Comment savoir si vous avez mauvaise haleine? Léchez votre poignet avec le fond de la langue parce que c’est là qu’il y a une plus grande concentration de bactéries. Laissez sécher et sentez votre poignet. S’il sent mauvais, votre haleine aussi. Ce n’est pas irrémédiable! L’halitose le matin au réveil est dite physiologique. Elle est due à l’accumulation de bactéries qui se déposent dans la bouche, sur la plaque dentaire et sur la langue pendant la nuit faisant suite à la détoxification naturelle qui se fait lorsque l’on est à jeun et au repos. Le même phénomène s’observe lorsque l’on est en jeûne avec plus ou moins d’inconfort. Notre bouche contient un grand nombre de bactéries utiles et même indispensables pour protéger nos muqueuses. Elles sont chargées de dégrader les débris alimentaires et de recycler les vieilles cellules, ce qui provoque des gaz volatils odorants. Plus la langue présente des rainures profondes et plus il y a de bactéries qui se développent dans ce milieu humide en permanence. La salive qui stagne est une cause possible de surdéveloppement bactérien ou la décomposition de particules alimentaires. Dans ces cas-là, le brossage et le rinçage des dents éliminent cet inconvénient. Un petit conseil pour éviter les mauvaises odeurs après un repas:
Utilisez un grattoir à langue le matin après le brossage des dents ou sinon brossez votre langue avec la brosse à dents pour éliminer environ 40% des bactéries qui sont sur la langue. Il faut partir du fond de la langue en allant vers le bout. Face au miroir, ouvrez la bouche, tirez la langue et râper la couche blanche du fond de la langue vers l'extérieur, rincez le râpe langue, recommencez 2 ou 3 fois. Cette couche signifie qu'il reste des résidus de nourriture non digérée dans votre système digestif, on appelle cela "ama". En Ayurveda, il est de tradition de penser qu'en éliminant l'ama, vous activez l'agni (feu de la digestion) et purifiez votre organisme tout en favorisant une meilleure haleine. Il y a des râpes langue en plastique ou en métal notamment en cuivre car le cuivre a des propriétés anti bactérienne. Prenez rendez-vous chez votre dentiste au moins une fois par an pour une vérification. Vous craignez de parler devant votre patron ou votre collègue? Une solution qui donne des résultats en quelques secondes c’est de consommer du gingembre frais, soit en mâchant un petit morceau, en infusion ou dans du chai (thé indien aux épices). Voir ma recette du chai: Le goût piquant du gingembre vient principalement d’une substance appelée 6-gingérol qui détruit en quelques secondes les mauvaises odeurs. Les chercheurs ont montré que cette substance stimulait une enzyme présente dans la salive la sulfhydryle oxydase responsable de la destruction des bactéries qui produisent des odeurs désagréables.
La chlorophylle a une action antibactérienne, elle réduit les gaz, détoxifie le foie et combat les mauvaises odeurs. Mais elle est détruite par la chaleur et la cuisson et s’oxyde rapidement. Comme elle est très fragile, il faut la consommer crue et la plus fraîche possible. La chlorophylle se trouve dans tous les végétaux très verts comme les salades, le cresson, les épinards, les orties, le persil, la roquette, etc. En salade ou à la croque ou encore en jus de légumes frais, faits maison et consommés aussitôt. Les jus d’herbe d’orge ou de blé en sont extrêmement bien pourvus aussi en plus de leurs très nombreuses autres vertus qu’ils apportent. Quand l’halitose devient chronique Pour certaines personnes la mauvaise haleine est quotidienne, la plupart du temps, cela est dû à une mauvaise hygiène bucco-dentaire, une infection dentaire, gingivale ou du pharynx. Tout ce qui rend la bouche sèche amplifie le problème car la salive permet de diluer les bactéries. Si votre problème ne s’améliore pas avec une bonne hygiène bucco-dentaire, c’est peut-être le signe d’une maladie ORL ou gastro-œsophagienne, c’est plus rare mais cela peut arriver, il faut alors en parler à votre médecin. D’autres maladies peuvent aussi jouer un rôle dans la mauvaise haleine chronique comme les problèmes digestifs, les reflux gastro-oesophagiens, les troubles hépatiques, le diabète, l’insuffisance rénale, les maladies respiratoires, l’accumulation de mucus ou les bactéries se développent allègrement. La pratique du jeûne régulier peut largement aider à améliorer la plupart de ces maux. D’ailleurs il est courant qu’au bout du 2ème ou 3ème jour de jeûne, l’halitose soit fortement accentuée et que toute la chambre du jeûneur prenne une mauvaise odeur, c’est le signe que le travail de nettoyage et de régénération du tube digestif est très actif. D’ailleurs au bout de quelques jours, la mauvaise haleine disparaît tout seule. Enfin certains médicaments ont la mauvaise haleine comme effet secondaire. Conclusion Lorsque l’on s’aperçoit que l’on a une mauvaise haleine, la première chose à faire est de prendre rendez-vous chez son dentiste pour déceler une éventuelle pathologie buccale, traiter les caries et éliminer la plaque dentaire. Ensuite, revisitez votre alimentation et mettez en place les astuces décrites plus haut soit avec la chlorophylle ou le gingembre. Evitez ou diminuez votre consommation de fromage Diminuez ou supprimez les sucres et le gluten Allégez votre repas du soir Introduisez des bonnes bactéries pour votre intestin avec des probiotiques. Celles-ci colonisent notre tube digestif et améliorent notre digestion. Elles freinent la prolifération des micro-organismes pathogènes. Consommez donc de façon régulière des légumes lacto-fermentés, des fruits et des légumes, buvez du kéfir ou de la kombucha, etc. Enfin, si le problème persiste, consultez votre professionnel de santé pour voir si des tests supplémentaires sont à envisager. Il existe des appareils pour mesurer les composés sulfurés volatiles responsables des mauvaises odeurs buccales. Certaines pathologies donnent une odeur caractéristique à l’haleine, qui est facilement reconnaissable, voici quelques exemples:
Le jeûne intermittent peut se pratiquer tous les jours de l’année pour un adulte. Il signifie que l’on supprime le petit-déjeuner et que l’on reste à jeun après le repas du soir, toute la nuit et toute la matinée. Certaines personnes se portent bien en pratiquant un jour de jeûne par semaine, si possible toujours le même jour. D’autres feront plutôt 3 jours de jeûne tous les mois. A chacun de trouver le rythme qui lui convient. Enfin, une à deux semaines de jeûne au repos, une ou deux fois par an vous feront le plus grand bien si vous êtes un bon vivant et que vous ne vous privez pas de restaurants, de soirées arrosées, si vous êtes très stressé ou hyperactif. Cela permet de faire comme un petit “reset” de l’organisme. Dossier réalisé à partir des textes de : Louisette Mantillieri, Joël Liagre, Stella Lauper, Nicolas Wirth, Florent Cavaler, Alizée Brun et Annie Casamayou de Pure Santé
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Le charbon blanchit nos dents mais est-il conseillé?
Le charbon actif peut être utilisé pour se brosser les dents de façon occasionnelle uniquement, car il rend l'émail poreux, donc à ne jamais utiliser tous les jours. D’autre part il a un pouvoir absorbant extrêmement important, il absorbe tout le mauvais comme le bon, et nous avons vu lors des précédents articles sur le sujet, combien l’équilibre microbien de notre bouche est important comme celui de tout le tube digestif. Peut-on utiliser de l’eau oxygénée pour blanchir les dents ? Carrément non, l’eau oxygénée est cancérigène. Le siwak peut-il remplacer la brosse à dents ? Le siwak est une plante utilisée en Afrique pour remplacer la brosse à dents. Ce bâtonnet fibreux permet d’enlever le microfilm qui se dépose sur les dents, mais il sera beaucoup plus difficile de nettoyer les interstices entre les dents, donc il faudra compléter son utilisation soit avec une brosse à poils souples, du fil ou un jet dentaire. Manger une pomme pour remplacer le brossage des dents? Croquer dans une pomme permet en effet d’enlever un peu de tartre, mais l’objectif que l’on doit avoir est d’enlever tout le tartre pas seulement un peu. Alors croquer dans une pomme pour remplacer le brossage occasionnellement d’accord, mais pas de façon régulière. Manger des crucifères (les légumes de la famille des choux) pour fixer le calcium? Les dents se forment in-utéro, c’est donc la réserve de calcium de la future maman qui doit être au top, d’où la nécessité de se préparer à l’avance à une future grossesse en ayant une alimentation le plus physiologique et équilibrée possible. Ce que nous mangeons plus tard, a peu d’incidence sur notre émail et ne reste pas assez longtemps en contact avec l’émail pour être vraiment utile. Mais certains produits de soins, en application longue à l’aide de gouttières peuvent régénérer l’émail, il faut en parler avec votre professionnel de santé. Le citron pour blanchir les dents ? Le citron est bon pour l’estomac mais mauvais pour les dents. Il est très acide dans la bouche alors qu’il devient basique dans l’estomac. Il détruit donc l’émail des dents. L’huile essentielle de tea tree? Elle a un véritable effet désinfectant dans la bouche. Le mieux est de l’utiliser en bain de bouche: Mettre 5 gouttes de tea tree dans un verre d’eau, gargariser mais ne pas avaler et gardez-le en bouche pendant 1 minute puis recrachez. A faire une fois par semaine maximum. Les aliments qui colorent les dents Le café, le thé, le vin, les fruits rouges, l’artichaut, le tabac, tout ce qui contient des tanins peut colorer les dents plus ou moins selon le degré de porosité des dents de chacun. Faut-il acheter un dentifrice bio? Le dentifrice comme nous l’avons vu n’est pas indispensable et s’il n’est pas bio, il est préférable de ne pas en consommer car les dentifrices classiques peuvent contenir des agents très agressifs pour nos dents. Avec les dentifrices bio, il n’y a pas ce problème. Certaines personnes fabriquent elles-même leur propre dentifrice comme je l’ai souvent fait dans ma vie. L’important est de ne pas utiliser de produit corrosif. Personnellement je mélange à part égale de l’argile verte surfine avec du sel marin non traité et de l’huile d’olive vierge de première pression à froid. Oil pilling et dents blanches Je pratique le bain de bouche à l’huile de sésame tous les matins après le brossage de mes dents. J’évite la graisse de coco car j’ai tendance à l’avaler par inadvertance, chose qui ne m’arrive pas avec l’huile de sésame. Et puis en hiver, la graisse de coco devient dure et donc moins pratique. Je prends une cuillère à soupe d’huile dans ma bouche que je garde en gargarisme pendant 15 minutes environ puis je la recrache dans le jardin pour ne pas boucher les canalisations. L’huile a le pouvoir d’absorber le reste des dépôts microbiens dans toute la bouche après une nuit de sommeil. C’est une technique ayurvédique ancestrale. Nettoyage de la langue C’est aussi une pratique ayurvédique que j’effectue tous les matins. Après le brossage de mes dents, des gencives, du palais et de l’intérieur de mes joues, et avant le oil pulling, je racle ma langue 2 ou 3 fois avec un râpe langue pour enlever un maximum des bactéries qui se sont déposées dans ma bouche et sur ma langue tout au long de la nuit pendant la phase naturelle de détoxification et de nettoyage interne. Conclusion C’est à nous de prendre notre santé en main et la santé bucco-dentaire en fait partie. Il est tellement plus agréable et important de garder toute sa dentition saine et longtemps même après un âge avancé. Et c’est indispensable pour pouvoir manger beaucoup de crudités qui doivent être la base de notre alimentation. La plupart d’entre nous attendons d’avoir mal aux dents pour prendre rendez-vous chez le dentiste et c’est une erreur car parfois il est trop tard et c’est irréparable!
Voici les signes qui doivent nous alerter pour prévoir un rendez-vous sans tarder chez un spécialiste:
Nous sommes le premier acteur de notre santé, c’est à nous qu’il convient d’être attentif aux signes que notre organisme nous envoie, au niveau des dents et de la bouche également. Les maladies parodontales Le parodonte est constituée de tous les tissus qui entourent les dents; La gencive qui entoure les dents, l’os dans lequel elles sont implantées. Les ligaments qui relient les dents à l’os. Le cément, tissu qui tapisse les racines des dents et assure les jonctions. Une personne sur 2 souffre de maladies parodontales après 50 ans. C’est le résultat d’un déséquilibre entre le microbiote buccal et notre terrain. Les causes sont multifactorielles. Qu’est-ce qui affecte notre terrain et notre immunité? Le stress est le principal facteur de risque. Mais la fatigue, le tabagisme, l'alcoolisme, l’hérédité et enfin l’alimentation jouent un rôle majeur aussi sur notre terrain et notre immunité.J’ai très souvent observé une perte totale ou presque des dents chez les personnes ayant une alimentation strictement végétalienne. Comment savoir si nous souffrons de maladies parodontales ? Si nous observons régulièrement des saignements des gencives, si nos dents bougent, si l’on a une mauvaise haleine, les gencives gonflées, blanches, grises ou noires, les couronnes qui perdent leur ajustement et toutes les gênes et désagréments anormaux dans les dents indiquent qu’une maladie s’est installée et provoque ces symptômes. Si la maladie n’est pas prise à temps, elle détruit les tissus de maintient des dents dont l’os et peut entraîner la perte de nos dents. Conclusion Il est urgent de consulter pour faire diagnostiquer la maladie bien sûr mais c’est aussi à nous de prendre les choses en main en améliorant notre alimentation et notre hygiène buccale. Une bonne mastication des aliments naturels en majorité des légumes et des fruits dans le sens large (fruits juteux, à coque, fruits gras etc) et consommés au moins en partie crus, éviter la consommation des sucres industriels, se brosser les dents correctement pendant 3 minutes après chaque repas, utiliser un fil dentaire ou un jet dentaire une fois par jour et pratiquer le oil pulling tous les matins au réveil me paraît être assez facile à mettre en place si nous sommes motivés pour prendre notre santé en main. Mon conseil Personnellement j'utilise depuis plusieurs années maintenant un jet dentaire dans lequel je mets 1/3 d'eau de mer et 2/3 d'eau filtrée. La bouche est la porte d’entrée de notre tube digestif et comme chaque partie de ce système digestif, elle abrite un microbiote qui lui est propre. Il est même différent selon où il se situe: muqueuses, salive, langue ou dents. L'homéostasie c’est l’équilibre microbien qu’il y a dans la bouche et c’est d’elle dont nous parlons aujourd’hui. L’homéostasie est la base de la santé dans notre bouche. La rupture de cet équilibre, que l’on appelle alors dysbiose, va conduire aux maladies. La dysbiose peut être provoquée par la prise de médicaments, notamment les antibiotiques, le stress qui fait varier le pH de la salive, un changement alimentaire, une variation de l’immunité, etc. Les maladies de la bouche sont principalement : les caries, les maladies parodontales, les cancers de la bouche et de la langue, le développement des virus comme l'herpès ou le papillomavirus. La plaque dentaire est formée de bactéries qui se sont fixées sur les dents et forment un biofilm résistant. Plus la plaque dentaire vieillit, plus les transformations microbiennes deviennent agressives et résistantes et plus le déséquilibre microbien se creuse laissant une belle place aux bactéries pathogènes. Comment éviter que la plaque dentaire vieillisse ? Après le brossage de dents, il faut environ 6 heures pour que se forme une couche protectrice sur les dents. Sur cette couche protectrice, se collent des bactéries, créant une couche de plus en plus épaisse au fil du temps et de plus en plus agressive. Avec le temps, le biofilm fixe aussi les minéraux qui sont dans la salive, un peu à la façon du corail dans la mer, offrant ainsi aux bactéries plus de surface pour se développer. C’est ce que l’on appelle le tartre qui met environ 48 heures pour se former. Une fois le tartre formé, le brossage ne pourra plus l’enlever. Rythme du brossage de dents Le meilleur rythme pour vous brosser les dents est toutes les 6 heures soit au minimum 2 fois par jour. Le brossage doit durer 3 minutes mais avec une brosse à poils très souples et d’une grosseur adaptée à sa bouche. (Surtout pas de poils de sanglier, véritables nids à microbes!). Il existe des brosses à dents avec des poils coupés en biseau, ce sont les meilleures. Une brosse à dent se change tous les 2 ou 3 mois. N’appuyez pas trop fort mais allez partout. Utilisez votre brosse sèche car le dentifrice est superflu voir même nocif pour certains. Vous pouvez utiliser un léger voile d’argile verte surfine pour vous brosser les dents ou bien 1 ou 2 fois par semaine, pas plus, vous pouvez mettre un peu de charbon actif de bambou par exemple. Brosse à dents électrique? Pourquoi pas, si vous utilisez une brosse à poils très souple et une tête adaptée à la taille de votre bouche. Mais ne frottez pas trop les mêmes surfaces car cela use les dents et pensez bien à aller partout. Attention aux dentifrices blanchissant qui usent plus qu’ils ne blanchissent les dents. Comment se brosser les dents?
Il faut toujours partir de la gencive et aller le long de chaque dent jusqu’à son extrémité, dent après dent. Il faut faire plusieurs petits brossages de la gencive à l’extrémité de la dent et cela pour chaque dent. Écartez la joue pour atteindre les dents du fond. Pensez à brosser le devant et le derrière de la dent ainsi que sa tranche. Après les dents, brossez aussi le palais et la langue, l’intérieur des joues et les lèvres avant de vous rincer la bouche. Après le rinçage, si vous avez les dents serrées, utilisez du fil dentaire pour atteindre les points de contact entre les dents où se développent souvent les caries. S’il y a beaucoup d’espaces entre vos dents, préférez les brossettes interdentaires adaptées à vos dents et passées dans le sens extérieur vers l’intérieur et inversement. Les jets dentaires sont parfaits pour enlever les particules de nourriture que le brossage n’arrive pas à enlever, mais ils n’ont pas d’action sur la plaque dentaire. Il complète donc le brossage. N’utilisez pas de bain de bouche chimique. En revanche, le bain de bouche à l’huile de sésame ou de coco le matin après le brossage le complète parfaitement. D'après les conseils du Dr Anne-Emmanuelle Guillot Avez-vous remarqué que l’on ne sait pas grand-chose pour favoriser une bonne hygiène bucco-dentaire naturellement ?
Les dentistes eux-mêmes ne conseillent que le brossage des dents bien organisé, de manger peu de sucre et c’est à peu près tout. Pourtant, il n’y a pas que le sucre et les bonbons qui abîment nos dents. Tous les aliments à indice glycémique élevé peuvent provoquer des caries (pain, pâtes, pomme de terre, céréales et tout ce qui colle.) Tous les aliments riches en fibres, favorisent un bon équilibre buccal et intestinal. Un déficit en vitamine C est corrélé à un risque plus grand de maladie parodontale. Une supplémentation en vitamine D peut renforcer l’immunité buccale d’après les spécialistes. Les bains de bouche à l’huile (oil pulling est une technique ayurvédique) sont efficaces contre la mauvaise haleine, la plaque dentaire et les maladies parodontales. L’huile de coco ou de sésame de première pression à froid en bain de bouche le matin absorbe le dépôt de bactéries qui s’est fait dans toute la bouche tout au long de la détoxination de la nuit. Elle apporte également des nutriments qui nourrissent les muqueuses. Il faut garder l’huile environ 15 à 20 minutes en gargarisme puis la cracher. Une infection buccale peut être un foyer d’inflammation qui peut envahir le reste du corps par la circulation sanguine et déclencher ou entretenir certaines maladies comme les AVC, la maladie d'Alzheimer, la démence, le diabète, les pneumonies, la polyarthrite rhumatoïde, le stress. Je vous propose dans mes prochains articles de vous aider à y voir plus clair et de :
Il y a plusieurs facteurs qui nous permet de nous sentir en bonne santé et heureux. Il semblerait, d’après les experts, que le facteur numéro un est le lien social. Et en deuxième, l’hygiène de vie. Le lien social Il est extrêmement important dans le sens ou si on ne peut communiquer et partager avec les autres, on peut en mourir. La vie perd de son sens. Encore plus vrai lorsque l’on est sur une voie de transition alimentaire ou d’hygiène de vie plus saine, si on se sent seul, on ne tient pas ses objectifs, c’est trop dur. Lorsque l’on prend une nouvelle direction dans son existence il est important de se faire des nouveaux amis qui partage nos nouveaux centres d’intérêts. L'hygiène de vie On entend par hygiène de vie saine : - L’alimentation. A mon sens, une alimentation saine, commence par une part importante des repas constitués de fruits et légumes non traités avec des produits chimiques, frais, de saison avec une part de crudité à chaque repas. Peu de viande ou poisson, des graines germées, des algues, des produits frais et cuisinés maison pour une grande majorité des repas. C’est aussi manger quand on a faim et au calme en mâchant correctement et lentement. On ne devrait jamais manger quand on est stressé ou en colère. - L’eau L’eau de boisson doit être pure et dynamisée. On ne devrait jamais boire l’eau du réseau. - Stress et sommeil Le stress et le manque de sommeil rendent notre organisme fragile et nous acidifient. Il est important de faire son possible pour dormir suffisamment et d’éviter tous les stress. - Le lien avec la nature J’entends par là, que l’on devrait consacrer chaque jours un temps pour être dehors à la lumière naturelle, marcher pieds nus sur la terre ou le sable, respirer sous des grands arbres ou au bord d’un ruisseau, de la mer, d’un lac, à la montagne. Être en contact avec les éléments, le vent, la pluie, le soleil… Le parfum des plantes nous nourrit aussi, de même que l’énergie qui se dégage des arbres, des ruisseaux, de la mer, de la montagne, des cascades etc. et bien d’autres endroits merveilleux. A tel point que des gens, de plus en plus nombreux, peuvent se passer totalement d’eau et de nourriture solide pendant des années. On les appelle les praniques ou respiriens justement parce qu’ils arrivent à se nourrir de cette énergie que les Indiens appellent Prana, par des respirations et le rapprochement avec la nature. Indépendamment du degré d’acidité sur l’échelle pH, les acides peuvent être faibles ou forts. Le plus souvent ils sont liés à une base. Lorsque cette base avec laquelle un acide se trouve associé est forte (chimiquement parlant), l’acide compte pour peu dans la liaison. Il est dit faible car il peut être rejeté facilement. A l’inverse, lorsque la base est faible, l’acide compte pour beaucoup. Il est stable, se combine mal avec autre chose et il est dit fort. La distinction entre acides forts et faibles est utile à connaître car physiologiquement parlant, les acides forts sont plus difficiles à neutraliser et à éliminer de notre organisme que les acides faibles. Les acides forts proviennent essentiellement des protéines animales : acides urique, sulfurique et phosphoriques. Leur élimination demande un travail important au foie et aux reins. Ce qui n’a pu être éliminé par le foie et les reins va se stocker dans les tissus. Il est donc important de ne pas en consommer trop ni trop souvent. Les acides faibles sont essentiellement d’origine végétale (hydrates de carbone et protéines végétales). Acides citrique, oxalique, pyruvique, acétylacétique etc. Les acides faibles sont volatils car une fois oxydés, ils s’éliminent sous forme gazeuse par les poumons, en tant que vapeur d’eau et gaz carbonique. Cette élimination est facile à éliminer et non limitée. C’est en pratiquant l’exercice physique et les respirations que l’on augmente les éliminations de ce type. Le pH du sang doit rester stable à 7,39 très légèrement alcalin. Il ne peut varier que de très peu environ jusqu’à 7,36 (acidose) et 7,42 (alcalin). Si ces limites sont dépassées, le corps ne peut plus fonctionner et le coma ou la mort peuvent suivre. Toute modification du pH sanguin, même minime, est rapidement corrigée par l’organisme et ramenée à la mesure idéale de 7,39, sinon des troubles physiques et de modification de la conscience apparaissent rapidement. Le pH du terrain peut, lui, subir des modifications plus importantes que le sang, bien qu’encore réduites, puisqu’elles ne doivent pas dépasser 7,36 et 7,42 pour que le corps demeure en bonne santé. L’acidose est la plus courante des maladies. Mais chaque organe ou humeur de l’organisme a son propre pH qui n’a rien a voir avec celui du sang ou celui du terrain. Par exemple sont franchement acides : le milieu intérieur de l’intestin grêle (pH6), les couches superficielles de la peau (5,2), le milieu gastrique (2). Au contraire sont basiques les sucs pancréatiques (de 7,5 à 8,8) et l’intérieur du côlon sigmoïde (8). Ces valeurs correspondent a des besoins précis de l’organisme. L’acidité du milieu gastrique est indispensable pour la digestion des protéines, qui se fait dans l’estomac. Celle de la peau aide à détruire les microbes qui tenteraient de pénétrer dans l’organisme. Aussi lorsque l’on dit que l’on veut rétablir un pH normal du corps, on parle du pH du terrain. C’est en effet l’acidification du terrain qui est à l’origine des troubles de santé dus à l’acidité. Que fait le corps pour garder l’équilibre ? Pour garder l’équilibre entre les bases et les acides, le corps dispose de 2 moyens. La première consiste à réduire les substances en excès en les rejetant vers l’extérieur du corps, la seconde à neutraliser une partie en formant des sels neutres à l’aide de matière aux propriétés inverses. Pour la première manière, ce sont essentiellement les émonctoires comme les poumons et les reins qui sont chargés d’éliminer les acides faibles à l’extérieur du corps. En oxydant les acides, les poumons peuvent les rejeter rapidement vers l’extérieur sous forme de gaz carbonique et de vapeur d’eau. En pratiquant les respirations amples dans un environnement naturel ou des exercices physiques, on augmente cette capacité à rejeter le gaz carbonique. En revanche pour les acides forts qui sont non volatils, ils ne peuvent être éliminés que sous forme solide par les reins. L’acide urique, sulfurique etc. sont donc filtrés hors du sang par les reins et rejetés à l’extérieur du corps, dilués dans l’urine. Mais les quantités évacuées ne peuvent pas dépasser un certain taux quotidien. Une autre porte de sortie, en cas d’excédent est la peau en passant par les glandes sudoripares. Plus de 2 millions de ces glandes sudoripares travaillent comme les reins et éliminent les mêmes genres de déchets. Nous éliminons en moyenne 0,8 litre de sueur par jour et 1,5 litre d’urine. Le système tampon Acides et bases sont des substances qui possèdent des caractéristiques inverses. En s’associant, leurs propriétés s’annulent et devient ce qu’on appelle un sel neutre. Les substances basiques que l’organisme utilisera pour neutraliser ou tamponner les acides forts non éliminés mais aussi les acides faibles en masse, se trouvent un peu partout dans le corps et pas seulement dans le sang. Les bases que le corps va utiliser se trouvent dans les organes. Ils pourront être remplacés facilement par des minéraux basiques de l’alimentation. C’est pourquoi il est important à la fois de ne pas consommer d’aliments très acidifiants et de consommer des fruits et des légumes frais, en partie au moins, crus ou des jus frais pour apporter régulièrement des minéraux basiques. Ainsi les organes ne seront pas lésés. Ce qu’il est important de comprendre c'est que les minéraux captés ainsi dans les organes ne sont pas des stocks pour remédier à l’acidification de l’organisme mais sont plutôt des minéraux appartenant aux organes eux-mêmes et remplissent un rôle précis. C’est donc un système de soupape sécuritaire que l’organisme utilise mais ne doit pas être utilisé de façon quotidienne et régulière sous peine de causer de la déminéralisation des tissus organiques. Mais dans notre mode de vie moderne, il n’y a pas que l’alimentation qui amène l’acidose, car le manque de sommeil et le stress sont eux aussi extrêmement acidifiants et sollicite exagérément notre système tampon. Ceci entraîne des troubles, maladies et mal-être dont souffre la population de nos jours. Pourquoi ? Nous tombons malade de 3 manières différentes. 1 – les enzymes sont des «petits ouvriers » à la base de toutes les transformations biochimiques dans le corps et sont dépendants du bon fonctionnement des organes. Ils travaillent correctement dans un environnement au pH bien défini. Différents troubles s’installent au fur et à mesure que des enzymes plus nombreux sont perturbés dans leur activité par l’acidification du terrain. 2 – Le corps devient malade lorsque l’agression des acides présents est en surnombre dans les tissus car ils irritent les organes avec lesquels ils sont en contact en entraînent une inflammation ou des lésions ou des scléroses des tissus. Invisible à nos yeux mais bien ressentie par les personnes concernées, l’agression des acides provoque des douleurs articulaires (arthrite), des nerfs (névrite), et des intestins (entérite, colite, brûlures anales). Une grande partie des eczémas, urticaires, démangeaisons et rougeurs de la peau est due à l’irritation causé par l’acidité excessive de la sueur. Lorsque l’urine est trop chargée en acide, les mictions sont douloureuses, les voies urinaires « brûlent » et s’enflamment (urétite) ou s’infectent (cystite). Une infection microbienne ou virale peut se réajouter car les lésions des muqueuses laissent pénétrer les microbes qui s’y multiplient. 3 – la troisième cause de souffrance est quand la personne est en acidose elle se déminéralise puisque le corps cède des minéraux basiques pour neutraliser les acides. Cela touche essentiellement le squelette et les dents. Mais peut aussi toucher les vaisseaux sanguins. Les aliments acidifiants et alcalinisants sont définis en fonction de l’effet que les aliments ont sur le corps. Alors que les aliments acides ne le sont qu’en fonction de la caractéristique même de l’aliment, c'est-à-dire de son goût, sans considération de son effet sur l’organisme. Mais ce qui intéressent les personnes soucieuses de leur santé, ce sont les effets des aliments sur leur organisme. En effet un aliment peut présenter des caractéristiques alcalines, mais avoir un effet acidifiant. C’est le cas du sucre blanc, utilisé pour rendre moins acide le goût fortement acidulé des fruits comme la rhubarbe, les cassis, les fraises, par exemple. Cette neutralisation est réelle au niveau du goût mais pas au niveau de l’organisme. Lorsqu’il est métabolisé, le sucre blanc produit de nombreux acides, il est donc fortement acidifiant. Une grande erreur en diététique consiste à ne considérer que les analyses chimiques des aliments et de croire que l’organisme bénéficiera forcément des substances nutritives mentionnées dans l’analyse. En réalité, l’aliment n’a que la valeur que le tube digestif peut assimiler correctement. Par exemple les aliments crus sont bénéfiques pour une personne avec un bon tube digestif. Mais non pour un malade souffrant d’entérite ou de colite qui ne supportera pas l’agression des fibres sur ces muqueuses digestives enflammées. Les aliments acidifiants sont principalement les aliments riches en protéines, en hydrate de carbone ou en graisses. Bien que n’étant pas constituées de tissus animaux, les légumineuses (soja, pois chiche, lentilles etc.) amènent beaucoup d’acide urique car elles sont riches en purines. Alcalines en soi, ces purines sont en effet transformées en acide urique pour être éliminées. La présence de grandes quantités de purines dans le café, le thé et le cacao explique que ces boissons ainsi que le chocolat sont acidifiants. La production d’acides est surtout le résultat des mauvaises transformations des longues chaînes de glucose. Tout comme les graisses et les protéines, les hydrates de carbones passent par différentes étapes lors de leur transformation, durant lesquelles ils changent de caractéristique, devenant acides alors que jusque-là, ils étaient basiques. Or, si ces transformations sont interrompues en cours de route (comme c’est souvent le cas avec la suralimentation (pain, céréales, pâtes, biscuits etc.), l’organisme s’acidifie car les substances intermédiaires acides ne seront pas retransformées en substances basiques, comme cela devrait normalement se passer en fin de processus. Mais si les céréales sont acidifiantes, les graines germées ne le sont pas car leur composition se transforme en cours de germination. Ces graines sont considérées comme alcalinisantes et classées avec les légumes verts. Ce sont des jeunes pousses à différents stades. Même chose pour les légumineuses germées comme le soja, haricot, lentille, pois chiche etc. Pour neutraliser chaque acide que le corps désire éliminer, la présence d’une base est donc nécessaire. Celles apportés par un régime alcalin, même stricte, ne suffisent souvent pas pour venir à bout d’une telle tâche ou impliqueraient de trop nombreuses années pour le faire. Les jus de légumes verts frais permettent un apport considérable de minéraux sans pour autant mettre en branle le système digestif. Un apport quotidien de jus verts soutient les efforts de l’organisme et accélère grandement la désacidification. Ils soulagent le malade des symptômes douloureux et des troubles néfastes qui résultent des surcharges en acides. Grâce eux jus, ces troubles s’atténuent peu à peu et quelques fois en un temps étonnamment court. La disparition des symptômes et des troubles de surface ne signifie cependant pas que l’organisme se soit débarrassé de la totalité de ses acides. Il en reste en profondeur. Plus tard en poursuivant et d’autant plus si vous pratiquer le jeûne intermittent régulièrement et les cures de jeûnes plusieurs fois par an, votre organisme sera débarrassé de tous ses acides accumulés et retrouvera son fonctionnement normal. Quelques plantes médicinales pour le drainage des acides par les reins : Infusion : boisson obtenue en soumettant une plante quelques minutes à l’action de l’eau chaude Cassis : Les feuilles sont diurétiques et donnent une boisson très agréable. Une poignée (40 g) de feuilles pour 1 litre d’eau ou une cuillérée à soupe pour une tasse. Laissez infuser 10 mn. Boire 3 tasses au moins par jour avant ou entre les repas. L’artichaut : Les feuilles et non les bractées de la fleur que l’on mange, ont une action diurétique. Elles stimulent en outre le travail du foie. Boisson amère. 10 g de feuilles pour un litre d’eau ou 1 cuillère à café pour une tasse. Laissez infuser 10 mns. Et boire 3 tasses par jour avant les repas. Décoction : boisson obtenue en faisant bouillir une plante dans l’eau, le couvercle de la casserole fermé. Queues de cerises : Les pédoncules ou queues sont utilisés pour leur action diurétique. Faites comme moi et garder les queues des cerises bio lorsque vous en mangez et faites-les sécher. Boisson rafraîchissante. Une poignée pour un litre d’eau. Laissez bouillir 10 minutes. Boire 3 tasses par jour au moins. Aubier de tilleul : Excellent draineur des acides, il est recommandé pour tous les rhumatismes. Il dissout aussi les calculs. 40 g d’écorces pour 1 litre d’eau. Laissez bouillir jusqu’à réduction d’un quart de litre. Boire le liquide obtenu dans la journée. Faites une cure de 20 jours à un mois, à répéter. Drainage des acides par la peau Comme les reins, la sueur éliminée par les glandes sudoripares permet d’éliminer les acides forts. Il y a 70 à 120 glandes sudoripares par cm3 de peau, ce qui donne environ 2 millions de glandes pour l’ensemble du corps. Les glandes sudoripares agissent comme un simple filtre sur les acides et les toxines charriés par le sang. En traversant ce filtre, les acides sont retenus et rejetés à l’extérieur, dilués dans de l’eau (la sueur). Le sang qui amène les déchets circule dans les vaisseaux très fins : les capillaires. Il faut donc une bonne circulation sanguine cutanée pour que la sueur soit abondante. L’exercice physique et la chaleur (sauna, hammam, bains chauds) améliorent cette circulation sanguine et dilatent les capillaires et donc favorise la transpiration. Dans des conditions normales, la peau rejette entre 1 et 1,5 litre de sueur par jour. Souvent, elle s’évapore de suite. Une vie sédentaire réduit cette élimination. La stimulation par l’exercice physique intense peut éliminer ½ litre de sueur en une heure. Avec le sauna elle peut être encore plus importante. Lors d’une bonne fièvre, un malade élimine des quantités équivalentes ou supérieures. Si vous possédez une baignoire vous pouvez pratiquer les bains hyperthermiques avec de l’eau chaude. La chaleur créera une fièvre artificielle qui engendrera une forte sudation, donc une forte élimination d’acides. Il suffit d’entrer dans un bain à 37° environ puis progressivement ajouter de l’eau bien chaude pour augmenter la température jusqu’au supportable. Et cela au moins pendant 15 minutes. Selon les personnes la température peut monter jusqu’à 40 ou 42° voir un peu plus. Il est impératif que l’organisme s’habitue progressivement au bain hyperthermique, et on n’hésitera pas à n’augmenter la température et la durée des bains que graduellement. Ne jamais entrer brusquement dans un bain très chaud. Lorsque le bain est terminé, sortir et s’étendre une ½ heure, emmailloté dans un linge éponge et une couverture. Ce repos permet à l’organisme d’achever sa sudation et de retrouver son équilibre. On peut prendre 1 bain tous les jours pendant 2 ou 3 semaines, ou 1 tous les 2 jours pendant plusieurs mois. Il se prend plutôt le soir car il favorise le sommeil. La fièvre rappelons-le, est un moyen de défense qu’emploie l’organisme pour intensifier les métabolismes et accélérer les échanges afin de brûler les déchets comme les acides. Lorsque les combustions s’intensifient pendant la fièvre, les déchets et les acides qui se trouvent un peu partout dans le corps sont dégradés pour fournir des matériaux énergétiques ou constructeurs : il y a donc combustion des toxines non circulantes incrustées en profondeur. On retrouve ces mêmes processus lors du jeûne sec. C’est pourquoi il est si efficace ! Les plantes peuvent là aussi aider les pores de la peau qui sont bouchés à se nettoyer et à travailler plus activement. Les effets des saunas, bains chauds ou exercices physiques sont renforcés si l’on boit avant et après la séance 1 ou 2 tasses d’infusion bien chaude de plantes sudorifiques. Quelques exemples : Le sureau : les fleurs de sureau sont sudorifiques et diurétiques et donnent une boisson très agréable. Une cuillère à soupe de fleurs par tasse et laissez infuser 10 mns. Boire 3 tasses par jour. Le tilleul : Bien connu il est utilisé depuis longtemps pour ses vertus sudorifiques et calmantes. Une bonne poignée par tasse infusée 10 mns. Boire 3 tasses ou plus par jour. Décoction : Bardane : Cette plante est diurétique, cholérétique et laxative. Elle est souvent recommandée dans les maladies de la peau. 40 g de racines pour 1 litre d’eau, bouillir 10 mns et boire 3 tasses par jour. Drainage des acides par les poumons Les poumons ont un double rôle dans l’élimination des acides. C’est grâce à l’oxygène qu’il absorbent que les acides volatils peuvent être oxydés. Cette transformation a lieu non pas dans les poumons eux-mêmes, mais dans les tissus. L’oxygène ne doit donc pas seulement entrer en suffisance dans les voies respiratoires, mais il doit en plus être conduit suffisamment en profondeur par le sang pour que l’oxydation des acides puissent se faire dans les tissus. C’est d’ailleurs le rôle du bol d’air Jacquier de favoriser l’apport d’oxygène en profondeur. C’est pourquoi l’association CureNature s’est équipé depuis deux an du bol d’air pour tous les curistes. Les acides sont rejetés par les voies respiratoires sous forme de gaz carbonique (CO2). Ce gaz doit parvenir aux poumons et être rejeté en suffisance vers l’extérieur pour que l’organisme en soit véritablement débarrassé. Tout le monde ne respire pas de la même manière. D’une personne à l’autre le débit d’air peut varier du simple au double ou plus encore. Au repos si on inspire ½ litre d’air par inspiration, une personne active en inspirera 1 litre. Un sportif en pleine action, brassera 5 à 6 litres d’air par respiration. Plus l’activité et l’alimentation sont abondantes, plus l’organisme a besoin d’oxygène. Lorsqu’il n’en reçoit pas suffisamment, les oxydations se font mal. La production d’acides est alors accrue. De plus le volume d’air exhalé étant réduit, la quantité de CO2 éliminé l’est également. Il en résulte une acidification de l’organisme par les acides faibles. Jeûnes, cures de jus et monodiètes A la faveur des restriction alimentaires, le corps fait remonter des quantités importantes de toxines des profondeurs tissulaires, afin de les conduire aux émonctoires où elles seront éliminées. Ces diètes sont toutefois à bien préparer avant pour ne pas mettre les personnes souffrant d’une faiblesse métabolique en difficulté. Lors de ces cures, l’énergie économisée au niveau digestif (grâce à l’absence de repas totalement ou de repas compliqué) pourra être utilisée pour intensifier l’élimination des acides par les reins et les glandes sudoripares. En monodiètes on choisira uniquement un aliment alcalinisant plutôt un légume vert pour les personnes ayant une faiblesse métabolique ou fruit seulement pour les personnes ayant un bon métabolisme face aux acides. Effectivement ces dernières étant capables d’oxyder les acides faibles des fruits, ceux-ci seront transformés en bases et les aideront à alcaliniser leur terrain Pour compléter mon article sur le microbiote intestinal, je laisse la parole à : Question du jour avec Marion Kaplan et Martine Cotinat, gastro-entérologue spécialiste de nutrition.
Aujourd’hui il est devenu crucial pour notre santé et notre bien-être de limiter notre exposition aux ondes électromagnétiques.
Il faut prendre conscience que les ondes artificielles ont été multipliées par plus d’un milliard ces 30 dernières années. Nos organismes sont-ils capables de s’adapter à ce nouvel environnement ? Et plus encore, ceux de nos enfants et petits-enfants qui sont surexposés en permanence à ces ondes? Cela pourrait-il expliquer, en partie du moins, le nombre toujours croissant d’enfants subissant de longues hospitalisations pour des maladies graves qu’auparavant nous observions seulement chez des personnes beaucoup plus âgées? Enfin que dire des personnes hypersensibles aux ondes électromagnétiques qui sont obligées de s’isoler dans la nature, parfois au milieu des bois, seules, loin des villes, des bureaux, des immeubles à la recherche de zones dites “zones blanches”, de plus en plus rares d’ailleurs, pour trouver un sommeil réparateur, éviter les maux de tête, les sensations de brûlures, les douleurs articulaires et musculaires, les acouphènes, la dépression, l'irritabilité, les problèmes cardiaques, les problèmes de concentration, les cancers etc.? Pour éviter d’en arriver là, il est indispensable d’avoir une hygiène électromagnétique au quotidien le plus efficace possible. Qu’est-ce que l’hygiène électromagnétique ? La définition qu’en donne Bruno Geissert dans la préface du livre : Comment se protéger des ondes électromagnétiques de David Bruno est : “ Action d’abaisser la surexposition chronique d’ondes électromagnétiques dans son entourage direct, afin de vivre dans un environnement le plus sain possible, en conciliant le bénéfice des appareils utilisés au quotidien et les ondes qu’ils génèrent par des usages adaptés”. Quelles sont les personnes à protéger en priorité ? Les femmes enceintes, les enfants et les personnes déjà électrosensibles doivent impérativement être les plus éloignés possibles des champs électromagnétiques en tous genres sous peine de perdre la santé momentanément ou définitivement. Bio-initiative est un groupe de scientifiques internationaux indépendants qui a publié dès 2007 le rapport Bio-Initiative, rendu public et accessible à tous, sur les effets sanitaires indésirables voire la dangerosité liés aux ondes électromagnétiques de basses et hautes fréquences. D’autres études viennent confirmer les risques accrus de cancers et des effets biologiques des ondes sur la santé :
Qu’est-ce qui se passe dans notre corps lorsque l’on est exposé aux ondes électromagnétiques? Plus la fréquence de l’onde est élevée, plus l’énergie dégagée et son effet thermique sur le corps sont importants. Cela signifie que l’énergie de l’onde de haute fréquence est emmagasinée par le corps et entraîne dans ce cas un échauffement des cellules, à l’instar des effets du four à micro ondes! Les spécialistes savent qu’il existe des effets biologiques spécifiques pour chaque fréquence ou bande de fréquence du champ électromagnétique auquel on est exposé. Par exemple le champ magnétique 50 Hz de basse fréquence augmente de manière significative les risques de leucémie aiguë, le champ électromagnétique de haute fréquence des téléphones portables peut engendrer des tumeurs cérébrales. Certaines cellules de notre corps et de notre cerveau sont composées de cristaux de magnétites (micro-aimants) appelés magnétosomes. Ces micro-aimants composés de fer ont la propriété de s’orienter en fonction du champ magnétique terrestre qui est constant. Le champ magnétique artificiel, qu’il soit de basse ou de haute fréquence, modifie sans cesse l’orientation de ces magnétites à la vitesse de la fréquence émise. Les cellules sont ainsi perturbées, cela stimule deux glandes; l’hypophyse et l’épiphyse qui, en réaction, émettent une hormone appelée mélatonine (l’hormone du sommeil). Cette superproduction forcée de mélatonine finit par épuiser ces glandes. Or la mélatonine exerce une action protectrice majeure contre la prolifération cancéreuse des cellules, dans la destruction des radicaux libres et dans la neutralisation des hormones de stress. La perte de la mélatonine conduit à un épuisement du système immunitaire, à la diminution importante des globules blancs, qui peut entraîner des problèmes allant de l'insomnie à la leucémie en passant par la dépression et bien d'autres maux. Les courants et tensions induits dans le corps humain Le corps humain est constitué de cellules, qui regroupées forment les organes, le système sanguin et lymphatique, le système musculaire, le système nerveux, le système glandulaire et le système osseux. Ces différents systèmes utilisent ou produisent de l’énergie électrique. C’est le cas des nerfs, du cerveau, des muscles dont le coeur, du sang, de la peau. Les champs électromagnétiques artificiels de basses et hautes fréquences agitent et font vibrer ces charges électriques présentes dans notre corps à la même vitesse que la fréquence de l’onde émise. Cela génère des courants ainsi que des tensions induits dans notre corps venant entre autres perturber l’équilibre électrique de toutes nos cellules organiques. Tout corps biologique vivant situé dans un environnement électromagnétique va être investi par les courants et tensions induits correspondant aux fréquences de cet environnement. Cela concerne les humains, les animaux, les insectes… Acquérir un petit détecteur Si vous avez encore besoin de preuves ou de motivations pour vous protéger, vous pouvez acheter un petit détecteur d’ondes qui vous montrera les endroits de votre domicile ou de votre bureau les plus pollués en ondes néfastes. Un mesureur de champs électriques comme le Gigahertz ME3030B est un appareil adapté et de qualité suffisante pour débuter dans les mesures. Les détecteurs de type ESI 23 et 24 permettent de détecter simultanément des champs électriques de basses fréquences, des champs magnétiques de basses fréquences, des champs électromagnétiques de hautes fréquences. Faire appel à un professionnel Il existe des professionnels qui se sont spécialisés en conseils en environnement pour vous aider à analyser votre environnement personnel ou professionnel et vous proposer des solutions adaptées à votre situation. Un minimum à connaître Les ondes électromagnétiques sont invisibles, silencieuses, inodores et non palpables. Pour autant, entre les ondes de hautes fréquences et celles de basses fréquences, elles sont omniprésentes à l’intérieur comme à l'extérieur de nos habitations: les foyers, les écoles, les rues, les lieux de travail et se nomment : la téléphonie mobile, la wifi, le téléphone sans fils, la radio FM, le bluetooth, les lignes à hautes tensions, le réseau électrique domestique et tous les appareils électriques, électroniques, informatiques etc. de plus en plus nombreux qui coexistent avec nous. Nous sommes entourés d’un brouillard électromagnétique intense et artificiel. Toutefois chaque cellule organique du corps humain fonctionne et communique grâce à des courants électriques et des champs électromagnétiques naturels. Mais les ondes électromagnétiques artificielles de notre environnement exercent une influence sur l’ensemble de notre corps et en particulier sur notre système nerveux. Il est indispensable de réduire au maximum son exposition aux champs électromagnétiques dans son lieu d’habitation et surtout durant la période de sommeil pendant laquelle nous sommes davantage vulnérables. Notre sensibilité est variable selon les individus. Toutes les études scientifiques indépendantes recensent des effets thermiques ainsi que des effets biologiques sérieux comme la destruction des brins d’ADN, l’ouverture de la barrière hémato-encéphalique… Les effets les plus connus des ondes sur notre santé sont :
Qu’est-ce que l’on peut faire facilement chez soi pour limiter l’exposition à toutes ces ondes ?
Quels sont les matériaux qui atténuent le champ électrique? Ce sont les matériaux conducteurs comme l’argent, le cuivre, le carbone etc. reliés à la terre. La terre, la pierre, le béton, le ciment sont des matériaux qui atténuent le champ électrique uniquement lorsqu’ils sont maçonnés comme les murs, les dalles etc. et en contact avec le sol pour la liaison à la terre. Se mettre soi-même à la terre La condition naturelle d’un être vivant est d’être en relation permanente et conductrice avec la surface de la terre. Marcher pieds nus sur la terre ou sur le sable donne une sensation très agréable et permet de se décharger. Le contact direct avec la terre apporte des avantages comme la chute de la tension induite mesurée du corps, la guérison des inflammations, un meilleur sommeil. Conclusion Certaines personnes et certains sites marchands proposent du matériel pour se mettre à la terre lorsque l’on travaille ou lorsque l’on dort. Ils proposent aussi d’autres objets pour mettre nos appareils à la terre ou pour couper le compteur électrique et bien d’autres techniques pour nous aider à limiter toute cette pollution électromagnétique. Il y a aussi des thérapies magnétiques qui se pratiquent en cabinet médical. Si vous souhaitez aller plus loin dans cette démarche, je vous encourage à trouver un spécialiste dans votre région qui pourra faire un diagnostique de votre habitation et vous indiquera les techniques à mettre en place en fonction de votre budget. De même que si vous souhaitez construire votre habitation, il est préférable de faire faire la partie électrique de la maison par un spécialiste des ondes électromagnétiques, afin que dès la conception vous puissiez prévoir de vous protéger au maximum. Source : Comment se protéger des ondes électromagnétiques? Par David Bruno Parmi les sujets que vous souhaitez que j’aborde, voici un thème qui a été suggéré par Chantal et qui intéresse beaucoup d’entre vous.
On parle de plus en plus du biote, mais qu’est-ce que c’est exactement? Anciennement appelé flore microbienne, le microbiote humain est l'ensemble des micro-organismes (bactéries, virus et champignons) qui vit sur et dans le corps humain. La plupart des micro-organismes du biote se situent essentiellement sur la peau et dans le tube digestif, mais aussi dans le vagin, le nez, les poumons etc. Ils sont essentiels à notre survie. Leur rôle est de protéger les muqueuses contre l’invasion de pathogènes en travaillant en symbiose pour notre santé. Celui dont on parle le plus actuellement c’est le biote intestinal. Peu étudié jusqu’à ces dernières décennies, il est aujourd’hui l’objet de nombreuses recherches. Le biote intestinal humain Plus le biote est diversifié, plus il est sain. Il a un rôle essentiel dans l'immunité, la digestion et l’assimilation. En principe Il est transmis par la mère et varie pour chaque individu et lui est propre comme ses empreintes digitales. Mais il est fluctuant en permanence, principalement après la naissance. Lors d’un accouchement par voie basse l’organisme du nouveau né est ensemencé par le biote de sa maman. Lors d’une césarienne, c’est le biote de la salle d’opération qui ensemence l’organisme du nouveau né, ce qui pose un grave problème car ce biote là est très pauvre et ne ressemble en rien à celui naturel de la mère. C’est pourquoi aujourd’hui, de plus en plus couramment, après une césarienne, les soignants prélèvent un peu de la flore bactérienne dans le vagin maternel à l’aide d’un tampon qu’ils passent autour de la bouche du nouveau né. On mesure ainsi l’importance du rôle de ces bactéries favorables à notre santé et notre bien-être. Ensuite le biote varie en fonction de l’alimentation; L’alimentation physiologique du nouveau né est le lait maternel jusqu’au minimum 6 mois, l’âge où le bébé va commencer l’alimentation diversifiée. L’idéal étant de continuer l’allaitement maternelle jusqu’à 2 ou 3 ans. Son biote sera variable selon le mode de vie, le lieu et l’alimentation de la famille. Une autre période de la vie ou le biote peut varier considérablement est celle d’une maladie. La prise d’antibiotique : anti-biote! Comme son nom l’indique, détruit en grande partie la richesse bactérienne et fait de nombreux dégâts pour l'organisme, même si par ailleurs ces médicaments permettent de lutter activement contre des bactéries pathogènes. On remarque aussi que les antibiotiques fonctionnent de moins en moins, la médecine traditionnelle tente de les remplacer mais cela ne semble pas si facile. C’est pourquoi les chercheurs étudient de plus en plus le microbiote pour trouver des moyens de soigner par des ajustements de cet ensemble de micro-organismes. Nous savons maintenant qu’un grand nombre de maladies chroniques si ce n’est pas toutes les maladies chroniques prennent naissance dans nos intestins. Le plus connu des organismes du microbiote est la bactérie Escherichia coli,qui vit dans le côlon dont chaque partie renferme une catégorie spécifique de bactéries ayant une fonction bien particulière. Par ailleurs, le microbiote intestinal participe à la digestion et au métabolisme. Les bactéries intestinales assurent la dégradation des aliments non digestibles ou facilitent la digestion des sucres complexes comme l'amidon et la cellulose. Elles synthétisent aussi des vitamines indispensables à notre survie, mais que notre corps ne produit pas, et aussi des enzymes qui facilitent la digestion. Notre microbiote est en lien direct avec notre système immunitaire. Si le système immunitaire est affaibli, la plupart de ces bactéries de la flore normale agissent en tant que pathogènes opportunistes. Les bonnes bactéries sont appelées bactéries symbiotiques ou commensales. Elles agissent directement sur le système nerveux en communiquant avec nos neurones via le nerf vague. Le lien entre microbiote et maladie L'altération des fonctions et de la composition du microbiote est appelée dysbiose et serait en lien avec plusieurs maladies chroniques inflammatoires. Par exemple, il a été observé que le microbiote des patients souffrant de la maladie de Crohn ou de colite ulcéreuse est moins diversifié que celui des personnes saines. Dans le cas des personnes obèses, il a été observé que certaines d'entre elles ont un microbiote moins diversifié que les personnes non obèses. Dans un microbiote normal, les Firmicutes sont prédominants (64 % des bactéries appartiennent à ce groupe), puis viennent les Bactéroïdes (23 % des bactéries intestinales appartiennent à ce groupe) et il y a encore d'autres divisions. Le microbiote intestinal comme médicament La conclusion des recherches est que dans la mesure où le microbiote est lié à des pathologies, il peut donc être utilisé comme médicament. C'est dans cette optique qu’aux USA se sont développées les expérimentations nommées transplantations fécales. Ces transplantations consistent à introduire dans le côlon d’un patient malade une préparation de matière fécale issue d'un patient sain. En France, cette technique est utilisée comme traitement pour des diarrhées à Clostridium difficile résistantes aux antibiotiques. C'est la seule utilisation autorisée pour le moment, mais des essais cliniques de transplantation fécale pour les maladies de Crohn ou le syndrome du côlon irritable sont en cours. Ce qu’il faut retenir
Il est donc essentiel de préserver notre microbiote à l’aide de pratiques hygiéniques au plus juste, pour se protéger des agents infectieux sans endommager les micro-organismes naturellement présents. Lorsque l’on se nourrit de végétaux bio, il est préférable de ne pas les laver systématiquement. Un excès de désinfection dans la maison est défavorable à notre organisme. Cet inconvénient à bien été observé durant la période de confinement et de désinfection systématique des mains et de l’environnement dans son ensemble. Les gels hydro-alcooliques, s’ils permettent de se laver occasionnellement les mains, éliminent complètement le microbiote de la peau, et peuvent donc fragiliser l’organisme si l’on en abuse.
Que faire pour avoir un bon biote intestinal ? Nous devons traiter notre tube digestif aussi bien que l’on traite notre jardin potager ou notre verger. Il faut le chouchouter, écarter les nuisibles et favoriser le développement des micro organismes. Il ne faut rien faire d'agressif comme, par exemple, introduire des huiles essentielles beaucoup trop puissantes pour un milieu aussi sensible. Les produits chimiques sont tous à éviter bien entendu. Ce qui nourrit les bonnes bactéries ce sont les fibres alimentaires que l’on trouve dans les végétaux. En revanche la viande reste longtemps dans le côlon et provoque des putréfactions. Les mélanges Faire trop de mélanges lors des repas rallonge le temps de digestion et provoque des fermentations. Qu’est-ce que l’on entend par mélanges ? On appelle mélanges lorsque dans un même repas on consomme des types de nutriments qui ne vont pas forcément bien ensemble pour une bonne digestion, ou qui provoque des fermentations exagérées et des ballonnements, comme les sucres et les protéines animales ou végétales; les graisses, les fruits et les féculents dans le bol alimentaire. Il est préférable de tenir compte des aliments qui se digèrent mieux lorsqu’on les mange à part, comme le melon, la pastèque, les arachides… Pour faire court, les légumes s’associent bien avec tout ; avec des protéines végétales ou animales, avec des fruits mais pas les deux dans un même repas, sauf si on mange tranquillement et qu’entre les protéines et les fruits on mange des légumes et le tout avec une bonne mastication pour faciliter la digestion. Il faut toujours manger tranquillement et avec une bonne mastication. Il y a cette phrase connue qui dit : mâchez les jus et buvez vos aliments! En effet les jus frais ne se boivent pas comme de l’eau, il faut les consommer par petites gorgées doucement. Même lorsque l’on boit de l’eau, on ne devrait jamais boire trop vite. Et l’on devrait avaler une bouchée de nourriture que lorsqu’elle est totalement liquide. Trop de sucre partout ! Dans l’alimentation dite moderne constituée de plats achetés tout prêts, des burgers et cie, il n’y a quasiment pas de fibres. En revanche il y a des sucres et des produits chimiques en quantité; Dans la catégorie sucre, on trouve bien entendu le sucre raffiné, le miel, les fruits, mais aussi les sucres dits lents comme dans les céréales donc dans toutes les farines, les pommes de terre, tous les féculents, lentilles, pois chiches, haricots divers etc. Aussi lorsque l’on mange du pain, de la pizza, des biscuits, des pâtes, purée, gratins, céréales du matin, riz etc. nous consommons des sucres. Cette consommation excessive de sucres déséquilibre notre biote intestinal. De plus ils sont addictifs; Le type de bactéries qui se nourrissent de sucre se développent en trop grands nombres et réclament leur dose de sucre et toujours davantage. Tous ces sucres ingurgités se stockent dans le foie puis se transforment en gras et c’est pour cela que l’organisation mondiale de la santé s’inquiète du nombre croissant de personnes développant une stéatose du foie ou foie gras! Lorsqu’il est conseillé de varier son alimentation, ce n’est pas juste pour apporter tous les nutriments nécessaires à nos cellules, c’est aussi pour nourrir de façon harmonieuse un maximum de micro-organismes dans notre tube digestif. Un excès dans une catégorie d’aliments déséquilibre ce biote sensible. Prébiotique et probiotique? Quelle est la différence entre prébiotique et probiotique?Les prébiotiques et les probiotiques sont des éléments apportés par l'alimentation pour préserver l'équilibre salutaire de la flore intestinale (microbiote intestinal). Ils sont nécessaires et complémentaires : “Les probiotiques sont des micro-organismes vivants (lactobacilles, bifidobactéries...) présents dans des produits alimentaires fermentés. Ils constituent une partie indispensable de la flore microbienne digestive et ont besoin, pour leur survie dans l'intestin, d'un apport d'aliments prébiotiques.
Les prébiotiques sont présents dans les fibres solubles des végétaux. Leur quantité est particulièrement importante dans les fruits, les légumes verts, les légumineuses et les céréales complètes. En plus de nourrir et de potentialiser l'action des probiotiques, les prébiotiques ont plusieurs effets bénéfiques pour la santé :
Pour les cas où l'apport alimentaire est insuffisant, des prébiotiques seuls ou associés à des probiotiques, des vitamines et/ ou des oligoéléments sont proposés dans différents compléments alimentaires. Toutefois, un excès de prébiotiques peut entraîner des flatulences et des ballonnements dus à la prolifération excessive des bactéries et à la fermentation.” Source :https://medicament.ooreka.fr/astuce/voir/587959/prebiotique Les bactéries probiotiques jouent un rôle dans la synthèse de plusieurs molécules essentielles (comme les vitamines K ou B12, et les folates), dans le maintien de l'intégrité de la paroi intestinale et dans l'amélioration de notre immunité. Où trouve-t-on des prébiotiques ? C’est dans notre alimentation que l’on va les trouver. Les fruits et les légumes, les céréales, les graines germées, les oléagineux, les algues contiennent tous naturellement des fibres qui nourrissent les micro-organismes qui tapissent notre tube digestif. Où trouve-t-on des probiotiques ? Les probiotiques apportent des souches de bactéries spécifiques. On les trouve dans les lacto-fermentations; jus, légumes fruits lacto-fermentés, mais aussi dans les yaourts ou autres produits fermentés à base de lait animal ou végétal. Les boissons comme le kéfir ou la Kombucha apportent elles aussi des souches bactériennes favorables à notre santé. Vous pouvez faire de temps en temps une cure de probiotiques en complément alimentaire si vous pensez en avoir besoin ou si votre naturopathe vous en prescrit. Enfin, pour les cas les plus graves, comme nous l’avons vu plus haut, en transplantation fécale en milieu hospitalier. Microbiote, immunité et coronavirus… Le plus désolant dans cette triste pandémie de coronavirus, c’est que les autorités ne nous parlent jamais de renforcer notre immunité afin que le virus, même s’il nous contamine, ne nous rende pas ou peu malade. Une alimentation saine riche en fruits et légumes, graines germées etc., un entraînement progressif à résister au chaud et au froid, à l’activité physique comportant des périodes dites de cardio etc. nous aide à être beaucoup plus résistants aux virus. Tandis que la peur, l’enfermement, la sédentarité et une alimentation pauvre en fibres va au contraire nous rendre beaucoup plus vulnérables. A vos marques … prêt, partez! |
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