Comment récupérer rapidement du décalage horaire lorsque nous voyageons ?
Fin novembre, chaque année, je pars à Bali en Indonésie pour voir ma fille et les amis, et j’en profite pour proposer un séjour découverte de l’île, des fruits exotiques, des massages divers et variés etc.
En hiver, il y a 7 heures de décalage entre la France et Bali… Quels sont les effets du décalage horaire sur la santé ou « jet lag » ?Les effets du décalage horaire sont regroupés sous le terme anglais de « jet lag ». Ils correspondent médicalement à un syndrome de désynchronisation (le rythme circadien de l’organisme, donné par l’horloge biologique interne, qui n’est plus synchronisé avec le rythme de l’environnement). Les principaux effets ressentis en cas de décalage horaire sont :
On considère généralement que le décalage horaire a des effets sur l’organisme à partir d’un décalage de 3 heures (correspondant, dans le cas d'un voyage, à un déplacement de 3 fuseaux horaires).
Mais la sensibilité des personnes au décalage horaire est très variable. Certaines ressentent des effets avec un décalage d’une heure seulement quand d’autres sont très peu affectées par un décalage de 5 ou 6 heures. L’horloge biologique interne peut apprendre à s’adapter aux changements de rythmes et d’horaires. Les effets du décalage horaire finissent par ne plus être perçus par certaines personnes qui y sont soumises fréquemment, comme le personnel de bord du transport aérien par exemple. Généralement, les effets du décalage horaire liés aux voyages sont plus marqués et plus difficiles lors des déplacements vers l’Est que lors des déplacements vers l’Ouest. En effet :
Qu’est-ce que l’horloge biologique interne et le rythme circadien ?Le rythme circadien est le rythme biologique de l’organisme sur une période de 24 heures. L’organisme met en place et entretient son rythme circadien à partir de son horloge biologique interne, qui est située dans une glande à la base du cerveau (l’hypothalamus). L’horloge biologique interne a des effets visibles sur l’organisme en régulant, par exemple :
Pour maintenir le rythme circadien de 24 heures, l’horloge biologique de l’organisme est réglée notamment par l’exposition à la lumière. Cela lui permet de rester en permanence synchronisée avec les alternances de jour et de nuit. Un des effets majeurs de l’horloge biologique interne est de contrôler la production de mélatonine, qui est fabriquée par une autre glande située dans le cerveau (la glande pinéale). La mélatonine est une hormone produite tout au long de la vie, qui régule les cycles jour / nuit de l’organisme. Elle favorise également l’endormissement et le maintien de l’organisme en état de sommeil. Quand l’exposition à la lumière décroît en fin de journée, l’horloge biologique envoie un signal pour augmenter la production de mélatonine. Cette production atteint son maximum entre 2 heures et 4 heures du matin. Elle diminue ensuite jusqu’à devenir quasi nulle au matin, quand l’horloge biologique reçoit à nouveau un signal d’exposition à la lumière et que l’organisme doit passer en phase d’éveil. Des règles simples d’hygiène de vie et de sommeil permettent de réduire les symptômes du décalage horaire des voyageurs. La mélatonine est une précieuse alliée pour lutter contre les conséquences de ce « jet lag ».La mélatonine définit la nuit biologiqueLa mélatonine (N-acétyl-5-méthoxytryptamine), ou « hormone du sommeil », a des effets sur l'ensemble du corps. Découverte en 1958, elle est fabriquée pendant la nuit par la glande pinéale, aussi appelée épiphyse, située à la base du cerveau. Elle passe dans le sang où elle est transportée vers tous les organes. Elle est aussi sécrétée au niveau intestinal, à des taux plus importants, mais n'est pas distribuée dans la circulation sanguine. La mélatonine est synthétisée à partir du tryptophane avec comme intermédiaire la sérotonine. Sa sécrétion présente un pic qui se situe vers 3 heures du matin. Ce rythme est généré par une horloge biologique centrale située dans les noyaux suprachiasmatiques de l’hypothalamus et entraîné par l’alternance jour/nuit. La principale fonction de la mélatonine est de fournir à l'organisme la position de l'alternance jour/nuit, elle participe ainsi à la régulation du rythme circadien, le rythme biologique du corps humain d'une durée d'environ 24 h. « C'est elle qui définit la nuit biologique » explique Brigitte Karleskind dans son guide : Indispensable mélatonine. À l'arrivée de la nuit, elle règle l'horloge du corps en position sommeil et lorsque le jour se lève, en position éveil. Lorsque les rythmes biologiques sont perturbés, la sécrétion de la mélatonine l'est aussi, ce qui conduit notamment à des troubles du sommeil. Comment utiliser la mélatonine pour lutter contre le jet lag ?"Plusieurs études ont évalué l'effet de la prise de mélatonine sur le décalage horaire après un vol transatlantique à travers plusieurs fuseaux horaires", explique Brigitte Karleskind dans son livre. "Elles montrent que la mélatonine prise par voie orale dans le pays de destination avant le moment de se coucher, c'est-à-dire entre 22 heures et minuit, réduit les effets du décalage horaire provoqué par la traversée d'au moins cinq fuseaux horaires. Les doses quotidiennes de mélatonine 0,5 à 5 mg avaient une égale efficacité." La prise de mélatonine est particulièrement recommandée lorsque l'on voyage vers l'est. Jusqu'à sept à huit fuseaux traversés, une prise à l'arrivée sur votre lieu de séjour, pendant deux à quatre jours, semble suffisante. "Pour des déplacements de plus grandes distances, ou en cas de sensibilité importante au décalage horaire, le traitement doit être débuté 2 à 3 jours avant le vol", conseille Brigitte Karleskind. Quand la mélatonine est prise la nuit, elle avance l’horloge interne. À l’inverse, prise le matin, elle retarde l’horloge interne. En plus de préconiser la prise de mélatonine, le Dr Robert Sack donne d'autres conseils pour minimiser les effets du décalage horaire :
ConseilsAvant votre voyage 1. Les personnes avec des horaires de repas et de sommeil rigides souffrent le plus du décalage horaire. Donc si vous êtes plus flexible, vous commencerez avec un avantage naturel pour mieux récupérer du décalage horaire. 2. Même s’il est tentant de se coucher tard pour pouvoir être fatigué et avoir plus de chances de dormir dans l’avion, c’est aussi risqué. Il vaut mieux bien vous reposer avant le voyage et avoir bien dormi avant de partir. 3. Essayez de changer vos habitudes de sommeil avant de partir pour coller au plus près des horaires de votre destination. Mettez votre alarme à 3 heures du matin, habillez-vous, envoyez quelques emails et retournez vous coucher. 4. Comment se remettre du décalage horaire ? Planifiez vos vols pour que vous arriviez pendant la journée, car vous aurez plus envie de rester éveillé et de vous habituer à vos nouveaux horaires. 5. Essayez de faire une escale, pour que votre corps ait plus de temps pour s’adapter à sa nouvelle routine. Dans l’avion 6. Même si les boissons gratuites sont tentantes, les effets de l’alcool en altitude peuvent augmenter la fatigue et causer une déshydratation qui va empirer votre situation à l’arrivée. 7. Évitez les boissons contenant de la caféine (café, coca, etc.) si vous devez atterrir de nuit, car cela aura une incidence sur vos habitudes de sommeil. Mais buvez beaucoup d’eau pour rester hydraté et mieux supporter le jetlag. 8. Oubliez les somnifères. Ils ne valent pas le coup. Cela ne vous aidera pas à éviter le jetlag et vous vous sentirez confus lorsque vous atterrirez. Sur un long-courrier, vous devriez essayer de dormir. Que diriez-vous d’une tasse de tisane ? 9. Quand vous montez dans l’avion, réglez votre montre à l’heure de votre destination pour vous aider à vous habituer psychologiquement. 10. Pour mieux gérer le décalage horaire, bougez régulièrement et faites des exercices pour maintenir la circulation du sang ce qui vous aidera à vous sentir mieux. En arrivant 11. Commencez à manger trois repas par jour en suivant le nouveau fuseau horaire. 12. Profitez de la lumière du jour autant que possible si vous cherchez comment se remettre du décalage horaire. La lumière du jour vous aide à vous sentir bien. À moins que vous ayez fait une nuit blanche. 13. Faites de l’exercice pour stimuler les endorphines et vous sentir mieux et effacer les tensions d’un long vol et les effets du jetlag. 14. Dormez autant que d’habitude sur une période de 24 heures et comblez tout déficit avec une petite sieste pendant la journée, si besoin. Comment aider notre cerveau à adapter plus rapidement son horloge interne à l’horaire local ?Lorsque l’on voyage vers l’est (Asie) La nuit tombe alors que notre horloge interne à l’impression qu’il est seulement midi. Il est donc difficile de s’endormir car notre cerveau ne sécrète pas encore de mélatonine. Le réveil sera par contre difficile car le soleil se lèvera alors que le taux de mélatonine sera encore très élevé (milieu de la nuit en Europe). Il est donc conseillé de prendre de la mélatonine en début de soirée (sur prescription médicale) et surtout de s’exposer à la lumière le matin dès le réveil, sans lunettes de soleil, pour faire diminuer notre sécrétion de mélatonine et apprendre à notre corps que la journée commence. Lorsque l’on voyage vers l’ouest (Amérique) Le début de soirée correspond au milieu de la nuit européenne et notre taux de mélatonine sera déjà élevé, d’où une difficulté à rester vigilant dans la soirée. Le matin, le réveil sera trop précoce, car le milieu de la nuit correspond déjà au matin européen, d’où une sensation d’insomnie en deuxième partie de nuit. L’idéal dans ce cas est de s’exposer à la lumière sans lunette de soleil dans l’après-midi et dans la soirée afin de faire diminuer notre taux vespéral de mélatonine et repousser notre phase de sommeil plus tard dans la nuit. Exposez-vous à la lumière naturelle La lumière naturelle est l'un des principaux facteurs qui régulent notre horloge biologique interne. Essayez de vous exposer à la lumière naturelle du soleil dès que possible une fois arrivé à destination. Cela peut aider à réinitialiser votre horloge interne et à vous aider à vous adapter plus rapidement au nouveau fuseau horaire. Si possible, sortez prendre l’air et marchez pendant la journée pour maximiser votre exposition à la lumière naturelle. Adoptez les horaires locaux dès que possible Dès que vous arrivez à destination, essayez de vous adapter aux horaires locaux dès que possible. Cela signifie manger vos repas aux heures locales, vous coucher et vous lever à l'heure locale, et essayer de vous engager dans des activités pour vous aider à vous intégrer dans ce nouvel environnement. Accordez-vous du temps de récupération Il est important de se donner le temps de récupérer et de s'adapter à ce nouveau fuseau horaire. Ne planifiez pas d'activités trop exigeantes dès votre arrivée. Accordez-vous plutôt quelques jours pour vous reposer, vous détendre et vous adapter tranquillement à ce nouvel environnement. Si vous voyagez dans le cadre de votre travail, évitez de planifier des réunions importantes juste après votre arrivée pour vous laisser le temps de récupérer pleinement du décalage horaire. En suivant ces conseils, vous pouvez minimiser les effets du jet-lag et profiter pleinement de votre voyage sans être trop perturbé par les changements de fuseaux horaires.4 Astuces pour lutter contre le jet-lagEn matière de décalage horaire, chacun ses petits trucs. En voici quelques-uns… 1. Les fleurs de Bach «Plusieurs jours avant le départ, je prends quelques gouttes de fleurs de Bach, et j’ai l’impression que j’arrive mieux à me détendre et à trouver le sommeil.» Barbara, 36 ans 2. Un peu de relaxation «La relaxation sous forme de méditation m’aide dans la vie de façon générale, et en particulier lorsque je voyage loin et que je peine à trouver le sommeil.» Magali, 47 ans 4. Du sport «Pratiquer une activité physique quotidienne, comme de la marche ou du vélo, me permet de me dépenser sur place et de mieux trouver le sommeil pour me caler sur les horaires.» Guillaume, 52 ans Des médecins et des hygiénistes se sont penchés sur la questionNéanmoins, il existe des moyens d’atténuer cet effet indésirable de la prolongation des heures de lumière ou d’obscurité due au longs voyages en avion. · Michael Mosley, médecin et auteur du régime 5: 2, affirme que le jeûne peut aider à combattre le décalage horaire. · Il y a de plus en plus de preuves suggérant que le jeûne intermittent pourrait avoir un certain nombre de bienfaits pour la santé. · Il conseille le «régime d’Argonne» de Charles Ehret, qui consiste à alterner un régime un peu plus riche que d’habitude et jeûner dans les jours précédant un voyage. Le « régime d’Argonne » Ehret croyait que vous pourriez réinitialiser votre horloge interne plus tôt lorsque vous voyagez à travers les fuseaux horaires si vous avez alterné « festoyer » et « jeûner » dans les quelques jours avant votre départ, Mosley a écrit. Lorsque vous «festoyez», vous devriez manger un petit-déjeuner riche en protéines, un déjeuner «au-dessus de la moyenne» et un dîner riche en glucides, tandis que les jours de «jeûne» vous devriez consommer moins de 800 calories. Ehret a appelé ça le «régime Argonne». Mosley a ajouté que le jour de l’avion, vous devriez «manger au petit-déjeuner de votre destination et ne pas boire d’alcool dans l’avion». Si vous voyagez sur de longues distances, dit-il, vous devriez manger et dormir en l’air aux mêmes horaires que ceux de votre destination. Par exemple, si vous allez à Tokyo, vous devriez dîner quand c’est 19 ou 20 heures à Tokyo. Le régime d’Argonne a été mis à l’épreuve dans une étude menée auprès de 186 gardes nationaux déployés en Corée du Sud. Mosley a déclaré que ceux qui suivaient le régime étaient sept fois et demie moins susceptibles de ressentir un «décalage horaire sérieux» que ceux qui suivaient leur régime alimentaire habituel. « La raison exacte pour laquelle cela fonctionne reste inconnue », a écrit Mosley. « Mais je soupçonne qu’il réinitialise les bactéries saines dans votre intestin, qui influencent le corps de nombreuses façons inattendues. » Mosley a continué à briser sa routine pour quand il prend un vol de Londres à New York (qui est de cinq heures d’avance sur le Royaume-Uni). « Je me suis mis à leur New York avant de prendre l’avion, je retarde le petit-déjeuner jusqu’à 8 heures du matin à New York (13 heures à Londres, lieu de mon départ), je déjeune et je mange à 19 heures (minuit à Londres). « Le lendemain matin, je me lève tôt, j’attrape la lumière du matin et je constate que mon horloge corporelle est bel et bien remise à zéro », écrit-il. PersonnellementJ’ai trouvé une parade bien pratique pour me remettre très vite à la vie balinaise : Je jeûne avant mon départ et pendant tout le trajet jusqu’à mon arrivée. Et une fois sur place, la première chose que je prends à Bali, c’est de l’eau de coco fraîche. Puis je participe à la vie de famille chez ma fille et nous prenons les repas tous ensemble. Les fruits frais sont mes aliments de prédilection, et ils sont tellement nombreux que nous n’avons que l’embarras du choix. De cette manière, je suis remise en 3 jours, même si souvent je ne dors que les 2 ou 3 dernières heures du trajet. A mon retour en France, tout est plus facile, je me couche un peu plus tôt et suis réveillée de bonne heure, mais je reste couchée, je lis et bien souvent, j'arrive à redormir un peu quelques heures plus tard. Du coup le recalage avec l'horaire d'hiver se fait également en 3 jours.
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Le véritable jeûne
Dans un véritable jeûne, on apporte aucun nutriment à l’organisme venant de l’extérieur. Le jeûne et une privation volontaire d’aliments nutritifs, solides ou liquides.
En jeûne hygiéniste, il n’y a pas de tisane, de bouillon, de jus etc. pendant la période de jeûne proprement dite, en revanche, nous absorbons des nutriments sous forme de jus, de fruits ou de légumes à la croque dans la phase de demi-jeûne qui suit le jeûne. La reprise alimentaire suit cette phase de demi-jeûne, afin de remettre le tube digestif en route en douceur et accentuer les élimination après le jeûne. En jeûne hydrique, nous buvons de l’eauEn jeûne sec
Nous ne mangeons et ne buvons rien pendant un laps de temps donné qui peut varier de quelques heures à plusieurs jours. Les Russes, spécialistes du jeûne sec, conseillent un maximum de 9 jours et 10 nuits sans boire ni manger pour faire un “reset” de tout l’organisme, pour les personnes qui peuvent le supporter. Il n'est, bien entendu, pas question de forcer à tout prix !
Jeûner permet de retrouver une nouvelle relation avec son corps, c’est être à l’écoute de ce qui se passe en dedans. C’est l’écouter pour mieux le transformer en source de bien-être. En vous inscrivant à ma newsletter, vous pouvez recevoir gratuitement mes 2 ebooks sur le jeûne. Ces dernières années, de nombreuses études sur le jeûne permettent de mieux comprendre tout ce qui se passe et comment. Nous savons par exemple que l’on brûle les graisses alimentaires que l’on gardait en réserve. En fait, au lieu de s’alimenter de l’extérieur, l’organisme va se nourrir de tout ce qu’il “nettoie” à l’intérieur : cellules abîmées, anormales, malades, kystes, petites tumeurs et diverses excroissances inutiles, de nos réserves de sucre, de graisse etc. Le jeûne permet une diminution globale de l’inflammation et un allongement de la durée de vie en bonne santé. Le corps passe par 3 phases métaboliques pour fournir l’énergie à notre corps lorsque l’on jeûneEn temps normal, l’énergie est fournie par le sucre (glucose) présent dans les aliments (sucres simples des fruits, sucres complexes des céréales et légumineuses, transformé en glucose par la digestion). La phase d’utilisation de nos réserves de sucre
La durée de cette première phase est d’environ 24 heures.
Notre foie, et dans une moindre mesure nos muscles, stockent des réserves de sucre (le glycogène) qui s’épuisent rapidement lorsque l’on n’en apporte plus de l’extérieur par l’alimentation ou les boissons. Le corps produit plus d’adrénaline, l’hormone du stress, qui est programmée génétiquement pour nous pousser à aller chercher la nourriture dont nous avons besoin lorsque nous étions des cueilleurs-chasseurs. La phase d’utilisation des protéines de notre corps pour fabriquer du sucre
Entre le 2ème et le 4ème jour, nous allons utiliser une petite partie de notre graisse et de nos protéines (enzymes digestives, muscles…) pour produire de l’énergie.
Le glycérol contenu dans nos réserves de gras va être aussi transformé en glucose. Les acides aminés de nos protéines sont transformés en glucose. Rassurez-vous, la perte musculaire est très faible (moins de 3%) et le corps brûle d’abord les vieilles protéines, celles qu’il fallait recycler. Au bout de 24 heures, le corps commence déjà à utiliser une petite partie des acides gras pour produire des corps cétoniques, comme dans la phase suivante, mais en petite quantité. La phase de transformation des graisses de l’organisme en corps cétonique
A partir du 5ème jour en jeûne hydrique, plus tôt si l’on est en jeûne sec, les corps cétoniques, fabriqués par le foie, fournissent l’énergie à la place du sucre, à partir des triglycérides (les triglycérides sont le gras qui fait une bouée au niveau du ventre, par exemple !)
A partir de ce moment-là, on peut dire que l’on est rentré dans l’énergie du jeûne, si la préparation a été bonne avant et suffisamment longue, on se sent bien, un peu plus faible et essoufflé qu’à la normale, c’est tout. Le corps a eu le temps de s’adapter au jeûne et le foie produit une quantité importante de corps cétoniques pour alimenter le cerveau et le reste du corps. Les corps cétoniques alimentent en énergie le cerveau et les muscles, et il a également la propriété d’être neuroprotecteur. Ils stimulent le cerveau, d ‘où la sensation fréquente des jeûneurs d’être plus vigilant ou de mieux réfléchir, d’être davantage capable de faire le point, de prendre du recul sur soi. Cette phase s’accompagne aussi par la production de cortisol et d’endorphines, cocktail euphorisant nous menant à la sérénité. Une très puissante force d’autoguérison est enclenchée. Le jeûne a donc de nombreux bénéfices sur la santé physiqueD’un point du vue scientifique, plusieurs effets sont observés :
Le jeûne a également des effets sur le plan psychique
Programmez votre prochaine cure de jeûneN’hésitez plus une seconde, profitez de la nouvelle énergie de la rentrée pour vous préparer à jeûner. Si c’est la première fois, prévoyez juste 3 jours de jeûne suivis de 3 jours de demi-jeûne. A CureNature, nous vous accompagnons durant votre jeûne en présentiel, vous n’aurez rien d’autre à penser qu’à votre bien-être. Vous repartirez riche d’une nouvelle expérience qu’il sera souhaitable de reproduire régulièrement tous les ans ou plus si nécessaire. Si vous avez déjà jeûné sans être au repos, venez tenter cette formule qui permet de pousser le nettoyage du corps plus en profondeur. La participation financière est très raisonnable, pour 400 euros, vous pouvez séjourner 6 jours avec un accompagnement de qualité avec un hébergement en chambre seule. Moins encore, si vous partagez votre chambre avec un(e) proche. Le jeûne intermittent à secLe jeûne intermittent est très en vogue actuellement et pour cause. Dans les pays occidentaux, nous mangeons trop, trop sophistiqué et trop riche. Pour un adulte en bonne santé relative, faire 1 ou 2 repas par jour est bien suffisant, sauf si l’on pratique la mono-diète. Le jeûne intermittent à sec est beaucoup moins connu, il consiste à rester en jeûne sec, c'est-à-dire sans boire ni manger pendant un certain nombre d’heures. Habituellement, c’est la nuit, lorsque notre organisme est au repos, que nous ne mangeons pas et qu’en général nous ne buvons pas non plus, que notre organisme se met en mode nettoyage et régénération. Le tube digestif est au repos si notre dernier repas de la journée est consommé plusieurs heures avant notre coucher. Le foie peut ainsi éliminer et se régénérer car il a énormément de fonctions dans notre organisme. (plus de 2000 d’après Anthony William). En prolongeant ce jeûne naturellement programmé biologiquement en ne prenant pas de petit déjeuner le matin sans boire, même de l’eau, le travail interne est encore plus puissant. Si en plus, notre hygiène alimentaire et de vie en générale est plutôt saine, c’est tout bénéf ! L’idéal est donc de rester sans manger et sans boire pendant 16 heures (2 ou 3 heures le soir après le dernier repas jusqu’au coucher + les 8 heures de la nuit et prendre le premier repas de la journée vers 13, 14 heures selon votre organisation. Ne soyez pas effrayé, c’est juste une question d’habitude. Pour certaines personnes qui dorment mieux en ne mangeant pas le soir, on inverse le processus, leur dernier repas sera alors peut-être vers 14-15 heures et elles ne mangeront rien et ne boiront rien jusqu’au lendemain matin à leur réveil pour leur premier repas de la journée. La majorité des adultes se sentent mieux en pratiquant ainsi ce jeûne sec intermittent. Il me semble indispensable, dans ce cas, de s’alimenter en grande partie avec des fruits et des légumes crus pour bien s’hydrater. Vous savez sûrement que ce n’est pas l’eau seule qui nous hydrate, mais l’eau contenant des minéraux. Les jus de légumes frais, l’alimentation vivante, nous apportent l’eau riche en minéraux indispensables à notre organisme. Mais personnellement je déconseille le jeûne intermittent à sec sur une longue durée, si vous ne souhaitez pas faire évoluer votre alimentation vers plus de vivant. Essayez, c’est le seul moyen pour savoir si ce jeûne régulier vous convient. Vous n’êtes pas non plus obligés de le pratiquer tous les jours. Vous pouvez vous organiser pour garder cette hygiène de vie toute la semaine et, le week-end, vous lâcher un peu et prendre un petit déjeuner en famille par exemple. Il ne s’agit pas d’en faire une religion, juste de gagner en vitalité et de se sentir bien. Lorsque l’on ne consomme qu’un ou deux repas par jour, notre système digestif est plus performant et nous digérons beaucoup plus facilement. Personnellement je l’ai pratiqué longtemps, et je m'en sentais très bien. Toutefois, comme je suis une “guerrière”, (c’est le nom que me donnaient mes collègues lorsque je travaillais à Régénère avec Thierry Casasnovas), j’ai aussi testé la mono diète et finalement, j’ai trouvé que cette façon de s’alimenter avait plus d’impacts positifs sur moi. En quoi consiste la monodiète ?Il s’agit de ne consommer qu’un seul type d’aliment cru par repas. L’idéal et de le faire à l’instinct sans décider mentalement de ce que nous allons manger, mais plutôt de choisir parmis une sélection de fruits (dans le sens large : fruits sucrés, gras, en coque etc.), de légumes, ou encore des graines trempées ou germées, un aliment qui sent bon et nous fait saliver. De ne manger que celui qui a été choisi par notre odorat, en manger autant qu’on le souhaite et ne rien manger d’autre pendant 2 ou 3 heures. Dominique Guyaux pratique ainsi l’alimentation sensorielle en 5 ou 6 repas en mono-diète chaque jour. Personnellement, ayant pratiqué le jeûne intermittent depuis plus de 30 ans, je n’arrive pas à adhérer à ce nombre de repas. En revanche, faire 2 ou 3 repas par jour en mono diète m’est extrêmement bénéfique. Il semblerait que les mélanges d’aliments soient plus néfastes à la santé que la quantité. Le jeûne intermittent à sec peut se faire sans problème mais sur une durée peut-être un peu plus courte chaque jour. Il faut s’organiser et aménager son emploi du temps pour faciliter cette hygiène de vie. Bien entendu, cela ne peut fonctionner qu’avec des aliments natifs (tel qu’on les trouve dans la nature), sans artifice comme la cuisson, l'assaisonnement etc. Dans ces conditions, une cure de jeûne une fois par an, un peu plus prolongée suffira grandement à garder notre organisme en parfait état de fonctionnement. Mon seul conseil : Essayez sur vous-même avant de juger. Vous pouvez commencer par le jeûne intermittent, puis intermittent à sec et comparer votre ressenti. Quoi qu’il en soit, c’est une excellente préparation pour une cure de jeûne sec longue (entre 4 et 9 jours sec) pour celles et ceux qui pratiquent ce jeûne sec long, et j’ai régulièrement des personnes qui le font à CureNature. Et pourquoi pas, un jour, essayer les repas en mono-diète ? D’ailleurs c’est l’expérience que je propose pendant 3 jours environ après ce jeûne pour reprendre en douceur les aliments et remettre le tube digestif en route progressivement. Jeûne sec ou jeûne hydrique, lequel choisir ?Ça y est, vous êtes décidé à faire l’expérience du jeûne, ou bien vous connaissez le jeûne à l’eau mais n’avez jamais essayé le jeûne sec et vous vous demandez bien à quoi cela sert de se priver également d’eau ? Le fonctionnement du corps en jeûne hydrique au reposDurant un jeûne hygiéniste à l’eau, les toxines sont évacuées des cellules et passent par la circulation sanguine et lymphatique pour être traitées et évacuées du corps par les émonctoires (intestins, urines, peau, poumons). Lorsque ces organes sont encombrés, fatigués, les éliminations sont longues et difficiles, c’est pourquoi Albert Mosseri a proposé le demi-jeûne pour redonner un peu d’énergie à l’organisme afin d’accentuer les éliminations qui peuvent aussi perturber le sommeil, les rêves etc. Les cristaux qui se déposent dans l’organisme ont besoin d’eau pour être dissous et être évacués par les urines et la peau. Lorsque nous sommes encombrés de cristaux, nous avons des symptômes douloureux notamment au niveau des articulations, comme l’arthrite, l’arthrose, les rhumatismes etc. Les personnes qui souhaitent faire une purge en début de jeûne hydrique choisiront de préférence une purge saline, sels d'Epsom, Chlorumagène, eau de mer etc. Le fonctionnement du corps en jeûne secEn règle générale, tout est plus facile lorsque l’on commence son jeûne par le jeûne sec. La faim disparaît rapidement, on a moins froid ou pas du tout froid contrairement au jeûne hydrique. Les symptômes sont très atténués lorsqu’il y en a, parfois un peu de maux de tête, un peu plus fatigué, plus vite essoufflé, rarement la nausée ou des vomissements. En effet, en jeûne sec les toxines sont brûlées à l’intérieur même des cellules car le corps monte en température comme pour une fièvre qui peut être généralisée ou localisée juste aux endroits qui travaillent comme la tête, les jambes, le ventre etc. Les toxines n’ont plus besoin de se remettre en circulation, c’est pourquoi la personne se sent plutôt bien. En revanche, le sommeil est quasiment toujours perturbé même si on ne se sent pas plus fatigué pour autant. Non seulement on a pas froid, mais on peut même avoir l’impression d’être une vraie chaudière, d’où l'intérêt d’aller marcher pieds nus dans la neige, la rosé, la terre, la mer et même prendre des bain de mer ou de rivière en plein hiver. Les russes, grands spécialistes du jeûne sec, préconisent des ablutions d’eau à maximum 11° sur la tête 2 ou 3 fois de suite pour calmer cette chaleur interne. Du fait qu’on ne prend pas d’eau pendant un certain nombre de jours, le corps fabrique sa propre eau endogène à partir des graisses. Tant que l’on a de la salive et que l’on urine, il est possible de rester en jeûne sec. Bien sûr les urines sont réduites et plus foncées voir presque marron chez certaines personnes. Elles sont également pleines de sédiments, des dépôts minéraux et autres car les reins en profitent pour se nettoyer. On va uriner en moyenne 3 ou 4 fois par 24 heures en petites quantités. Ce qui nous fait reprendre l’eau c’est la plupart du temps la soif qui devient obsédante. Il est très important de boire son premier verre d’eau tout doucement petites gorgées par petites gorgées sur 1 ou 2 heures de temps. Puis de continuer l’eau tranquillement jusqu’à étancher sa soif. Ensuite on boit normalement uniquement de l’eau au moins pendant 24 heures avant de passer aux jus de légumes, légumes à la croque ou fruits juteux. Ne jamais commencer par les fruits très riches en sucre pour éviter un pic de glycémie un peu violent en sortant du jeûne. Le jeûne sec épaissit un peu le sang, il est donc important de se préparer spécifiquement au jeûne sec en s’entraînant régulièrement et progressivement et boire des jus de légumes frais en préparation. Le jeûne sec permet essentiellement d’éliminer tout ce qui est colloïdale, mucus, glaires, colles etc. Ce sont des symptômes souvent gênants mais rarement douloureux. Les personnes qui souhaitent faire une purge avant de commencer leur jeûne sec, choisiront la purge à l’huile de ricin qui aidera à éliminer les colles. Votre jeûne sec peut durer de quelques heures à 9 jours et 10 nuits. C’est le cycle complet pour faire un reset complet de l’organisme comme dit Sergei Filonov, le plus grand spécialiste du jeûne sec en Russie. Jeûne sec + jeûne hydriqueIl est possible aussi de faire les deux. Après le jeûne sec, on continue le jeûne en prenant de l’eau. Un minimum de 24 heures à l’eau est fortement conseillé mais il est possible de faire le même nombre de jours en jeûne sec qu’en jeûne hydrique. Ainsi on élimine toutes les catégories de déchets stockés dans l’organisme. Chacun peut aménager sa cure de jeûne comme il le ressent, et je vous recommande de vous faire accompagner par une personne compétente si vous n’avez pas l’habitude de ce type de cure. A CureNature, chacun choisit ce qu’il préfère et nombreuses sont les personnes qui ne pensaient pas faire du jeûne sec qui leur paraissait trop extrémiste, mais qui, en voyant les autres personnes du groupe faire l’expérience du jeûne sec du moins au début de la cure, finalement, essayaient elles aussi. Nous avons peur de ce que nous ne connaissons pas. Mais après avoir expérimenté sous le regard bienveillant d’un(e) accompagnateur(rice), tout semble facile et léger. N’hésitez plus, faite l’expérience vous aussi… Quelle durée prévoir pour une cure de jeûneLe jeûne hygiénisteA CureNature, nous pratiquons le jeûne hygiéniste. C’est bien sûr du jeûne hydrique (la seule boisson est l’eau), mais nous pratiquons également le jeûne sec. On appelle jeûne hygiéniste le fait de ne rien prendre à part de l’eau pure, puisque les hygiénistes ont étudié uniquement le jeûne hydrique. Et nous mettons le corps au repos pour le laisser faire son travail de nettoyage et de régénération dont il a besoin et dans l’ordre qui lui convient, sans intervenir sauf cas particulier. Au repos, cela consiste à rester allongé le plus longtemps possible le matin. L’après-midi, je conseille toujours de suivre son ressenti. Parfois nous nous sentons fatigués et préférons rester au chaud sous la couette. D’autres fois, le besoin d’aller marcher un peu se fait sentir. Se promener tranquillement dans la nature et respirer les essences des plantes sauvages et des arbres, prendre un bain dans la mer ou dans une rivière peuvent nous redonner de l’énergie. Dans un jeûne de ce type, il y a 4 phases à respecter. Nous parlerons plus loin du jeûne sec. Les 4 phases sont
Mais pour les personnes qui consomment encore du gluten, des produits laitiers, du sel, du sucre, de l’alcool ou des substances chimiques, des excitants etc. mais sans pathologie déclarée, je recommande une préparation d’un mois. En revanche, pour les personnes qui ont une pathologie importante et/ou chronique, il faut se préparer 3 mois à l’avance. Le jeûne peut se faire chez soi (c’est plus difficile de rester au repos et il y a des tentations…) entre amis ou accompagné par une personne compétente. Il est possible de jeûner n’importe quand dans l’année, même si les changements de saisons de l’automne et du printemps sont prisés. Le demi-jeûne se met en place aussitôt que l’on a décidé de rompre le jeûne. Il est d’une durée équivalente au jeûne hydrique et consiste à rester au repos. L’après-midi, nous proposons une collation toutes les 2 heures. La collation peut être un jus de légumes, un légume à la croque ou un fruit juteux. La reprise est la dernière étape de la cure qui se fait souvent à la maison, nous reprenons instinctivement l’alimentation que l’on avait avant de jeûner, d’où l’importance du demi-jeûne, s’il a été bien mené. Il faut garder en mémoire qu’après un jeûne, nous métabolisons tout mieux, le bon comme le mauvais. Il faut donc se nourrir qu’avec de bonnes choses. Je recommande d’être vigilant sur ce que nous mangeons au moins tout le mois qui suit le jeûne afin d’optimiser ses effets. Dans cette perspective, si vous faites 3 jours de jeûne, il faut prévoir 1 semaine de cure. Si vous prévoyez de faire 7 jours de jeûne, il faut prévoir 14 jours de cure, afin d'inclure le temps du demi-jeûne dans la période de repos. Le séjour en cure est toujours réparti entre jeûne et demi-jeûne, sachant que la détoxination est plus forte en demi-jeûne, et nécessite un repos total. Comment choisir la durée du jeûne à l’eau ?Des repères permettent de prévoir de quelle durée nous avons besoin : - notre état de santé actuel. - notre avancement dans les changements alimentaires. - notre vitalité. Si l'on a encore des problèmes de santé non résolus :Si l'on a encore des problèmes de santé non résolus :- si l'alimentation n'est pas stabilisée, ou si une pathologie est en cours, ne pas dépasser 3 ou 4 jours de jeûne : il s'agit d'un jeûne de sevrage, ou de soulagement selon les cas, pour vous permettre d'évaluer où vous en êtes sur tous les plans : toxémie, vitalité, mode de vie et vous permettre de progresser pas à pas vers un équilibre alimentaire satisfaisant, alliant sobriété et régularité. - si l'alimentation est stabilisée, et qu'aucune pathologie n'est en cours, alors on peut passer à un jeûne de 7 jours, pour travailler sur les symptômes chroniques, nettoyer en profondeur tous les organes, rééquilibrer le terrain, augmenter son énergie disponible. Si l'on n'a plus aucun problème de santé :- si l'alimentation n'est pas stabilisée, ne pas dépasser 7 jours de jeûne. - si l'alimentation est stabilisée, qu'aucune pathologie n'est en cours, et qu'aucun symptôme ne se manifeste pendant la première semaine de jeûne, si l'on a un équilibre et une stabilité dans sa vie globalement satisfaisants, environnement affectif compris, alors on peut faire l'expérience de jeûner de 7 à 14 jours. Les personnes qui jeûnent régulièrement, reprennent le travail de nettoyage et régénération là où il s’est arrêté au dernier jeûne. Ainsi elle va de plus en plus en profondeur pour éliminer des déchets toxiques accumulés parfois depuis plusieurs décennies… Certaines personnes souhaitent pousser le jeûne au-delà de 2 semaines et tentent 21 jours voir plus. Mais ce n’est pas à la portée de tous. Il est toujours préférable de pratiquer progressivement et régulièrement. Cette progression doit absolument être respectée pour avoir des résultats satisfaisants. Si vous négligez de jeûner pendant plusieurs années : ATTENTION, il faut reprendre au point de départ : 3 jours de jeûne. Le jeûne secLorsque nous avons découvert le jeûne sec au sein de Régénère avec Thierry Casasnovas, toute l’équipe s’est mise à tester cette forme de jeûne qui consiste à ne rien manger et ne rien boire, nous nous sommes aperçus qu’il est plus facile de commencer par un jeûne sec quitte à continuer en jeûne hydrique à la suite, parce qu’en jeûne sec la faim disparaît presque de suite, que l’on a pas la sensation de “froid dans les os” typique de la détox, et qu'au contraire, nous avons plutôt chaud. Il y a moins de symptômes de détox qu’en jeûne hydrique. En jeûne hydrique les toxines sont libérées des cellules mais se remettent en circulation dans le sang et la lymphe. C’est pourquoi nous ressentons des inconforts, des symptômes atténués d’anciennes pathologies etc. Tandis qu’en jeûne sec, le corps monte en température, comme une fièvre, qui permet de brûler les toxines à l’intérieur des cellules. Ainsi les toxines ne se remettent pas dans la circulation ou très peu. Il est possible d’avoir chaud dans tout le corps ou seulement dans les zones où la détox est plus forte, comme par exemple la tête, ou les jambes etc. La chaleur se déplace ainsi au fil des jours. Il est possible de faire seulement 12 heures de jeûne sec, ou 24 heures, 2 ou 3 jours etc. Dès que l’on a trop soif, nous savons qu’à n’importe quel moment, il est possible de boire un premier verre d’eau pure tout doucement, petites gorgées par petites gorgées. Puis l’on continue de boire tranquillement autant qu’on le désire de l’eau à température ambiante ou de l’eau chaude. Pour un jeûne sec plus long que 3 ou 4 jours, je recommande un entraînement les mois précédents avec par exemple 24 heures de jeûne sec par semaine, une préparation plus stricte et au un minimum d’un mois pour épurer le sang, qui s'épaissit durant le jeûne sec. Le jeûne sec est extrêmement puissant. Il est courant de dire qu’un jour de jeûne sec équivaut à 3 jours de jeûne hydrique, mais si on dépasse 5 jours de jeûne sec, 1 jour équivaut après cela à 4 ou 5 jours de jeûne hydrique. De ce fait, la cure complète à sec ne doit pas dépasser 9 jours et 10 nuits pour faire un “reset" de tout l’organisme. Une telle cure ne doit pas se renouveler trop souvent. Une fois par an est en principe suffisant, sauf cas particulier. Dans mon accompagnement, je recommande un demi-jeûne de 3 jours minimum pour les personnes qui ont fait du jeûne sec même long. Avant cela, il faut un minimum de 24 heures de jeûne à l’eau. La combinaison des 2 types de jeûnes est très efficace pour nettoyer le corps. Par exemple 5 jours de jeûne sec suivis de 5 jours de jeûne hydrique ou 7 et 7 etc. Je connais des personnes qui ont ainsi vu disparaître une petite tumeur maligne après cette cure, surtout si la cure s’est faite dès l’apparition de la tumeur. Plus la tumeur est ancienne, plus il sera difficile et long de la voir disparaître naturellement. La préparation au jeûneSortir du jeûne avec des aliments dénaturés est très dangereux, voire mortel, car le corps assimile davantage après un jeûne. Par contre, commencer un jeûne sans préparation n'est pas dangereux, mais n'est pas conseillé non plus car une longue préparation facilite grandement la reprise après le jeûne en évitant de retomber trop rapidement dans les mêmes travers. Elle prépare l’organisme qui ainsi a des éliminations moins violentes en jeûne et plus facile à gérer. Donc, pour être cohérent et efficace, il vaut mieux respecter les étapes de la cure de jeûne : 1) la préparation, 2) le jeûne, 3) le demi-jeûne, 4) la reprise, en adaptant à chaque cas particulier. Lors de la préparation, il est nécessaire de ne pas consommer d'acides (alcools, citrons, etc.), ni de sel (sauf l'eau de mer), ni d'excitants (café, thé et autres). Boire de l'eau à jeun, et commencer à se détendre. La repriseNous parlons ici de la reprise alimentaire et physique, puisque l’on est resté au repos durant les 2 phases précédentes. Il n’est pas question d’aller courir un marathon dès que l’on rentre chez soi ! Il est nécessaire de reprendre ses activités physiques progressivement et rester à l’écoute de son ressenti. Idem avec la nourriture. Le demi-jeûne nous a permi de reprendre contact avec les aliments tout en douceur, la faim doit se faire plus intense maintenant, nous allons remanger un peu de tout et sans excès pour revenir aussi à 2 repas par jour tout en respectant les consignes de la préparation, c’est-à-dire sans sel, sucre ajouté, produits chimiques, excitants, alcool etc. et cela le plus longtemps possible, puisqu’en fait ce devrait être notre alimentation habituelle ! Pourquoi 2 repas par jour ?Pourquoi 2 repas par jour ?Parce qu’en tant qu’adulte sain, 2 repas par jour sont suffisants. La digestion demande à l’organisme beaucoup d’énergie, plus notre système digestif travaille, plus nous serons fatigués. Donc pour être en pleine forme, pratiquons le jeûne intermittent et laissons au moins 16 heures de jeûne quotidien à notre organisme entre le dernier repas d’une journée et le suivant le lendemain, ainsi le jeûne de la nuit se prolonge pour notre plus grand bien. N’ayez pas la crainte de l’hypoglycémie de 11 heures, c’est lorsque l’on prend un petit déjeuner traditionnel que l’on a ce “coup de mou” en fin de matinée. Si vous n’avez jamais essayé, profitez de l’expérimenter après votre jeûne pendant 3 semaines et observez comment vous vous sentez ! La reprise est sûrement la phase la plus délicate et la plus dangereuse car le corps assimile mieux. Il est donc important qu’une cure de jeûne entre dans une démarche d’amélioration de notre hygiène de vie en générale, en revisitant notre alimentation pour l’améliorer autant que c’est possible. Pour ce faire, je vous invite à commander mon livre : Manger sainement Ou comment amorcer une transition alimentaire à son rythme et parvenir à une alimentation bénéfique pour la santé. Les symptômes qui peuvent apparaître pendant le jeûne
Il est courant qu’en jeûne, quelques symptômes fassent surface. On revit, sous forme très atténuée, les maladies que l’on a pu avoir auparavant.
Toutefois, certaines personnes n’ont rien. Comment interpréter cette absence de symptômes ? L’absence de symptômes peut tout aussi bien s’expliquer par une absence d’intoxication que par une absence de détoxination. Pour une personne qui a toujours eu une alimentation physiologique et une bonne hygiène de vie, l’intoxication de son organisme est minime. A l’opposé, pour une personne sédentaire, dont l’alimentation a toujours été délétère, il y aura une surcharge de toxine +++. Ses émonctoires (organes d’élimination) fonctionnent au ralenti, la détoxination est primordiale mais reste difficile et lente à réaliser. La santé pourrait alors se définir comme la capacité de l’organisme à maintenir ou à rétablir son intégrité. L’expérience a montré que même en ayant une alimentation 100% physiologique à un moment T de notre vie, la durée de détoxination est à peu près la même que celle de l'intoxication, des années durant lesquelles nous avions une alimentation classique. C’est donc un processus lent et progressif. Une préparation au jeûne sérieuse
Il n’est pas conseillé de faire un jeûne long sans une préparation sérieuse au préalable ainsi qu’une remise en question de l’alimentation générale.
Il est préférable de commencer par des petits jeûnes et, si tout va bien, d’en augmenter progressivement la durée. Votre accompagnatrice en jeûne saura vous conseiller pour la durée et pour la préparation de votre prochain jeûne. Elle doit vous conseiller aussi de revisiter votre alimentation pour limiter au maximum l’arrivée de nouvelles toxines dans votre organisme. A savoir aussi, que lorsque l’on jeûne de façon régulière une ou deux fois par an par exemple, le travail de détoxination reprend là où il s’est arrêté au dernier jeûne. La détoxination se produit souvent par vagues successives lorsque l’on pratique un jeûne long. On peut expliquer ces vagues de détoxination par des sorties de tolérance. Il apparaît logique que les réactions soient plus intenses dans les premiers jeûnes. Toutes ces vagues de détoxination se traduisent par de légers malaises (transpiration, nausée, soif, froid intense etc.) et s’accompagnent parfois d’odeurs anormales dans les selles (pendant la préparation car elles sont rares ou absentes pendant le jeûne), les urines, l’haleine, la transpiration etc. Mais lors d’une bonne préparation, tous ces inconvénients liés à la détoxination et l’élimination ont commencé tout en douceur et se retrouvent bien atténués pendant le jeûne. Une bonne compréhension de ces phénomènes permet de prendre plus au sérieux la préparation au jeûne afin d’éviter les conséquences désagréables rencontrées par les débutants, particulièrement lorsqu’il y a une pathologie déclarée. L'intoxication de l’organisme
"L’amélioration de l’état général et la guérison des maladies peuvent commencer lorsque le taux d'intoxication passe en dessous des seuils critiques et se manifeste d’autant plus rapidement que la maladie est récente.
L'intoxication est certainement responsable d’un vieillissement pathologique qui se superpose au vieillissement programmé génétiquement. Le système immunitaire s’attaquerait aux cellules trop intoxiquées et déclencherait des micro-inflammations qui s'ajoutent à la tendance inflammatoire générale provoquée par des déséquilibres et les toxines de l’alimentation classique. Du coup, les cellules fonctionnelles voisines seraient encore plus sollicitées et se retrouveraient vite en état d’insuffisance fonctionnelle (insuffisance rénale, hépatique, cardio-vasculaire, cérébrale, etc) Dès l’arrêt de l'intoxication alimentaire, on constate en effet une baisse de la tendance inflammatoire générale. On peut donc penser que les cellules fonctionnelles remplacent progressivement les cellules cicatricielles et ceci explique le rajeunissement observé chez beaucoup de jeûneurs de longue durée. Nous observons aussi une perte de poids pendant la préparation et le jeûne, surtout au début. Cette perte de poids correspond à une perte de matières étrangères. "En premier on notera l’élimination des eaux dont le sel de cuisine aura entraîné la rétention, des réserves en tout genre et des cellules inutiles car abîmées, usées, dégénérées. Des substances indésirables, que l’organisme aurait accumulées par un phénomène de tolérance vis à vis des molécules inadaptées, se trouveraient, elles aussi éliminées. Il ne faut donc pas confondre un amaigrissement "voulu” par l’organisme, avec un amaigrissement pathologique provoqué par la malnutrition, un trouble métabolique, ou encore par un processus auto-immun échappant au contrôle génétique. Le ralentissement de la perte de poids peut s’expliquer de deux façons:
Lorsqu’on laisse l’organisme gérer tous ces phénomènes de détoxination, on s'aperçoit qu’il les gère très bien et qu’ ils se font en douceur. Cela d’autant plus que la préparation a été faite suffisamment longtemps et sérieusement. Il ne s’agit là que d’interprétations, certes corroborées par des faits observables, mais qui n’en offrent pas moins l’avantage de faire percevoir que ces faits, aussi incohérents qu’ils puissent paraître de prime abord, peuvent s’intégrer dans une logique globale. Voir les 4 phases du jeûne hygiéniste et la préparation au jeûne LE COMPORTEMENT ALIMENTAIRE / LES 5 BLESSURES QUI EMPÊCHENT D'ÊTRE SOI-MÊME
Parmi les gens qui pratiquent le jeûne, beaucoup cherchent à comprendre et si besoin à corriger leur comportement alimentaire.
Éducation, hérédité, climat, croyances, publicités... sont autant de conditionnements qui influencent notre comportement alimentaire. Certains sont favorables à notre santé, et d'autres le sont moins. Dans tous les cas, ils nous donnent une direction. Dans un contexte naturel, les conditionnements apportent exactement ce qui est nécessaire à la survie de l'individu et de l'espèce. Et au-delà de ces conditionnements, la personnalité de chacun va déterminer comment nous nous y prenons pour effectuer les changements vers un mieux-être. De même que les conditionnements sont bons ou mauvais, les traits de la personnalité sont spontanés et naturels, ou déviés et empêchés. et donc peuvent servir ou desservir le retour à la santé et le maintien de l'équilibre dans le temps. Le but est de déceler et enlever les écueils qui freinent notre progression, tant au niveau des conditionnements reçus qu'au niveau de notre personnalité. Le livre de Lise Bourbeau : Les 5 blessures qui empêchent d'être soi-même, apporte un éclairage nécessaire. L'analyse des différents types de personnalité explique pourquoi chacun s'y prend différemment dans son chemin de progression, tout en allant dans la même direction. Les cinq blessures expliquent les déviations de chaque type de personnalité, et comment les guérir afin d'être à nouveau soi-même, spontanément et naturellement. Sortir des conditionnements mauvais qui détruisent la santé, et donc des voies sans issue, doit se faire en parallèle avec la guérison des cinq blessures ; afin que le chemin du rétablissement de la santé se fasse franchement et dans la bonne direction. L'ensemble de nos conditionnements ajouté à notre personnalité donne le comportement alimentaire. CONDITIONNEMENTS PLUS PERSONNALITÉ = COMPORTEMENT ALIMENTAIREUne fois conscientisés, démêlés et résolus tous ces facteurs, vous devenez apte à répondre naturellement et spontanément aux besoins physiologiques de votre corps, en alliant plaisir, satisfaction et santé. Voici les tendances globales de chaque blessure, sachant que nous n'avons jamais une seule blessure, et que nous avons souvent les cinq, mais à des niveaux d'intensité différents. Chaque combinaison de blessures entraîne un comportement particulier. Ces blessures se révèlent aussi bien dans nos choix alimentaires que dans nos motivations à faire des jeûnes. Pour l'alimentation : La personne qui a une blessure de rejet : manque de tonus, alimentation très sélective pour préserver son énergie et limiter les dégâts, protéger sa santé, espérance d'une perfection jamais atteinte, besoin de repères, de régularité. La personne qui a une blessure d'abandon : incapacité à choisir, à sélectionner ce qui est bon pour soi, veut tout ce qu'elle voit et tout ce qu'ont les autres, aime les aliments mous, mange lentement, difficulté à programmer, à prévoir. La personne qui a une blessure d'humiliation : tendance au surpoids, ne cherche pas à ressentir ses besoins, aime les aliments gras, honte de se faire plaisir, n'aime pas être différente des autres, craint de sortir de ses habitudes. La personne qui a une blessure de trahison : cherche à se contrôler, comprendre, connaître ses besoins, accepte les expériences nouvelles, se prend en charge, est convaincante, mange rapidement, aime le sel et les épices. La personne qui a une blessure d'injustice : ne veut pas prendre de poids, indifférente à la nourriture, difficulté à ressentir le besoin de changer, aime le sel et tout ce qui est croustillant. Pour le jeûne : La personne qui a une blessure de rejet : le jeûne est une mesure de sauvegarde, de survie, de protection, de sevrage... souhaite guérir son passé, préfère jeûner seule. La personne qui a une blessure d'abandon : sentiment de frustration et de privation nécessaire, jeûne pour soulager, apaiser, urgence à survivre, arrêter l'engrenage, rejet de la nourriture. La personne qui a une blessure d'humiliation : le jeûne est une auto punition, blessée d'avoir trop ou mal mangé, risque de passer d'un extrême à l'autre, ne se sent pas libre. La personne qui a une blessure de trahison : cherche davantage de maîtrise de soi, de connaissance de soi, veut contrôler son comportement, ses colères, ses excès... La personne qui a une blessure d'injustice : souhaite faire un jeûne spirituel, ou jeûne dans un but thérapeutique, avec volonté de guérir une pathologie précise, recherche l'efficacité du jeûne pour un résultat, une ouverture d'esprit, une prise de conscience, l'aboutissement d'un projet... La meilleure reprise alimentaire après un jeûne
L’état de conscience modifiée induit par le jeûne est un état très agréable, lorsqu’on a bien préparé son jeûne ou que l’on jeûne régulièrement et que l’on est bien installé dans l’énergie du jeûne sans crise d’élimination particulière. Cet état de grâce pourrait donner envie à certains jeûneurs de prolonger leur jeûne au-delà de leurs capacités adaptatives. C’est à l’accompagnateur(trice) de surveiller que la personne est apte à poursuivre son jeûne ou, au contraire, de l'inviter à passer en demi-jeûne si sa vitalité a trop diminué.
C’est pour cette raison, qu’il est indispensable d’être accompagné pour des jeûnes qui dépassent quelques jours, à fortiori, si vous n’avez pas l’habitude de jeûner régulièrement. Etre accompagnéC’est pour cette raison, qu’il est indispensable d’être accompagné pour des jeûnes qui dépassent quelques jours, à fortiori, si vous n’avez pas l’habitude de jeûner régulièrement. Le demi-jeûne initié par Albert Mosséri est vraiment très intéressant à faire également en étant accompagné, ainsi vous avez quelqu’un qui fait les courses pour vous, vous prépare des paniers de fruits et légumes pour votre choix, ou qui fait des jus de légumes pour vous. De cette manière, vous pouvez toujours être à l’écoute de votre ressenti et rester dans votre bulle. Vous en sortirez très progressivement, lorsque la faim se fera ressentir plus précisément. Pendant les premiers jours du demi-jeûne, vous verrez qu’il se passe encore beaucoup de choses dans votre fort intérieur et notamment de fortes éliminations, tant physiques que psychiques. A quoi sert le demi-jeûne ?En jeûne hydrique, on détoxifie, cela signifie que les toxines sortent des cellules et se remettent en circulation dans le sang et la lymphe. Ce sont les organes d’élimination (émonctoires) qui doivent prendre le relai pour les faire sortir du corps. Seulement, souvent ces organes fonctionnent au ralenti, ou sont trop encombrés, de ce fait, les éliminations ne se font pas correctement et vous restez patraque ! En apportant doucement et progressivement un peu de nutriments, vous permettez à votre organisme d’avoir plus d’énergie, les émonctoires fonctionnent mieux et les éliminations seront favorisées. Il est important de rester bien au repos pour laisser ce travail se faire. En jeûne hydrique, on détoxifie, cela signifie que les toxines sortent des cellules et se remettent en circulation dans le sang et la lymphe. Ce sont les organes d’élimination (émonctoires) qui doivent prendre le relai pour les faire sortir du corps. Seulement, souvent ces organes fonctionnent au ralenti, ou sont trop encombrés, de ce fait, les éliminations ne se font pas correctement et vous restez patraque ! En apportant doucement et progressivement un peu de nutriments, vous permettez à votre organisme d’avoir plus d’énergie, les émonctoires fonctionnent mieux et les éliminations seront favorisées. Il est important de rester bien au repos pour laisser ce travail se faire. La reprise alimenraire
Plus le jeûne est long, plus la remontée alimentaire doit être lente et progressive et nécessite de la prudence, ce qui est beaucoup plus compliqué à gérer. La reprise alimentaire et physique est sûrement la phase de la cure la plus délicate. Grâce au jeûne, nous métabolisons tout mieux, le bon comme le mauvais. Il est important de n’apporter que des bonnes choses pour que les effets du jeûne se prolongent pendant 3 mois environ. Dès que le demi-jeûne est fini, consommez des légumes autant que vous le voudrez, crus bien sûr, et cuit si vous le souhaitez en favorisant dans ce cas, la cuisson à la vapeur, des fruits frais bien mûrs, des aliments naturellement gras qui vont vous apporter les lipides nécessaires à votre organisme, comme les avocats, les oléagineux en quantité raisonnable. Pour les protéines, les meilleures seront les protéines d’origine végétale comme celles provenant des graines germées, des légumineuses germées ou cuites, des champignons, de la mâche, des oléagineux etc. Ces aliments devraient vous combler, mais si toutefois vous souhaitez consommer des produits animaux, faites-le plus tard, sans précipitation, et avec des produits de qualité. Ne consommez pas de viande ou de poisson d’élevage, ces animaux mangent vraiment n’importe quoi, leur chair est empoisonnée par les pesticides, les médicaments, les antibiotiques etc. Leur nourriture est un “bugui-bulgar” de tout et n’importe quoi. La preuve, je connais un chauffeur routier qui m’a raconté qu’une fois on lui a demandé de venir chercher dans une usine, un chargement de bonbons périmés et de les livrer dans un élevage. Intrigué, il a demandé qu’est-ce qu’ils en faisaient et on lui a répondu que les bonbons périmés allaient être déshydratés puis réduits en farine pour être ajoutés à l’alimentation des animaux ! Vous pouvez boire des jus de légumes frais, vous pouvez y ajouter un peu d’eau de mer. Continuez de fuir ce qui contient du gluten et les produits laitiers. En respectant cette alimentation totalement physiologique, vos télomères (extrémité de l’ADN) vont rallonger, Nous savons qu’avec l’âge les télomères raccourcissent. En inversant le processus, le jeûne a un effet rajeunissant sur nous. Reprenez également l’activité physique progressivement pour ne pas trop vous fatiguer. Vous constaterez qu’après une certaine période, non seulement vous ne serez plus fatigué mais au contraire, vos performances sportives seront améliorées. N’oubliez jamais que l’on métabolise tout beaucoup mieux qu’avant, alors n’apportez que du bon à votre corps, il en sera reconnaissant ! Le jeûne sec vu par Jeûne et bien-être et mon droit de réponseLe jeûne sec vu par Jeûne et bien-êtreVoici le mail que je viens de recevoir et auquel je propose un droit de réponse. “On voit émerger depuis quelques mois une forme extrême de jeûne: le jeûne sec, ou dry fasting. Il consiste à ne pas manger ET à ne pas boire du tout, pendant une période de 1 à 12 jours, voire même au-delà pour certains pratiquants. Il est présenté par ses adeptes comme étant la méthode actuelle de détox la plus puissante. D'après les travaux et observations de scientifiques russes, il aurait les mêmes bénéfices que le jeûne hydrique, mais bien plus rapidement. L'autophagie serait multipliée par 1.5, et 1 jour de jeûne sec serait équivalent à 3 à 5 jours de jeûne hydrique. La pénurie d'eau serait surtout radicale pour lutter contre l'inflammation, les microbes pathogènes, et les parasites. On peut être séduit par le gain de temps et les effets espérés. Mais les expériences et pratiques des uns sont-elles toujours transposables et adaptées à tous ? Pourquoi Jeûne & Bien-être déconseille fortement le jeûne sec ?Le jeûne sec ne devrait être pratiqué que sur de courtes périodes (48h maximum) sous la surveillance de professionnels spécialement formés, et avec des précautions particulières avant, pendant, et après le jeûne. Une cure mal conduite peut se révéler préjudiciable pour la santé, voire même aboutir à des situations d'urgence dramatiques. Hors de question d'improviser en solitaire. L'accompagnement se doit d'être professionnel, rigoureux, avec de solides connaissances de la physiologie du corps et du jeûne, des contre-indications du jeûne sec, et des conséquences possibles de cette pratique. Des effets négatifs sur l'organismeIl faut en effet avoir conscience que la carence prolongée en eau peut provoquer de graves désordres physiologiques: • Hyperthermie • Déshydratation • Troubles rénaux • Troubles cardiaques • Hémogliase (épaississement du sang avec risque important de caillots sanguins) Lors d'un jeûne, les toxines stockées sont remises en circulation. L'eau est nécessaire pour les diluer et les éliminer, en particulier l'acide urique. Le manque d'eau fait souffrir le corps. Les toxines ne sont pas évacuées correctement et se redéposent dans les tissus. Cela se manifeste par des désagréments importants, en particulier maux de tête, douleurs musculaires et articulaires, vertiges, surtout le matin au réveil, avec risque important d’hypotension et de chute. Notons que la nuit est déjà un temps de jeûne sec physiologique. L’observation de nos jeûneurs montre que boire un verre d’eau dès le réveil est très efficace pour lutter contre les vertiges, faciliter la mise en route de l’organisme et retrouver de l’énergie. La quantité d'eau restituée par l'utilisation de nos réserves est faible et insuffisante pour couvrir nos besoins: 3 à 5 grammes d'eau pour 1 gramme de glucides ou de protéines, et 0,1 gramme d'eau pour 1 gramme de graisse. Bien sûr, il y a aussi la libération de l'eau stockée dans les tissus en cas de rétention d'eau, mais cela ne suffit pas non plus à couvrir nos besoins et compenser l'eau habituellement apportée par les aliments. Le manque d'eau va majorer tous les désagréments tels que maux de tête, douleurs musculaires, vertiges… Un apport d'eau est donc essentielDepuis plus de 10 ans et quelques milliers de jeûneurs, nous constatons que dès que l'apport d'eau est augmenté, la plupart des désagréments s'atténuent rapidement ! C'est pourquoi, chez Jeûne & Bien-être, nous refusons d'encadrer des jeûnes secs car nous refusons de faire courir le moindre risque à nos clients. Nous déconseillons le jeûne sec et préconisons un apport d'eau en quantité suffisante, de l'ordre de 2 litres /24h. Nous rappelons que nos stages ont une durée de 7 jours, et sont encadrés par des professionnels présents 24h/24h, avec un suivi quotidien rigoureux et une adaptation journalière personnalisée du jeûne pour chaque jeûneur. “ Ma lettre restée sans réponse
Bonjour Jean-Pascal de Jeûne et bien-être,
Effectivement le jeûne sec est puissant, cela permet de gagner du temps et donne ainsi la possibilité aux personnes qui travaillent et partent en congés en famille de pouvoir pratiquer le jeûne malgré tout, sur des périodes plus courtes et d’avoir un résultat largement aussi efficace qu’un jeûne hydrique long. Et je suis d’accord avec vous, le jeûne sec sans préparation spécifique ne devrait pas aller au-delà de 2 ou 3 jours. Jusque là tout va bien. Quant aux effets négatifs du jeûne sec que vous annoncez, j’aimerais que nous voyons ensemble et de plus près de quoi il s’agit: L’hyperthermie, en effet le corps monte souvent en température mais rien d’alarmant et c’est plus agréable l’hiver plutôt que de grelotter comme c’est le cas en jeûne hydrique, et l’été lorsqu’il fait chaud, les bains de mer ou d’eau douce (lacs, rivières) apportent un regain d’énergie et une plénitude inégalable ! Pour les puristes, les ablutions d'eau froide (moins de 11°) sont stimulantes pour l'organisme. Déshydratation, si la préparation est bien faite sérieusement, la sensation de déshydratation arrive entre 5 et 8 jours suivant les personnes. Le Dr. Filonov, spécialiste de jeûne sec en Russie, explique qu’il n’est pas utile d’aller au-delà de 9 à 10 jours de jeûne sec. Les premiers jours on perd essentiellement l’eau de rétention puis, après, le corps fabrique sa propre eau endogène à partir des graisses. L’organisme ne manque pas d’eau réellement. Troubles rénaux, il est fort probable que certains problèmes rénaux sont une contre-indication au jeûne sec, mais pour les personnes qui ont tendance à faire des calculs, le jeûne sec permet un nettoyage des reins et nous avons observé des personnes qui éliminaient comme du “sable” durant le jeûne sec et les jours suivants. Donc, sauf contre-indication, le jeûne sec permet de mettre les reins un peu au repos et leur permet de se nettoyer. Troubles cardiaques, là aussi, pour des problèmes cardiaques graves, il est plus prudent de s’abstenir, mais en prévention et en ne forçant jamais, pourquoi pas, parlez-en à un spécialiste du jeûne sec. Hémogliase, en effet le jeûne sec épaissit le sang, il est donc indispensable de faire une préparation de plusieurs semaines dans le but de “nettoyer” le sang afin d’éliminer le plus gros des toxines circulantes, et je conseille de prendre de la casse* chaque jour au minimum un mois avant le jeûne, et également de supprimer totalement les produits laitiers et le gluten 3 mois avant. En suivant cette préparation et en pratiquant 1 jour de jeûne sec par semaine durant la préparation, je n’ai jamais observé de problème particulier. Si lors d’un jeûne hydrique l’eau est nécessaire pour drainer les toxines vers les émonctoires, en jeûne sec, le corps monte en température en provoquant une fièvre légère soit généralisée soit localisée, qui se déplace suivant les endroits qui travaillent le plus. Ainsi les toxines sont brûlées à l’intérieur même des cellules. Le jeûne sec favorise l’élimination des toxines colloïdales (mucus, glaires etc), alors que le jeûne hydrique favorise plutôt l’élimination des acides qui ont besoin d’eau pour être dilués et éliminés par les reins et la peau essentiellement. Nous accumulons tous dans nos organismes ces deux types de toxines, toutefois, certaines personnes ont plus de l’un ou de l’autre. Il est bon, dans ce cas, d’adapter l’un ou l’autre des jeûnes. J’ai remarqué que de faire moitié moitié peut avoir d’excellents résultats, par exemple 7 jours de jeûne sec suivi de 7 jours de jeûne hydrique puis le demi-jeûne encore au moins 3 jours, suivi d'une reprise en douceur et du repos. J’ai vu des personnes avec une tumeur récente qui disparaissait après ces 3 semaines de cure. Lorsque je travaillais avec Thierry Casasnovas pour Régénère, je me souviens de cette femme déjà sénior qui nous a parlé pour la première fois du jeûne sec qu’elle avait pratiqué plusieurs fois. Intrigué, Thierry et toute l’équipe de l’époque avons aussitôt testé et jeûné à sec. Quelle ne fut pas notre surprise de constater qu’il était beaucoup plus facile de commencer par un jeûne sec, la sensation de faim disparaissant presque aussitôt et nous n’avions pas non plus cette sensation de froid intense jusque dans les os ! En tant qu’accompagnatrice en jeûne hygiéniste, je remarque presque toujours que les crises d’élimination sont moins fortes et qu’il y a moins de symptômes désagréables. Pour moi, un jeûne hygiéniste ou thérapeutique comporte toujours 4 phases :
Le jeûne intermittent ou séquentielLe jeûneLe jeûne, vous le savez peut-être, est ma spécialité puisque je suis accompagnatrice en jeûne hygiéniste tout au long de l’année grâce à l’association CureNature. Le jeûne permet de retrouver sa nature originelle, son soi profond. Avec une pratique régulière, vous bénéficiez d’une énergie physique nouvelle et d’une puissance mentale supérieure, car la partie de votre énergie utilisée à digérer, et cette fonction demande beaucoup d’énergie, se retrouve disponible pour le fonctionnement optimal du cerveau et du corps. Mieux, comme un corps encrassé génère des maladies, en le nettoyant grâce au jeûne, vous diminuez le risque d’en être atteint. Pratiquer le jeûne , c’est en fait développer une nouvelle relation avec son corps. C’est l’écouter et lui parler pour le transformer en source de bien-être. Ces dernières années, de nombreuses recherches consacrées au jeûne ont abouti à des résultats passionnants. Il est ainsi avéré, que lorsqu’on jeûne, on brûle les graisses alimentaires que l’on gardait en réserve. Tout se passe comme si, au lieu de s’alimenter de l’extérieur, une énergie intérieure nourrissait nos cellules. Nous savons aussi que le jeûne permet également une diminution globale de l’inflammation de l’organisme et un allongement de la durée de vie en bonne santé de chaque être vivant, des animaux à l’homme. Le jeûne intermittent ou séquentielLe jeûne intermittent ou séquentiel signifie que chaque jour, nous allons faire une pause alimentaire plus longue que celle naturelle de la nuit. Pour cela il est recommandé de ne pas dîner trop tard, l’idéal est d’avoir terminé son dîner à 20 heures. Puis on ne consomme plus d’aliments jusqu’au lendemain 12 heures ou plus tard si nous le souhaitons. Une pause de 16 heures sans manger mais en buvant de l’eau, des tisanes sans sucre ni édulcorant, est une durée très efficace, en particulier pour faire baisser le taux d’inflammation de l’organisme. Laquelle inflammation est, vous le savez, la porte d’entrée de toutes les maladies. En pratique, vous passez de 3 repas par jour à 2. Mais il est possible de diminuer cette pause alimentaire à 14 heures, si 16 est trop difficile pour vous. Comme il est possible aussi de l’allonger, voir même de passer à un seul repas par jour. Les personnes qui l’ont essayé s’en sont trouvé nettement plus performantes tant physiquement qu’ intellectuellement. Certaines personnes diront qu’elles ne peuvent pas digérer le soir et préfèrent ne pas dîner pour mieux dormir. Vous pouvez dans ce cas faire un seul repas en milieu de journée, ou faire 2 repas, un le matin et un autre 4 heures plus tard environ, puis juste de l’eau et des tisanes le reste de la journée. Ceci est valable pour les adultes en relative bonne santé, sinon, demandez à votre médecin traitant si ce n’est pas contre-indiqué pour vous. Si vous devez prendre des médicaments le matin, il sera peut-être conseillé de les prendre en mangeant. Les enfants et adolescents en pleine croissance ont besoin de manger plus régulièrement. Je conseille souvent de commencer son premier repas par un grand bol d’eau citronnée, cette pratique permet au foie de mieux éliminer les déchets qu’il a accumulés. Mais si vous pratiquez le jeûne intermittent, ne le prenez pas dès votre réveil, le citron est un aliment qui contient l’équivalent d’un morceau de sucre. C’est peu mais suffisant pour mettre le système digestif en route avec ses sécrétions d’hormones et d’enzymes. C’est aussi demander au pancréas, qui est au repos, de fabriquer de l’insuline pour faire entrer le sucre dans nos cellules. Il n’est pas intéressant de mettre en route tout l’appareil digestif pour si peu alors que l’on pourrait le laisser au repos plus longtemps et prendre l’eau citronnée plus tard, 30 minutes avant le premier repas, par exemple. Ainsi le jeûne intermittent serait respecté et notre organisme ne s’en porterait que mieux. Gardez en mémoire qu’une simple fraise ou un jus de citron annulent le jeûne. Trichez sur la nourriture, c’est tricher avec soi-même. Le moindre écart ruine le bénéfice santé. De plus, avec l’habitude vous verrez que vous n’avez pas faim. Ne cédez pas à la tentation de craquer pour une broutille qui risque d’allumer un appétit qui deviendrait alors difficile à contrôler. Je ne comprends pas les centres de jeûne qui proposent des jus, même dilués, des bouillons de légumes et même des tisanes, encore pire des fruits. Ce n’est plus du jeûne mais plutôt une diète dans ces cas-là. Pourtant ils sont nombreux à pratiquer de cette façon, soi-disant pour ménager leurs curistes. Mais en pratiquant ainsi, non seulement, cela ne rend pas le jeûne plus facile, mais en apportant des principes actifs, nous dirigeons l’organisme dans une direction, qui n’est pas forcément celle qu’il aurait prise en le laissant au repos et libre d’agir en interne comme il l’entend. Faites un test, si vous n’êtes pas convaincu et essayez le jeûne intermittent pendant 2 ou 3 semaines si vous voulez voir quels effets ce type de jeûne a sur vous et moduler votre pause alimentaire de manière à ce qu’elle soit compatible avec votre vie de famille et votre vie professionnelle etc. La digestionLe temps de digestion est long. La digestion commence dans la bouche, c’est pourquoi il est important de manger doucement et de bien mâcher. Ensuite les aliments vont dans l’estomac et y restent 3 à 4 heures en moyenne, parfois beaucoup plus. Là, ils sont malaxés et mélangés aux sécrétions d’hormones et d’enzymes destinées à les préparer à l'absorption qui se fait à l’étape suivante lorsque le bol alimentaire arrive dans l’intestin grêle où ils vont séjourner 6 à 7 heures. Enfin, les résidus du bol alimentaire, (ce qui n’est pas passé dans le sang), arrivent dans le gros intestin ou côlon, dans lequel ils vont être progressivement déshydratés et mélangés à toutes sortes de bactéries pendant environ encore 6 heures avant de finir dans le rectum pour être évacués sous forme de selles. Logiquement, nous devrions avoir autant de selles que de repas chaque jour. Comme vous le voyez, notre système digestif est une vraie usine chimique qui permet d’apporter des nutriments à nos cellules via le sang. Comme toute machine, il a besoin de se réparer et de se régénérer pour fonctionner au mieux. Il n’est pas raisonnable de lui demander un travail constant, quotidien tout au long de l’année, bien souvent, malmené par des aliments délétères. Il n’est donc pas étonnant que la pratique du jeûne intermittent ou séquentiel n’apporte que des bienfaits à nos organismes souvent fatigués. Lorsque l’on jeûne, les organes liés au système digestif deviennent plus performants, les filtres comme le foie et les reins chargés d’éliminer les déchets fonctionnent à plein rendement, le pancréas démarre au quart de tour pour délivrer de l’insuline lorsque c’est nécessaire. Après 40 ans, les organes perdent de leur efficacité, le foie est souvent victime de la suralimentation et devient gras (stéatose hépatique). Avec une alimentation mieux contrôlée, le jeûne intermittent permet d’éviter de telles surcharges et permet à nos organes de mieux fonctionner. Vous seul déciderez, en fonction de votre ressenti, de votre énergie et de votre bien-être, de la suite que vous donnerez à cette expérience. Décider de pratiquer le jeûne complet et/ou le jeûne intermittent, c’est placer sa santé en haut de vos priorités, devant les obligations sociales, s’opposer aux règles des repas imposés qui ne vous correspondent pas forcément, c’est ne plus se forcer pour faire comme tout le monde, mais décider d’être soi. C’est manger lorsque l’on a vraiment faim, affirmer sa propre liberté. Notre santé dépend aussi de la santé du sol !
Je viens de faire un grand tour de vélo ce matin dès mon lever avant que le vent ne se lève, et en observant la nature autour de moi puisque je suis à la campagne, je me suis fait la réflexion à la vue de quelques plastiques dans les fossés, que les déchets qui mettent si longtemps à se dégrader dans la nature sont comme les déchets anormaux dans notre organisme qui peuvent rester des décennies si l’on ne fait rien pour les en déloger.
Les déchets dans la nature et ceux de notre organisme peuvent tous entraîner des désordres, des perturbations et même avoir des conséquences encore plus dangereuses. Je me suis dit : “voilà un sujet d’article intéressant !" Et, surprise, en ouvrant mon ordinateur une fois rentrée à la maison je vois un message de mon fils Geoffrey pour Jurassic Fruit qui parle de ce même sujet ! Drôle de coïncidence non ? Je vous livre ce qu’il dit : “La santé du sol d’une plantation a un impact écologique majeur (érosion, faune du sol, etc.). Nous le savions. Mais a-t-elle une influence sur la densité en nutriments des fruits, plantes, graines qui ont poussé dessus ? J’ai toujours été convaincu que oui. Mais je n’avais jamais pu en avoir confirmation… Jusqu’à ce que je découvre cet article épatant : Un groupe de chercheurs américains a mesuré la densité nutritive des récoltes de neuf fermes régénératives comparée à celles de neuf fermes conventionnelles. Voici leurs résultats : Les récoltes des fermes régénératives avaient en moyenne
Et si la culture sur sol vivant était la seule pérenne, qui respecte le vivant, apporte tous les nutriments d’une santé optimale et d’une satisfaction complète des sens ?... C’est ce en quoi nous croyons à Jurassic Fruit !” Je peux vous dire qu’il n’y a pas qu’à Jurassic Fruit que l’on y croit. Donc choisissez bien vos végétaux, ne les achetez pas n’importe où, favorisez les petits producteurs qui cultivent avec amour leur jardin, en petite quantité, sans traiter et en respectant la terre. Comme pour votre jardin que vous n’avez pas envie de voir se transformer en décharge, ne laissez pas votre organisme s’encombrer de déchets anciens et nouveaux. Veillez à le nettoyer régulièrement avec le jeûne et prenez soin de ne pas rajouter de déchets après. Ainsi progressivement, vous aurez plus de vitalité, moins de douleurs, vos organes fonctionneront mieux et vous allez rajeunir. Le jeûne de l'antiquité à nos joursLe jeûne dans l’antiquitéLe jeûne est une pratique ancestrale dont les origines remontent à l’Antiquité. Ainsi, il en est déjà fait mention dans le Mahâbhârata (Sita Nath Pradhan (Chronology of Ancient India,) une épopée sanskrite, rédigée plusieurs siècles av. J.-C.. Les bienfaits du jeûne étaient donc bien identifiés, que ce soit pour des raisons médicales ou philosophiques. Au Ve siècle av. J.-C., dans la Grèce antique, les vertus du jeûne étaient également reconnues et fréquemment mises en application. À l’époque, le jeûne faisait partie des rituels organisés lors des grandes fêtes religieuses. Pendant les Thesmophories par exemple, organisées dans la ville d’Éleusis en l’honneur de Déméter, déesse de l’agriculture, les Athéniens s’abstenaient de manger pendant une journée complète. ( FOUCARD, Paul. Les Mystères d’Éleusis, Paris, Éditions Pardès, 1992 (1re éd. 1914), 508 p., p. 317 et 320. ) À Rome, le jeûne pouvait également être associé à la religion. Cérès, l’équivalent latinisé de Déméter, était célébrée lors des Cerealia ou Jeux de Cérès. Pour l’occasion, les Romains observaient le Jéjunum Cereris, une privation de nourriture associée aux célébrations. ( https://fr.wikipedia.org/wiki/Cerealia) Dans certains monastères crétois, les prêtres ne mangeaient rien de cuit durant toute leur vie. Cet engagement s’apparente à une autre forme de jeûne lié à des pratiques religieuses. L’histoire du jeûne en occidentDans la religion chrétienne, le jeûne fait référence aux quarante jours et quarante nuits de privation de nourriture de Moïse. L’histoire du jeûne au moyen-orient et en Asie du sud-estAu sein de la communauté musulmane, le jeûne, aussi appelé saoum, est associé au ramadan et se pratique depuis la naissance de l’Islam. Il s’apparente aussi bien à une privation de nourriture et de boisson qu’à un renoncement spirituel. Il permet de développer sa conscience philosophique et de tisser un lien fort avec la religion. Chez les hindouistes, le jeûne est très fortement lié à la dimension spirituelle de la religion. Il se pratique lors de certaines fêtes religieuses comme Chivaratri ou Karwa Chauth. Cependant, des écrits portant sur l’abstinence ont été retrouvés dans les Upanishad1, des textes à l’origine de l’hindouisme, datés entre 800 à 500 av. J.-C. Chez les bouddhistes, on ne jeûne pas au sens propre du terme. En revanche, il est dit que le prince Siddhartha suivit pendant six ans un mode de vie très stricte, pendant lequel il mangea très peu. Cette pratique lui aurait permis d’atteindre l’illumination et de devenir Bouddha L’histoire du jeûne dans la médecineLe jeûne comme soin thérapeutique est connu depuis de nombreux siècles. La privation de nourriture était alors une pratique fréquente, dont les bienfaits sur la santé étaient bien connus des guérisseurs. Le jeûne, un remède très fréquent dans l’antiquitéDès 370 av. J.-C., le philosophe et médecin Hippocrate soutenait qu’il valait mieux soigner les petits maux par le jeûne plutôt que par la prescription de substances quelconque. Une technique très répandue dans la Grèce Antique, puisque Aristote raconte dans ses écrits que la privation de nourriture était un remède courant. En effet, lorsqu’une personne était atteinte d’un mal incurable, on lui conseillait de s’isoler et de prier dans l’abstinence. Deux siècles après J.-C., à Rome, le médecin Claude Galien avance l’hypothèse qu’un jeûne prolongé permettrait de rétablir l’équilibre chez l’être humain. Il fait notamment le lien entre le corps et les humeurs, et le prescrit régulièrement à ses patients (GALIEN, Claude. Méthode thérapeutique IX 10, cf. Boudon-Millot). La pratique du jeûne et ses vertus thérapeutiques entrent alors dans les annales de la médecine. Le jeûne au moyen-âgeSi la pratique du jeûne connaît un essor considérable au Moyen-âge, c’est en partie grâce à l’expansion de la religion chrétienne. Cependant, certains médecins continuent de voir dans la privation de nourriture le remède idéal à de nombreux maux. Au XIe siècle, le médecin Avicenne (https://fr.wikipedia.org/wiki/Avicenne), guérit bon nombre de ses malades en leur prescrivant trois semaines consécutives de jeûne. Quelques siècles plus tard, en Suisse, le médecin-chirurgien Paracelse étudie également les bienfaits de l’abstinence. Philosophe de la nature, il propose une théorie selon laquelle jeûner régule naturellement le corps humain Le jeûne à l’époque des temps modernesC’est une époque qui marque un tournant dans de nombreux domaines : la science prend le pas sur la religion, ce qui offre de nombreuses opportunités pour la recherche médicale. Au XVIIIe siècle, Frédéric Hoffmann, médecin attitré du Roi de Prusse, affirme que « la modération et le jeûne » peuvent s’avérer être un remède efficace dans le cas de maladies graves. Aux États-Unis, en 1830, une petite fille atteinte du typhus est soignée par le médecin Isaac Jennings, grâce à une privation de nourriture associée à du repos. À l’aube du XXe siècle, le médecin américain John Tilden promeut cette pratique dans les écoles de santé (TILDEN, John H., Food: Its Influence as a Factor in Disease and Health, 1914). Enfin, dans les années 50, le jeûne est de plus en plus reconnu, notamment à travers le développement des médecines alternatives. En 1950, Herbert Shelton encourage une alimentation plus saine et une pratique régulière du jeûne (SHELTON, Herbert. Article Hygiénisme (nutrition)). En France, de plus en plus de médecins s’y intéressent : parmi eux, on retiendra surtout Paul Carton, puis André Passebecq ou encore Jean-Pierre Willem. -En 1900, le médecin américain John Tilden ouvrit de nombreuses écoles de santé vantant les mérites du jeûne. En 1950, Herbert Shelton devient le fondateur de l’hygiénisme, une médecine non conventionnelle qui prône l’autoguérison, le crudivorisme, la naturopathie et le jeûne. -En suisse, le médecin Edouard Bertholet enseigna l’art du jeûne à des milliers de malades et de médecins. -En France, le docteur Paul Carton devint l’ambassadeur du jeûne, suivi plus récemment par André Passebecq, Albert Mosséri, Désiré Mérien, Daniel Kieffer, Jean-Pierre Willem La pratique du jeûne de nos joursDepuis quelques dizaines d’années, les médecines dites « alternatives » se développent de façon exponentielle. L’expérience d’un jeûne, souvent perçue comme telle, voit le nombre de ses pratiquants augmenter d’année en année. En Russie, jeûner est devenu une pratique courante. Depuis plus d’une quarantaine d’années, il fait partie intégrante des soins conseillés dans le traitement de maladies complexes et invalidantes telles que l’asthme, les allergies, l’arthrose, ou encore le diabète. En Europe, grâce au médecin Otto Büchinger, l’Allemagne fait figure de référence sur le sujet (https://fr.wikipedia.org/wiki/Otto_Buchinger). Après avoir réussi à soigner des douleurs articulaires grâce au jeûne, il ouvre une clinique dédiée à cette pratique en 1953. Pourtant, le jeûne reste encore peu connu en France, même si de plus en plus d’établissements de soins se spécialisent dans ce domaine. Il est souvent associé à de la marche, une approche de la privation de nourriture mise en avant par la Fédération française du Jeûne et Randonnée. À l’échelle mondiale, de tels établissements sont encore rares, même si certains commencent à se faire connaître. On citera notamment : L’institut Hippocrate aux États-Unis, connu pour le traitement de certains cancers ; Le centre de jeûne hygiéniste du biologiste Jean Rocan au Canada, qui a traité, à ce jour, plus de 8000 patients ; Le centre du docteur Yuumi Ishihara au Japon, qui fait de plus en plus d’adeptes. Aujourd'hui il y a la maison de jeûne CureNature au sud de Perpignan. L’histoire du jeûne a connu de nombreux bouleversements au cours des siècles. Qu’il soit utilisé à des fins spirituelles pour purifier l’âme, ou dans un objectif thérapeutique, pour nettoyer le corps, sa mise en pratique est sensiblement la même. Méthode d’autoguérison reconnue, mais trop souvent ignorée, il semblerait que son histoire soit loin d’être terminée. En France, le jeûne était une pratique quasi confidentielle qui commence à sortir petit à petit de l'anonymat, relayée par la Fédération Française du Jeûne et Randonnée. L’émission de Arté sur le jeûne a permis de sensibiliser beaucoup de personnes à cette technique. Thierry Casasnovas avec sa chaîne Youtube a popularisé aussi le jeûne, y compris le jeûne sec, encore très peu connu en France alors qu’il est pratiqué couramment en Russie sous la surveillance du Dr Filonov. Néanmoins, la route est encore longue. Il fut un temps où nous jeûnions instinctivement lorsque nous étions souffrants, comme le font les animaux et les bébés. Aujourd’hui, nous préférons manger pour prendre des forces, même si cette digestion représente une mission supplémentaire à notre organisme déjà bien occupé à lutter, et prendre des médicaments pour nous permettre d’aller mieux, plutôt que de nous tourner vers des méthodes plus naturelles. Pourtant je peux vous assurer que l’essayer, c’est l’adopter. Toute l’équipe de Thierry Casasnovas, dont je faisais partie, s'est mise à expérimenter le jeûne sec le jour où une stagiaire d’âge mûr a témoigné l’avoir pratiqué sans danger et qu’elle en avait ressenti le plus grand bien. Force est de constater avec mon expérience aujourd’hui, qu’il est plus facile de commencer son jeûne par du jeûne sec et de reprendre de l’eau lorsque le besoin est trop pressant. Certaines personnes testent sur une journée ou 24 heures, la plupart arrivent à faire 48 à 72 heures assez facilement.Et d’autres personnes font plus et jusqu’à 10 jours de jeûne sec. En jeûne sec, il y a peu de symptômes du fait que l’organisme monte en température dans les zones où il travaille afin de brûler les toxines à l’intérieur même des cellules. Ainsi les toxines ne sont pas ou peu remises en circulation dans le sang et dans la lymphe, ce qui apporte plus de confort pour le jeûneur ou la jeûneuse. C’est toujours la soif et/ou la peur qui nous font reprendre l’eau, plus que l’inconfort ou la fatigue. On se souvient tous, d’avoir appris à l’école qu’on ne pouvait pas rester plus de 3 jours sans boire sinon on mourrait ! J’ai régulièrement des personnes qui arrivent à faire la cure complète conseillée par le Dr Filonov des 9 jours de jeûne sec. Cela permet un “reset” complet de l’organisme et si besoin est, il est conseillé de refaire une cure dans 6 mois ou un an plutôt que d’essayer de prolonger au-delà des 9 ou 10 jours. Ma touche personnelleJ'ajoute à cette cure 2 ou 3 jours de demi-jeûne, comme l’avait montré Mosséri à son époque pour le jeûne hydrique, mais en commençant par des légumes à la croque ou des jus de légumes et n’introduire les fruits qu’après les légumes pour éviter un pic de glycémie trop violent pour l’organisme en sortant de jeûne. En général, après ces 2 ou 3 jours de demi-jeûne, la faim devient plus marquée, il est bon de prévoir une belle assiette de légumes et un peu d’avocat ou quelques oléagineux pour répondre au besoin de gras. Références 4 Évangile selon Matthieu – Matt IV 2 – Lc IV 1-4 5 BRIET, Sylvie. Sciences et avenir. Disponible sur www.sciencesetavenir.fr/nutrition/d-ou-vient-la-tradition-du-jeune-dans-les-religions_29178 Le jeûne et les télomèresQu’est-ce que les télomères ?Ce sont les extrémités de nos chromosomes. La particularité des télomères est qu’ils raccourcissent un peu à chaque duplication des chromosomes ; ceci les place au cœur des processus de vieillissement en raison d’une recopie de moins en moins fidèle. C’est ainsi que notre âge organique réel est défini par la longueur restante de nos télomères. Par ailleurs, ils indiquent notre taux de vitalité et notre capacité de restauration fonctionnelle. Or, il existe une enzyme nommée télomérase dont la fonction est de réparer l’usure des télomères lors des divisions cellulaires. Le problème est que sa carence s’aggrave en fonction de l’ampleur de nos infractions aux conditions de santé naturelle, au quotidien. Alors, des chercheurs se sont attelés à la tâche de rattraper cette carence de télomérase. Rôle du jeûne et de l’alimentationUne façon simple est d’apporter des stimulations naturelles, donc biocompatibles. Avoir une alimentation physiologique (composée uniquement de produits que la nature nous donne et adaptés à l’humain) Il y a quelques années, Dominique Guyaux a écrit un article sur la meilleure façon de reprendre l’alimentation après un jeûne. Il expliquait qu’en sentant les fruits et les légumes et en sélectionnant ceux qui sentent bons et font saliver, pour finir en choisissant celui entre tous, qui sent le meilleur et nous fait saliver à l’instant T, non seulement on est certain de se régaler, de digérer sans gène mais en plus, cette façon de se réalimenter permet l’activation de l’enzyme télomérase et ainsi de rallonger nos télomères. C’est donc cette façon que je préconise lorsque les personnes terminent la phase de jeûne pur et passent en demi-jeûne. C’est très simple, je mets à leur disposition un grand panier avec toutes sortes de variétés de légumes, un autre panier avec toutes sortes de variétés de fruits juteux et bien mûrs et je leur montre comment choisir l’aliment parfait pour eux au moment de chaque collation. Libre à chacun de suivre les conseils ou pas, mais mieux on choisit ses aliments, plus longtemps les bienfaits du jeûne se font ressentir. Cela peut en prolonger les bienfaits encore 3 mois après … D’ailleurs, il est bien connu que jeûner régulièrement, 1 ou 2 fois par an, nous fait paraître plus jeune et nous maintient dans une bonne vitalité ! Principes de la thérapie à fréquence du Dr Clark
On appelle ici fréquence, une onde qui transporte de l’énergie.
"Tous les corps émettent des ondes d’énergie, celles du corps humain sont mesurables. Il transmet électriquement, comme une station de radio, mais sur une large gamme de fréquences et à très basse tension. Pour s’en convaincre il suffit d’observer l’activité d’un électrocardiogramme, qui représente graphiquement l’électricité en action dans le cœur, mesurant des impulsions électriques à très basse tension. Le principe est similaire avec l’électroencéphalographie, qui convertit les impulsions électriques en tracés graphiques pour mesurer les fréquences cérébrales. L’imagerie IRM est aussi basée sur des modèles de résonance magnétique." Le bilan à résonance magnétique que je propose à toutes les personnes qui viennent à CureNature avec un appareil nommé Mini Quantum interprète lui aussi, les ondes émises par tout l’organisme pour restituer un bilan assez intéressant. Ainsi les personnes ont des indications sur les parties de leur organisme qui comportent des fragilités plus ou moins importantes et elles peuvent ainsi mettre des choses en place pour améliorer ces points faibles. Lors d’une prochaine visite, on refait un bilan à résonance magnétique et l’on peut ainsi comparer les deux bilans et observer les améliorations qui se sont produites grâce à une meilleure alimentation, un meilleur sommeil, plus d’activité physique ou autres. "Les micro-organismes transmettent des ondes de la même façon que le corps humain, mais à des fréquences différentes. Chaque créature vivante émet constamment sa présence en rayonnant d’une façon similaire au soleil ou aux étoiles. Le Dr Clark définit ce processus par le terme “bioradiation”. Chaque élément dans l’univers, de même que chaque être vivant et chaque type de cellule, se caractérise par des fréquences spécifiques. Le Dr Clark chercha un moyen d’amplifier ce phénomène d’émission. L’aboutissement de ses recherches fut l’invention du Synchromètre en 1988. Ce dispositif permet de détecter la présence d’éléments (polluants, pathogènes etc.) plus ou moins de la même manière qu’un tuner radio identifie une station de radio spécifique en s’accordant à sa fréquence. Quand un agent pathogène est soumis à ses propres fréquences il se produit une résonance, amplifiée par l’appareil de façon à rendre l’information audible à l’oreille. A l’aide de son Synchromètre, le Dr Clark a dressé une liste de fréquences correspondant aux champignons, virus, bactéries et parasites. Il s’agit de valeurs auxquelles ces pathogènes répondent. L’accumulation de polluants et de pathogènes constitue une perturbation pour le corps humain et son spectre vibratoire. C’est pourquoi l’assainir favorise le déploiement de toutes ses radiations et renforce ses capacités défensives. L’étonnante découverte du Dr Clark peut se résumer ainsi : un micro-courant à onde carrée (L’onde carrée que délivre un zappeur est un assemblage de nombreuses ondes sinusoïdales. Cet assemblage comprend beaucoup d'harmoniques, donc beaucoup de fréquences, et frappe donc de nombreux pathogènes), appliquée sous forme d’impulsion (c’est-à-dire à une certaine fréquence), affecte de nombreux pathogènes, de sorte que la fréquence utilisée n’est pas déterminante pour les atteindre. Il s’agit du principe utilisé par le zappeur. Pourquoi n’a-t-on pas besoin de choisir une fréquence spécifique ? Une façon de le comprendre est que l’onde carrée du zappeur est en quelque sorte un assemblage de nombreuses ondes sinusoïdales. Cet assemblage d’ondes génère des harmoniques, c’est-à-dire diverses fréquences, frappant ainsi divers pathogènes dans le corps. Ainsi il est possible d’atteindre un certain nombre de perturbateurs sans avoir besoin de connaître leur fréquence d’oscillation mortelle. Le zappeur a ouvert la voie à une thérapie à fréquences à large spectre d’action. L'avantage de ne pas avoir besoin de connaître la fréquence des agents pathogènes pour les atteindre rend ce procédé très polyvalent." A CureNature, nous mettons à votre disposition le vari zappeur avec un programme général et des programmes plus spécifiques à certaines pathologies. Chaque semaine, Hélène vous propose également un voyage musical qui permet d’harmoniser toutes les ondes dans la pièce et dans les corps. Extrait du livre : Zappeur du Dr Clark - Principes d’utilisation et méthodes de soin - Tirez le meilleur parti de votre appareil De Marco Caldi Jeûne intermittent ou des repas fractionnés ?
La restauration propose de plus en plus de ventes au comptoir, rapidement rejointe par les grandes surfaces. Le marché du snacking explose chez nous, pour représenter 47 milliards d’euros en 2015.
Les français sont désormais à 6,3 prises alimentaires par jour (données du groupe international de recherche agroalimentaire, Gira, 2015); Entre-temps, la science avance sur cette question de fréquence des repas. En 2009, une étude britannique soulève les premiers doutes : le métabolisme augmente proportionnellement à la quantité de nourriture avalée et donc sur une journée, 6 petits repas n’augmentent pas la dépense d’énergie totale par rapport à 3 repas normaux : aucun avantage sur le métabolisme à manger plus souvent. Une autre étude contrôlée de 2013 le confirme et ne montre aucun avantage à faire plus de 3 repas par jour. En revanche, l’appétit des participants augmente avec 6 repas. Sauter des repas ne ralentit pas le métabolisme. Concernant le diabète et la résistance à l’insuline, une autre étude contrôlée de 2014 confirme une meilleure gestion de l’insuline avec 2 repas importants par jour plutôt qu’avec 6 petits repas. D’après les chercheurs, faire des repas plus importants mais moins nombreux permet de diminuer la résistance à l’insuline, un problème qui est de plus en plus fréquent aujourd’hui. Encore une fois, comme pour l’hypothèse de l’implication des graisses dans les maladies cardio-vasculaires, les premières hypothèses sur l’importance de la fréquence des repas pour la santé ne sont pas confirmées par les études approfondies. Mais encore une fois, les recommandations sont faites, les habitudes prises, et le snacking explose ! Dans notre pays, les années de famine et de sous-nutrition sont loin derrière nous. Nous mangeons dès le réveil pour “avoir de l’énergie”, nous mangeons entre les repas pour ne pas “ralentir le métabolisme” … Il est temps de regarder dans le détail ce qui se passe et comment ces nouveaux comportements dérèglent des millions d’années d’évolution. Notre corps est capable de s’autoréguler sans effort, mais les mauvaises habitudes nous en empêchent et notamment de manger trop souvent. Que se passe-t-il si on arrête de manger ?D’autres hormones se mettent au travail. L’insuline Lorsque le taux de sucre dans le sang baisse, l’insuline disparaît, au profit d’une autre hormone, le glucagon, produite également par le pancréas. Le rôle de cette hormone est de garder un niveau minimum de sucre dans le sang, notamment pour alimenter le cerveau. Sans le glucagon, vous déclencheriez une hypoglycémie grave, entraînant un coma après quelques heures sans manger. Alors que l’insuline ordonne le stockage du sucre depuis le sang vers les tissus adipeux et musculaires qui en ont besoin , le glucagon ordonne sa libération depuis le foie, puis, lorsque vos réserves de sucre sont épuisées, transforme la graisse du tissu adipeux en sucre. Si l’insuline est l’hormone du stockage et de la prise de poids, le glucagon est l’hormone de la minceur et du déstockage. Avec une alimentation quasi continue, on ne laisse jamais l’occasion au corps de baisser les niveaux de sucre et donc les niveaux d’insuline. L'hormone de croissance Pour passer de nouveau-né (qui pèse quelques kilos) à adulte (de plusieurs dizaines de kilos), le corps reçoit l’ordre d’utiliser vos apports nutritionnels quotidiens pour construire de nouvelles cellules. Ainsi, ce que vous mangez est transformé en muscles, os et organes au lieu d’être stocké en graisse. C’est pour cette raison que les adolescents grandissent en taille et non pas en tour de taille. Cet état est maintenu par la production de l’hormone de croissance. Plus vous êtes jeune, plus vous en produisez. Vers 20 ans, la production de cette hormone se stabilise puis ensuite décroît lentement jusqu’à la fin de la vie. Elle est considérée comme l’hormone maîtresse, sa concentration fait varier d’autres hormones. En résuméSi vous n’avez pas de pathologie du tube digestif ou de fatigue chronique, vous avez tout intérêt à faire 2 ou maximum 3 repas par jour (pour un adulte). Et suivant votre âge et votre exercice physique habituel, deux repas sont souvent bien suffisants. Le jeûne intermittent 16/8 signifie que vous ne mangez rien pendant 16 heures, souvent après le dîner jusqu’au déjeuner du lendemain, puis dans la plage horaire des 8 heures restants, vous faites deux repas équilibrés et sains. Ainsi, si vous terminez votre dîner à 20 heures, vous ne mangerez rien jusqu’au lendemain vers midi ou plus tard. Votre tube digestif est ainsi plus longtemps au repos, vous gagnez en énergie, en principe vous ne grossissez pas, même en prenant de l’âge. Pour d’autres personnes, ce sera l’inverse, elles mangeront le matin et au déjeuner puis plus rien jusqu’au lendemain. Pour elles, la digestion est meilleure et le sommeil facilité. A chacun de trouver ce qui lui convient sans excès ni dogmatisme ! Les cadeaux du jeûne
Le jeûne est un apprentissage, il nécessite l’installation de nouvelles habitudes par la préparation d’abord, puis après la période de jeûne complet, le demi-jeûne et enfin la reprise. Un nouveau rapport au monde s’installe ainsi qu’une nouvelle relation avec notre entourage.
Le jeûne nous demande de vaincre nos peurs et d’accepter l'éventualité que certaines personnes ne nous comprennent plus, que certains environnements ne nous correspondent plus. Qu’il faudra peut-être changer des choses, quitter des lieux etc. Le jeûne agit sur l’être global, dans sa totalité, dans sa complexité et dans sa simplicité aussi. Quelques exemples de petits bénéfices gagner par la pratique du jeûne :
Le rapport au corps devient vraiment différent, en particulier en termes d’écoute et de compréhension, en termes de confiance mutuelle, de ressenti. Que ce soit la respiration devenue tellement présente, ou les cellules qui frétillent comme des petits poissons… Le corps n’est plus cet ennemi que l’on brutalise à coups de régimes, d’excès etc. Le jeûne c’est aussi la fin ou l’apaisement des petites misères, des douleurs multiples, des troubles psychosomatiques … L’énergie découlant du jeûne apporte une meilleure assimilation de la nourriture. Les sens sont exacerbés. Notre rapport à la nourriture s'équilibre, c’est une nouvelle liberté extraordinaire. C’est aussi une voie vers la décroissance et le minimalisme. Plus besoin d’une tonne de condiments, de produits de beauté et bien d’autres choses encore. Consommons différemmentLe jeûne nous ouvre davantage aux énergies renouvelables, au bio, à la nature et à son respect. Après un jeûne, il est aisé de découvrir le vrai goût des fruits et légumes de bonne qualité. Nous privilégions la qualité à la quantité. Les goûts sont décuplés, plus besoin de sel, d’huile, d’herbes et d’épices. Chaque bouchée est un bonheur total. Nombreux sont les jeûneurs qui décrivent un sentiment de force accrue, de confiance dans la vie, de pensée positive, de clarté mentale. La créativité et la capacité de mener à bien ses projets s’en trouvent décuplées, ou reprennent leur place essentielle dans la vie. Toute l’énergie qui n’est pas utilisée à digérer permet de digérer d’autres choses et aussi de créer. Chez certaines personnes, le jeûne provoque également une augmentation de l’empathie. Comme dans la méditation, l’espace et le temps s’élargissent. Rôle du jeûne sec sur nos réserves d’eauLa qualité de l'eau corporelleRappelons que notre corps est composé d’au moins 70% d’eau. A l’instar de nos cellules, cette eau est intoxiquée par de nombreux perturbateurs toxiques venant du stress et de l’alimentation principalement. Cette eau peut-être changée en quelque sorte par une eau plus pure. C’est le rôle du jeûne sec qui permet un renouvellement profond de l’eau qui est contenue dans notre organisme. L’eau se trouve sous deux formes dans notre organisme ; l’eau libre et l'eau liée. Le Dr Batmanghelidj a mis en évidence que les tissus cancéreux possèdent une proportion plus importante d’eau libre par rapport à un tissu sain qui a une proportion d’eau liée plus importante. Or les fruits et les légumes apportent à l’organisme cette eau liée. L’eau libre est incorporée aux structures moléculaires. Elle circule en dehors de ces structures pour apporter les éléments nutritifs nécessaires à leur fonctionnement et assurer l’élimination des déchets. La déshydratationLe volume d’eau à l’intérieur des cellules et celui à l’extérieur devraient être équilibrés, mais avec l’âge, souvent une déshydratation s’installe et peut expliquer l'hypertension et les excès de cholestérol. Selon le Dr Rodbell, prix Nobel de médecine, les nouveaux-nés sont dotés d’une eau cellulaire très structurée et mobile qui favorise le transport de l’oxygène, des nutriments et l'évacuation des déchets. Mais il a découvert que cette structure de l’eau se modifie avec l’âge, elle s'altère et ne permet plus un fonctionnement optimum de l’organisme, avec toujours comme cause, à l’origine, une déshydratation progressive. Selon le Dr Ketsyama, à 60 ans, les trois-quart ou presque de l’eau contenue dans le sang, ou eau libre, ont quasiment disparu, induisant des maladies de dégénérescence qui ne seront pratiquement jamais mises en relation avec une déshydratation progressive. (Il n'a pas observé des personnes à l'hygiène de vie et alimentaire spécifiques !) Ce qui me motive à dire qu’une cure de jeûne sec au moins une fois par an, permet d’évacuer l’eau “sale” par une forme de déshydratation volontaire et d’obliger l’organisme à fabriquer sa propre eau endogène à partir des graisses. Cette eau devient la meilleure eau pour nos cellules qui ainsi peuvent être mieux hydratées et nourries. La qualité de l'eau de boissonIl devient primordial pour la santé, de savoir comment et quoi boire après ce jeûne sec, pour que ne s'installe pas cette fameuse déshydratation : le café, le thé, l’alcool, toutes les boissons gazeuses, le chocolat, extraient l’eau de nos cellules. S’il existe une source d'eau de qualité à proximité, on pourra s’y approvisionner pour la boisson. Il est indispensable de boire une bonne eau doucement après un jeûne sec, en gardant chaque gorgée dans la bouche quelques instants. L’eau du réseau, dite potable, ne doit pas être bue de façon régulière sous peine de s’intoxiquer avec les produits rajoutés comme le chlore et bien d’autres. De plus, il reste, dans cette eau, des traces de médicament rejetés par les humains et les animaux que ni les sols ni les stations d’épuration n’arrivent à filtrer suffisamment. L’eau minérale en bouteille plastique contient des perturbateurs. Il faut donc s’équiper soit d’un osmoseur dynamiseur, mais cela à un coût important, soit filtrer l’eau de consommation avec du charbon actif de bambou, procédé facile et très bon marché puisque les bâtons de charbon de bambou activés s’utilisent à vie à condition de les redynamiser au soleil ou sur une source de chaleur toutes les 3 semaines environ. L'étape intermédiaire entre le jeûne et la repriseLa seconde étape après l’eau quand on a pratiqué le jeûne sec, c’est de faire un demi-jeûne pendant au moins 3 jours. Le matin, boire de l’eau uniquement puis, l'après-midi jusqu’au soir, choisir une petite collation toutes les 2 heures, en choisissant soit un verre de jus de légumes, un légume à la croque ou un fruit juteux bien mûr. Eventuellement cela peut être aussi un bouillon de légumes. De cette façon, l’organisme refait ses réserves d’eau de la meilleure qualité qu’il soit. Le jeûne sec peut se pratiquer sur quelques heures, 24 heures ou plusieurs jours selon notre entraînement. La durée maximum conseillée par le Docteur Filonov, grand spécialiste du jeûne sec en Russie, est de 9 à 10 jours complets, à condition d’être entraîné et bien préparé à ce type de jeûne. Ce nombre de jours permet de faire une sorte de "reset” complet de l’organisme et si besoin est, de renouveler l’expérience plusieurs mois plus tard. N’oubliez pas de vous inscrire à la newsletter sur le site www.curenature.fr et de bénéficier ainsi de la possibilité de télécharger gratuitement mon e-book spécial jeûne sec. Jeûner pour lutter contre l’inflammationLa réaction inflammatoireL’inflammation est un mécanisme de défense contre certaines agressions, d’origine infectieuse ou non infectieuse. L’inflammation est une réaction des tissus vascularisés, permettant l’accumulation de sang et de cellules spécialisées à l’endroit de l’agression. Dans ce processus, interviennent principalement les polynucléaires neutrophiles, les monocytes macrophages et de nombreux médiateurs. Les polynucléaires neutrophiles désignent un type de globules blancs qui naissent dans la moelle osseuse et qui ont pour rôle la défense de l'organisme. La variation de leur taux peut révéler une infection bactérienne ou une anomalie de la moelle osseuse. Les monocytes sont des cellules immunitaires, qui contribuent à protéger l'organisme contre les agents pathogènes (virus, bactéries, parasites...). Ce sont les plus grands de nos globules blancs (leucocytes). Ils circulent dans le sang, puis le quittent pour gagner les tissus où ils se transforment en macrophages. Ils sont alors capables de phagocyter, c'est-à-dire d'ingérer, les microbes pour les neutraliser. Les leucocytes ou globules blancs sont des cellules produites par la moelle osseuse et sont présents dans le sang, la lymphe, les organes lymphoïdes et certains tissus. Ils constituent le système immunitaire chez les humains et ils interviennent dans la lutte contre les infections et les inflammations. Leur mission est de libérer des médiateurs, principalement l’histamine, (médiateur qui se libère en cas d’allergie). L’inflammation n’est pas spécifiquement dirigée contre un antigène et ne possède pas de mémoire. Elle n’augmente pas d’intensité en cas de nouveau contact avec l’agresseur. Il y a principalement 2 types d’inflammation:
Rôle du jeûne dans l’inflammationUn des nombreux bénéfices du jeûne est la réduction majeure de l’inflammation. Le diabète de type 2, le cancer, les maladies cardio-vasculaires, artériosclérose, la polyarthrite rhumatoïde, l’arthrite, l’arthrose et les rhumatismes en général, les dépressions, les allergies, les maladies auto-immunes, la maladie de Parkinson ou d’Alzheimer… toutes ces maladies sont très différentes mais le processus déclenchant est le même : l’inflammation. Lorsque vous jeûnez, vous fabriquez des corps cétoniques et plus encore une fois la crise d’acidose passée. Ce sont des métabolites produits lors de la cétogenèse. Votre organisme, après avoir vidé ses réserves de glucides, dégrade vos acides gras en corps cétoniques, qui deviennent son nouveau carburant. Il existe trois métabolites : l’acétylacétate, le BHB (β-hydroxybutyrate ou acide β-hydroxybutyrique) et l’acétone. Les deux premiers sont utilisés comme source d’énergie par le cœur et le cerveau. L’acétone est un produit de dégradation de l’acétylacétate. Le BHB a la particularité d’être anti-inflammatoire. Le jeûne intermittent qui consiste en une restriction alimentaire d’une quinzaine d’heures, plus facile qu’un jeûne d’une à deux semaines, peut également vous permettre de fabriquer des corps cétoniques. Tout dépend de ce que vous consommez à la rupture de jeûne. Les pouvoirs anti inflammatoires du jeûne viennent aussi du fait que le jeûne ne s’occupe pas que d’un seul organe mais de tous les organes concernés par l’inflammation, ainsi que de leur fonctionnement les uns avec les autres. En revanche, les études démontrent que si vous souhaitez profiter longtemps des vertus anti inflammatoires du jeûne, vous devez jeûner au moins une fois par an et border vos jeûnes d’une alimentation de bon sens. C’est-à-dire qu’avant et après le jeûne vous devez avoir une alimentation hypotoxique et équilibrée. Pour expérimenter un stage de jeûne : https://www.curenature.fr/le-jeucircne-hygieniste.html Le jeûne sur le plan émotionnel
Toutes les empreintes, mêmes précoces, enfouies dans nos mémoires peuvent être revisitées pendant le jeûne.
De la même manière que le jeûne permet la régénération des cellules souches. Ce retour aux origines est comme un bain de jouvence et un grand facteur de résilience. Dans un jeûne de durée moyenne, vers le 3ème jour, lorsqu’il n’y a plus de réserve de glucose dans l’organisme, l’énergie provient principalement de la dégradation des lipides (graisses), qui va produire des corps cétoniques. Ce sont des métabolites (éléments issus du métabolisme) produits par le foie en cas d’absence de glucose. Les corps cétoniques créent un état euphorisant, ils peuvent générer une impression de bien-être, de légèreté et couper la faim. Certains médecins disent qu’ils provoquent un état modifié de la conscience, une sensation grisante recherchée par certains jeûneurs. Cet état un peu euphorique, très sympathique, ne dure pas tout au long du jeûne mais plus on jeûne régulièrement, mieux est la préparation et plus cet état de conscience s’élargit profondément et durablement d'après ce que j’ai pu observer sur moi-même et sur les centaines de personnes que j’accompagne maintenant depuis plusieurs années. Il ne s’agit pas simplement du mental clair décrit par la plupart des jeûneurs mais également d’une sensation accrue d’empathie, de lien avec l’univers, l’humanité, la nature qui nous entoure. Certaines personnes perçoivent profondément cette nouvelle sensibilité en se promenant sous les grands arbres du Mas Després, en marchant sur le sable de la plage proche ou dans la mer. Progressivement ce bien-être tellement apprécié nous donne envie de ne plus manger pour conserver cet état. C’est une telle libération de tant d’habitudes, de temps consacré, d’heures obligées. Même si la convivialité des repas passés en famille ou entre amis n’est pas à négliger, ni le goût d’une mangue bien mûre ou de petits pois tout frais cueillis du potager sucrés à ravir. Le jeûne permet de se nourrir autrement. Le jeûne crée un vide qui se remplit et nous comble autrement ; de la présence de Dieu pour les plus religieux, de la présence de l'absent pour ceux qui font aussi du jeûne un rituel de deuil comme mon amie Florence cet été. D’une réponse de l’Univers comme j’aime l’imaginer, car souvent, en cours de jeûne, des réponses à des questions existentielles arrivent tout simplement et deviennent claires ! On peut aussi se sentir nourri de la lumière et de la chaleur du soleil lorsqu'il n’est pas trop fort, de certains sons avec la relaxation musicale qu’accompagnent le gong et les bols tibétains, l’odeur de la mer, les bruits du vent lorsque la tramontane rugit à travers les chênes et platanes du parc. Faites de votre jeûne une véritable retraite de jouvence. Comment savoir si vous avez besoin de jeûner ?Quels sont les signes qui vous montrent que votre organisme a besoin de se nettoyer plus en profondeur ?C’est la nuit que l’on détoxine le plus. Détoxiner signifie que pendant notre sommeil, nous sommes au repos et, en principe,nous ne mangeons et ne buvons pas. Notre organisme profite de ce petit jeûne quotidien pour se débarrasser des toxines qui l’encombrent. Ces toxines sortent des cellules et se retrouvent dans la circulation sanguine et lymphatique. Il faut donc qu’elles puissent s’évacuer du corps. Les voies naturelles sont les selles, les urines, la respiration et la peau. Mais d’autres voies secondaires peuvent être utilisées lorsque les émonctoires sont surchargés et fonctionnent au ralenti. Les éliminationsSi vous voyez des tâches ou des boutons, de nouveaux grains de beauté ou d’autres marques qui apparaissent sur votre peau , si vous avez des saletés aux coins des yeux le matin à votre réveil, si vous avez le nez qui coule, besoin de vous moucher plusieurs fois, des odeurs corporelles fortes, des urines chargées, un manque d’énergie, des selles anormales, des douleurs dans les articulations etc. Tous ces petits signes du quotidien auxquels nous ne prêtons pas beaucoup d’attention, ces signes que l’on attribue souvent au vieillissement, sont en réalité des symptômes ou des signaux que notre organisme nous envoie pour nous montrer qu’il a besoin de se nettoyer plus en profondeur car il y a trop de toxines à éliminer. Si vous avez eu durant votre vie, des traitements médicamenteux, des vaccins, des antibiotiques etc. Si vous avez été exposés à une forme quelconque d’intoxication (alimentaire, chimique, radiation électromagnétique, nucléaires, métaux lourds etc.), vous avez des choses enfouies au plus profond de votre organisme, qui ne demandent qu’à s’éliminer pour un meilleur fonctionnement des cellules et donc des organes. Vitalité, énergie sont indispensables pour bien jeûnerIl faut avoir assez de vitalité pour jeûner même quelques jours. Les personnes en burn-out ou trop épuisées auront plutôt intérêt à se mettre à la diète, au jus de légumes et de fruits. Dans les proportions d’environ ⅔ de légumes et ⅓ de fruits bien mûrs. De cette façon, elles vont se reminéraliser, apporter de l’énergie à leur organisme tout en mettant leur tube digestif dans une sorte de repos puisque l’assimilation se fera très facilement. Elles gagneront en énergie et les jus, additionnés d’eau de mer, apporteront à leurs organismes une grande quantité de minéraux biodisponibles, facilement assimilables qui capteront les acides en circulation. Si en plus, ces personnes se reposent pendant cette cure de jus, l’énergie ainsi économisée servira à détoxifier davantage. Jeûne sec ou à l'eauPour les personnes qui ne sont pas en épuisement, un jeûne à l’eau ou à sec et au repos, sera encore plus puissant. Suivant la durée du jeûne, le corps va se nettoyer puis réparer des parties qui en ont besoin. Plus le jeûne sera long, plus puissant sera le nettoyage et la régénération. Il est possible progressivement de se débarrasser de toxines accumulées depuis plusieurs décennies… Toutefois il n’est pas recommandé de vouloir jeûner sans préparation et trop longtemps. Il est raisonnable de commencer doucement et d’augmenter la durée du jeûne progressivement en fonction de ses capacités. Prévoyez votre jeûne à l'avanceSi vous n’avez jamais jeûné, prévoyez 6 jours au repos, seul ou accompagné. Jeûner 3 jours est en principe possible pour tout le monde et sans danger (adulte sans pathologie grave). Poursuivre avec 3 jours de jeûne intermittent avec des petites collations de fruits ou légumes crus ou des jus de légumes toutes les 2 heures de l’après midi jusqu’au soir. La meilleure préparation pour tous est de diminuer, voire supprimer tous les aliments qui contiennent du gluten en sachant que le pire est le blé. De diminuer ou de supprimer totalement les produits laitiers, les pires sont ceux à base de lait de vache. Manger plus de légumes et de fruits frais et bien mûrs, éviter les aliments traités chimiquement dans la mesure du possible ou les laisser tremper dans de l’eau avec un morceau de charbon actif de bambou* pour adsorber et absorber les produits chimiques sur et dans la peau des végétaux. Diminuer sa ration de produits animaux, et préparer soi-même sa nourriture. Diminuer ou supprimer les excitants. Éviter tous les produits chimiques dans l’alimentation mais aussi dans les produits de soin pour le corps. Plus tôt commencera votre préparation, mieux se passera votre jeûne. Ces recommandations sont d’ailleurs valables à vie ! Si vous êtes accompagnés pendant votre premier jeûne, le ou la thérapeute qui a l’habitude, saura vous dire combien de temps vous pourrez consacrer à votre prochaine cure de jeûne, en fonction de votre constitution et de vos maux pendant cette première démarche. De cette façon, vous pourrez prévoir de jeûner idéalement 2 fois par an en augmentant la durée à chaque fois. Belle régénération à tous Revisiter son alimentation pour notre plus grand bien et faire des pauses de temps en temps9/22/2021 Revisiter son alimentation pour notre plus grand bien et faire des pauses de temps en temps
Au cours de sa vie, un individu fait en moyenne 80 000 repas. Cela paraît énorme, mais si nous y réfléchissons bien, pouvons-nous dire au cours de combien de repas nous avons consommé principalement des fruits et des légumes ? Les végétaux frais sont le plus souvent considérés comme une garniture, alors qu’ils devraient être la source principale de nutriments.
Interrogeons un groupe d’hommes et de femmes de 90 ans et demandons-leur si les fruits et légumes tenaient une place fondamentale dans leur alimentation avant que les modes et la publicité prennent le pouvoir et fassent chanceler les habitudes. La réponse sera très certainement positive. Une alimentation riche en fruits, légumes, herbes, épices et aliments sauvages était autrefois synonyme de longévité dans la sagesse populaire. Puis, lorsque les femmes se sont mises à travailler à l’extérieur et que le temps est devenu de l’argent, l’industrie alimentaire a créé un très grand nombre de nouveaux produits qui, s’ils nous ont fait gagner du temps pour la préparation des repas, ont également abouti à de plus grandes dépenses pour le ravitaillement et surtout à une perte de qualité des produits consommés. Souvent, nous mangeons des aliments peu adaptés à notre organisme, pour nous réconforter et non pour nous nourrir. Petit à petit, la condition de notre corps physique s’en ressent. Le corps humain pardonne tout. Le vôtre a envie de se sentir plein d’énergie ou peut-être de guérir et il peut le faire. Même après des années de mauvais traitements, de négligences et d’erreurs, il est toujours prêt à se battre pour vous. Traitez-le bien et il se montrera capable de se remettre des maladies les plus graves. Engageons-nous à faire usage de notre libre arbitre pour offrir à notre corps le soutien qu’il réclame à grands cris. Les fruits et les légumes crus sont les aliments les plus riches en nutriments essentiels faciles à assimiler. En les consommant en grande quantité, nous fournissons à notre organisme un maximum de substances utiles. Vitamines, minéraux, micro-organismes… Tous participent à la purification et à la stimulation de l’ensemble de nos fonctions vitales. Le système digestif sera l’un des premiers à bénéficier de ce protocole, ce qui influera considérablement sur notre immunité et notre santé générale. En effet, la digestion a tendance à mobiliser la plus grande partie de notre énergie. C’est un peu comme si notre organisme se conformait à une liste de tâches à accomplir en commençant par celles qui lui sont indispensables : circulation du sang, respiration, digestion. Viendront ensuite les choses qu’il aimerait pouvoir faire : se débarrasser de ses toxines, réparer ses tissus endommagés etc. si seulement il en avait le temps et la possibilité ! Mais il est submergé de nourriture indigeste et carencée de toutes parts, il est donc important de ne pas repousser éternellement la mise en œuvre de bonnes résolutions. Le jeûne pour cela sera formidable pour mettre le tube digestif au repos et donner la possibilité à l’organisme de se débarrasser des toxines qui l’encombrent et régénérer les cellules qui composent nos tissus. La première étape est la réparation. Elle consiste pendant quelques semaines à revenir à une alimentation composée de fruits et légumes uniquement et crus du moins en bonne partie. La deuxième étape est celle du jeûne proprement dit où nous ne consommons rien de solide. Ce jeûne peut se faire en buvant de l’eau ou même sans boire du tout, c’est ce que l’on appelle le jeûne sec pour un certain nombre de jours. La troisième étape est celle du demi-jeûne où l’on reprend progressivement contact avec la nourriture ; liquide avec de l’eau si l’on a jeûné à sec, puis avec des jus de légumes faits maison ou encore avec des légumes à la croque et des fruits bien juteux. La quatrième étape est celle de la reprise alimentaire progressive où l’on réintroduit les autres catégories d’aliments comme les lipides (graisses) et protéines végétales ou animales. Cette étape est délicate mais beaucoup plus facile à gérer si l’on a bien fait le demi-jeûne avant. Vous pouvez faire un jour ou 24 heures de jeûne chaque semaine, ou encore 3 jours chaque mois et 1 ou 2 cures de jeûne par an de 1 ou 2 semaines d'affilées. Il est inutile et souvent contre-productif de se lancer dans une cure de jeûne plus longue sauf pour des cas exceptionnels. La décision de faire un jeûne. Ou : Le jeûne, une mode, mais pas que !
Faire un jeûne est une excellente démarche mais à la condition de s'y préparer !
En effet, si un jeûne bien mené est formidable pour la santé, un jeûne mal contrôlé peut avoir des conséquences néfastes surtout pour des personnes qui n’y sont pas habituées. Le jeûne peut entraîner des maux de tête persistants, des maux de ventre, parfois des nausées et des vomissements, des courbatures, des maux de dos, des vertiges et plus rarement des évanouissements etc. Je vous dis cela, non pas pour vous faire peur, mais pour que vous preniez conscience que si vous n'avez jamais jeûné, il est préférable de commencer par un petit jeûne comme par exemple le jeûne intermittent où vous ne mangez rien le matin jusqu'à votre repas de mi-journée. Vous pouvez aussi faire 1 jour de jeûne chaque semaine et lorsque vous serez habitué, vous pourrez envisager un jeûne de quelques jours... Sachez aussi que lorsque vous faites un jeûne au repos, la détox est plus profonde que si vous restez actif. Pour vous préparer
Vous pouvez boire de l'eau citronnée chaque matin à jeun, (eau de source ou filtrée avec un peu de jus de citron frais dedans, pas de jus de citron du commerce surtout et sans sucre).
Notre foie a obligatoirement accumulé beaucoup de poisons tout au long de notre vie, si en plus il est stagnant ou encombré de graisse il a grand besoin d'être soulagé et de se détoxifier progressivement. Il faut donc le préparer et cette eau citronnée à jeun va l'aider. Ensuite vous pouvez poursuivre avec un jus de céleri frais, fait maison et si c'est la saison, vous pouvez le couper avec du concombre. Commencez la préparation au moins un mois avant de faire un jeûne de plusieurs jours et si vous avez une pathologie importante, il faut même commencer la préparation 3 mois avant. Ensuite se sont nos intestins qu'il faut chouchouter car ils représentent presque chez tout le monde, la zone la plus polluée de notre organisme. Pour certaines personnes les purges peuvent être utiles mais chez d'autres, elles sont trop irritantes et risquent de vous faire sentir mal après. C'est aussi assez épuisant. La seule que je recommande, c'est celle avec l'eau de mer; 1/3 d'eau de mer pour 2/3 d'eau de source ou eau filtrée à 37°. Il faut en boire en principe 3 litres assez rapidement, (mais avec 2 litres, les résultats se font sentir), c'est à dire les boire en une demie heure environ, puis marcher un peu ou faire quelques mouvements pour faire descendre l'eau et 1/2 heure plus tard, direction les toilettes pour des évacuations qui ne durent pas très longtemps. Les purges ont l'avantage de vidanger tout le tube digestif. Il ne faut pas en faire trop souvent et si vous le souhaitez, faites-en une le premier jour de votre jeûne. Plus facile et très efficace, je recommande l'hydrothérapie du côlon chez un thérapeute renommé et expérimenté. Certains disent qu'une hydrothérapie équivaut à 13 lavements! Le fait est que l'on est allongé, détendu et passif. C'est la machine et les massages du thérapeute qui font le travail de nettoyage et de stimulation des intestins. Si vous n'avez pas fait de purge (on ne peut pas faire les 2), faites une hydrothérapie le premier jour de votre jeûne et si vous pouvez financièrement, faites-en une déjà un mois avant votre jeûne et encore une en fin de jeûne! Plus économiques et un peu moins efficaces, les lavements que l'on peut faire facilement chez soi régulièrement. Avant de jeûner je vous recommande d'en faire plusieurs par semaine le mois précédent votre cure de jeûne. Pendant le jeûne, certaines personnes souhaitent en faire mais cela demande une énergie que l’on n’a pas toujours ! Enfin pour les personnes très encombrées sur le plan intestinal, les cataplasmes d'huile de ricin ou des massages à l'huile de ricin sur le ventre tous les jours précédents le jeûne pour aider à nettoyer toute cette partie du corps des toxines qui s'y sont accumulées. Le mois précédent le jeûne, l'alimentation doit être constituée essentiellement de fruits et légumes frais de bonne qualité et non traités, évitez autant que possible, la viande, les produits chimiques alimentaires et médicamenteux, le fromage et tous les produits laitiers, le gluten et les sucres ajoutés. On élimine bien sûr les excitants Enfin, s'y préparer psychiquement et voir cette cure comme un havre de paix que vous vous offrez.□□Il est rare dans une vie de prendre un temps (une semaine ou plus), pour ne penser qu'à soi et s'intérioriser pour observer ce qui se passe en nous. C'est comme une retraite, et durant votre jeûne, éviter les appels téléphoniques incessants. Prévenez vos proches que vous serez indisponible pendant cette période. Il n'est pas toujours recommandé de dire que vous allez jeûner si vos proches ne sont pas dans cette démarche, car ils risquent d'alimenter vos peurs. Certains ne se gênent pas pour vous dire par exemple: "tu vas jeûner? mais tu vas mourir!" Dites-leur simplement que vous allez vous reposer et faire un break dans le silence de la nature ! Il est donc important, malgré la mode et l’engouement actuel de ne pas se lancer tête baissée dans un jeûne sans avoir préparé son corps et son esprit à cette démarche. Savoir comment se nourrir avant de commencer et comment gérer la reprise alimentaire après la période de jeûne. Pour toutes ces raisons, il est préférable d’être suivi et encadré par une personne compétente. Cela permet d’être rassuré et de bien comprendre les symptômes normaux qui sont liés au jeûne. Au sein d’un groupe, les autres participants sont souvent un soutien, et de riches échanges peuvent en découler, parfois même de belles amitiés. Lorsque le jeune peut avoir lieu dans un cadre naturel et calme, il sera d’autant plus bénéfique. Pour la reprise alimentaire après le jeûne, voir mon article Le rôle d’une bonne préparation avant un jeûne moyen ou longRelation entre la détox du foie, les surrénales et le système nerveux central.
Certaines personnes souffrent de fatigue surrénalienne récurrente ou de fatigue chronique persistante.
Lorsque le foie se détoxifie, les glandes surrénales associent les substances toxiques libérées à une quantité d’adrénaline suffisante. Pour le moment, la science ne peut pas encore mesurer la quantité de toxines qu’il libère au cours d’un jeûne et d’une cure de détoxification, pas plus qu’elle ne connaît la relation poison-adrénaline. Dans une situation normale, la moindre quantité d’adrénaline est utilisée car les toxines sont libérées pertinemment et régulièrement sans que les alarmes ne se déclenchent. En revanche, lorsque le foie est contraint à un nettoyage excessif et qu’un afflux de poisons envahit le sang, des alarmes retentissent dans tout le corps. Lorsque le foie est obligé de libérer de trop grandes quantités de poisons à un rythme trop élevé, il envoie des composés chimiques pour prévenir le système nerveux central qu’une détoxification excessive est sur le point de se produire. Le système nerveux alerte instantanément les glandes surrénales afin qu’elles sauvent la situation en libérant l’adrénaline destinée à protéger l’organisme. Ce composé est toujours libéré selon un pourcentage de deux parts d’adrénaline pour une part de toxine. Un nettoyage trop puissant déclenche une réponse qui n’est pas curative mais signale un excès de poisons dans l’organisme. Si les glandes surrénales sont affaiblies, cela implique un travail supplémentaire dont elles n’ont pas besoin. Trop d’adrénaline détériore le système nerveux central, vous pouvez alors ressentir des symptômes tels que des tremblements, des frissons, des courbatures et des vertiges. Lorsque vous entreprenez un jeûne ou une cure de détoxification, vous voulez que cela soit à la fois équilibrées et raisonnables. Lorsque le foie est contraint de se nettoyer rapidement, les glandes surrénales risquent de s’affaiblir et d’augmenter le temps de rétablissement. Plus elles sont faibles, plus il sera long. L’adrénaline envahissant votre organisme pour s’attaquer aux toxines expulsées par le foie, vous risquez également d’augmenter le stress de vos glandes surrénales. Lors du jeûne il est courant que vous dormiez moins ou mal et que vous ayez besoin de dormir davantage ultérieurement parce que vos surrénales devront récupérer. Il est important de les protéger. Le jeûne sec longJe viens de recevoir une personne qui a fait 9 jours de jeûne sec il y a 6 mois avec le grand spécialiste Russe le Dr Sergei Filonov. Elle me racontait que le jeûne à la Russe est très dur et éprouvant ; les massages font hurler les gens de douleur, les bacs d’eau glacée sur la tête 3 fois par jour, la marche, l’abstinence totale de toute nourriture et boisson pendant 9 jours pleins, puis la reprise qui se fait avec des bouillons et le jus de compotes cuites pendant les 2 jours qui suivent le jeûne, avant d’être relâché pour rentrer chez soi… Elle a souhaité réitérer l’expérience en s’écoutant davantage, le stress de l’inconnu en moins puisqu’elle connaissait déjà le processus. Elle a donc refait les 9 jours de jeûne sec et elle a observé qu’en se reposant davantage, en faisant ses ablutions d’eau froide quand elle le ressentait, la détox s’était avérée plus profonde. Les 3 derniers jours, elle s’est mise à avoir des tremblements qui passaient puis revenaient, des palpitations etc. Toutefois, elle n’a pas eu de malaise, elle était alerte malgré la fatigue et le sommeil très perturbé. Après je l’ai encouragée à faire le demi jeûne, chose qu’elle n’avait pas faite avec le Dr Filonov. La détox s’est ainsi prolongée mais plus en douceur. Presque aussitôt, le sommeil s’est nettement amélioré, les tremblements et les palpitations ont disparu et l’énergie est revenue assez vite. A mon avis sa préparation était insuffisante pour une telle épreuve pour l’organisme et je lui conseille d’attendre au moins un an avant de refaire un long jeûne... Pourquoi jeûner et pourquoi le jeûne sec ?Les toxines qui nous encombrentAu cours de la vie, nous sommes constamment exposés à des conditions défavorables telles que les différentes pollutions, l’alimentation, l’eau, l’électromagnétisme etc. Les toxines que notre corps accumule viennent de l’extérieur et de l’intérieur par les stress, les angoisses, le surmenage etc. On les appelle les exotoxines et les endotoxines. Le corps s’intoxique donc en permanence plus ou moins selon notre hygiène de vie, nos conditions de vie, notre profession, et notre alimentation. Les toxines qui viennent de l’extérieur pénètrent dans notre corps par la respiration, la peau, la nourriture et l’eau. Dans notre corps des toxines sont produites comme sous-produit de tout processus vital: les cellules se divisent, naissent, meurent, sont éliminées; les efforts physiques détruisent les fibres musculaires qui se renouvellent régulièrement; le stress, les angoisses, la concentration, l’imagination, les rêves etc. déclenchent des processus biochimiques complexes au cours desquels les déchets se transforment également en toxines qui doivent être éliminées; les bactéries qui forment un film protecteur de toutes nos muqueuses naissent, meurent et sont évacuées à leur tout. Lorsque notre corps abrite trop de déchets, la fatigue s’installe, il faut dormir davantage et des symptômes apparaissent, nous signalant qu’il y a un problème à corriger. C’est pourquoi le jeûne est un moyen naturel pour assainir notre organisme et même mieux que cela. Le jeûneLe jeûne intermittent est un excellent moyen de nettoyer notre organisme plus en profondeur que le nettoyage naturel et quotidien qui se fait pendant notre sommeil. Ainsi il se prolonge jusqu’à notre premier repas de la journée. Plus il sera pris tard, plus longtemps notre corps pourra se nettoyer. Le jeûne hebdomadaire de 24 ou 36 heures, permet souvent d’annuler les effets d’un week-end plus arrosé ou trop fêté! La cure de jeûne d'une ou deux semaines et 1 ou 2 fois par an en entretien pour prévenir les problèmes qui pourraient survenir est conseillée. Toutes les religions parlent et préconisent le jeûne. Il faut purifier son corps physique pour avoir les idées claires et se connecter au Tout dont nous faisons partie, suivant les croyances de chacun. Dans le jeûne, nos cellules sont en mode d’auto-nettoyage. En jeûne secEn jeûne sec particulièrement, le corps brûle beaucoup plus activement les toxines à l’intérieur de lui-même et élimine les toxines dans sa propre chambre de combustion. La température interne augmente et la fièvre apparaît, parfois généralisée à l’ensemble du corps et parfois juste dans des zones particulières puis change de zone selon l’endroit où le travail s’effectue en interne. L’augmentation de la température accélère le cours des réactions biochimiques de la décomposition et de l’oxydation des toxines, tout en augmentant de 10 fois l’activité bactéricide du sang. Frissons et températures constituent un processus d’une profondeur incroyable et d’un effet nettoyant. Les corps subtils également sont purifiés, les chakras ou vortex internes sont nettoyés. L’un des mécanismes de destruction des endotoxines du corps pendant le jeûne est l’activité enzymatique des cellules spéciales. Les macrophages sont activés même avec un jeûne sec de 36 heures. Avec l’électrolyse, les substances les moins nécessaires à la mise en œuvre des fonctions vitales du corps sont absorbées et éliminées. L’autolyse avec le jeûne sec commence à partir du 2ème ou 3ème jour et atteint sont maximum du 8ème au 10ème jour. Durant le jeûne sec, il n’est pas nécessaire de faire des lavements ou une irrigation colonique, car sans eau, il ne peut pas y avoir réabsorption de toxines de l’intestin. Il n’y a donc pas de risque d’intoxication comme avec le jeûne hydrique. Mais rien n'empêche de faire un lavement ou une hydrothérapie du côlon avant de commencer le jeûne sec afin d’éviter qu’un bouchon ne se forme avec des selles anciennes déshydratées. Après un jeûne sec, la récupération est plus rapide qu’après un jeûne hydrique. Source: Le jeûne sec thérapeutique - La méthode de guérison Russe du Dr Filonov par Michel Deladoey (Le livre le plus cher de ma bibliothèque et le plus mal écrit!!!) Maladie du foie : La stéatose hépatique ou maladie du foie grasQu’est-ce que la stéatose hépatique ou maladie du foie gras ?C’est la stéatose du foie qui fait le plus parler d’elle en ce moment, 1 français sur 5 serait touché mais souvent sans le savoir. C’est une accumulation de graisse et notamment des triglycérides, dans les cellules du foie. La stéatose hépatique peut être liée à un usage excessif et régulier d'alcool (stéatose hépatique alcoolique) ou survenir en dehors de toute consommation d'alcool. Cette forme, la stéatose hépatique non alcoolique, est de plus en plus fréquente en France. " Elle concernerait 15 à 20 % de la population et est liée à l'augmentation du nombre de personnes atteintes de syndrome métabolique " Pr de Lédinghen Un syndrome métabolique (diabète, surpoids ou obésité, hypertension artérielle, hypercholéstérolémie), ainsi qu'une mauvaise alimentation, trop riche en apports sucrés ou lipidiques de mauvaises qualité peuvent être à l'origine d'une stéatose hépatique non alcoolique. "Plus on cumule ces facteurs, plus on a de risque d'avoir une stéatose" Victor de Lédinghen. La prise de certains médicaments (les corticoïdes, l'amiodarone, le méthotrexate) peut également être en cause dans une stéatose hépatique non alcoolique. "Mais les cas restent rares et les molécules sont très spécifiques", précise le Pr de Lédinghen. Enfin, la grossesse constitue un facteur de risque de stéatose gravidique, cas potentiellement fatal pour la mère et l'enfant mais lui aussi très rare. Dans la grande majorité des cas, la stéatose hépatique est une maladie asymptomatique. "La maladie est silencieuse, d'où la nécessité de se dépister si l'on cumule des facteurs de risque", alerte Victor de Lédinghen. DiagnosticLe diagnostic de la stéatose hépatique se fait par le biais d'une palpation, lors de laquelle on peut découvrir une hépatomégalie (augmentation du volume du foie) et d'une imagerie du foie. L'échographie permet d'identifier la stéatose par un aspect "brillant" du foie. "Le taux normal de graisse dans les cellules est inférieur à 5 %. L'échographie permet de dépister la stéatose lorsqu'elle est supérieure à 30 % ". Une analyse de sang sera régulièrement réalisée pour contrôler les transaminases et les gammas GT, et vérifier l'absence de dérive vers le stade de cirrhose. TraitementAucun médicament, à ce jour, ne permet de traiter la stéatose hépatique. Pour traiter une stéatose hépatique il faut avant tout en détecter la cause. Si l'alcool est à l'origine de la maladie, il doit être supprimé. En cas de syndrome métabolique, "des mesures hygiéno-diététiques doivent être prises - régime alimentaire adapté, activité physique". Par ces mesures non médicamenteuses, le foie peut retrouver un aspect normal en quelques semaines. Ne plus consommer d’alcool ou alors très modérément Dans les deux cas, L’arrêt de l’alcool et une correction des habitudes alimentaires délétères sont indispensables. En effet, Lorsque le foie est surchargé, il ne parvient plus à traiter les graisses qui s’accumulent alors dans le foie, le surchargeant toujours un peu plus, et c’est une chaîne sans fin! Cela entraîne une inflammation hépatique et des lésions cellulaires puis des maladies plus graves du foie donc il faut éviter autant que possible toutes les graisses et les sucres ajoutés. On réduira ou on évitera toutes les graisses animales, le beurre, margarine, huile etc. autant que possible. Attention aux céréales et à toutes les préparations à base de farine et autres, qui apportent aussi beaucoup trop de sucre. Faire plus d’activité physique, marcher, nager, faire du vélo etc. pour brûler les stocks de sucre dans l’organisme et aider au drainage des toxines. S’endormir avec une bouillotte légèrement chaude sur le foie, va aider l’organe à détoxifier. Si l’on ne change pas ses habitudes alimentaires, la stéatose pourra évoluer en fibrose, en cirrhose et même en cancer du foie. Que faut-il manger ?La guérison repose sur une alimentation saine et équilibrée, constituée en majorité de végétaux, fruits (en quantité raisonnable), légumes, graines germées, oléagineux (toutes les sortes de noix, en quantité raisonnable) en consacrant la plus grande part aux légumes Le mieux est de consommer les matières grasses naturellement présentes dans les fruits gras comme les olives, les avocats, les oléagineux et les graines comme le lin, sésame, tournesol etc. Les sucres, eux, se trouvent naturellement dans tous les légumes et les fruits. Il n’est pas nécessaire d’en rajouter car cela est inutile à notre organisme. Le jeûne va aussi l’aider à se détoxifier et à se régénérer. Le jeûnePratiquer le jeûne intermittent est bénéfique pour laisser le foie plus longtemps dans un repos relatif. Pratiquer les cures de jeûne hygiéniste au repos 2 fois par an est une bonne moyenne tout en revisitant favorablement son alimentation entre les jeûnes, pour faire baisser le taux de graisse dans le foie et améliorer sa santé lorsqu’il en est encore temps. Les eaux de boissons, chlorées ou non sont aussi une source de déchets accumulés dans le foie. Il est important de consommer une eau filtrée et dynamisée. L’eau du robinet ordinaire dans une ville cause des dommages catastrophiques en raison du traitement insuffisant des déchets industriels, de plus l’eau est généralement chlorée. Le chlore libre, le dioxyde de chlore et ses autres composés oxydent une grande partie du corps. Le jeûne sec est environ 3 fois plus efficace que le jeûne hydrique. J’encourage les personnes qui n’ont pas beaucoup de temps pour jeûner, à pratiquer le jeûne sec c'est-à-dire sans nourriture ni boisson. L’important est de se préparer et d’écouter les messages de son corps. Ne jamais forcer bien sûr, se faire accompagner pour se libérer de toutes les contraintes quotidiennes et, dans la mesure du possible, s’installer dans un lieu en pleine nature et non pollué. Je vous invite à lire le récit de Corine que je vous livre tel qu’elle me l’a envoyé. Elle est venue progressivement au jeûne sec, après une préparation de plusieurs mois, et a pu faire le cycle complet de 9 à 10 jours en jeûne sec comme le conseille le Dr Filonov, grand spécialiste du jeûne sec en Russie.
Belle régénération à tous
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