentation et votre rythme de vie dès maintenant. Il n’est jamais trop tard pour bien faire. |
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