Jeûne et instincto-nutritionQu'est-ce que l'instincto-nutrition ?Vous êtes quelques un(e)s a vous intéresser à l’instinctothérapie mais je préfère dire l’instincto-nutrition, qui s’adresse à plus de monde car cette méthode est plus souple, ,que celle de l'instinctothérapie qui est très stricte et s’adresse plutôt aux personnes qui ont choisi de tenter de se soigner naturellement, ou encore parce que la médecine allopathique les a abandonnées car elle ne pouvait plus rien faire. Dans ce cas, l’instinctothérapie peut les soulager, pas forcément les guérir, tout dépend des malades, de l’avancement de la maladie et du sérieux dans l’application de la méthode. Nous le savons tous, il vaut mieux prévenir que guérir ! Revenons donc à l’instincto-nutrition. C’est l’expérience que je vous propose en sortie de jeûne, lorsque vous passez en demi-jeûne. D’après Dominique Guyaux, c’est la meilleure façon de faire en sortie de jeûne afin de rallonger les télomères. https://www.curenature.fr/blog/le-jeune-et-les-telomeres En demi-jeûne, nous privilégions les fruits juteux et les légumes à la croque. Les aliments concentrés, gras ou riches en protéines seront introduits en douceur plus tard après le demi-jeûne, au moment de la reprise alimentaire et physique. En instincto-nutrition, il s’agit de ne consommer que des aliments “natifs”. On entend par là, des aliments totalement naturels tel qu’on peut les trouver dans la nature, sans cuisson, sans mélange, sans assaisonnement, sans congélation ou tout autres manipulations humaines.. La palette alimentaire se compose donc de fruits (au sens large) c’est-à-dire, les fruits sucrés, les fruits gras, (oléagineux, olives, safous etc.) de légumes (légumes feuilles, légumes fleurs, légumes racines etc.) et quelques graines ou céréales trempées ou germées. Également, si nous le souhaitons, de la viande crue maturée, semi sèche ou sèche, des poissons, des œufs etc. Nous classons les aliments en 3 catégories : Les fruits, les légumes et les protéines. Nous mettons dans la catégorie Protéines, tous les aliments concentrés, riches en lipides et/ou en protéines. Il y a toutes les protéines animales comme la viande, les abats, les poissons, les produits marins, les crustacés, les œufs. Ensuite il y a les avocats, les oléagineux, les graines et céréales trempées ou germées, les champignons. Bien entendu, ces produits sont tous consommés crus, non mélangés entre eux, non assaisonnés etc. comme nous l’avons déjà dit plus haut. Mais nous pouvons consommer; viande, abats, produits marins, poissons, œufs et végétaux séchés à moins de 38° ou consommés semi-secs, ce qui permet un mode de conservation longue durée sans trop dénaturer les aliments. La viande maturée est délicieuse également, mais il faut avoir un frigo qui lui est consacré. Associations alimentairesPour éviter de compliquer la digestion par des associations alimentaires peu harmonieuses, nous séparons la consommation des différentes catégories. Pour faire simple, les légumes vont avec tout. Les fruits se consomment plutôt seuls ou éventuellement avec des légumes, mais jamais avec des protéines ou des fruits gras. Les protéines et les aliments riches en lipides se consomment en mono-diète ou avec des légumes. Pourquoi ? Parce que dans la nature, du temps où nous étions cueilleurs-chasseurs en forêt tropicale, nous mangions ce que nous trouvions. Sauf que dans les forêts primaires, les graines se ressèment toutes seules, aussi, dans un endroit où nous allons trouver des manguiers, par exemple, il n’y aura pas à côté, des oranges, des poires, des avocats, une rivière avec des poissons, une carcasse avec un peu de viande séchée dessus etc. Les arbres sont très hauts dans les forêts primaires, une fois installé sur sa branche, notre ancêtre mangeait toutes les mangues mûres qu’il souhaitait, se reposait sûrement un peu avant de redescendre puis marchait beaucoup plus loin avant de trouver d’autres variétés à consommer. Il y avait des périodes d'abondance et des périodes de disette. Nous étions capables, à l’époque, de manger essentiellement des fruits lors de la saison et plutôt des feuilles et des racines lorsque la saison des fruits était terminée tout en ayant une activité physique importante. Lorsqu’un animal était tué pour être mangé, nos ancêtres consommaient toute la viande disponible, car il n’y avait pas encore de moyen pour conserver les aliments. Les mélanges entre fruits, protéines et légumes n'étaient sûrement pas envisageables dans les conditions originelles de l’homo sapien. Notre génétique ne peut évoluer que très lentement, nous supposons donc que nous ne sommes pas adaptés à manger de tout n’importe comment. Et nous le sentons parfaitement au moment de la digestion. Les boissonsNous consommons uniquement de l’eau minérale ou eau de source, mais nous pouvons tester toutes sortes d’eaux minérales plates ou gazeuses et choisir celle que nous préférons. Le mieux est de les consommer à température ambiante, mais nous n’excluons pas l’eau fraîche ou l’eau chaude. Comment s'organisent les repas ?Le matin, en guise de petit-déjeuner, nous buvons de l’eau, puis nous suçons des rondelles de casse. Voir mes articles sur la casse : https://www.curenature.fr/blog/la-casse https://www.curenature.fr/la-casse.html La quantité de casse au départ doit être de 3 à 5 rondelles puis nous pouvons augmenter un peu la dose chaque jour pour finir en la consommant à l’instinct, c’est-à-dire autant que l’on veut dans la mesure où nous la trouvons bonne et agréablement sucrée. Le but n’est pas d’avoir les intestins qui se tordent dans tous les sens 5 ou 6 heures plus tard, mais juste d’évacuer par les selles, toutes les toxines qui se trouvaient dans la lymphe et le sang. Ce nettoyage régulier et progressif est très important les premières années ou nous avons besoin de nettoyer l’organisme en profondeur. Le déjeuner se compose de fruits. Nous en consommons autant que nous le souhaitons en respectant l’instinct, nous y reviendrons plus loin. Le mieux est de ne consommer qu’une seule variété de fruit aussi longtemps que c’est agréable et que notre organisme ne nous envoie pas de message montrant que c’est assez. Là aussi, je reviendrai plus loin sur l’arrêt instinctif ou alliesthésie. Éventuellement, si nous avons encore faim après l’arrêt du fruit que nous avons choisi en premier, il est possible d’en choisir un second ou de manger des légumes. Le dîner sera constitué d’une seule variété d’un aliment de la catégorie que l’on a appelé “protéine”. Il faut donc bien tous les sentir et choisir celui dont l’odeur est la meilleure dans cette catégorie. Après cet aliment, lorsque nous aurons eu l’arrêt instinctif, nous choisirons, toujours à l’instinct, dans la catégorie des légumes, un végétal que nous mangerons seul, à la croque, en mâchant bien. Puis après l’arrêt, nous pourrons en choisir un second, toujours en les sentant, etc. Il n’y a pas de restriction pour les légumes, car nous ne faisons jamais de surcharge, en principe, dans cette catégorie. Tandis qu’il est relativement facile de faire des surcharges avec les fruits, les avocats sélectionnés, les viandes d’élevage etc. Comment faire fonctionner son instinct ?L’idéal est de se placer dans les mêmes conditions que les animaux sauvages dans la nature, comme nous l’étions à notre origine, en marchant dans la nature, riche en fruits, feuilles, graines … et au fur et à mesure que les parfums nous titillaient les narines, nous nous arrêtions pour cueillir et manger les végétaux qui sentaient bons et nous faisaient saliver. Malheureusement, il est bien loin le temps où nous étions des cueilleurs dans les forêts tropicales… Nous sommes obligés de nous adapter à notre vie d’aujourd’hui et pour la plupart d’entre nous, d’aller acheter nos produits en magasins ou chez les producteurs bio. Au déjeuner nous mettrons sur notre table un beau panier contenant tous les fruits de la saison que nous pouvons trouver et si nous en avons la possibilité, ajouter aussi des fruits d'autres régions pour avoir au minimum 5 variétés de fruits à sentir. Nous pouvons également préparer un autre panier avec toutes les variétés de légumes que nous pouvons trouver, au cas où nous aurions envie de manger quelques légumes après les fruits. Sinon, il sera prêt pour le soir. Celui-ci contiendra aussi un minimum de 5 variétés. Lorsque nous aurons faim en milieu de journée, nous nous installerons devant notre panier de fruit et les yeux fermés pour ne pas laisser notre mental nous influencer, nous sentirons chaque variété de fruits les unes après les autres pour sélectionner d’un côté tous ceux qui sentent bons et nous font saliver et de l’autre côté nous laisserons ceux qui ne nous attirent pas. Nous sentirons toutes les variétés à notre disposition. S’il y a plusieurs variétés qui sentent bons, tranquillement, nous les sentirons à nouveau toujours les yeux fermés et nous éliminerons celles qui ne sentent plus, où ne nous attirent plus, jusqu’au moment où nous garderons une seule variété, celle qui sent le meilleure et nous fait saliver le plus. Le choix fait, il ne nous reste plus qu’à manger tranquillement et en conscience ce fruit délicieux et cela jusqu’à la satiété ou alors jusqu’au moment où il y aura un changement : L’arrêt instinctif ou alliesthésieCet arrêt peut se manifester lorsque l’aliment devient insipide ou qu’il devient pâteux, acide, astringent, amer, piquant, ou encore que l’on se mord la langue, ou la joue etc. En bref, notre organisme n’en a plus besoin et ne secrète plus les enzymes nécessaires pour digérer et assimiler correctement cet aliment. Les agrumes, par exemple, peuvent nous brûler aux commissures des lèvres, c’est le signe que ce sont les acides du fruit qui attaquent nos muqueuses. Il faut arrêter aussitôt que l’on ressent un inconfort. Le kaki va devenir astringent lorsque nous n’en avons plus besoin, les produits marins deviendront trop salés etc. Cet arrêt instinctif qui fonctionne essentiellement avec des aliments natifs donc naturels, crus comme je l’expliquais plus haut, sans assaisonnement ni mélange, a été observé par les scientifiques qui lui ont donné le nom d ’alliesthésie. L ’alliesthésie fonctionne parfaitement avec les fruits sauvages, la viande de chasse, les poissons de mer etc. Plus les fruits ont été sélectionnés par l’homme, plus l’arrêt se fait discret, au point que l’on peut ne pas s’en rendre compte et du coup, manger trop. Idem avec la viande d’élevage, les avocats sélectionnés comme les Hass etc. Il faut être conscient que l’homme a sélectionné les fruits au fil du temps pour qu’ils soient beaux, sucrés et attrayants afin que nous en consommions le plus possible. Certains producteurs de melons, pastèques etc. n’hésitent pas à piquer les fruits avec une seringue de glucose pour les rendre encore plus sucrés ! En revanche, les légumes ont été sélectionnés pour être le plus souvent cuits, du coup ils sont devenus plus forts en goût et donc plus difficiles à consommer crus à la croque. Toutefois, il faut garder en tête que pour bien s’équilibrer il est indispensable de manger des légumes tous les jours. On ne peut pas manger uniquement des fruits pour être en bonne santé. Apprenez au début avec une personne expérimentéeVoici donc les grandes lignes sur cette façon de s’alimenter pour avoir beaucoup d’énergie, un minimum de toxines et être en pleine forme longtemps. Il est indispensable de pratiquer au début avec une personne habituée à cette alimentation pour qu’elle fasse sentir les aliments au néophyte qui fermera les yeux pour apprendre à choisir sans faire intervenir le mental. Il faut bien avoir en tête les 3 catégories d’aliments, apprendre à présenter de jolis paniers de fruits et légumes etc. C’est à mon avis la meilleure façon de s’alimenter, toutefois, sur le plan social, c’est plus difficile à mettre en pratique. En famille : il faut comprendre que manger tous à la même heure et les mêmes plats n’a rien de physiologique puisque nous n’avons pas tous les mêmes besoins aux mêmes moments. Invitation : Il faut prévoir son propre panier avec les aliments qui nous conviennent lorsque nous sommes invités. Nous pouvons bien sûr les partager avec les autres. Mais l’inverse n’est souvent pas compatible ! Tout est question de motivation. J’ai un ami qui se sent bien dans ses baskets comme on dit, qui a toujours ses fruits et légumes avec lui partout où il va avec quelques oléagineux, et il mange où il veut, avec qui il veut, sans être dérangé par ce que les autres consomment, même au restaurant, il a son sac à provision à côté de sa chaise, par terre ! Il est préférable de prévenir le restaurant lorsqu’on réserve, qu’une des personnes ne prendra pas de menu et apportera ses aliments personnels parce qu’il a un régime particulier, et donc qu’ils n’ont rien à prévoir pour cette personne. Notez que lorsque vous réservez une table, les restaurants ne refusent pas, en principe, sinon ils risquent de perdre des clients.
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