Les graines de papayeLa papaye est un fruit tropical qui pousse aussi en Espagne. Il est donc possible de s’approvisionner assez facilement. La plupart des personnes qui consomment de la papaye en jettent les graines, sans savoir qu’elles peuvent aussi être mangées. En effet, ces dernières contiennent d’importants bienfaits pour notre santé. La prochaine fois que vous découperez une papaye, ne jetez pas les graines, elles ont un goût épicé et légèrement amer. Vous pouvez en manger quelques-unes avec la chaire du fruit. Des études ont montré qu’elles possèdent des propriétés médicinales. Essayez de les ajouter crues à des recettes que vous aimez déjà comme des smoothies, des sauces pour salades ou des marinades. Si vous le souhaitez, vous pouvez aussi les faire sécher et les moudre pour vous en servir à la place du poivre noir. Bien que pendant de nombreuses années, elles aient été considérées comme un résidu, les graines de papaye ont des propriétés nutritionnelles qui valent la peine d’être exploitées. Selon les informations publiées dans la revue Molecules , elles contiennent notamment des polyphénols et des flavonoïdes, deux substances à action antioxydante qui favorisent la santé. Elles fournissent également des acides gras mono-insaturés, tels que l’acide oléique, comme le détaille une étude publiée dans le Journal of Food Lipids. Dans une moindre mesure, elles sont une source de vitamines, de minéraux et de fibres alimentaires, des nutriments qui contribuent à améliorer la qualité de l’alimentation. Les graines de papaye sont délicieuses. La papaye est ainsi devenue célèbre pour tous les bienfaits qu'elle apporte à notre santé, notamment grâce à sa teneur en fibres, en calcium, en phosphore, en fer, en papaïne, en thiamine, en niacine et en vitamines. Comment utiliser les graines de papaye ?
Faire sécher et moudre les graines de papayeDécoupez une papaye dans la longueur et récupérez les graines avec une cuillère. (Pour savoir si elle est mûre, regardez si la peau est devenue jaune et appuyez doucement dessus. Elle devrait être légèrement molle). Mettez les graines dans une passoire à mailles fines et passez-les sous l’eau froide. Vous pouvez les frotter un peu. Puis étalez les graines sur une plaque de votre déshydrateur ou votre four réglé à moins de 40°. Une fois bien sèches, moudre les graines et utiliser la poudre à la place du poivre. (Vous pouvez les conserver à température ambiante dans un récipient hermétique pendant plusieurs années. Jetez-les si elles commencent à se couvrir de moisissures). Mélangez les graines moulues à d’autres épices. Préparez une marinade sèche avec des mesures égales de graines de papaye séchées et moulues, du piment de Cayenne, du sel de mer et de l’ail en poudre. Vous pouvez aussi y ajouter vos herbes et épices préférées comme du cumin, du curry ou de la coriandre. Cela favorise surtout le bon fonctionnement de notre tractus intestinal et de notre système immunitaire. Les graines de papaye protègent les reinsLa consommation de graines de papaye aide à prévenir les problèmes d’insuffisance rénale et permet de les traiter lorsqu’ils sont déjà survenus. Les graines de papaye aident à dépurer le foieLe foie est l’un des organes les plus importants de notre corps. En effet, sa fonction est de filtrer les toxines et les substances toxiques, dans le but de prévenir de nombreuses maladies. Lorsque cet organe est touché par une affection, nous courons le risque de développer des problèmes chroniques. Pour cette raison, il est important de lui donner un petit coup de pouce. On peut ainsi l’aider à se dépurer des substances dont il n’a pas besoin. Pour cela, les graines de papaye peuvent nous aider, notamment en cas de cirrhose hépatique. Il suffit simplement de moudre 5 graines de papaye, de les mélanger avec une cuillerée de jus de citron. Vous boirez ensuite ce mélange deux fois par jour, pendant un mois. Les graines de papaye améliorent notre santé intestinaleGrâce à leur forte teneur en enzymes antiparasitaires, les graines de papaye améliorent notre santé intestinale. Elles contiennent un alcaloïde anti-helminthique, appelé calpaïne, qui a la capacité d’éliminer les parasites intestinaux. Pour cela, il suffit de faire sécher les graines, puis de les moudre. Ensuite, diluez une cuillerée de cette poudre dans de l’eau, et faites bouillir le tout. Vous pouvez ajouter une cuillerée de miel pour adoucir le mélange. Buvez-en 2 à 3 fois par jour. Elles aident à combattre les champignonsGrâce à ses propriétés antifongiques, la graine de papaye peut s’utiliser pour lutter contre certaines infections causées par des champignons. Dans une étude publiée dans l’ Indian Journal of Pharmaceutical Sciences, l’extrait de graines de papaye est efficace contre trois souches différentes de champignons. Elles aident à lutter contre les intoxications alimentairesBien que l’intoxication alimentaire doit être traitée par un médecin, les graines de papaye peuvent servir de complément à son traitement. Selon une revue du Journal of Pharmacognosy and Phytochemistry, l’extrait à base de graines de papaye peut être efficace contre des micro-organismes tels que E. coli, Salmonella, Staphylococcus, entre autres. Les graines de papaye protègent notre système digestifLes graines de papaye possèdent également de puissantes propriétés antibactériennes et anti-inflammatoires. Ainsi, ces graines combattent la salmonelle, les staphylocoques, et d’autres types d’agents infectieux. Les graines de papaye contre l’excès de gras et de sucreLes graines de papaye sont d’excellents brûle-graisses pour notre organisme. Elles ont la capacité d’empêcher que l’organisme n’absorbe trop de graisses et de sucre, ce qui accélère le processus de digestion et contribue à la perte de poids. Elles permettent de contrôler l’acnéIl n’y a aucune preuve de l’utilisation de graines de papaye comme traitement de l’acné. Il s’agit néanmoins, dans la culture populaire, d’un remède complémentaire à ce problème. Dans ce cas, en plus de consommer les graines de papaye, il convient de faire une sorte de cataplasme naturel. Pour ce faire, il convient de suivre les étapes suivantes :
Mangez modérément les graines de papayeLes graines de papaye et leurs extraits contiennent des nutriments qui aident à promouvoir la santé. En général, elles peuvent se consommer sous leur forme naturelle, mais sans excès car cela peut être contre-productif. Consommez entre 7 et 10 graines par jour et vous n’aurez aucun problème.
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Jeûne et instincto-nutritionQu'est-ce que l'instincto-nutrition ?Vous êtes quelques un(e)s a vous intéresser à l’instinctothérapie mais je préfère dire l’instincto-nutrition, qui s’adresse à plus de monde car cette méthode est plus souple, ,que celle de l'instinctothérapie qui est très stricte et s’adresse plutôt aux personnes qui ont choisi de tenter de se soigner naturellement, ou encore parce que la médecine allopathique les a abandonnées car elle ne pouvait plus rien faire. Dans ce cas, l’instinctothérapie peut les soulager, pas forcément les guérir, tout dépend des malades, de l’avancement de la maladie et du sérieux dans l’application de la méthode. Nous le savons tous, il vaut mieux prévenir que guérir ! Revenons donc à l’instincto-nutrition. C’est l’expérience que je vous propose en sortie de jeûne, lorsque vous passez en demi-jeûne. D’après Dominique Guyaux, c’est la meilleure façon de faire en sortie de jeûne afin de rallonger les télomères. https://www.curenature.fr/blog/le-jeune-et-les-telomeres En demi-jeûne, nous privilégions les fruits juteux et les légumes à la croque. Les aliments concentrés, gras ou riches en protéines seront introduits en douceur plus tard après le demi-jeûne, au moment de la reprise alimentaire et physique. En instincto-nutrition, il s’agit de ne consommer que des aliments “natifs”. On entend par là, des aliments totalement naturels tel qu’on peut les trouver dans la nature, sans cuisson, sans mélange, sans assaisonnement, sans congélation ou tout autres manipulations humaines.. La palette alimentaire se compose donc de fruits (au sens large) c’est-à-dire, les fruits sucrés, les fruits gras, (oléagineux, olives, safous etc.) de légumes (légumes feuilles, légumes fleurs, légumes racines etc.) et quelques graines ou céréales trempées ou germées. Également, si nous le souhaitons, de la viande crue maturée, semi sèche ou sèche, des poissons, des œufs etc. Nous classons les aliments en 3 catégories : Les fruits, les légumes et les protéines. Nous mettons dans la catégorie Protéines, tous les aliments concentrés, riches en lipides et/ou en protéines. Il y a toutes les protéines animales comme la viande, les abats, les poissons, les produits marins, les crustacés, les œufs. Ensuite il y a les avocats, les oléagineux, les graines et céréales trempées ou germées, les champignons. Bien entendu, ces produits sont tous consommés crus, non mélangés entre eux, non assaisonnés etc. comme nous l’avons déjà dit plus haut. Mais nous pouvons consommer; viande, abats, produits marins, poissons, œufs et végétaux séchés à moins de 38° ou consommés semi-secs, ce qui permet un mode de conservation longue durée sans trop dénaturer les aliments. La viande maturée est délicieuse également, mais il faut avoir un frigo qui lui est consacré. Associations alimentairesPour éviter de compliquer la digestion par des associations alimentaires peu harmonieuses, nous séparons la consommation des différentes catégories. Pour faire simple, les légumes vont avec tout. Les fruits se consomment plutôt seuls ou éventuellement avec des légumes, mais jamais avec des protéines ou des fruits gras. Les protéines et les aliments riches en lipides se consomment en mono-diète ou avec des légumes. Pourquoi ? Parce que dans la nature, du temps où nous étions cueilleurs-chasseurs en forêt tropicale, nous mangions ce que nous trouvions. Sauf que dans les forêts primaires, les graines se ressèment toutes seules, aussi, dans un endroit où nous allons trouver des manguiers, par exemple, il n’y aura pas à côté, des oranges, des poires, des avocats, une rivière avec des poissons, une carcasse avec un peu de viande séchée dessus etc. Les arbres sont très hauts dans les forêts primaires, une fois installé sur sa branche, notre ancêtre mangeait toutes les mangues mûres qu’il souhaitait, se reposait sûrement un peu avant de redescendre puis marchait beaucoup plus loin avant de trouver d’autres variétés à consommer. Il y avait des périodes d'abondance et des périodes de disette. Nous étions capables, à l’époque, de manger essentiellement des fruits lors de la saison et plutôt des feuilles et des racines lorsque la saison des fruits était terminée tout en ayant une activité physique importante. Lorsqu’un animal était tué pour être mangé, nos ancêtres consommaient toute la viande disponible, car il n’y avait pas encore de moyen pour conserver les aliments. Les mélanges entre fruits, protéines et légumes n'étaient sûrement pas envisageables dans les conditions originelles de l’homo sapien. Notre génétique ne peut évoluer que très lentement, nous supposons donc que nous ne sommes pas adaptés à manger de tout n’importe comment. Et nous le sentons parfaitement au moment de la digestion. Les boissonsNous consommons uniquement de l’eau minérale ou eau de source, mais nous pouvons tester toutes sortes d’eaux minérales plates ou gazeuses et choisir celle que nous préférons. Le mieux est de les consommer à température ambiante, mais nous n’excluons pas l’eau fraîche ou l’eau chaude. Comment s'organisent les repas ?Le matin, en guise de petit-déjeuner, nous buvons de l’eau, puis nous suçons des rondelles de casse. Voir mes articles sur la casse : https://www.curenature.fr/blog/la-casse https://www.curenature.fr/la-casse.html La quantité de casse au départ doit être de 3 à 5 rondelles puis nous pouvons augmenter un peu la dose chaque jour pour finir en la consommant à l’instinct, c’est-à-dire autant que l’on veut dans la mesure où nous la trouvons bonne et agréablement sucrée. Le but n’est pas d’avoir les intestins qui se tordent dans tous les sens 5 ou 6 heures plus tard, mais juste d’évacuer par les selles, toutes les toxines qui se trouvaient dans la lymphe et le sang. Ce nettoyage régulier et progressif est très important les premières années ou nous avons besoin de nettoyer l’organisme en profondeur. Le déjeuner se compose de fruits. Nous en consommons autant que nous le souhaitons en respectant l’instinct, nous y reviendrons plus loin. Le mieux est de ne consommer qu’une seule variété de fruit aussi longtemps que c’est agréable et que notre organisme ne nous envoie pas de message montrant que c’est assez. Là aussi, je reviendrai plus loin sur l’arrêt instinctif ou alliesthésie. Éventuellement, si nous avons encore faim après l’arrêt du fruit que nous avons choisi en premier, il est possible d’en choisir un second ou de manger des légumes. Le dîner sera constitué d’une seule variété d’un aliment de la catégorie que l’on a appelé “protéine”. Il faut donc bien tous les sentir et choisir celui dont l’odeur est la meilleure dans cette catégorie. Après cet aliment, lorsque nous aurons eu l’arrêt instinctif, nous choisirons, toujours à l’instinct, dans la catégorie des légumes, un végétal que nous mangerons seul, à la croque, en mâchant bien. Puis après l’arrêt, nous pourrons en choisir un second, toujours en les sentant, etc. Il n’y a pas de restriction pour les légumes, car nous ne faisons jamais de surcharge, en principe, dans cette catégorie. Tandis qu’il est relativement facile de faire des surcharges avec les fruits, les avocats sélectionnés, les viandes d’élevage etc. Comment faire fonctionner son instinct ?L’idéal est de se placer dans les mêmes conditions que les animaux sauvages dans la nature, comme nous l’étions à notre origine, en marchant dans la nature, riche en fruits, feuilles, graines … et au fur et à mesure que les parfums nous titillaient les narines, nous nous arrêtions pour cueillir et manger les végétaux qui sentaient bons et nous faisaient saliver. Malheureusement, il est bien loin le temps où nous étions des cueilleurs dans les forêts tropicales… Nous sommes obligés de nous adapter à notre vie d’aujourd’hui et pour la plupart d’entre nous, d’aller acheter nos produits en magasins ou chez les producteurs bio. Au déjeuner nous mettrons sur notre table un beau panier contenant tous les fruits de la saison que nous pouvons trouver et si nous en avons la possibilité, ajouter aussi des fruits d'autres régions pour avoir au minimum 5 variétés de fruits à sentir. Nous pouvons également préparer un autre panier avec toutes les variétés de légumes que nous pouvons trouver, au cas où nous aurions envie de manger quelques légumes après les fruits. Sinon, il sera prêt pour le soir. Celui-ci contiendra aussi un minimum de 5 variétés. Lorsque nous aurons faim en milieu de journée, nous nous installerons devant notre panier de fruit et les yeux fermés pour ne pas laisser notre mental nous influencer, nous sentirons chaque variété de fruits les unes après les autres pour sélectionner d’un côté tous ceux qui sentent bons et nous font saliver et de l’autre côté nous laisserons ceux qui ne nous attirent pas. Nous sentirons toutes les variétés à notre disposition. S’il y a plusieurs variétés qui sentent bons, tranquillement, nous les sentirons à nouveau toujours les yeux fermés et nous éliminerons celles qui ne sentent plus, où ne nous attirent plus, jusqu’au moment où nous garderons une seule variété, celle qui sent le meilleure et nous fait saliver le plus. Le choix fait, il ne nous reste plus qu’à manger tranquillement et en conscience ce fruit délicieux et cela jusqu’à la satiété ou alors jusqu’au moment où il y aura un changement : L’arrêt instinctif ou alliesthésieCet arrêt peut se manifester lorsque l’aliment devient insipide ou qu’il devient pâteux, acide, astringent, amer, piquant, ou encore que l’on se mord la langue, ou la joue etc. En bref, notre organisme n’en a plus besoin et ne secrète plus les enzymes nécessaires pour digérer et assimiler correctement cet aliment. Les agrumes, par exemple, peuvent nous brûler aux commissures des lèvres, c’est le signe que ce sont les acides du fruit qui attaquent nos muqueuses. Il faut arrêter aussitôt que l’on ressent un inconfort. Le kaki va devenir astringent lorsque nous n’en avons plus besoin, les produits marins deviendront trop salés etc. Cet arrêt instinctif qui fonctionne essentiellement avec des aliments natifs donc naturels, crus comme je l’expliquais plus haut, sans assaisonnement ni mélange, a été observé par les scientifiques qui lui ont donné le nom d ’alliesthésie. L ’alliesthésie fonctionne parfaitement avec les fruits sauvages, la viande de chasse, les poissons de mer etc. Plus les fruits ont été sélectionnés par l’homme, plus l’arrêt se fait discret, au point que l’on peut ne pas s’en rendre compte et du coup, manger trop. Idem avec la viande d’élevage, les avocats sélectionnés comme les Hass etc. Il faut être conscient que l’homme a sélectionné les fruits au fil du temps pour qu’ils soient beaux, sucrés et attrayants afin que nous en consommions le plus possible. Certains producteurs de melons, pastèques etc. n’hésitent pas à piquer les fruits avec une seringue de glucose pour les rendre encore plus sucrés ! En revanche, les légumes ont été sélectionnés pour être le plus souvent cuits, du coup ils sont devenus plus forts en goût et donc plus difficiles à consommer crus à la croque. Toutefois, il faut garder en tête que pour bien s’équilibrer il est indispensable de manger des légumes tous les jours. On ne peut pas manger uniquement des fruits pour être en bonne santé. Apprenez au début avec une personne expérimentéeVoici donc les grandes lignes sur cette façon de s’alimenter pour avoir beaucoup d’énergie, un minimum de toxines et être en pleine forme longtemps. Il est indispensable de pratiquer au début avec une personne habituée à cette alimentation pour qu’elle fasse sentir les aliments au néophyte qui fermera les yeux pour apprendre à choisir sans faire intervenir le mental. Il faut bien avoir en tête les 3 catégories d’aliments, apprendre à présenter de jolis paniers de fruits et légumes etc. C’est à mon avis la meilleure façon de s’alimenter, toutefois, sur le plan social, c’est plus difficile à mettre en pratique. En famille : il faut comprendre que manger tous à la même heure et les mêmes plats n’a rien de physiologique puisque nous n’avons pas tous les mêmes besoins aux mêmes moments. Invitation : Il faut prévoir son propre panier avec les aliments qui nous conviennent lorsque nous sommes invités. Nous pouvons bien sûr les partager avec les autres. Mais l’inverse n’est souvent pas compatible ! Tout est question de motivation. J’ai un ami qui se sent bien dans ses baskets comme on dit, qui a toujours ses fruits et légumes avec lui partout où il va avec quelques oléagineux, et il mange où il veut, avec qui il veut, sans être dérangé par ce que les autres consomment, même au restaurant, il a son sac à provision à côté de sa chaise, par terre ! Il est préférable de prévenir le restaurant lorsqu’on réserve, qu’une des personnes ne prendra pas de menu et apportera ses aliments personnels parce qu’il a un régime particulier, et donc qu’ils n’ont rien à prévoir pour cette personne. Notez que lorsque vous réservez une table, les restaurants ne refusent pas, en principe, sinon ils risquent de perdre des clients. Alimentation et classification des alimentsNe pas confondre fruits et graines"Le fruit est un terme de botanique qui désigne la partie fécondée prête à se détacher pour permettre la reproduction. Le fruit est composé de la graine entourée parfois d'une pulpe, elle-même entourée d'une peau. La graine est la partie concentrée (contenant peu d'eau pour permettre sa conservation) qui contient le germe. La pulpe entoure la graine et la peau est destinée à protéger le tout des coups et de la déshydratation. En matière culinaire, quand nous parlons de fruit, c'est en général la pulpe qui est appréciée, c'est la partie juteuse et charnue qui s'altère rapidement, sauf si le fruit est séché. Dans une graine, nous mangeons la partie qui porte le germe, très concentrée en protéines, aliment de croissance, de reconstruction, qui se conserve facilement des années, dans l'attente des conditions de germination favorables. Par exemple, dans une pomme, nous mangeons la pulpe, et laissons les graines, les pépins. Dans une noix ou une noisette, au contraire, nous mangeons la graine capable de germer. Même dans les parties d'un même fruit, nous ne mangeons pas en même temps la pulpe et la graine de ce fruit. Cela est préférable pour un meilleur confort digestif, et pour une meilleure assimilation des nutriments. Mais comme la nature comporte toujours des exceptions, dans une fraise par exemple, nous sommes portés à manger pulpe et graines en même temps, mais il est fort probable que les graines ressortent entières par les selles. Donc nous la considérons bien comme un fruit. Raison de plus quand nous mangeons fruits et graines de deux plantes différentes, alors nous ne mangeons pas ensemble fruits et graines, grasses ou non grasses. Par exemple, nous ne mangeons pas la pulpe sucrée des raisins secs avec les noisettes et les graines de tournesol, qui sont des graines grasses. Idem si nous extrayons l'huile de la graine (ou même d'un fruit gras comme l'olive), nous ne consommons pas l'huile de la graine avec la pulpe d'un fruit sucré. Les fruits gras sont rares (avocats, olives, safou, noix de coco) et sont à caser dans la même catégorie que les graines grasses. Même chose pour les graines non grasses comme les lentilles, les châtaignes, et autres, nous ne consommons pas les fruits avec des graines non grasses. Dans l'avocat, nous mangeons le pulpe du fruit, et non la graine, mais comme la pulpe est grasse, pour l'assimilation, nous le classons avec les graines grasses, même s'il est plus juteux et moins protéiné qu'une graine grasse comme la noix. Donc, nous ne mangeons pas la pulpe de l'avocat qui est grasse avec la pulpe des fruits sucrés Les proportions peuvent varier selon les saisons. Par exemple, davantage de fruits en été, et davantage de graines en hiver. Cette proportion varie en fonction de nombreux autres facteurs. Manger simplement et se régalerL'Hygiénisme est l'école de la simplicité et de la nature Apprenez à croquer dans un légume cru, comme dans une pomme, comme je vous l'apprends après le jeûne. Si l'alimentation dénaturée a émoussé votre joie de vivre, alors vous avez besoin d'un jeûne. On doit bondir de son lit chaque jour, frais et dispo, sinon une pause s'impose ! Pas de privations, pas de frustrations Participez aux rencontres hygiénistes et vacances saines pour ne pas vous sentir isolé. Augmentez votre palette alimentaire en découvrant de nouveaux aliments. Laissez votre corps appeler la variété et l'alternance des aliments au fil des saisons et de sa transformation. Redécouvrez chaque jour l'abondance de la vie naturelle. Puisez à la source. Se sentir libre et se faire plaisir On peut tout concilier, santé et plaisir. Nous avons droit au meilleur de la vie, sans limites. Faire de nouvelles expériences, goûter de nouvelles sensations. Nectar et paradis sont tout proches, juste à saisir. Goûtez les plaisirs de la vie, avec tous les sens, et faites ce qui vous plaît. La vie en famille Les enfants savent mieux que nous revenir à la nature ; et un picnic en famille et en plein air, quoi de plus joyeux ? Si vous observez vos enfants, ils vous apprendront à manger. Chaque enfant est une occasion d'apprendre. Ne ratez pas l'occasion, formez-vous avant de les déformer. Les enfants connaissent la vérité. Besoin d'un coup de pouce Et si vous manquez de volonté, une grande inspiration et un bon cours de yoga par semaine vous aideront à diriger votre vie. Quoi de plus simple que de s'asseoir jambes croisées, le dos droit, les mains jointes devant la poitrine, avec une respiration profonde, en laissant circuler en vous le courant de vie ? Nous sommes tous élèves et enseignants à la grande école de la vie. Eh oui, parfois, il vaut mieux commencer par la fin : renoncer à jouer, prendre un peu de hauteur pour survoler sa vie, et revivre sa naissance. Eh oui, c'est d'un jeûne dont vous avez besoin... le jeûne est une renaissance... la boucle est bouclée ! Quoi de plus simple !" Evelyne Curt 1kg de boeuf cuit au grill = 600 cigarettesEtes-vous sûr de ne pas mettre un zéro de trop ?
Non ! Je peux vous donner beaucoup d'autres exemples comme celui d'un chercheur américain :
"J'ai mis au point une méthode destinée à mesurer les effets cancérigènes des substances alimentaires. J'ai pu évaluer qu'avec la nourriture ordinaire, on absorbe une quantité de substances cancérigènes correspondant à deux paquets de cigarettes par jour. Si cette nourriture est grillée, bien que cela paraisse plus "diététique", on y trouve jusqu'à l'équivalent de dix paquets de cigarettes !" A. Ames Cancérologue/USA La chrononutrition
D’après les études qui ont été faites, il est préférable de manger davantage le matin ou en milieu de journée plutôt que le soir.
Les personnes souffrant d’un dérèglement métabolique comme l’obésité, le surpoids, le diabète de type 2 etc. auraient de bons résultats en organisant leur repas de la sorte. Pour ces personnes ayant choisi de diminuer ou supprimer leur dîner, elles ont enregistré une perte de poids plus caractérisée, une réduction de leur tour de taille, leur glycémie à jeun, l’insuline et la résistance à l’insuline ont diminué dans une plus grande mesure que les personnes qui ont fait l’inverse. Les triglycérides ont diminué. Cela s’explique en partie parce que le corps brûle plus de calories dans la journée que la nuit. Le processus de thermogenèse suit aussi une chronobiologie plus intense le matin ou en milieu de journée. “La chronobiologie est importante pour booster les bons neurotransmetteurs au bon moment. Notamment d'agir sur la motivation, la concentration, mais aussi pour lutter contre la nervosité et la déprime. Un repas riche en protéines, avec peu ou pas de glucides permet la synthèse de la dopamine qui est le neurotransmetteur de l’entrain et de la motivation. Il inhibe aussi la sérotonine qui aurait tendance à nous ralentir.” (Secrets de nutrition N°20) Cela suggère donc de prendre un petit déjeuner de roi, un déjeuner de prince et un dîner de pauvre. La hausse de la glycémie est moins forte après le petit déjeuner qu’après le dîner. Également consommer des protéines accompagnées de quelques lipides (graisses), plutôt le matin et peu ou pas de sucre, que vous consommerez plus tard dans la journée. En France, c’est plutôt le contraire qui est pratiqué avec un petit-déjeuner classique constitué de glucides avec pain, confiture, miel, fruit ou jus de fruit… Le repas de midi comprendra lui aussi quelques protéines, viande, poisson, oeuf ou protéines végétales, accompagnées de légumes crus et/ou cuits. La sérotonine, l’hormone du bien-être et de la détente, sous l’action de l’insuline, est secrétée à la suite d’un repas riche en glucides (les sucres comme les céréales, les féculents, les fruits etc.) et pauvre en protéines. Ces aliments en petites quantités et un type ou deux maximum par jour, pourront constituer le repas du soir si vous en prenez un. Évitez les aliments riches en graisse et en protéines durant ce repas. Toutefois, certaines personnes n’ont pas d'appétit le matin et j’en fait partie. Personnellement, ce qui me va le mieux est de faire un seul repas complet en milieu de journée et le soir, de prendre juste une boisson; du bouillon, de la tisane ou du chai. Le jeûne intermittent, très à la mode et bénéfique pour la santé
Ce jeûne consiste à ne rien prendre de solide pendant plusieurs heures d'affilée, souvent 16 heures. et de concentrer les repas sur une période plus courte de 8 heures ou moins. Il permet ainsi de mettre au repos le tube digestif plus longtemps sur une période de 24 heures et ainsi gagner en énergie. Il a aussi des effets sur les métabolismes (diminution de la glycémie, de l’insuline, de la tension artérielle).
Limiter le temps de prise alimentaire semble réajuster l’horloge circadienne. Le moment des prises alimentaires et leur nature représentent les principes fondamentaux de la chrononutrition, qui est l’étude des relations entre les horloges circadiennes et les prises alimentaires. Alors faut-il sauter le petit-déjeuner ou le dîner ?A chacun de faire des essais et de voir ce qui lui convient le mieux sur tous les plans. Il y a la santé bien sûr, mais aussi la famille, le travail etc. Mais tout le monde s’accorde sur le fait que de ne pas faire du dîner son repas principal est positif, les études ont montré qu’un dîner trop copieux et riche, perturbe le sommeil, le biote intestinal et semble perturber la glycémie, l’insuline et le métabolisme des graisses avec une incidence sur la prise de poids. Comment choisir les meilleurs aliments qui se conservent ?Les oléagineux
Les oléagineux et les graines peuvent se conserver facilement dans un endroit sec et frais toute une année jusqu’à la prochaine récolte.
Mais attention, si les coques sont bien propres, c’est souvent parce qu’elles ont été lavées et séchées à chaud, opération qui perturbe les molécules de l’aliment et vous permet d’en manger beaucoup trop facilement même si les oléagineux sont bio. Les noix du commerce classique sont systématiquement trempées dans des bains antifongiques et séchées à l’air chaud. Les arachides (cacahuètes) sont quasiment toujours torréfiées, sauf si elles sont crues et dans ce cas c’est indiqué. Les noix déjà décortiquées sont à éviter car elles s’oxydent plus vite. La coque des pistaches est éclatée par passage dans un four à haute température. Les olives
Les olives déjà préparées sont aussi à éviter car elles subissent un traitement chimique destiné à supprimer leur amertume, et parfois aussi à enrichir leurs arômes.
Les olives fraîchement cueillies sont extrêmement amères. Pour pouvoir les consommer au naturel, il suffit de les laisser mûrir sur l’arbre le plus longtemps possible puis de les laisser vieillir et sécher quelques semaines à l’air libre et enfin de les mettre dans un bocal étanche sans rien ajouter pour avoir des olives naturelles. Elles se conservent parfaitement ainsi 1 ou 2 ans. Penser à ouvrir le bocal 2 heures avant de commencer à les consommer, vous devez entendre un "pschitt" à l’ouverture, signifiant que les fermentations ont bien fait leur travail. Sinon, méfiez-vous. Les fruits séchés
Les fruits qui ont séchés naturellement sur l’arbre sont un vrai régal de la nature. Mais on peut les mettre à sécher soi-même dans un déshydrateur en réglant la température sur 38° maximum. On peut les conserver dans un endroit sec et frais. Facile à consommer en randonnée, ils pèsent moins lourd que les fruits frais dans notre sac à dos. Lorsqu’en hiver il y a peu de choix en fruits, ils font un bon complément.
J’ai pu ainsi ramasser des raisins secs sur des vignes abandonnées donc non traitées, certaines variétés de figues à peau épaisse, demie-sèches sur l’arbre, un vrai délice ! Les fruits séchés des magasins bio subissent des dénaturations thermiques. Les figues sont stérilisées à l’eau bouillante et parfois farinées. Les abricots et les bananes sont souvent cuits avant séchage. Quant aux raisins, garantis séchés au soleil, ils sont immergés dans de l’eau bouillante en cours de séchage pour leur donner, d’après les fabricants, un moelleux traditionnel. Les dattes bio sont cueillies par régime entier à maturité moyenne. Un régime de dattes comprend donc des dattes à point, des trop mûres et d’autres pas assez mûres. Pour homogénéiser leur maturité, elles sont souvent réhydratées à la vapeur et trempées dans un sirop de sucre, les rendant plus brillantes. Évitez les dattes du commerce classique, elles sont confites à chaud après avoir été mises sous emballage plastique et sont souvent soumises à une double dénaturation, séchage à chaud plus immersion dans un bain antifongique à 70°. Ces traitements ne sont jamais mentionnés sur les emballages. Les miels
Les miels doivent être extraits à froid, en principe, les producteurs l’indiquent sur les pots lorsque c’est le cas.
L’apiculteur ne doit pas donner de sirop de sucre à ses abeilles mais doit leur laisser assez de miel pour passer l’hiver. Interrogez votre apiculteur, et le mieux est de lui commander du miel en rayon. Je rencontre assez régulièrement des personnes qui avouent ne plus pouvoir s’arrêter lorsqu’elles mangent un de ces produits et pour cause...Lorsqu’ils ont subi une dénaturation par la chaleur ou autre, l’instinct ne fonctionne plus car notre organisme n’a pas de signe indiquant qu’il en a plus besoin. Cette manifestation de l’organisme s’appelle l’alliestésie. Aussi, pour en manger raisonnablement, préférez la qualité et approvisionnez-vous dans des boutiques garantissant la non dénaturation d’aucune sorte. N’oubliez pas non plus que les molécules de Maillard que l’on sait être cancérogènes, sont les plus nombreuses dans les protéines et les graisses cuites. C’est pourquoi je vous conseille de bien choisir votre approvisionnement notamment si vous consommez régulièrement des oléagineux, pour qu’ils n’aient pas subi de dénaturation par la chaleur. Si vous les achetez directement au producteur, posez-lui la question. Il n’y en a pas beaucoup qui peuvent le garantir, en voici donc une qui offre toutes ces garanties : Jurassicfruit. Vous avez aussi une remise de 10% sur votre première commande avec le code : CURENATURE Source : Le régime du plaisir de Dominique Guyaux Les dérives alimentaires dangereusesLes manipulations génétiques, la culture et l'élevage à visée sélective
“La sélection artificielle des céréales a commencé voilà près de dix mille ans. Au néolithique, nos ancêtres choisissaient bien évidemment de replanter les plus belles graines de la récolte précédente. Le type de mutation qu’engendre cette méthode ne semble pas poser beaucoup de problèmes à notre organisme. Le mil de culture, par exemple, s’écarte de son frère sauvage, que d’une dizaine de mutations.
Aujourd’hui, toutes sortes de procédés sont utilisés pour obtenir de nouveaux produits, et chaque année apporte son lot de variétés jusqu'alors inconnues. Or, ces hybrides artificiels peuvent très bien synthétiser de nouvelles molécules en toute impunité si tant est qu’elles ne soient pas détectables par les appareils de mesure actuels. En 1997, les premiers aliments issus du génie génétique ont commencé à être commercialisés en Europe et l’hebdomadaire l’Express (N° 2332 de mars 1996) nous en parle en ces termes : “En France, la commission du génie biomoléculaire (CGB) est prête à délivrer les autorisations de mise sur le marché à une dizaine de produits manipulés :
La plupart de ces produits, plus faciles à cultiver, n’offrent de réels avantages qu’aux seuls producteurs. Les firment qui ont tant investi dans leur mise au point cherchent donc à nous persuader qu’il n’est pas plus dangereux de manger du "génétique" que de s’éclairer au nucléaire” Les aliments transgéniques se sont fait une place de plus en plus importante jusqu’à ce que leur consommation nous paraisse tout à fait naturelle. Quant aux éventuelles conséquences sur la santé de leurs consommateurs, seul l’avenir pourra nous en dire plus.” Le blé
Ah le blé ! représenté souvent par le pain, dont l’image s’est chargé de significations culturelles et religieuses qui se sont profondément ancrées en nous.
“Les éleveurs de volailles savent depuis longtemps qu’il ne faut pas leur donner de blé sous peine de les voir s’exciter au point de se picorer entre elles jusqu’à ce que mort s’ensuive. Ce n’est que pour augmenter leur excitabilité sexuelle lors de la reproduction qu'ils en introduisent une certaine dose dans leur alimentation.” “Depuis ses origines, qui remontent à environ -10 000 ans, le blé a subi de si nombreuses modifications qu’il serait fastidieux de les énumérer. Le blé passe par de multiples hybridations au point que les blés consommés aujourd’hui n’ont plus rien à voir avec leurs ancêtres. Leurs sept paires de chromosomes originels sont bien loin des 14 paires du blé dur utilisé actuellement pour les pâtes, semoules etc. Quant au blé tendre utilisé pour le pain, biscottes, brioches, pizzas etc. il n’en a pas moins de 21 paires ! Le blé avec sa teneur exagérée en gluten à cause des hybridations pour faciliter la fabrication du pain entre autres, est devenu un allergène puissant. Les spécialistes des allergies ont répertorié de nombreuses manifestations d’intolérance au gluten, jusqu’à la maladie coeliaque et des maladies neurologiques, sans parler des maladies psychiatriques. Ils reconnaissent même que cette substance est une des plus grandes causes d’allergie actuelle.” Ainsi, la suppression du blé dans l'alimentation conduira à une diminution des poussées d’adrénaline accompagnant les faux stress, de la timidité, des cauchemars etc. Dans certains pays la consommation du maïs est très importante et l’on peut dire qu’il y a pratiquement les mêmes inconvénients qu’avec le blé, sa consommation est devenue dangereuse. Je peux personnellement témoigner de l’effet immédiat des molécules anormales sur les enfants, qui par leur énergie nerveuse encore au top, ont des organisme qui réagissent immédiatement pour s’en débarrasser sous forme de nez qui coule, d’excitabilité à outrance etc. Mes deux derniers enfants qui ont eu une alimentation originelle, c’est-à-dire, crue, bio,non transformée ni mélangée (l’instinctothérapie) n’ont jamais crié ou pleuré sans raison, sauf les rares fois où, avec leurs amis, ils partaient discrètement dans l’un des commerces du village pour s’acheter des bonbons ou des gâteaux. Même si personne ne les avait vu partir, le seul fait de les voir le soir même s’énerver pour un rien, se disputer, crier, avec le nez qui coule, nous savions qu’ils avaient mangé quelque chose d’anormal. Les animaux d’élevage
La sélection artificielle des animaux d’élevage n’est pas plus exempte de risques que celle des végétaux, car il n’est pas démontré que ces manipulations n’entraînent pas l’apparition de nouvelles molécules dont nous ne pourrons détecter les effets nocifs que dans plusieurs générations.”
(Rappelons le scandale de la vache folle pour avoir nourri des bovidés comme des carnivores). Gardez en mémoire que les animaux d’élevage sont très mal nourris et leur alimentation n’est pas du tout conforme à leur génétique. Les produits laitiers
Les petits d’hommes doivent se nourrir du lait maternel et surtout pas d’un autre lait, même “maternisé” qui reste du lait de vache qui a subi des transformations.
Aucun mammifère à part l’homme n’a jamais bu le lait d’un autre mammifère et pourtant les animaux sauvages ne souffrent pas d’ostéoporose. Ce fait a été démontré en comparant l’état de l’ossature des peuples friands de lait de vache comme ceux de l’Europe du nord avec celui des peuples qui n’ont pas cette consommation dans leur culture comme au Japon (même si cela a bien changé ces dernières décennies). Le calcium bio disponible et parfait pour nous vient des oléagineux, des algues, des fruits et des légumes. Sources : Dominique Guyaux, Le régime du plaisir, guide de l’alimentation originelle à l’orée du troisième millénaire. La salicorne, un légume proche des algues
Beaucoup de gens ne connaissent pas la salicorne, parce qu’on n’en trouve pas partout. On l’appelle aussi haricot de mer. Elle pousse en bordure de mer ou de lacs et d’étangs d’eau marine. La salicorne est souvent prise pour une algue à cause de son goût iodé, salé et de sa texture croquante. Elle contient de nombreux nutriments.
La salicorne est utilisée de nombreuses manières, personnellement, je la mange crue, elle se marie bien à une salade, mais je sais qu’elle peut être blanchie à l’eau bouillante ou cuite à la vapeur, poêlée etc. Elle peut être utilisée en condiment comme les cornichons et en lacto-fermentation. Elle peut également être séchée et réduite en poudre pour en faire une sorte de sel. Le mot salicorne est composé de sal en latin qui signifie sel et de corne qui signifie cornu car la forme de ses tiges rappelle celle des cornes d’animaux. Des scientifiques ont découvert que le sel de salicorne améliore l’hypertension, la santé des reins et du foie, et a des effets antioxydants. Les analyses après séchage et broyage de la plante montrent un rapport équilibré de chlorure de sodium et chlorure de potassium, or c’est ce déséquilibre dans l’organisme qui est principalement responsable de l'hypertension. Très peu calorique, cette plante marine contient peu de protéines, peu de lipides et peu de glucides. Mais elle contient de nombreux oligoéléments et vitamines, et possède de nombreuses vertus pour la santé. Elle a une teneur en fibres qui favorisent le transit intestinal. C’est une bonne source de vitamine A pour la santé oculaire, potassium, magnésium, calcium, phosphore et fer. Elle possède des antioxydants dont des polyphénols et des flavonoïdes. Les antioxydants permettent de lutter contre l’excès de radicaux libres responsables du vieillissement cellulaire. La salicorne renforce les défenses immunitaires et combat l’inflammation. Elle protège les os, diminue la glycémie, réduit les risques de certains cancers tout en abaissant les lipides sanguins. Elle a des effets positifs sur le diabète, l’asthme, l’hépatite et la gastro-entérite. Il est possible d’en cueillir en bord de mer mais il faut se renseigner auprès de la préfecture car sa cueillette est réglementée. La meilleure saison pour la cueillette est le printemps pour les jeunes pousses tendres. En automne, elle devient très fibreuse et rouge, gorgée de sel. Autrement, certains poissonniers vendent de la salicorne cultivée. A l’achat, lorsqu’elle est fraîche, elle doit avoir une belle couleur verte homogène et des tiges bien fermes. Equilibrer son alimentation, économiser les compléments alimentaires
Vous avez dû remarquer que lorsqu’on lit les articles sur la santé, la nutrition, l’alternatif etc. Les conseils donnés sont de manger tel aliment pour équilibrer les hormones, tel autre pour éviter le cancer, le diabète, le vieillissement, le cholestérol, les radicaux libres etc.
Ou alors sont préconisés des compléments alimentaires, tous plus prometteurs les uns que les autres et qui font bien marcher le busines, comme la curcumine, la cannelle de Ceylan, le radis noir ou l’artichaut en ampoules, le regulat pro, le Quinton etc. Je ne sais pas vous, mais moi je ne m’y retrouve pas, d’autant que pour être plus efficace, un nombre important de ces compléments alimentaires doivent se prendre à jeun. Moi qui pratique le jeûne intermittent, je ne souhaite pas mettre en route une partie de mon système digestif comme le foie et le pancréas, pour juste une ampoule ou une gélule. J’attends donc 1 heure ou une demi-heure avant mon premier repas pour prendre un complément alimentaire mais pas 2 ! Personnellement, j’aime faire une cure de Regulatpro à l’automne et au printemps, car ce sirop est un concentré d’enzymes, il est prouvé que nous manquons tous d’enzymes du fait de l'appauvrissement galopant des sols et par voie de conséquence, des végétaux. Le rôle des enzymes est tellement important pour un bon fonctionnement de nos organes, le Regulat est bio et performant, il fait beaucoup de bien et rebooste. Pour le reste, je fais confiance à mon organisme et consomme des fruits et des légumes crus à chaque repas mais uniquement lorsqu'ils sentent bons et sont excellents. Je les choisis parmi des végétaux non traités et natifs, (c’est-à-dire, tel que la nature les offre). De cette façon, ils sont bruts, non transformés par l’homme ou les machines. Notre instinct fonctionne correctement si l’on n’y ajoute pas le mental. Faites le test avec un proche ; sentez une pomme, une poire ou tout autre fruit de saison. Peut-être que la poire par exemple ne sentira rien pour vous, vous n’aurez donc pas le réflexe d’en manger, tandis que pour l’autre personne près de vous, elle sentira bon et sera bonne à la dégustation. Pourtant il s’agit de la même poire n’est-ce pas ? Comment expliquer cela ? Cela signifie simplement que votre organisme n’en a pas besoin alors que pour l’autre personne, les nutriments qu’apportent cette poire correspondent à un véritable besoin organique. Elle en mangera peut-être 2, 3 ou plus avant que son besoin soit comblé et que la poire n’ait plus d’attrait. La poire perdra alors son goût, deviendra insipide ou trop sucré, pâteuse et bien d’autres signes encore. L’instinct fonctionne avec tous les végétaux natifs, tels que la nature nous les offre sans transformation, ni assaisonnement, ni mélange, à la manière dont les animaux sauvages se nourrissent. Pour cela, il suffit d’avoir assez de variétés de fruits, légumes, graines germées, jeunes pousses, oléagineux à sentir pour trouver l’aliment parfait à un instant précis. C’est ainsi que l’on peut s’équilibrer correctement en suivant les saisons sans se priver non plus des végétaux venant d’autres régions si le choix, à certaines saisons, est trop pauvre. En suivant cette manière de s’alimenter, il n’y a, à priori, pas de raison de se complémenter. J’avais proposé un stage pour apprendre à manger de cette manière pour ce mois-ci, mais il a été annulé faute de participants, c’est bien regrettable, car c’est un élément clé dans l’alimentation que peu de personnes connaissent et qui pourtant, permet une bonne santé générale rapidement. N’oubliez pas que rien n'est plus efficace que l’aliment frais consommé dans son entièreté. Avec une alimentation physiologique, quels sont les compléments alimentaires utiles réellement ?Personnellement, j’aime faire une cure de Regulatpro à l’automne et au printemps, car ce sirop est un concentré d’enzymes et il est prouvé que nous manquons tous d’enzymes du fait de l'appauvrissement galopant des sols et par voie de conséquence, des végétaux. Le rôle des enzymes est tellement important pour un bon fonctionnement de nos organes, le Regulat est bio et performant, il fait beaucoup de bien et rebooste. Pour le reste, je fais confiance à mon organisme et consomme des fruits et des légumes crus à chaque repas mais uniquement lorsqu'ils sentent bons et sont excellents. Je les choisis parmi des végétaux non traités et natifs, (c’est-à-dire, tel que la nature les offre). De cette façon, ils sont bruts, non transformés par l’homme ou les machines. Notre instinct fonctionne correctement si l’on n’y ajoute pas le mental. Faites le test avec un proche ; sentez une pomme, une poire ou tout autre fruit de saison. Peut-être que la poire par exemple ne sentira rien pour vous, vous n’aurez donc pas le réflexe d’en manger, tandis que pour l’autre personne près de vous, elle sentira bon et sera bonne à la dégustation. Pourtant il s’agit de la même poire n’est-ce pas ? Comment expliquer cela ? Cela signifie simplement que votre organisme n’en a pas besoin alors que pour l’autre personne, les nutriments qu’apportent cette poire correspondent à un véritable besoin organique. Elle en mangera peut-être 2, 3 ou plus avant que son besoin soit comblé et que la poire n’ait plus d’attrait. La poire perdra alors son goût, deviendra insipide ou trop sucré, pâteuse et bien d’autres signes encore. L’instinct fonctionne avec tous les végétaux natifs, tels que la nature nous les offre sans transformation, ni assaisonnement, ni mélange, à la manière dont les animaux sauvages se nourrissent. Pour cela, il suffit d’avoir assez de variétés de fruits, légumes, graines germées, jeunes pousses, oléagineux à sentir pour trouver l’aliment parfait à un instant précis. C’est ainsi que l’on peut s’équilibrer correctement en suivant les saisons sans se priver non plus des végétaux venant d’autres régions si le choix, à certaines saisons, est trop pauvre. En suivant cette manière de s’alimenter, il n’y a, à priori, pas de raison de se complémenter. J’avais proposé un stage pour apprendre à manger de cette manière pour ce mois-ci, mais il a été annulé faute de participants, c’est bien regrettable, car c’est un élément clé dans l’alimentation que peu de personnes connaissent et qui pourtant, permet une bonne santé générale rapidement. N’oubliez pas que rien n'est plus efficace que l’aliment frais consommé dans son entièreté. L'eau de merUn petit coup de mou l'hiver, après une grippe, avant un examen ou une compétition sportive etc. un complément d'eau de mer peut vous aider. Dans un but thérapeutique, je vous conseille les ampoules de Quinton hypertoniques à prendre à jeun à raison de 2 ou 3 ampoules pendant un mois environ. Si vous souffrez d'une maladie chronique, une fatigue chronique ou autre, prenez 2 ampoules de Quinton isotoniques à jeun pendant 5 ou 6 mois. Le rôle des enzymes pour la santé
Wikipédia décrit le rôle des enzymes dans les processus de maladie ainsi : "l’importance des enzymes est démontrée par le fait qu’une maladie mortelle peut être causée par le mauvais fonctionnement d’un seul type d’enzymes sur les milliers de types présents dans notre corps”.
Les enzymes sont des protéines spécialisées qui agissent sur des molécules spécifiques – appelées substrats – dans le corps, augmentant le taux de réactions et de changements métaboliques. Il existe différentes enzymes associées à différentes tâches, telles que la digestion et le métabolisme, tout en contribuant au bon fonctionnement d’hormones telles que l’insuline et le glucagon. De nombreuses enzymes aident à décomposer les molécules et les composés alimentaires tels que le lactose et les protéines, ce qui facilite l’absorption et l’assimilation appropriées de ces nutriments. Ces enzymes digestives diminuent à mesure que le corps vieillit, mais peuvent être augmentées avec une supplémentation et des moyens diététiques appropriés. Certains nutriments crus biologiques sont des stimulateurs naturels des enzymes détoxifiantes dont notre corps a besoin pour combattre le cancer et les autres maladies. Par exemple, les pousses de brocoli par opposition aux têtes de brocoli plus familières sont de puissants stimulateurs d’enzymes qui détoxifient naturellement le corps. Les pousses de brocoli contiennent 30 à 50 fois la concentration de composés chimiques protecteurs trouvée dans les plants de brocoli mûrs. Les choux, choux-fleurs, choux frisé augmentent la puissance des enzymes. Un manque d’enzymes dans le corps humain est lié aux maladies chroniques telles que l’obésité, la maladie cardiovasculaire, certains types de cancer, et même le vieillissement prématuré. A la naissance nous recevons une certaine réserve d’enzymes qui doivent se renouveler périodiquement. La cuisson des aliments à plus de 42 ° décime notre réserve d’enzymes. Quand cela arrive, le corps demande d’urgence des enzymes pour suppléer les glandes, les muscles, le système nerveux et le sang, en plus de subvenir aux besoins exigeants du processus digestif. La nourriture crue, biologique et vivante va remplir de nouveau cette réserve. Il est très intéressant pour notre santé d’ajouter à notre alimentation des graines germées et des jeunes pousses de légumes que l’on cultive sur des plateaux de bonne terre. Un supplément d’enzymes bénéfique de qualité est le régulat pro. Le regulat pro réduit les symptômes de maladies et donne de l’énergie. De plus les cellules humaines absorbent plus de nutriments lorsqu’on utilise les suppléments d’enzymes comme le regulat pro. Celui-ci ne se substitue pas à la nourriture crue et vivante, mais il peut globalement améliorer notre santé. L'alimentation vivante
"Une alimentation composée majoritairement d'aliments vivants et crus est riche en oxygène, en vitamines, en minéraux, en protéines complètes hautement assimilables et très élevée en fibres et en enzymes. Le corps répond très favorablement aux propriétés alcalines de ces aliments. Il est important de souligner que les aliments vivants, comme les germes, croissent encore lorsqu'on les mange. L'activité bioélectrique de ces aliments est à son maximum et elle donne au corps une vitalité plus subtile. La photographie Kirkian a même démontré que l'énergie électrique entourant un plateau d'herbe de blé est telle qu'une personne se trouvant dans la même pièce constatera une nette amélioration de son niveau d'énergie, par une augmentation de la qualité d'ions négatifs, bénéfiques à l'organisme humain. "
"Lorsque nous mangeons des aliments cuits, notre système immunitaire réagit comme si nous avions été contaminé par une armée d'envahisseurs toxiques. Les globules blancs se mobilisent en grand nombre et entrent en action pour anéantir cette armée étrangère : plus nous mangeons d'aliments cuits, plus notre système immunitaire est en perpétuelle activité frénétique. Cela épuise l'énergie et diminue la capacité du corps de se maintenir en santé et de lutter contre certains des plus dangereux microbes et toxines chimiques." Source : Brian R. Clement - Le programme de santé Hippocrate et Energie vitale. Que savez-vous des crèmes glacées ?
"Anciennement, la crème glacée était une friandise maison faite à partir d'oeufs entiers, de lait, de crème et de sucres.
Aujourd'hui la loi n'oblige pas les manufacturiers à énumérer les additifs qu'ils utilisent. Ils ont transformé cette "friandise" en un véritable poison. Voici quelques ingrédients surprenants que les glaces industrielles contiennent : - Ethylène Glycol : Ce produit chimique de qualité inférieure est utilisé comme agent émulsif à la place des oeufs. C'est un ingrédient présent dans les solvants à peinture et dans l'antigel. - Pipéronal : Ce produit chimique, remplaçant l'essence de vanille, est aussi utilisé pour tuer les poux. - Aldéhyde C17 : Utilisé pour imiter la saveur de cerise, c'est aussi un liquide inflammable que l'on retrouve dans les teintures à base d'aniline, les plastiques et les caoutchoucs. - Acétate Ethylique : Utilisé comme essence d'ananas, c'est aussi un nettoyeur pour le cuir. Il a été prouvé que ses vapeurs causent des dommages chroniques aux organes. - Aldéhyde butylique : Utilisé dans la crème glacée à saveur d'érable, c'est aussi un ingrédient de la colle à caoutchouc. - Acétate acrylique : Utilisé comme saveur de banane, c'est aussi un solvant à peinture. - Acétate benzylique : Utilisé comme saveur de fraise, c'est aussi un solvant pour le nitrate." Solution :Consommez des crèmes glacées maison, ou mieux encore, des sorbets 100 % fruits. Mettez à congeler des fruits de saison : bananes, fraises, framboises, mangues etc... Une fois congelé passez-les au robot avec la lame en S ou dans votre extracteur de jus s'il comporte l'accessoire spécifique pour les sorbets. Puis décorez de fruits frais, d'amandes effilées, ou autre, et dégustez aussitôt. Ce sorbet ne contient ni gluten, ni lait, ni sucre ajouté. Source : Le programme de santé Hippocrate ou comment vivre sainement avec l'alimentation vivante de Brian R. Clement Mangez des légumes crusRecettes de légumesCitation du Pr Mono dans son livre Guérison et santé par les aliments (1933) “... la recette la plus merveilleuse est la suivante, applicable à tous les légumes frais , sauf les pommes de terre : couper les légumes en très petits morceaux ou les râper, les introduire dans un appareil appelé bouche, pour faire agir les principes réducteurs sécrétés par les poches spéciales de cet appareil et appelées glandes. A l’aide des broyeurs en ivoire appelés dents, qui garnissent cet appareil, finir de réduire en bouillie le légumes attaqué. Lorsque cette bouillie est obtenue, la mettre voluptueusement au contact du palais une dernière fois, et avaler…” Manger plus de végétaux crusJ’ai déjà parlé des multiples inconvénients de la cuisson sur les nutriments contenus initialement dans les légumes frais et crus. Même cuits à la vapeur douce, les aliments perdent une grande partie de leurs qualités nutritives, les enzymes, les minéraux et vitamines sensibles à la chaleur. Je ne conseille pas non plus de supprimer totalement la cuisson, pour certaines personnes c’est important, du moins, jusqu’au retour à la pleine santé qui devrait leur permettre de manger cru autant qu’elles le souhaitent. Donc, sans supprimer le plat cuit complètement, du moins, devra-t-on faire une part de plus en plus large aux légumes crus qui devront composer la majeure partie du repas principal. Ils doivent être consommés avant le plat cuit, à la suite des fruits qui commencent le repas. Lorsque l’on se nourrit de crudités, une ration bien moindre suffit pour maintenir l’organisme en pleine vigueur, car on est obligé de mâcher les légumes crus lentement et complètement. Il en résulte non seulement une économie énorme d’aliments et par conséquent d’argent, mais aussi une économie notable d’énergie vitale car les efforts faits par l’estomac pour digérer les aliments inutiles représentent un gaspillage d’énergie considérable. N’oubliez pas que l’estomac a une contenance d’environ 2 litres, or lorsqu’on absorbe, comme cela arrive fréquemment, 3 ou 4 litres d’aliments et de boissons au cours d’un repas, une partie de ces aliments, non digérés, fermente et se décompose dans l’intestin, y servant de pâture à toutes sortes de colonies microbiennes. Il ne faut pas chercher ailleurs la cause de la plupart des inconforts digestifs et des maladies. Sans parler des salades vertes, tomates, concombres, radis et autres hors d'œuvres usuels, il ne faut pas craindre de manger toutes les sortes de légumes crus. C’est un vieux préjugé de croire qu’ils sont difficiles à digérer sous cette forme, c’est tout le contraire du moment qu’on les mâche bien. Il est évident que pour certains, une période d’adaptation sera nécessaire, on ne peut pas impunément faire prendre de mauvaises habitudes à certains de nos organes, pendant 20, 30 ou 40 ans, comme la consommation d’aliments trop cuits, des soupes à l’eau, des purées, des pâtes etc qu’on ne mâche pas… Si certains légumes crus sont difficilement tolérés les premiers temps, il suffira d’en manger modérément au début en faisant une large place aux fruits frais bien mûrs, qui, eux, passeront toujours bien. Les légumes feuilles (salades vertes, épinards, mâches etc.) passeront plus facilement car ils contiennent des fibres solubles moins irritantes que les fibres insolubles des légumes racines par exemple. L’assaisonnementLes légumes crus consommés à la croque sans assaisonnement sont excellents dès que notre palais est habitué aux saveurs naturelles des végétaux. Si ce n’est pas encore votre cas, éviter la vinaigrette classique, il est possible de faire mieux… Le vinaigre de vin peut être remplacé par du vinaigre de cidre non pasteurisé ou un jus de citron, l’huile ordinaire par de l’huile de première pression à froid fraîchement pressée, ou encore par des graines grasses trempées ou germées et mixées, comme des graines de tournesol, des amandes, noisettes, noix, des olives noires. Si on a la possibilité de consommer des noix de coco fraîches, la chair tendre peut être mixée avec des plantes aromatiques et un peu de citron. Idem avec des avocats… N’hésitez pas à changer le goût et la couleur en ajoutant quelques jeunes feuilles d’épinard, ou encore du poivron rouge, des tomates etc… La quercétine pour notre santé
C’est la saison des oignons rouges, une spécialité de Toulouges, banlieue ouest de Perpignan.
Ils sont juteux, sucrés à souhait, il faut en profiter car ils sont riches en quercétine. Qu’est-ce que la quercétine ?C’est un polyphénol de la famille des flavonoïdes, de pigment jaune. Il se trouve dans les végétaux et principalement dans le cacao, les câpres, le jus de pamplemousse, le vin rouge (sans sulfite, c’est mieux!), les oignons rouges, les myrtilles, les échalotes etc. A quoi sert la quercétine pour le corps ?C’est un antioxydant très important qui agit d’une part sur le glutathion qui est un antioxydant produit par notre corps, et d’autre part pousse l’organisme à produire plus d’enzymes antioxydantes. C’est un anti-inflammatoire polyvalent en inhibant différents éléments impliqués dans l’inflammation. La quercétine lutte contre le diabète de type 2 en agissant sur l’intestin grêle, le pancréas, les muscles, le tissu adipeux et le foie, contrôlant ainsi l’équilibre du glucose. Elle inhibe l'absorption intestinale du glucose, elle améliore la sécrétion et la sensibilité à l’insuline, elle favorise l’utilisation du glucose par les cellules. Elle protège le cœur en luttant contre les maladies cardiovasculaires. Elle diminue l’oxydation du mauvais cholestérol (LDL), elle a des effets vasodilatateurs, elle fluidifie le sang et réduit l’agrégation plaquettaire, elle lutte contre le stresse oxydatif, l’inflammation et les molécules d’adhésion pour une meilleure circulation dans les vaisseaux sanguins. La quercétine exercerait des effets anticancéreux en modulant différentes voies cellulaires. Comme le fait le jeûne, elle favoriserait l’apoptose et l’autophagie (autodestruction des cellules anormales ou malades). Elle préviendrait également les métastases. Elle exercerait des effets métaboliques contre les cancers en les privant de glucose. La quercétine est un composé lipophile, c’est-à-dire qu’elle est mieux absorbée avec des graisses alimentaires. Les fibres peuvent également faciliter son absorption. La biodisponibilité de la quercétine, comme la plupart des principes actifs des végétaux, est meilleure lorsqu’ils sont consommés avec l’aliment entier, c’est pourquoi je vous ai donné une petite liste des aliments principaux qui contiennent pas mal de quercétine. La quercétine en complémentL’alimentation apporte seulement que quelques milligrammes de quercétine, les compléments alimentaires, eux, peuvent apporter des centaines de fois plus de cette substance. Ils n’ont pas pour vocation de combler un manque en quercétine, mais plutôt d’apporter des doses potentiellement thérapeutiques. Pour ma part, je conçois les compléments alimentaires uniquement pour des raisons thérapeutiques ponctuelles. L’efficacité de la quercétine en complément est limitée à cause de sa solubilité et de sa faible absorption. La forme qui serait la plus assimilable est la quercétine phospholipide, dite aussi phytosome. La prise de quercétine phospholipide peut restreindre drastiquement la gravité et les symptômes du Covid-19. Les aliments qui favorisent la détox et l’élimination des métaux lourds et autres polluants dans notre organisme
Il existe des aliments naturels très efficaces pour stimuler les processus de détoxification et d’élimination de certaines substances indésirables et même dangereuses pour notre corps.
Il est important de les connaître pour éviter une accumulation trop importante de ces toxines pour réduire les risques de maladie dû à ces poisons. Ces substances toxiques peuvent venir de l’extérieur (toxines exogènes). C’est le cas des métaux lourds, des pesticides, du tabac, de la pollution, des médicaments, vaccins etc. Elles peuvent venir aussi du fonctionnement de notre organisme (toxines endogènes), comme les radicaux libres, les hormones, les toxines produites par notre microbiote et les intestins poreux. Ces intoxications provoquent de la fatigue, des troubles intestinaux, des sueurs nocturnes et des douleurs. Elles peuvent aussi conduire à des maladies touchant les systèmes nerveux, digestif, immunitaire, métabolique, ostéo-articulaire etc. La détoxification est une tâche cellulaire vitale qui conduit à l’élimination d’une partie de ces toxines. Mais le corps n’a pas la capacité d’éliminer rapidement tous ces composés chimiques nocifs, car de nombreuses substances toxiques s’accumulent durablement dans les tissus, entraînant à long terme des dommages à l’organisme. Le jeûne et une alimentation physiologique vont jouer un rôle important pour favoriser le travail de détox et d’élimination. La consommation régulière de casse fistula complète ce nettoyage en profondeur.
Traquer les sources d’exposition aux poisonsIl est primordial d’éviter autant que faire se peut l’exposition aux toxiques, mais il est impossible de les éviter tous.
Les végétauxLes végétaux seront toujours moins pollués que les animaux qui consomment ces végétaux. Les animaux sont victimes eux aussi d’une accumulation de substances toxiques. C’est la raison pour laquelle il est toujours mieux de consommer des poissons sauvages de mer de début de chaîne (petits poissons) plutôt que les gros poissons de fin de chaîne (requin, thon etc.). Un autre avantage des végétaux est leur richesse en fibres qui permettent de moins s’intoxiquer car les fibres peuvent retenir des métaux lourds, qui seront éliminés par les selles. Les polluants organiques persistants se solubilisent et s’accumulent dans les graisses. Ainsi les graisses animales seront toujours plus polluées que les graisses végétales, en raison de la place des animaux dans la chaîne alimentaire. Les micronutriments permettent de capter les toxines et ainsi d’une certaine façon, nous protègent. (vitamines, minéraux, oligo éléments, caroténoÏdes et polyphénols), donc plus on apporte de minéraux par l’alimentation, plus l’empoisonnement sera limité. Exemple : le sélénium permet de limiter l’empoisonnement au mercure. Le zinc atténue la toxicité du cadmium. La vitamine C inhibe la conversion des nitrites en nitrosamines dans le tube digestif. Le calcium limite la toxicité du plomb et de l’aluminium. Quels sont les moyens d’apporter un maximum de ces micronutriments ?
Quels sont les moyens pour détoxifier et éliminer les toxiques accumulés ?
Les graines germées et les jeunes pousses un concentré de vitalité
Jeunes pousses de tournesol et petit pois
Les graines germées sont faciles à faire et peu encombrantes pour les personnes qui n’ont pas de place chez elles. Pour les jeunes pousses, il est préférable de les mettre sur terre après germination pour qu’elles soient plus riches en nutriments, mais on peut aussi laisser certaines graines germées devenir des jeunes pousses assez facilement juste avec de l’eau.
La plupart des magasins bio vendent des graines déjà germées prêtes a consommées en salade ou à la croque. Parfois, certains vendent aussi des jeunes pousses de tournesol ou autres. Mais acheter tout prêt revient forcément plus cher, alors qu’en les faisant soi-même le coût est vraiment faible pour un aliment aussi énergétique et riche. Dès que les températures deviennent plus clémentes autour de 20 à 25 ° elles poussent très rapidement. De plus, si l’ on en fait tous les 3 ou 4 jours en variant, cela permet d’en avoir toujours de prêtes sous la main. Ce sont des aliments frais et vivants, naturellement riches en nutriments qui se consomment non cuits et non transformés. Quelles graines utiliser ?Les graines germées se font avec des graines de légumes, de légumineuses, de céréales ou d’oléagineux, dont le métabolisme a été réveillé au contact de l’eau, de l’air, de la chaleur et qui vont croître en quelques jours. Les Celtes, les Esséniens en consommaient déjà. Ils savaient que la germination augmentait de façon spectaculaire leur valeur nutritive. Les graines germées et les jeunes pousses sont des aliments de santé d’une puissance exceptionnelle. Elles sont riches en vitamines A, C, E, D, K, B, en minéraux tel que le calcium, le magnésium, le zinc, le phosphore, le fer, le sélénium, le potassium etc. En acides aminés et acides gras insaturés bénéfiques pour le système cardiovasculaire, ainsi que des fibres et des antioxydants qui luttent contre le vieillissement cellulaire. Ce sont, de ce fait, d’excellentes sources de protéines végétales, digestes et facilement assimilables. Elles corrigent les carences provoquées par l’alimentation moderne. La graine en se réveillant lors du processus de germination, va décupler la quantité de ses vitamines et minéraux. Le potentiel entier de la graine se trouve activé et complètement disponible. Tout le monde peut consommer des graines germées et des jeunes pousses, du jeune enfant aux personnes âgées sans aucun risque. Chaque variété a ses qualités propres, c’est pourquoi il est bon de varier tout au long de l’année. Par exemple les graines germées de radis roses ou noirs sont reconnues excellentes pour le foie, elles contribuent au bon fonctionnement de la vésicule biliaire et des fonctions hépatiques en général Le fenugrec améliore la circulation sanguine, stimule le pancréas, nettoie le foie et favorise la lactation pour les femmes qui allaitent. Les graines germées de carvi, fenouil, coriandre et cumin sont excellentes pour le système digestif. L’alfalfa est reminéralisant, régénérant et détoxifiant. Les graines germées de betterave rouge sont alcalinisantes, minéralisantes et régulent l’action du foie. Le brocoli est antioxydant. Les lentilles sont consistantes et nutritives. Les graines de poireaux sont diurétiques, celles de trèfles rouges sont recommandées pour les femmes et particulièrement en période de ménopause. Le quinoa germé contient tous les acides aminés essentiels et a l’avantage de germer en 24 heures. Les oléagineux comme les amandes, noisettes, noix, pignons de pin etc. sont plus digestes trempés 6 à 8 heures ou germés. Le tournesol décortiqué germe rapidement lui aussi. Si vous souhaitez faire des jeunes pousses, utilisez plutôt des graines de tournesol non décortiquées, faites les germer puis posez-les sur du terreau humide en les pulvérisant tous les jours. Mais pour qu’elles poussent bien il leur faut une température clémente, s’il fait trop froid, elles ne poussent pas ou mal. La plupart des magasins bio vendent des sachets de graines à germer les plus courantes comme l’alfalfa, le fenugrec, le tournesol, certaines enseignes ont plus de choix. Sinon la boutique en ligne Biovie propose un excellent choix de graines à germer avec des conditionnements plus grands aussi. Boutique Biovie – La force du vivanthttps://www.biovie.fr/ Indiquer le code : CURENATURE-BIOVIE Pour avoir 10% de réduction sur votre première commande Comment faire germer des graines ?Le matériel souvent utilisé est un germoir. Il en existe de plusieurs modèles mais le plus pratique reste le bocal avec un couvercle à trous que l’on peut poser à l’envers en diagonale pour laisser l’eau s’écouler. Attention commencez avec 1 ou 2 c à soupe de graines, car elles vont prendre du volume et remplir le bocal assez vite. Lorsque j’ai du monde et que je veux faire de plus grandes quantités, je les mets à tremper dans un saladier puis je les rince et les égoutte avec une passoire fine avant de les remettre dans le saladier et je n’ai jamais de problème non plus de cette façon. L’été lorsqu’il y a des moucherons, je recouvre le saladier d’un tissu fin. Laissez vos graines germer dans un endroit sombre, puis lorsque vous souhaitez qu’elles deviennent des jeunes pousses mettez-les à la lumière sans recevoir pour autant directement les rayons du soleil. Rincez et égouttez vos graines matin et soir lorsqu’il fait chaud. Lorsque vous souhaitez stopper la pousse des germes, placez-les au réfrigérateur. Comment les consommer ?Les jeunes pousses de légumes ou de légumineuses se consomment crus en salade ou à la croque. Elles peuvent aussi donner une touche de fraîcheur en décoration sur un plat plus classique. Les graines germées se consomment dans les salades, les soupes ou tout autres plats mais sans les faire chauffer pour conserver toutes leurs propriétés nutritives. Vous pouvez en consommer autant que vous le souhaitez, une tasse à chaque repas par exemple, vous fera le plus grand bien. Mes articles déjà publiés sur le même thèmeComment prévenir, lutter ou contrôler un diabète de type 2 ?Contre le diabète,nous avons tous entendu dire qu'il faut supprimer les sucres. Mais est-ce si simple ?Limiter sa consommation de glucides, c’est bien sûr indispensable, mais cela concerne essentiellement les sucres raffinés et les sucres ajoutés. Néanmoins manger des fruits frais en quantité raisonnable est également indispensable. Pour prévenir, lutter ou contrôler le diabète, il est important de consommer des fruits et des légumes car ils apportent des éléments qui permettent de s’attaquer aux causes profondes du désordre. Le diabète est caractérisé par un taux anormalement élevé de glucose dans le sang, lui-même causé par une résistance à l’insuline qui est l’hormone faisant entrer le sucre dans nos cellules en temps normal. Lorsque l'insuline n’arrive plus à jouer son rôle, le sucre reste dans le sang faisant ainsi monter la glycémie. Le diabète de type 2 touche 1 personne sur 5 de plus de 70 ans dans les pays occidentaux, mais touche également de plus en plus de personnes jeunes. Cette hausse est encore plus rapide dans les pays en voie de développement. Souvent, nous prenons conscience d’un problème subitement par une prise de sang qui indique un taux de glycémie anormalement haut, mais en réalité, le problème se prépare depuis déjà un bon moment. Pendant des années, progressivement, la résistance à l’insuline est compensée par une plus grande quantité d’insuline libérée par le pancréas, ainsi la glycémie reste normale. Mais ces sécrétions importantes d’insuline favorise la prise de poids qui à son tour favorise la résistance à l’insuline et fatigue le pancréas. C’est donc un cercle vicieux. Progressivement, l’insuline ne peut plus jouer son rôle et l’on découvre un pré-diabète ou un diabète. En dehors de l’alimentation, l’inflammation chronique aggrave les risques de diabète. L’inflammation chronique de bas grade (quantité de médiateurs inflammatoires supérieure à la normale, mais en dessous du seuil de douleur) est un élément commun à différentes maladies métaboliques dont le diabète de type 2. Elle contribue grandement à la résistance à l’insuline. On sait aujourd’hui que le microbiote intestinal participe au métabolisme de l’ensemble du corps, affecte l’équilibre énergétique, la glycémie et l’inflammation de bas grade. Un des processus contribuant grandement à l’inflammation de bas grade est le passage d’endotoxines dans le sang, on appelle cela l’endotoxémie. Les endotoxines sont des petits éléments qui passent la barrière intestinale et entrent dans le sang, réagissent avec le système immunitaire et engendrent une réaction inflammatoire. C’est le cas dans ce que l’on appelle les intestins poreux et l’hyperméabilité intestinale. Ce problème concerne beaucoup plus de personnes qu’on ne le croit. Il semblerait même que la grande majorité de la population en souffre. Comment prévenir un intestin poreux ?Lorsque l’intestin est en bonne santé, les nutriments (vitamines, minéraux, acides aminés,..) sont absorbés correctement et arrivent directement aux cellules qui en ont besoin. Un intestin perméable ouvre la porte non seulement à des problèmes digestifs et intestinaux mais aussi aux maladies chroniques, inflammatoires et auto-immunes. L'intestin est comme un gros tuyau entouré d'un filtre que l'on appelle muqueuse. Cette muqueuse est composée de liaisons serrées (appelées aussi jonctions serrées) qui servent de bouclier contre les éléments extérieurs. Lorsque la muqueuse fonctionne normalement, elle laisse pénétrer dans l'organisme uniquement les nutriments et empêche la pénétration des micro-organismes, macromolécules et composés toxiques. Elle fait office de rempart naturel. Lorsque la muqueuse est abîmée, les liaisons se distendent, l'intestin devient poreux laissant passer dans l'organisme de nombreuses toxines. Les causes majeures de l’intestin poreuxL'alimentation moderne. Une faiblesse d'enzyme digestive. Un déséquilibre de la flore (dysbiose). Les antibiotiques, les anti-inflammatoires, les corticoïdes,... La consommation de substances toxiques; drogue, tabac, alcool,...pesticides. Les traitements en naturopathieUne bonne santé ainsi que la réduction de l'hyperperméabilité intestinale passe par: - Une bonne hygiène de vie et l'arrêt d'aliments morts et raffinés. Un rééquilibrage alimentaire est indispensable avec la mise en place d'une alimentation hypotoxique riche en vitamines et minéraux. C’est ce type d’alimentation que l’on pratique pendant le séjour vitalité qui a lieu chaque année au printemps et à l’automne. - La reconstitution d'une flore saine avec de bonnes bactéries qui vont évincer les mauvaises. - La restauration de la muqueuse intestinale grâce notamment à la L-glutamine, le curcuma, l'argile verte, la mélisse, les implants de jus d’herbe, de sérum de Quinton etc. Il n’y a pas que les glucides qui sont pointés du doigt, un régime riche en graisse (comme on le voit avec les régimes cétogènes par exemple ou une alimentation principalement industrielle), favorise le déséquilibre du microbiote. Les fibres et les prébiotiques liés aux glucides alimentaires (dans les fruits, légumes, graines, légumineuses etc.) restent indispensables pour moduler le microbiote et agir sur cette endotoxémie. La flore intestinale joue un rôle majeur dans le diabète de type 2. On parle même de communication entre le microbiote et le métabolisme de l’hôte, via la sécrétion d’hormones intestinales, elles-mêmes stimulées par certains éléments du microbiote. L’alimentation influence directement la composition de la flore. Ainsi, une alimentation pauvre en mauvaises graisses et en sucres, mais riche en fibres et en prébiotiques est une arme concrète pour lutter contre le diabète de type 2. Lorsque le diabète est déjà présent, ce sont les supplémentations en bêta-glucanes (ex. son d'avoine) et en psyllium qui sont les plus efficaces. Source : Secrets de nutrition (décembre 2021) La jungle alimentaire, comment s’y retrouver ?
Peut-être faites-vous partis des personnes qui se sentent perdus dans une "jungle" alimentaire ?
Vous avez essayez différents régimes, différentes méthodes et autres conseils d'experts en nutrition et au final vous n'obtenez pas les résultats dont vous rêvez en terme de vitalité, de perte ou de prise de poids, de compréhension de vos réels besoins... Pour sortir de la maladie et prendre soin de vous, l'important n'est pas de trouver une énième solution miracle, mais bel et bien d'avoir les principes essentiels qui vont vous permettre de discerner au quotidien, et même tout au long de votre vie, ce qui est bon pour vous en matière d'alimentation de ce qui ne l'est pas ! Nous sommes tous différents, et ce qui convient aux uns, ne convient pas nécessairement aux autres et c’est logique. Il est donc impossible de donner une manière de s’alimenter qui convienne à tout le monde. Comment faire pour savoir ce qui nous convient ?La première étape est de ne prendre en considération que des aliments naturels sans transformation. C'est-à-dire tous les aliments comestibles que l’on trouve dans la nature et tel qu’on les trouve dans la nature, sans avoir été chauffés, irradiés, assaisonnés, congelés etc. On met d’un côté toutes les variétés de fruits de la région et de la saison et éventuellement d’autres fruits plus exotiques parce que l’on a une appétence pour ces fruits aussi. D’un autre côté toutes les variétés de légumes que l’on peut trouver, y compris les jeunes pousses de légumes si on en a. Et enfin tous les aliments riches en protéines ou en lipides (graisses naturelles) Cela comprend les protéines animales (viandes, œufs, poissons, produits marins), les protéines végétales (champignons, graines germées, graines trempées, légumineuses trempées et germées etc.) et les produits gras naturellement comme les avocats, les oléagineux, les safous, les olives etc. L’idéal est que tous ces produits soient non seulement biologiques mais si possible produits par des petites fermes en permaculture ou du moins ne venant pas d’une monoculture qui appauvrit les terres et rendent les végétaux également pauvres en minéraux. Attention aux aliments que l’on croit crus et qui ne le sont pas comme les fruits séchés, les oléagineux etc. même venant de magasins bio, (séchés à plus de 40°). Pour choisir ce que vous pouvez manger, ce dont votre organisme a besoin à un moment précis, il faut sentir chaque variété de fruits. Pour le déjeuner, par exemple, sélectionnez celui qui sent le meilleur et qui vous fait saliver. Les fruits se mangent majoritairement crus et dans leur entièreté, commencez par manger le fruit que vous avez sélectionné tranquillement en mâchant bien et en conscience. Si vous vous rendez compte au bout de quelques bouchées qu’il n’est plus aussi bon, ou bien que vous observez un signe montrant que vous ne produisez plus les enzymes nécessaires à la bonne digestion de ce fruit, arrêtez-vous aussitôt. Quels sont les signes d’alliesthésie ou d’arrêt que vous pouvez observer ?Vous pouvez trouver à un moment donné, que le fruit devient trop sucré, ou trop acide, amer, astringent, piquant, ou encore qu’il brûle les commissures de vos lèvres. Vous pouvez aussi vous mordre la langue, avaler de travers, tousser, éternuer, etc. Ces signes vous montrent que vous devez cesser de consommer ce fruit pour cette fois-ci, car votre métabolisme ne pourra pas le traiter correctement. Il est donc inutile d'insister et si vous avez encore faim, sentez de nouveau les autres variétés de fruits et choisissez-en un autre. Mais il est possible aussi que vous n’ayez aucun signe d’arrêt et que vous mangiez un kilo ou plus de ce fruit. C’est parfait ainsi, allez-y jusqu’à satiété. Moins on mélange de variété, plus la digestion est facile, discrète et rapide. Après avoir mangé, une ou deux variétés de fruits, si vous avez encore faim, faites la même chose avec votre choix de légumes. Sentez-les et choisissez le légume qui sent le meilleur et vous fait saliver. Le mieux est de le manger cru à la croque sans assaisonnement. Mais si vous n’avez pas l’habitude de manger de cette façon, alors assaisonnez-le légèrement avec une sauce que vous avez faite vous-même avec de bons produits. Si vous voulez les cuire, la moins mauvaise des cuissons est la vapeur douce à moins de 100° et pas longtemps, 15 à 20 minutes suffisent. Cette cuisson respecte les saveurs et n’oblige pas à assaisonner les aliments. Le seul inconvénient est que vous allez perdre des nutriments sensibles à la chaleur comme certains minéraux et les enzymes. Mais cette chaleur douce ne provoque pas de molécules toxiques. Pour votre dîner, choisissez un aliment dans la catégorie des protéinés ou gras. Le mieux est de choisir une seule variété, donc choisissez bien celle qui vous fait saliver. Mangez-en, là aussi, jusqu’à l’arrêt et cru. Les protéines et les lipides chauffés contiennent des molécules de Maillard qui sont toxiques et cancérigènes. Ce sont les aliments les plus dangereux après la cuisson. Plus ils sont chauffés à haute température et longtemps, plus ils deviennent toxiques. Les pires sont ceux qui sont carbonisés au barbecue ou frits à haute température. Après cette étape vous pourrez manger des légumes autant que vous voudrez toujours en choisissant les variétés de manière olfactive.. Une dernière chose à savoir : les légumes se marient facilement avec tous les autres aliments. En revanche, il est préférable de manger les fruits seuls ou seulement avec des légumes. Pas de protéines ni d’aliment gras au cours d’un repas comportant des sucres. Bien entendu, pour se nourrir correctement et de manière équilibré, il faut varier tout au long de l’année, c’est pourquoi il est recommandé de suivre les produits de saison, ainsi avons nous la garantie de varier notre alimentation et, de surcroît, de manière moins onéreuse. Pour apprendre à suivre ses besoins alimentaires, je vous invite à un stage d’alimentation vivante, contactez-moi. Les nutriments
Je parle beaucoup dans mes articles et lors des réunions avec les jeûneurs, des nutriments.
Est-ce bien clair pour tout le monde ? Les nutriments sont des éléments nutritifs pour nos cellules. Ce sont des composés organiques et inorganiques nécessaires aux organismes vivants pour entretenir la vie. Les protéinesLes protéines proviennent des animaux (œufs, viandes, poissons et sous-produits animaux, lait etc.). Elles viennent aussi du monde végétal où elles sont moins concentrées (les oléagineux , les légumineuses, les graines germées etc. Les fruits et les légumes en contiennent en plus petites quantités. Les protéines se digèrent dans l’estomac, puis dans l’intestin grêle en donnant des acides aminés utilisables pour la construction ou la restauration des tissus de l’organisme. Cette utilisation ou métabolisme des protéines provoquent des déchets urés et de l’acide urique qui doivent être éliminés par le foie et les reins. Si ces déchets sont mal éliminés, notre organisme s’encrasse et la maladie peut apparaître. Notre organisme recycle une partie des protéines, toutefois un apport journalier est important. Les lipidesLes lipides sont les matières grasses apportées avec les protéines animales et les végétaux gras comme les avocats, les olives, les oléagineux etc. Ces lipides libèrent dans l’organisme des calories qui lui servent à maintenir sa température et à produire de l’énergie. Le métabolisme des lipides génère des déchets glycériques source d’encrassement de l’organisme. Toutefois les lipides sont nécessaires et les meilleures que l’on peut apporter à notre corps proviennent des graisses naturellement présentes dans les aliments. Toutes les matières grasses ajoutées comme l’huile, le beurre, la margarine etc. provoquent souvent des excès et donc de l’encrassement Les glucidesLes glucides appelés aussi hydrates de carbone, existent abondamment dans les matières amylacées des végétaux : amidon, céréales, sucres divers (saccharose, glucose, lactose, lévulose etc.) et les fruits et légumes. La digestion des glucides commence dans la bouche et se termine dans l’intestin grêle et donne un produit final qui est le glucose. Celui-ci parvient au foie qui le met en réserve sous forme de glycogène. Le glucose est utilisé principalement par le cerveau et les muscles. L’utilisation des glucides produit des déchets qui sont l’eau et le dioxyde de carbone ou gaz carbonique, évacué par la respiration pulmonaire. Lorsque nous jeûnons ou si nous suivons un régime strict limitant les sucres, le foie produit des corps cétoniques qui seront parfaits pour le cerveau et les muscles. Ces 3 nutriments sont aussi des macro-nutriments. Mais il y a aussi les micro-nutriments qui, comme leur nom l'indique, sont présents en très faible quantité dans l’organisme. Les vitaminesOn distingue les vitamines liposolubles (solubles dans les matières grasses) des vitamines hydrosolubles (solubles dans l’eau). Les vitamines liposolubles sont les vitamines A, D et E. Les vitamines hydrosolubles sont les vitamines C, B1, B2 et PP essentiellement. La vitamine A favorise la vision, les vitamines B protègent le système nerveux et favorise la digestion des glucides, les C protègent des infections, la D est antirachitique et favorise la croissance du squelette, la E est anti stérilitique et la PP antipellagreuse, (la carence provoque la pellagre, c’est-à-dire des symptômes de malnutrition). Les sels minérauxIls servent à l’organisme aux échanges cellulaires et à la construction notamment du squelette et de la dentition. Ces sels minéraux sont biodisponibles dans les végétaux essentiellement; fruits et légumes, plantes sauvages comestibles, aromates, plantes médicinales etc. Les sels minéraux contenus dans les structures minérales ne sont pas assimilables correctement par nos organismes. Citons les plus connus tels que le calcium, le magnésium, le manganèse, le fer sont des métaux constituants de ces sels minéraux auxquels s’adjoignent des métalloïdes tels que le phosphore, le soufre, l’iode etc. Ce sont les minéraux qui captent les acides et permettent un bon équilibre acido-basique. Ils sont donc extrêmement importants. Et ne pensez pas qu’il suffit de se complémenter pour trouver un bon équilibre. Les compléments alimentaires peuvent aider ponctuellement, mais seule une alimentation variée et équilibrée sera garante d’une bonne santé. Autres nutriments Il reste encore les oligo-éléments, les enzymes L'eauEnfin notre organisme a besoin d’eau, essentiellement celle contenue dans les fruits et les légumes. Lorsque l’on mange cru, il n’est pas nécessaire de boire de grandes quantités d’eau, tandis qu'avec la cuisine la soif est exacerbée par la consommation de sel, des épices et aussi par le fait que la cuisson fait diminuer le taux d’eau des aliments. Les fibresLes fibres alimentaires ne sont pas non plus des nutriments puisqu’elles n’apportent rien directement aux cellules. Elles contiennent de la cellulose dont le rôle est important pour notre biote et le tractus intestinal. On les trouve essentiellement dans les végétaux. ConclusionComme vous l’avez lu précédemment, les végétaux doivent constituer la majorité de tous nos repas. Un bémol toutefois avec la consommation des céréales. Avant l'agriculture, les céréales se trouvaient à l’état naturel très dispersées, l’homme en consommait en petite quantité uniquement. Les céréales sont formées de grosses molécules d’amidon qui sont digérées par hydrolyse en les transformant en sucre double : saccharose, puis en sucre simple : glucose. Ce qui nécessite beaucoup d’énergie, engendrant ultérieurement des états de toxémie et corollairement des troubles de santé. Les amidons concentrés fatiguent le cœur et les voies respiratoires, ils encombrent les intestins et représentent un facteur de vieillissement. Le sel n’est pas proposé en hygiénisme car il s’agit d’eau de mer déshydratée qui a perdu sa charge électromagnétique, il est donc mal assimilé. Le sel de cuisine est une substance morte au même titre que les produits chimiques, est irritante pour le tube digestif. Un bol alimentaire salé est rapidement acheminé, précipité vers le côlon, presque sans digestion ! Ceci finit par irriter les muqueuses intestinales et empoisonner le corps. Cette réaction crée une déperdition énergétique et l'énergie économisée dès la suppression du sel, sera disponible pour l’évacuation des toxines que l'absorption de tout produit chimique ne permet pas. Le sel donne soif parce que l’eau sert à diluer le poison qui sera ensuite facilement évacuer par les reins. Le sel ne contribue pas à la fabrication de l’acide chlorhydrique puisqu’il n’est pas assimilé par l’organisme. Cette sécrétion est inhibée, les parois de l’estomac étant irritées. Notre approvisionnement en sel doit se faire par voie organique, la seule harmonieuse et équilibrée par la consommation de fruits et légumes appropriés. Ceux-ci sont pourvus de sels minéraux, diastases, vitamines et oligo-éléments. Le sel est un accélérateur du rythme cardiaque qu’il dérègle et épuise. Il favorise l’hypertension et la rétention d’eau. En perturbant tous les échanges humoraux et les sécrétions, il encrasse le milieu extracellulaire. Préférez l’eau de mer si nécessaire à la place du sel ou encore des algues marines. Les substances minérales ne sont pas assimilables tant qu’elles ne sont pas passées par le végétal. Conseils pour bien digérer
Voici ce que je vous conseille pour bien digérer et assimiler les aliments.
1 - S’abstenir de manger tant que la digestion du repas précédent n’est pas terminée. Si ce dernier a été très copieux, il vaut mieux sauter le prochain repas. 2 - Sous l’effet de la douleur, de la fièvre, de l’inflammation, du chagrin, de la colère ou de la peur, il est préférable de s’abstenir de manger tant que les symptômes persistent. Manger dans ces conditions provoque des malaises, ralentit la digestion, amène un inconfort voire même des douleurs. 3 - En cas de grande fatigue, il vaut mieux se reposer avant de manger, seuls le repos et la détente permettent de retrouver de l’énergie 4 - Tout le monde le sait, les repas de fête, de famille etc. sont éprouvant pour l’organisme, boire ou manger par obligation, pour faire plaisir et manger trop avec trop de sortes d’aliments n’est pas bon. Si c’est exceptionnel, prenez du charbon actif après le repas pour aider. Mais si cela est régulier, vous détruisez votre santé et vous allez très vite manquer d’énergie. Nous devons sortir de table avec une légère faim. 5 - Adultes comme enfants, choisissez vos aliments, laissez-vous le choix des fruits et des légumes, nous n’avons pas tous les mêmes besoins au même moment ! Il faut toujours manger avec plaisir. 6 - N’ayez pas de conversations trop animées pendant les repas, ce n’est pas le moment de régler ses comptes. L’idéal est de manger dans le calme et en conscience. Ne regardez pas d’écran et ne lisez pas en mangeant. Prenez quelques instants de détente après vos repas pour favoriser la digestion. 7 - Bien mastiquer les aliments et manger tranquillement sans précipitation. On ne devrait avaler que lorsque les bouchées sont devenues de la bouillie presque liquide. On dit qu’il faut boire les aliments solides et mâcher les jus de légumes frais. Pensez à poser votre fourchette et votre couteau entre chaque bouchée. N’oubliez pas que la digestion commence dans la bouche avec les enzymes salivaires. 8 - Ne buvez pas pendant le repas, mais avant. Si vous avez soif en mangeant, c’est soit que vous mangez trop salé, sucré ou épicé. Réduisez ces aliments plutôt que de céder à la facilité et boire. 9 - Ne mélangez pas toutes les sortes d’aliments dans un même repas; Les légumes vont avec tout : fruits ou protéines. Les fruits se mangent seuls avant le repas ou avec d’autres fruits ou avec des légumes, mais jamais de gras avec le sucré. Les protéines (végétales ou animales) ne s’associent qu’avec les légumes. Retenez que sucres et graisses ne font pas bon ménage, et que les protéines contiennent quasiment toujours des graisses même non visibles. 10 - Abstenez-vous de prendre des aliments que vous savez ne pas pouvoir digérer, au moins pendant 3 ou 6 mois puis réessayez en toute petite quantité pour voir si vous les tolérez mieux après ce temps. Bon appétit La cuisson, l’irradiation et le raffinage des aliments : conséquencesLa cuissonCuire les aliments a pour première incidence de détruire les enzymes (diastases) à partir de 40°. Nous savons qu’aujourd’hui, nous sommes tous plus ou moins carencés en enzymes. La cuisson est une invention de l’homme qui favorise un déséquilibre progressif dans l’organisme. L’idéal est de manger cru ou si ce n’est pas à 100%, au moins de manger des légumes crus (crudités) à chaque repas et de manger des fruits crus bien mûrs chaque jour. Il est recommandé de commencer les repas par des crudités afin d’éviter la leucocytose digestive qui est l’élévation brutale des leucocytes, globules blancs, qui ont pour mission de défendre l’intégrité de l’organisme vis-à-vis des corps étrangers. Les chercheurs ont observé cette élévation des globules blancs dans le sang après un repas cuisiné et soupçonnent qu’il s’agit d’un processus anormal de l’organisme, une réaction pathologique. Ils démontrent que la leucocytose n’apparaît que lorsqu’on absorbe des aliments cuits et qu’elle est par conséquent une réaction de l’organisme au même titre que la leucocytose qui se produit en cas d’intrusion microbienne. Les fruits et légumes crus ne produisent pas cette leucocytose. L’aliment cru ne suscite pas de réaction inflammatoire de la part de l’organisme. Les personnes qui ne supportent pas le cru ont un tube digestif malade. Elles devront trouver des alternatives pour progressivement régénérer leur digestion et pouvoir manger plus sainement, même si cela leur demande des mois voire des années. Le jeûne permet aux organes une assimilation plus rapide du cru du fait de la désintoxication effectuée et de la remise en état des différents organes. Plus on est intoxiqué, moins on supporte le cru. Mais il est important de faire une transition alimentaire très progressive. La durée de cuisson des alimentsPrenons l’exemple de la teneur en vitamine C du chou en cours de cuisson. Celle-ci diminue à mesure que la cuisson se prolonge. Mais on retrouve des paramètres assez semblables pour les autres vitamines et les minéraux sont encore plus fragiles à la chaleur. Cru : 70 mg pour 100 gr de chou Après 10 mn de cuisson : 47,5 mg pour 100 gr Après 15 mn de cuisson : 29,5 mg pour 100 gr Après 30 mn de cuisson : 22,3 mg pour 100 gr etc. Si vous devez cuire vos aliments, la meilleure cuisson est à la vapeur douce et peu de temps. Ainsi l’aliment n’est pas en contact avec l’eau, les phénomènes d’osmose sont très réduits, les minéraux et autres corps solubles sont retenus dans l’aliment. Temps de cuisson vapeur pour décrudire les légumes : 5 minutes pour les choux, épinards, endives, poivrons et champignons. 10 minutes pour les asperges, aubergines, courges, courgettes, haricots verts, poireaux, potirons etc. 10 à 15 minutes pour les carottes et choux de bruxelles 15 à 20 minutes pour les betteraves, navets et artichauts L’irradiation ou ionisation des alimentsL'irradiation des aliments consiste à exposer des aliments à des rayonnements ionisants afin de réduire le nombre de micro-organismes qu'ils contiennent. Pour certains végétaux, ce procédé empêche la germination (pomme de terre, ail, oignon etc.) pour d’autres, cela sert à une plus longue conservation (fraise etc.) L'OMS l'a accepté pour l’alimentation humaine. Ce procédé fait partie des procédés de pasteurisation à froid. L'irradiation de la nourriture est une technique développée par des entreprises agroalimentaires parce que les aliments ainsi irradiés s'abîment moins. Le procédé réduit également le risque de contamination par un organisme pathogène. Les supermarchés tentent de faire croire que ce système est mieux pour les végétaux et sans conséquence pour notre santé. Toutefois sachez que les enzymes sont très radiosensibles, l’ADN de celles-ci est altéré et les fruits et légumes sont ainsi stérilisés. Les cellules germinatives, celles en voie de division et les tissus en développement rapide sont très sensibles à ce type de traitement. Le charançon des grains, la teigne du riz, la bruche du haricot, tous les insectes sont rendus stériles par l’irradiation, le plus souvent ils meurent quelques jours plus tard. Les vitamines sont elles aussi très sensibles à ce type de traitement de conservation et aux rayons ionisants en particulier, notamment la vitamine C. Les fruits comme les pêches, les citrons, les tomates, les fraises sont très touchés par cette perte en vitamine C. Les autres vitamines très sensibles également sont les vitamines K, B1 puis B6, PP, A et E. Les pertes seraient du même ordre que lors de la cuisson. À des doses supérieures à 6 kilogray, l'irradiation peut fortement dégrader les vitamines liposolubles (vitamine D notamment). En 2008, Caulfield a montré que l'irradiation gamma oxyde fortement les vitamines liposolubles dans les rations sèches, entraînant une effondrement de la teneur de certains produits en vitamines après irradiation. Il en va de même pour quelques autres nutriments, ce qui diminue les qualités nutritives du produit irradié. Quand elle concerne des produits gras (viandes notamment), l'irradiation peut avoir un impact négatif sur le goût, l’odeur et la texture des aliments traités (rancissement). En France, la dose maximale de 10 kilogray est autorisée pour le traitement des céréales, de la farine de riz ou des épices, et la dose de 5 kilogray ne doit pas être dépassée pour la viande ou le poisson. Les aliments doivent être irradiés assez longtemps pour que les bactéries et moisissures ciblées soient inactivées. Sans compter les effets nocifs sur nos organismes… Le raffinageLe raffinage nous donne la possibilité de manger des plus grandes quantités d’aliments que l’on ne pourrait pas manger à l’état naturel. Cela permet donc les abus, et l’on sait que l’on mange trop et souvent trop riche dans les pays occidentaux. Je pense aux fruits séchés, aux oléagineux transformés en huile, aux hydrates de carbone qu’il vaut mieux manger sous leur forme naturelle comme la betterave à sucre, la canne à sucre etc. Il vaut toujours mieux consommer nos aliments sous leur forme entière si nous sommes en bonne santé et désirons le rester. Le bilanLa nature ne produit pas de protéines ou de glucides , elle produit des aliments entiers, contenant en juste équilibre tous les éléments indispensables à l'élaboration de tissus nouveaux, à la croissance et au renouvellement des cellules. Non transformés par quelque procédé industriel, ou même amoindris par la cuisson, ils apportent la vitalité à l’organisme. N’oubliez pas que nous ne mangeons pas des protéines, glucides, lipides etc. , mais des noix, des dattes etc. La seule exception qui peut être bénéfique, sont les jus de légumes frais faits maison qu’il faut boire tout juste fait sans attendre qu’ils s’oxydent. Parce que la plupart des gens ne mangent pas assez de légumes qui sont si riches en minéraux et vitamines. Trop de sucre : les conséquences sur la santé
Je fais suite à mon précédent article sur les sucres : Se libérer des sucres
Vous avez compris maintenant que les sucres se cachent partout, même là où on ne s’y attend pas du tout. Vous savez qu’il faut à tout prix éviter de consommer l’alimentation industrielle qui en contient systématiquement.
Vous avez encore besoin d’être convaincu pour surveiller votre consommation de sucre ? Voici les conséquences directes d’une consommation trop élevée de sucre
Le fructose des aliments transformés, attention danger !La surconsommation de fructose dans les aliments transformés, le sirop de maïs (très utilisé par l’industrie agro-alimentaire, surtout aux USA) provoque les mêmes effets qu’une grande consommation d'alcool car le fructose est métabolisé par le foie comme l’alcool. C’est pourquoi on entend dire parfois que le sucre est l'alcool des enfants et peut provoquer les mêmes dommages sur le foie !
Les seuls sucres à consommerLes seuls bons sucres que nous devons consommer sont ceux naturellement présents dans les végétaux, préférentiellement les légumes, les fruits en quantité raisonnable en lien avec l’activité physique, les céréales en petite quantité, les oléagineux et les légumineuses. Plus tôt nous prenons conscience de notre trop grande quantité de sucre consommée, plus facile sera l’inversion de l’état de notre foie et par là même, de tout notre organisme. Se libérer des sucres
175 millions de tonnes de sucre sont consommées dans le monde, soit 25,5 kilos par habitant et par an ; les français en consomment 35 kg par an !
Pain, pizza, charcuterie... Le sucre est addictif et dangereux. Il se trouve dans de nombreux aliments qui ne sont pas supposés en contenir... La consommation mondiale de sucre augmente de manière régulière, à un rythme moyen de 2,5% par an. Où sont les sucres ?Le sucre est présent dans de nombreux aliments, soit parce qu’on le retrouve naturellement, soit parce qu’il y est ajouté. Il y a des sucres dans tous les légumes, les fruits, les céréales et donc les farines, les pommes de terre, le lait et produits laitiers etc. Le sucre est une source d’énergie (en calories), mais ne présente pas d'avantage nutritionnel. On le retrouve sous plusieurs formes : sucre blanc, cassonade, mélasse, miel, sirop d’érable, sirop de maïs, glucose, fructose, dextrose, maltose ou saccharose, etc. Le sucre est utilisé dans de nombreux aliments non seulement pour leur donner du goût, mais également pour transformer leur texture. C’est pour cette raison qu’on en retrouve partout. Les sucres visibles sont faciles à reconnaître : bonbons, confiture, miel, biscuits, gâteaux, sucre blanc ou roux. Mais les sucres invisibles sont plus difficiles à dénicher : plats cuisinés, céréales de petit déjeuner, charcuteries, surimi, ketchup, sodas, alcool, desserts lactés, smoothies, jus de fruits, vin doux, jambon, pâtes de fruits, certaines conserves et, de façon générale, tous les produits industriels. Les végétaux contiennent tous du sucre en plus ou moins grande quantité : les fruits, tous les légumes, les oléagineux, les légumineuses et les graines. Ce sont des sucres naturellement présents dans des aliments que l’on trouve dans la nature, ils ne causent pas de problèmes pour notre santé. Plus on consomme du sucre, plus on en a envieSi les industriels en utilisent autant, c'est peut-être parce que ces petits cristaux de saccharose nous rendraient dépendants autant que des drogues dures. Serge Ahmed, chercheur au CNRS à Bordeaux (Gironde), l'a prouvé en étudiant des rats habitués à consommer de la cocaïne et du sucre : dans les cages, les rats ont le choix entre les deux et préfèrent à chaque fois le sucre. Quand nous en avalons, il active le circuit de la récompense dans le cerveau. Serge Ahmed explique que l'on peut aujourd'hui considérer la dopamine comme “l'hormone du désir de plaisir". Elle nous donne envie "de répéter l'expérience de plaisir qui a été générée par la consommation de sucre", explique-t-il. En clair, plus on consomme de sucre, plus on a envie d'en reprendre. Ainsi, en vingt-cinq ans, le taux d'obésité a doublé : 15% des Français sont aujourd'hui touchés par ce problème. De nouvelles maladies apparaissent, comme la NASH, ou "maladie du soda", qui détruit progressivement le foie. Quelle est l’incidence du sucre sur la santé ?S’il semble difficile pour certains de s’en passer, c’est à cause de l’effet addictif du sucre. Les spécialistes aujourd’hui associent l’excès de sucre aux risques liés à l’obésité, aux caries, au diabète, au cancer, à l’hypercholestérolémie et aux maladies cardiaques qui seraient coupables d’environ 16 millions de décès prématurés chaque année dans le monde. Cet excès de sucre participe à la production des triglycérides, responsables des tissus adipeux et de l’augmentation de la résistance à l’insuline. Il augmente aussi l'accumulation de matière grasse dans le foie pouvant causer la stéatose du foie ou NASH , le foie gras ! Il faut savoir lire les étiquettes des emballages des produits que vous achetez“Sans sucre ajouté” signifie que l’on a pas ajouté de glucose, de fructose, du miel ou de la mélasse. Mais il peut contenir du sucre naturel comme celui qui est présent dans les fruits ou les produits laitiers. “Teneur réduite en sucre” ou “faible en sucre” signifie que la teneur en sucre de l’aliment est inférieur à au moins 25% par rapport à l’aliment auquel il est comparé. “Non sucré” signifie que l’on a ajouté aucun sucre ou édulcorant comme l’aspartame ou le sucralose. “Sans sucre” signifie que la portion contient moins de 0,5 g. de sucre et moins de 5 calories. L’expérience de Damon GameauCet acteur et réalisateur Australien a tourné un documentaire nommé Sugerland. Pour cela il a voulu tester les effets d’une alimentation riche en sucre, composée uniquement d’aliments considérés comme sains et équilibrés, sur un corps en bonne santé. Pendant 60 jours il a consommé l’équivalent de 40 cuillères à café de sucre chaque jour, trouvé dans des aliments comme des boissons habituels, sans être particulièrement connus comme riches en sucre, c’est-à-dire qu’il consommait des yaourts allégés, des barres de muesli, des céréales saines, des jus de fruits, des boissons sportives et des smoothies. Ces quantités de sucre sont à peine au-dessus de la consommation moyenne d’un adolescent d’après Damon Gameau. Le résultat c’est qu'après 3 semaines, Damon a développé une stéatose hépatique (un foie gras) et à la fin il avait un prédiabète avec un risque accru d’infarctus et 11 cm de tour de taille en plus. Tout cela en consommant moins de graisses et de calories qu’avant. Heureusement pour lui après quelques semaines de reprise alimentaire d’avant, sa santé est revenue à la normale. Les quantités de sucres maximales recommandéesLa fondation des maladies du cœur et de l’AVC recommande de veiller à ce que la quantité de sucre consommée par jour ne dépasse pas 10% des calories totales. Commencez par réduire tous les sucres ajoutés, voir progressivement les supprimer totalement. En diminuant doucement sa consommation de sucres, l’organisme se déshabitue de cette addiction, il n’y a plus de manque bien au contraire, nous finissons par ne plus être attirés par les plats sucrés. Ensuite évitez les glucides à Indice glycémique (IG) élevé comme les frites, les galettes de riz, le pain blanc, les pommes de terre, le riz blanc etc. Privilégiez les produits à IG égal ou inférieur à 50. (voir la liste ci-dessous) Les apparences sont trompeuses. Sucrée, la patate douce ? Malgré son goût suave, sa teneur en amidon est compensée par sa teneur élevée en fibres, si bien que son IG est bas (50) alors que les pommes de terre ont un IG plus élevé. Le melon a un indice plus bas que la pastèque etc. Pour avoir une idée de ces indices, vous trouverez plus bas une liste des produits à IG acceptable. L’index glycémique et la charge glycémiqueIl est important d’avoir des notions sur l’indice glycémique et la charge glycémique. La glycémie est le taux de sucre dans le sang. A jeun, un taux normal se situe entre 0,7 et 1,1 g. par litre de sang. Lorsque nous mangeons un aliment qui contient du sucre, ce taux s’élève. Pour éviter de trop gros pics de glycémie, l’insuline sécrétée par le pancréas fait baisser le taux de sucre en l’aidant à entrer dans les cellules. Le taux de sucre dans le sang est, bien sûr, important. Trop élevé, il est synonyme de diabète, de maladies cardiovasculaires, d’obésité et de certains cancers. Or, comme nous venons de le voir, le sucre est omniprésent dans notre alimentation, plus que nous ne le soupçonnons ; d’où l’intérêt de s’y repérer. Par ailleurs, la seule teneur en sucre d’un aliment n’est pas une indication suffisante en tant que telle. En prenant l’exemple des pommes de terre, celles cuites à la vapeur ont un indice glycémique de 65, alors que l’indice de celles cuites au four est de 95. C’est de cette complexité dont a tenu compte le Pr David Jankins, le père de l’indice glycémique, qui a classé les aliments en trois catégories selon la vitesse à laquelle ils augmentent le taux de sucre dans le sang : Les aliments avec un IG élevé (supérieur à 60), les aliments avec un IG intermédiaire (entre 40 et 60) et ceux avec un IG faible (inférieur à 40). Les aliments à index glycémique bas sont ceux qui font peu grimper le taux de sucre dans le sang lors de leur digestion et assimilation. Ce sont en général les aliments peu transformés, qui sont très riches en fibres. Voici quelques exemples d’aliments à IG bas et plus élevés.
Si vous voulez voir précisément la composition des aliments que vous consommez, allez voir la table Ciqual sur internet.
Vous trouverez également des tableaux d’index glycémique sur le net. L’hyperperméabilité intestinaleL’état de notre intestin
de la perméabilité
La muqueuse intestinale est la seule barrière entre notre sang et notre lymphe, et de dangereux agents de l’environnement : bactéries et aliments. L’état de cette barrière dépend beaucoup de deux facteurs : les cellules épithéliales de la muqueuse et la flore bactérienne du grêle. La nutrition actuelle paraît responsable de façon directe ou indirecte de nombreuses affections. Si l’on compare l’alimentation ancienne et l’alimentation moderne, on constate que les principales différences se situent au niveau des laits animaux, des céréales, de la cuisson, de la préparation des huiles, de la pollution et de la teneur en vitamines et minéraux. Il est indispensable de réparer en continu notre système digestif et notamment l’intestin dont le rôle de barrière permet d’éviter que certains aliments indésirables passent dans la circulation générale. Quand on a une candidose, c’est-à-dire une mycose intestinale qui élimine les levures, les fibres insolubles ne sont plus détruites : elles gonflent et notre ventre aussi. Ce signe est important pour reconnaître un problème de candidose digestive. Des flatulences, voire des diarrhées peuvent aussi apparaître au niveau du côlon si on absorbe trop de gluten glyqué (protéines des céréales, ou de caséine glyquée (protéine du lait). C’est aussi le cas si les germes du côlon sont mal en point, (suite par exemple à des traitements médicaux comme des antibiotiques). Ces germes propres au côlon ont aussi d’autres rôles importants et méconnus : permettre la sécrétion de certaines substances non apportées par l’alimentation ou en quantités insuffisantes (exemple la vitamine K), et permettre de réguler toute la réponse immunitaire. C’est la raison pour laquelle il faut en prendre grand soin ! Une barrière qui a parfois des trousComme la peau fait barrière entre l’extérieur et l’intérieur de notre organisme, l’intestin sert de barrière entre les éléments nutritifs venant des aliments et notre sang. L’intestin est constitué d’une muqueuse unicellulaire de quelques microns d’épaisseur posée sur une membrane basale. Les entérocytes (cellules de la paroi intestinale en contact avec le chyme alimentaire (la bouillie qui arrive dans le côlon), forment un tissu dans lequel les cellules sont liées les unes aux autres par un film très peu perméable. Seules l’eau et les très petites molécules peuvent la traverser pour parvenir jusqu’à la circulation sanguine. Pour que cette muqueuse joue son rôle de filtre et n’envoie pas dans le sang des particules trop grosses, des résidus, des toxines ou des germes, il faut qu’elle soit perméable à ce qui est bon pour nous et imperméable à ce qui ne l’est pas. Ce film peut être altéré par l'ingestion de toxines, de germes ou virus, une mauvaise oxygénation par le sang dû au stress, un excès de viande etc. La muqueuse devient alors comme poreuse et laisse passer dans la circulation sanguine ce qui ne devrait pas y pénétrer, empoisonnant le foie et intoxiquant les tissus. Normalement, un intestin en bonne santé permet une perméabilité contrôlée. Mais pour de multiples raisons la paroi intestinale peut-être lésée, enflammée, endommagée et laisser échapper des toxines et des toxiques qui migrent ensuite dans tout l’organisme en le polluant. Les espaces entre les cellules qui composent la paroi intestinale s’agrandissent et laissent passer des antigènes de plus grosses tailles qui d’ordinaire ne peuvent pas traverser. Ces antigènes de grosses tailles font réagir le système immunitaire qui les prend pour des particules étrangères qui agressent l’organisme. Il en résulte une production d’anticorps contre des aliments inoffensifs ! Si ce phénomène s’emballe, la production d’anticorps se multiplie et se répand dans tout l’organisme et attaque nos propres tissus. Actuellement ce syndrome de perméabilité de l’intestin touche la majorité de la population, très peu y échappent. Les symptômes sont les suivants : gaz, ballonnements, constipation ou selles collantes nauséabondes, urine foncée malodorante, léthargie après les repas, cernes marquées sous les yeux, troubles ORL, maux de tête, langue blanche chargée, haleine fétide, envies difficiles à réfréner de sucre, de gâteaux, de produits laitiers, hyperactivité, TOC etc. Cela permet aussi de comprendre pourquoi nous sommes de plus en plus nombreux à souffrir d’allergies et d’intolérances. Nous venons de voir comment des molécules d’un aliment peuvent s’échapper par une voie anormale en traversant la barrière intestinale directement sans passer par le filtre normal de la cellule. Dans ce cas, même un aliment qui nous convient dans l’absolu va devenir un poison car une fois échappé de l'intestin, notre système immunitaire le voit comme un allergène. La solution la plus simple est de manger très peu pendant quelques jours, ou encore mieux de jeûner puis de ne plus consommer de gluten ni de produits laitiers. Conséquence de la perméabilité intestinaleCette perméabilité entraîne des problèmes de diarrhées et de constipations, de mauvaise haleine, de fatigue, de dermatoses, des intolérances alimentaires, le syndrôme du côlon irritable, la candidose, des infections vaginales, des pathologies auto-immunes. Cela peut aller encore plus loin : l’hyperperméabilité liée à une inflammation de l’intestin avec une production de radicaux libres qui pourront être à l’origine de cancers. Peut-on réparer nos intestins ?La flore et la muqueuse intestinales se renouvellent en permanence. Il faut veiller à la qualité et la quantité des aliments ingérés. Nous disposons de deux armes efficaces pour contrer l’hyperperméabilité intestinale, les probiotiques qui agissent sur la flore en les régénérant et les anti-inflammatoires de la muqueuse intestinale (glutamine, curcumine, chlorophylle). Éventuellement aussi des huiles essentielles et de l’extrait de pépin de pamplemousse en cas de dysbiose. Il faut contrer ce problème le plus tôt possible si l’on veut profiter des avantages d’un changement qualitatif de programme alimentaire. Les huiles alimentaires industrielles ou le danger des huiles actuelles
Comme je l’ai écrit dans mon précédent article sur les aliments, le XXe siècle a vu se développer l’industrie agroalimentaire qui a entraîné plusieurs changements dont celui de la préparation des huiles alimentaires.
Les dangers liés aux méthodes actuelles pour la préparation industrielle des huiles ont été dénoncés dès 1980 par le Dr Kousmine et ultérieurement par d’autres. Autrefois les huiles étaient extraites des plantes par première pression à froid avec une température d’environ 30°C. Ces huiles contenaient des acides gras essentiels, en particulier l’acide linoléique et l’acide alpha linolénique ou vitamine F. Cependant le rendement n’atteignait que 30%. Depuis la seconde guerre mondiale, de nombreuses huiles sont extraites à chaud, sur de la vapeur d’eau entre 160 et 200°C. Ce procédé porte le rendement à 70%. On y ajoute souvent un pressage à froid, après mélange de la graine avec un solvant, l’hexane, ce qui permet de recueillir 100% des corps gras. Ceci oblige à de multiples raffinages. Ce mode de préparation entraîne 3 inconvénients :
Ces considérations ont conduit le Dr Kousmine (1983) à proposer le remplacement des huiles industrielles par des huiles de première pression à froid, notamment dans le traitement des maladies auto-immunes. Sources : Dr Kousmine et Dr Seignalet |
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