Mon témoignage avec mes enfants et l'alimentation naturelle
J'ai eu 4 enfants et j'ai l'habitude de dire en rigolant que j'en ai eu 2 cuits et 2 crus.
Pourquoi?
Les 2 premiers (1983 - 1985), je les ai eus lorsque j'étais en plein dans ma période yoga, je donnais des cours de yoga et c'était mes débuts dans la recherche d'une alimentation saine pour un corps sain. Je les ai allaités mais seulement quelques mois, mon médecin traitant de l'époque trouvait que c'était bien suffisant et qu'il fallait rapidement passer à l'alimentation diversifiée. Je n'avais pas d'expérience et novice dans le domaine de l'alimentation physiologique. Malgré tout j’ai eu l’intuition de leur donner des fruits frais très vite. Ils sont nés tous les 2 en février, aussi dès les premiers fruits du printemps comme les cerises, je les dénoyautais et les pressais dans un presse ail pour obtenir quelques gouttes précieuses du fruit tout frais que je leur donnais à la petite cuillère.
Pour les légumes, je ne savais pas encore que l’on pouvait leur donner crus, alors je les cuisais puis les écrasais sans pour autant faire de mélange, afin qu’ils puissent faire la distinction entre le goût de la carotte ou le goût des haricots verts par exemple. Je ne rajoutais ni sel ni sucre ni matière grasse au départ.
Toutefois je “m'arrachais les cheveux” lorsque j'essayais de faire une synthèse de tout ce que je lisais ou expérimentais dans le domaine de l'alimentation saine: Kousmine, la macrobiotique, le végétarisme, le végétalisme, l'alimentation dissociée, crudivorisme etc.
Tout me semblait compliqué et parfois contradictoire.
Par conviction et par goût, je suis devenue végétarienne et mes 2 premiers enfants aussi. Lorsque je devais recevoir ou manger à l'extérieur, je choisissais plutôt du poisson. Nous mangions des oeufs aussi de temps en temps. Sinon nous mangions pas mal de produits laitiers et un peu de céréales…
En 1985, je savais déjà que le lait de vache n'était pas adapté aux humains et donc pas bon pour les enfants. Aussi mon second fils n'en a jamais consommé, j'achetais à l'époque du lait de soja pour les petits déjeuners et je faisais mes yaourts moi-même au lait de soja.
Découverte de l'alimentation vivante
En 1989, j'ai eu l'occasion de suivre un stage sur toutes les alimentations saines de l'époque. Chaque journée était consacrée à une alimentation spécifique sous forme de cours, de pratique pour préparer les plats et les repas que l'on partageait entre tous les participants.
Comme je le dis plus haut, nous avons étudié les différents régimes alimentaires, et l'avant dernier jour était consacré au crudivorisme avec des sauces et diverses préparations crues. On ne parlait pas encore de crusine!
J'ai toujours adoré les crudités, cela me plaisait bien, pourtant, je n'ai pas eu envie de me lancer là dedans.
La révélation!
Le dernier jour fut consacré à l'instinctothérapie. L'organisatrice du stage, Mireille, avait vécu quelques mois avec son compagnon au château de Montramé, le centre international d'instinctothérapie en Seine et Marne près de Provins tenu par la famille Burger et un groupe de personne qui vivait là et pratiquait cette forme d'alimentation.
J'avais auparavant vaguement entendu parler de cette façon de manger selon son instinct et je l'avais rapidement évacué de mon esprit en me disant que c'était ridicule, et que si je mangeais selon mon instinct, je ne mangerai que du chocolat toute la journée, ce qui me paraissait totalement incohérent!
Mais en fait, j'avais beaucoup trop vite jugé le truc sans chercher à comprendre.
Et cette dernière journée de stage a été une véritable révélation pour moi.
Ce qui m'avait beaucoup marqué, c'était la casse. Ce fruit des pays chauds qui permet d'évacuer les vieux résidus qui encrassent nos intestins. C'était magique, et rapidement j'ai pu constater qu'en effet j'évacuais une sorte de "goudron" tout noir pendant quelques jours... beurk!
La casse permet aussi de drainer les toxines qui se promènent dans le sang vers les intestins, et en période de transition alimentaire c'est extrêmement important.
J'ai déjà écrit un article sur la casse que vous trouvez dans la partie blog du site ou en cliquant sur le bouton ci-dessous.
Pourquoi?
Les 2 premiers (1983 - 1985), je les ai eus lorsque j'étais en plein dans ma période yoga, je donnais des cours de yoga et c'était mes débuts dans la recherche d'une alimentation saine pour un corps sain. Je les ai allaités mais seulement quelques mois, mon médecin traitant de l'époque trouvait que c'était bien suffisant et qu'il fallait rapidement passer à l'alimentation diversifiée. Je n'avais pas d'expérience et novice dans le domaine de l'alimentation physiologique. Malgré tout j’ai eu l’intuition de leur donner des fruits frais très vite. Ils sont nés tous les 2 en février, aussi dès les premiers fruits du printemps comme les cerises, je les dénoyautais et les pressais dans un presse ail pour obtenir quelques gouttes précieuses du fruit tout frais que je leur donnais à la petite cuillère.
Pour les légumes, je ne savais pas encore que l’on pouvait leur donner crus, alors je les cuisais puis les écrasais sans pour autant faire de mélange, afin qu’ils puissent faire la distinction entre le goût de la carotte ou le goût des haricots verts par exemple. Je ne rajoutais ni sel ni sucre ni matière grasse au départ.
Toutefois je “m'arrachais les cheveux” lorsque j'essayais de faire une synthèse de tout ce que je lisais ou expérimentais dans le domaine de l'alimentation saine: Kousmine, la macrobiotique, le végétarisme, le végétalisme, l'alimentation dissociée, crudivorisme etc.
Tout me semblait compliqué et parfois contradictoire.
Par conviction et par goût, je suis devenue végétarienne et mes 2 premiers enfants aussi. Lorsque je devais recevoir ou manger à l'extérieur, je choisissais plutôt du poisson. Nous mangions des oeufs aussi de temps en temps. Sinon nous mangions pas mal de produits laitiers et un peu de céréales…
En 1985, je savais déjà que le lait de vache n'était pas adapté aux humains et donc pas bon pour les enfants. Aussi mon second fils n'en a jamais consommé, j'achetais à l'époque du lait de soja pour les petits déjeuners et je faisais mes yaourts moi-même au lait de soja.
Découverte de l'alimentation vivante
En 1989, j'ai eu l'occasion de suivre un stage sur toutes les alimentations saines de l'époque. Chaque journée était consacrée à une alimentation spécifique sous forme de cours, de pratique pour préparer les plats et les repas que l'on partageait entre tous les participants.
Comme je le dis plus haut, nous avons étudié les différents régimes alimentaires, et l'avant dernier jour était consacré au crudivorisme avec des sauces et diverses préparations crues. On ne parlait pas encore de crusine!
J'ai toujours adoré les crudités, cela me plaisait bien, pourtant, je n'ai pas eu envie de me lancer là dedans.
La révélation!
Le dernier jour fut consacré à l'instinctothérapie. L'organisatrice du stage, Mireille, avait vécu quelques mois avec son compagnon au château de Montramé, le centre international d'instinctothérapie en Seine et Marne près de Provins tenu par la famille Burger et un groupe de personne qui vivait là et pratiquait cette forme d'alimentation.
J'avais auparavant vaguement entendu parler de cette façon de manger selon son instinct et je l'avais rapidement évacué de mon esprit en me disant que c'était ridicule, et que si je mangeais selon mon instinct, je ne mangerai que du chocolat toute la journée, ce qui me paraissait totalement incohérent!
Mais en fait, j'avais beaucoup trop vite jugé le truc sans chercher à comprendre.
Et cette dernière journée de stage a été une véritable révélation pour moi.
Ce qui m'avait beaucoup marqué, c'était la casse. Ce fruit des pays chauds qui permet d'évacuer les vieux résidus qui encrassent nos intestins. C'était magique, et rapidement j'ai pu constater qu'en effet j'évacuais une sorte de "goudron" tout noir pendant quelques jours... beurk!
La casse permet aussi de drainer les toxines qui se promènent dans le sang vers les intestins, et en période de transition alimentaire c'est extrêmement important.
J'ai déjà écrit un article sur la casse que vous trouvez dans la partie blog du site ou en cliquant sur le bouton ci-dessous.
Et puis sniffer les bons fruits d'été, en manger autant que l'on a envie, c'était trop bien, j'ai vraiment adoré!
Pareil pour les légumes et les autres produits comme les végétaux gras, les protéines etc.
J'ai tout de suite eu envie de continuer en rentrant chez moi.
La petite épicerie de mon village avait des mangues succulentes. Je croyais qu'il valait mieux manger les choses de saison et de sa région, mais les mangues étaient vraiment trop bonnes et je me faisais plaisir régulièrement avec.
Je restais toutefois végétarienne et comme on ne peut pas tout apprendre sur cette alimentation en un jour, j'achetais mes noix dans la grande surface du coin, je ne savais pas qu’elles étaient chauffées!
Puis l'automne est arrivé et j'avais envie de manger chaud, de faire des soupes etc. J'ai arrêté en me disant que je reprendrai au printemps...
En fait j'avais trop de lacunes pour reprendre correctement, et j'avais oublié que "l'inventeur" de cette méthode, Guy Claude Burger avait écrit un livre qui expliquait sa démarche : Manger vrai.
Il faut savoir que cette envie de manger chaud quand il fait froid, est ressenti lorsque l'on n'est pas bien équilibré dans cette alimentation, sinon on n’a jamais ce besoin, par la suite nous l'avons expérimenté pendant plusieurs années.
1990
Finalement, toujours enthousiasmée par cette technique je prends contact avec le centre de Montramé pour demander si je peux venir comme "permanente" avec mes 2 enfants pour expérimenter à fond cette alimentation. Je m'étais donné 6 mois ou un an en famille.
C'est ainsi que j'ai débarqué le 1er septembre 1990 au château de Montramé. Mon aîné avait 7 ans et mon second 5 ans. Je leur avais expliqué les choses, on avait déjà un peu expérimenté cela un an plus tôt, mais Geoffrey se demandait bien comment il allait se passer de son bol de lait de soja du matin, car plus de lait au château...
L'instinctothérapie
Finalement l'adaptation s'est faite très rapidement, car il y avait plusieurs enfants qui vivaient là avec leur famille dont deux garçons presque du même âge que les miens.
Et entre enfants, on suit le mouvement facilement sans se poser mille questions!
Je ne vais pas vous faire un cours sur l'instinctothérapie ici, mais voici les grandes lignes:
- on ne propose que des aliments natifs c'est à dire des aliments que l'on peut trouver tel quel dans la nature, sans faire aucune modification; pas chauffés, pas mélangés, pas surgelés, pas traités, pas irradiés, pas assaisonnés, etc.
- On les mange un par un à la croque sans faire de salade et d'accompagnement.
- On les choisit par l'odorat (celui qui sent le meilleur et qui amène une salivation dans la bouche)
- On mange l'aliment choisi aussi longtemps qu'il est bon et que l'on a faim
- Dès qu'un signe nous montre que notre organisme n'en a plus besoin (l'alliesthésie ou arrêt), on arrête d'en manger.
- Si on a encore faim, on choisit un autre aliment de la même manière
- Comme nous ne vivons plus dans la forêt primaire, Guy Claude Burger a établi quelques règles pour faciliter la digestion, le matin, on boit de l'eau si on a envie et on mange de la casse. Le midi, c'est plutôt un repas de fruits et éventuellement de légumes. Le soir on mange une seule sorte de "protéine" mais à volonté puis autant de légumes que l'on veut.
En quelques mois j'avais perdu mes quelques kilos superflus, et mes enfants étaient rayonnants et en pleine forme. La vie en communauté leur convenait bien, ils étaient heureux. On essayait de faire des ateliers et des activités avec les enfants chacun notre tour et certains adultes travaillaient pour la société Orkos qui vendait à distance tous les produits nécessaires à cette forme d'alimentation.
J'étais responsable du service des ventes francophone. Les clients passaient leur commande par téléphone depuis la France, la Belgique et la Suisse. Il y avait aussi un service des ventes allemand, car les allemands étaient, (et le sont toujours) beaucoup plus ouverts à l'alimentation saine et commandaient davantage encore que les français. Orkos faisait venir des produits du monde entier pour que les personnes souhaitant recouvrer la santé par l'alimentation aient un maximum de choix.
1991
Naissance de Léa, mon premier enfant "cru".
Cette grossesse je l'ai vécue sans lourdeur, sans symptôme, sans kilo superflu, sans nausée. Léa est née dans ma chambre avec mon médecin généraliste, en position debout soutenue comme pour les 2 premiers. (Je précise que Maxime est né à Pithiviers avec Michel Odent, connu pour son approche de la naissance sans violence). Geoffrey est né dans les mêmes conditions mais sans M. Odent qui était déjà parti à Londres.
Les premiers signes de la grossesse se sont fait sentir avec l'instinct qui s'est montré d'une précision incroyable. Je rentrais dans la salle à manger où il y avait des paniers remplis de fruits et de légumes, et une odeur et une seule ressortait pour moi de tous ces végétaux et c'était de cet aliment là que je devais manger et rien d'autre!
1996
Naissance de Lucas, toujours dans ma chambre mais sans mon médecin qui s'est désisté au dernier moment. Mais j'étais entourée d'une étudiante en médecine, et d'une "presque médecin" il ne lui manquait plus que sa thèse à passer.
Toujours en position vertical en suivant mon ressenti pour marcher ou m'allonger ou m'étirer...
Mon 2ème enfant "cru" mais 4ème accouchement.
Conclusion
J'ai allaité Léa et Lucas pendant plusieurs années et je les ai nourris comme mes petits enfants Léon et Luna que vous pouvez voir dans les petites vidéos que j'ai mises plus bas.
Toujours cru et à l'instinct, sauf que les enfants ont un odorat beaucoup plus développé que l'adulte qui n'a pas l'habitude d'utiliser ce sens. On n’a pas besoin de mettre les aliments, sous leur nez, ils les sentent à distance et savent se faire comprendre. C'est ainsi que Léa se réveillait tous les soirs lorsque je commençais à manger des huîtres. 15 jours après sa naissance je lui ai donc fait goûter quelques gouttes d'huître avec une petite cuillère, qu'elle a tétées goulûment et cela plusieurs jours de suite.
Dès leur naissance je leur faisait goûter quelques gouttes de jus de mangue que j'obtenais en raclant la mangue avec une petite cuillère, puis je testais ainsi d'autres fruits juteux.
Quand ils ne voulaient pas de ce que je leur proposais, j'avais beau essayer de leur mettre dans la bouche, avec la langue ils le faisaient ressortir aussitôt. Alors que si leur organisme en avait besoin ils le tétaient sans problème.
Je parlerai de la structuration psychique des enfants selon le mode alimentaire et comment nourrir son enfant sainement dans une formation qui sera en ligne en mars 2021. Elle s'appellera : L'alimentation physiologique du nourrisson et du jeûne enfant.
Elle s'adressera à tous les parents et futurs parents qui sont sensibilisés à l'alimentation saine pour eux et leur famille.
Je vous donne un petit aperçu avec les quelques vidéos qui suivent où j'ai filmé Luna, 10 mois et sa maman qui est en train de lui donner à manger.
Pareil pour les légumes et les autres produits comme les végétaux gras, les protéines etc.
J'ai tout de suite eu envie de continuer en rentrant chez moi.
La petite épicerie de mon village avait des mangues succulentes. Je croyais qu'il valait mieux manger les choses de saison et de sa région, mais les mangues étaient vraiment trop bonnes et je me faisais plaisir régulièrement avec.
Je restais toutefois végétarienne et comme on ne peut pas tout apprendre sur cette alimentation en un jour, j'achetais mes noix dans la grande surface du coin, je ne savais pas qu’elles étaient chauffées!
Puis l'automne est arrivé et j'avais envie de manger chaud, de faire des soupes etc. J'ai arrêté en me disant que je reprendrai au printemps...
En fait j'avais trop de lacunes pour reprendre correctement, et j'avais oublié que "l'inventeur" de cette méthode, Guy Claude Burger avait écrit un livre qui expliquait sa démarche : Manger vrai.
Il faut savoir que cette envie de manger chaud quand il fait froid, est ressenti lorsque l'on n'est pas bien équilibré dans cette alimentation, sinon on n’a jamais ce besoin, par la suite nous l'avons expérimenté pendant plusieurs années.
1990
Finalement, toujours enthousiasmée par cette technique je prends contact avec le centre de Montramé pour demander si je peux venir comme "permanente" avec mes 2 enfants pour expérimenter à fond cette alimentation. Je m'étais donné 6 mois ou un an en famille.
C'est ainsi que j'ai débarqué le 1er septembre 1990 au château de Montramé. Mon aîné avait 7 ans et mon second 5 ans. Je leur avais expliqué les choses, on avait déjà un peu expérimenté cela un an plus tôt, mais Geoffrey se demandait bien comment il allait se passer de son bol de lait de soja du matin, car plus de lait au château...
L'instinctothérapie
Finalement l'adaptation s'est faite très rapidement, car il y avait plusieurs enfants qui vivaient là avec leur famille dont deux garçons presque du même âge que les miens.
Et entre enfants, on suit le mouvement facilement sans se poser mille questions!
Je ne vais pas vous faire un cours sur l'instinctothérapie ici, mais voici les grandes lignes:
- on ne propose que des aliments natifs c'est à dire des aliments que l'on peut trouver tel quel dans la nature, sans faire aucune modification; pas chauffés, pas mélangés, pas surgelés, pas traités, pas irradiés, pas assaisonnés, etc.
- On les mange un par un à la croque sans faire de salade et d'accompagnement.
- On les choisit par l'odorat (celui qui sent le meilleur et qui amène une salivation dans la bouche)
- On mange l'aliment choisi aussi longtemps qu'il est bon et que l'on a faim
- Dès qu'un signe nous montre que notre organisme n'en a plus besoin (l'alliesthésie ou arrêt), on arrête d'en manger.
- Si on a encore faim, on choisit un autre aliment de la même manière
- Comme nous ne vivons plus dans la forêt primaire, Guy Claude Burger a établi quelques règles pour faciliter la digestion, le matin, on boit de l'eau si on a envie et on mange de la casse. Le midi, c'est plutôt un repas de fruits et éventuellement de légumes. Le soir on mange une seule sorte de "protéine" mais à volonté puis autant de légumes que l'on veut.
En quelques mois j'avais perdu mes quelques kilos superflus, et mes enfants étaient rayonnants et en pleine forme. La vie en communauté leur convenait bien, ils étaient heureux. On essayait de faire des ateliers et des activités avec les enfants chacun notre tour et certains adultes travaillaient pour la société Orkos qui vendait à distance tous les produits nécessaires à cette forme d'alimentation.
J'étais responsable du service des ventes francophone. Les clients passaient leur commande par téléphone depuis la France, la Belgique et la Suisse. Il y avait aussi un service des ventes allemand, car les allemands étaient, (et le sont toujours) beaucoup plus ouverts à l'alimentation saine et commandaient davantage encore que les français. Orkos faisait venir des produits du monde entier pour que les personnes souhaitant recouvrer la santé par l'alimentation aient un maximum de choix.
1991
Naissance de Léa, mon premier enfant "cru".
Cette grossesse je l'ai vécue sans lourdeur, sans symptôme, sans kilo superflu, sans nausée. Léa est née dans ma chambre avec mon médecin généraliste, en position debout soutenue comme pour les 2 premiers. (Je précise que Maxime est né à Pithiviers avec Michel Odent, connu pour son approche de la naissance sans violence). Geoffrey est né dans les mêmes conditions mais sans M. Odent qui était déjà parti à Londres.
Les premiers signes de la grossesse se sont fait sentir avec l'instinct qui s'est montré d'une précision incroyable. Je rentrais dans la salle à manger où il y avait des paniers remplis de fruits et de légumes, et une odeur et une seule ressortait pour moi de tous ces végétaux et c'était de cet aliment là que je devais manger et rien d'autre!
1996
Naissance de Lucas, toujours dans ma chambre mais sans mon médecin qui s'est désisté au dernier moment. Mais j'étais entourée d'une étudiante en médecine, et d'une "presque médecin" il ne lui manquait plus que sa thèse à passer.
Toujours en position vertical en suivant mon ressenti pour marcher ou m'allonger ou m'étirer...
Mon 2ème enfant "cru" mais 4ème accouchement.
Conclusion
J'ai allaité Léa et Lucas pendant plusieurs années et je les ai nourris comme mes petits enfants Léon et Luna que vous pouvez voir dans les petites vidéos que j'ai mises plus bas.
Toujours cru et à l'instinct, sauf que les enfants ont un odorat beaucoup plus développé que l'adulte qui n'a pas l'habitude d'utiliser ce sens. On n’a pas besoin de mettre les aliments, sous leur nez, ils les sentent à distance et savent se faire comprendre. C'est ainsi que Léa se réveillait tous les soirs lorsque je commençais à manger des huîtres. 15 jours après sa naissance je lui ai donc fait goûter quelques gouttes d'huître avec une petite cuillère, qu'elle a tétées goulûment et cela plusieurs jours de suite.
Dès leur naissance je leur faisait goûter quelques gouttes de jus de mangue que j'obtenais en raclant la mangue avec une petite cuillère, puis je testais ainsi d'autres fruits juteux.
Quand ils ne voulaient pas de ce que je leur proposais, j'avais beau essayer de leur mettre dans la bouche, avec la langue ils le faisaient ressortir aussitôt. Alors que si leur organisme en avait besoin ils le tétaient sans problème.
Je parlerai de la structuration psychique des enfants selon le mode alimentaire et comment nourrir son enfant sainement dans une formation qui sera en ligne en mars 2021. Elle s'appellera : L'alimentation physiologique du nourrisson et du jeûne enfant.
Elle s'adressera à tous les parents et futurs parents qui sont sensibilisés à l'alimentation saine pour eux et leur famille.
Je vous donne un petit aperçu avec les quelques vidéos qui suivent où j'ai filmé Luna, 10 mois et sa maman qui est en train de lui donner à manger.
Les ateliers
Des ateliers santé nature à l’école ou en collectivité
L’alimentation saine, c’est tout petit qu’il faut y être sensibilisé, afin de garder des bonnes habitudes toute sa vie.
Il est recommandé de manger 3 fruits et légumes par jour, mais qu’est-ce que cela signifie exactement ?
Je propose des ateliers ludiques pour découvrir les légumes frais (ceux à fleurs, à racines et à feuilles), les graines germées, les jeunes pousses et enfin les fruits ainsi que les jus que nous pouvons faire nous même avec un extracteur de jus.
J’en profite aussi pour faire découvrir les différents légumes que l’on peut utiliser pour les jus mais que l’on peut manger également à la croque et sensibiliser les enfants sur l’importance d’une nourriture saine avec des végétaux non traités aux produits chimiques de préférence.
Enfin leur transmettre que la nature nous offre tout ce dont les cellules de notre corps ont besoin pour être en bonne santé.
J’aimerais intervenir avec cet atelier au sein des écoles maternelles et primaires de la région ainsi que les centres aérés ou des associations…
Il est recommandé de manger 3 fruits et légumes par jour, mais qu’est-ce que cela signifie exactement ?
Je propose des ateliers ludiques pour découvrir les légumes frais (ceux à fleurs, à racines et à feuilles), les graines germées, les jeunes pousses et enfin les fruits ainsi que les jus que nous pouvons faire nous même avec un extracteur de jus.
J’en profite aussi pour faire découvrir les différents légumes que l’on peut utiliser pour les jus mais que l’on peut manger également à la croque et sensibiliser les enfants sur l’importance d’une nourriture saine avec des végétaux non traités aux produits chimiques de préférence.
Enfin leur transmettre que la nature nous offre tout ce dont les cellules de notre corps ont besoin pour être en bonne santé.
J’aimerais intervenir avec cet atelier au sein des écoles maternelles et primaires de la région ainsi que les centres aérés ou des associations…
Au programme :
Les effets bénéfiques de ces ateliers :
Ces ateliers trouvent naturellement leur place dans le domaine scolaire de la science et vie de la terre (Nutrition – Santé – Environnement). Ils peuvent être un support très positif pour les enseignants car ils apportent des éléments concrets qui canalisent l’attention des enfants et les aident à mémoriser plus facilement donc stimulent les capacités cognitives. Ces ateliers permettent aux élèves de créer et de réaliser des actions. De plus, lors de la dégustation des jus qu’ils ont faits, les enfants communiquent entre eux, échangent et apportent un enrichissement pour tous. Cela stimule et favorise les capacités multi-sensorielles et renforce la sociabilisation. Expériences :
Lors des quelques ateliers que j’ai fait en famille ou entre amis, j’ai constaté que les enfants ne savent pas toujours comment poussent les légumes, certains n’ont jamais vu de potager et n’ont pas conscience que chaque variété à une partie racinaire et aérienne et que pour certain ce sont plutôt les racines ou tubercules que l’on mange alors que pour d’autres plutôt les parties aériennes, les feuilles, les fleurs, les graines etc. Ils ne savent pas toujours que les germes de légumineuses et des légumes sont excellents pour la santé et au goût! Il est important que les enfants ne perdent pas le lien à la nature. |
En règle générale :
Les enfants se sont montrés curieux et motivés, ils ont participé aux différentes activités avec plaisir.
Ils ont été créatifs et ont demandé de faire eux même et de tester, chacun a exprimé ses préférences et tous ont posé de nombreuses questions.
Ils ont manipulé l’extracteur de jus, ils ont fait la découpe des légumes et des fruits. Ils ont goûté à tout.
Chacun a participé à sa manière et à son rythme, pas de concurrence. Les relations et les interactions étaient simples et donc enrichissantes pour chacun d’entre nous.
Durée :
Ces ateliers peuvent se faire idéalement sur deux heures. Mais il est possible de faire juste un atelier de jus frais en une heure.
Nombre d’enfants ou d'adultes :
Il est préférable de faire des petits groupes de moins de 5 à 8 enfants pour 1 encadrant.
J’espère que mes ateliers trouveront une place au sein de votre établissement et que les enfants ou les adultes seront ravis et n’oublieront pas ce moment passé tous ensemble.
Les enfants se sont montrés curieux et motivés, ils ont participé aux différentes activités avec plaisir.
Ils ont été créatifs et ont demandé de faire eux même et de tester, chacun a exprimé ses préférences et tous ont posé de nombreuses questions.
Ils ont manipulé l’extracteur de jus, ils ont fait la découpe des légumes et des fruits. Ils ont goûté à tout.
Chacun a participé à sa manière et à son rythme, pas de concurrence. Les relations et les interactions étaient simples et donc enrichissantes pour chacun d’entre nous.
Durée :
Ces ateliers peuvent se faire idéalement sur deux heures. Mais il est possible de faire juste un atelier de jus frais en une heure.
Nombre d’enfants ou d'adultes :
Il est préférable de faire des petits groupes de moins de 5 à 8 enfants pour 1 encadrant.
J’espère que mes ateliers trouveront une place au sein de votre établissement et que les enfants ou les adultes seront ravis et n’oublieront pas ce moment passé tous ensemble.
Si ces ateliers vous intéressent merci de me contacter pour en parler.
Qu'est-ce que l'alimentation physiologique du jeune enfant? Comment s'y prend-t-on?
Suivez Sonia et Luna dans les vidéos suivantes.
Luna est le 4ème enfant de Sonia qui mange crue depuis qu'elle a environ 15 ans et elle en a aujourd'hui 39. Elle a nourrit chacun de ses enfants avec une alimentation 100% physiologique. Dans les petites vidéos qui suivent, nous voyons Luna manger seule ou avec l'aide de sa maman. Sonia nous explique comment elle procède suivant les différents aliments que Luna préfère en ce moment.
Luna est le 4ème enfant de Sonia qui mange crue depuis qu'elle a environ 15 ans et elle en a aujourd'hui 39. Elle a nourrit chacun de ses enfants avec une alimentation 100% physiologique. Dans les petites vidéos qui suivent, nous voyons Luna manger seule ou avec l'aide de sa maman. Sonia nous explique comment elle procède suivant les différents aliments que Luna préfère en ce moment.
Alimentation physiologique des bébés
Luna 10 mois a reçu jusqu'à maintenant une alimentation 100% physiologique, Sonia, sa maman nous parle de ce qu'elle lui donne en plus du lait maternel, notamment les jus de légumes et les smoothies avec des plantes sauvages.
Pourquoi pré-mâcher les légumes pour son bébé?
Les bébés, avant qu'ils puissent mâcher tout seul leurs aliments, n'ont pas forcement besoin de purées et de compotes qui en cuisant ont perdu une partie de leurs nutriments si utiles pour l'organisme en pleine croissance. Le pré-mâchage permet d'obtenir la consistance et la quantité adaptée à l'âge du bébé et commence une pré-digestion grâce à l'enzyme salivaire du parent qui pré-mâche.
Pas de casserole, pas de cuisson, peu de vaisselle salie, c'est la simplicité pour la maman et l'idéal pour le bébé!
Pas de casserole, pas de cuisson, peu de vaisselle salie, c'est la simplicité pour la maman et l'idéal pour le bébé!
Le bébé et l'instinct alimentaire
Même si un bébé ne parle pas encore, il sait très bien se faire comprendre. Plusieurs signes nous montre quand l'enfant ne veut plus d'un aliment mais qu'il a encore faim pour autre chose. Regardons comment s'exprime Luna a 10 mois!