Trop de sucre : les conséquences sur la santé
Je fais suite à mon précédent article sur les sucres : Se libérer des sucres
Vous avez compris maintenant que les sucres se cachent partout, même là où on ne s’y attend pas du tout. Vous savez qu’il faut à tout prix éviter de consommer l’alimentation industrielle qui en contient systématiquement.
Vous avez encore besoin d’être convaincu pour surveiller votre consommation de sucre ? Voici les conséquences directes d’une consommation trop élevée de sucre
Le fructose des aliments transformés, attention danger !La surconsommation de fructose dans les aliments transformés, le sirop de maïs (très utilisé par l’industrie agro-alimentaire, surtout aux USA) provoque les mêmes effets qu’une grande consommation d'alcool car le fructose est métabolisé par le foie comme l’alcool. C’est pourquoi on entend dire parfois que le sucre est l'alcool des enfants et peut provoquer les mêmes dommages sur le foie !
Les seuls sucres à consommerLes seuls bons sucres que nous devons consommer sont ceux naturellement présents dans les végétaux, préférentiellement les légumes, les fruits en quantité raisonnable en lien avec l’activité physique, les céréales en petite quantité, les oléagineux et les légumineuses. Plus tôt nous prenons conscience de notre trop grande quantité de sucre consommée, plus facile sera l’inversion de l’état de notre foie et par là même, de tout notre organisme.
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Se libérer des sucres
175 millions de tonnes de sucre sont consommées dans le monde, soit 25,5 kilos par habitant et par an ; les français en consomment 35 kg par an !
Pain, pizza, charcuterie... Le sucre est addictif et dangereux. Il se trouve dans de nombreux aliments qui ne sont pas supposés en contenir... La consommation mondiale de sucre augmente de manière régulière, à un rythme moyen de 2,5% par an. Où sont les sucres ?Le sucre est présent dans de nombreux aliments, soit parce qu’on le retrouve naturellement, soit parce qu’il y est ajouté. Il y a des sucres dans tous les légumes, les fruits, les céréales et donc les farines, les pommes de terre, le lait et produits laitiers etc. Le sucre est une source d’énergie (en calories), mais ne présente pas d'avantage nutritionnel. On le retrouve sous plusieurs formes : sucre blanc, cassonade, mélasse, miel, sirop d’érable, sirop de maïs, glucose, fructose, dextrose, maltose ou saccharose, etc. Le sucre est utilisé dans de nombreux aliments non seulement pour leur donner du goût, mais également pour transformer leur texture. C’est pour cette raison qu’on en retrouve partout. Les sucres visibles sont faciles à reconnaître : bonbons, confiture, miel, biscuits, gâteaux, sucre blanc ou roux. Mais les sucres invisibles sont plus difficiles à dénicher : plats cuisinés, céréales de petit déjeuner, charcuteries, surimi, ketchup, sodas, alcool, desserts lactés, smoothies, jus de fruits, vin doux, jambon, pâtes de fruits, certaines conserves et, de façon générale, tous les produits industriels. Les végétaux contiennent tous du sucre en plus ou moins grande quantité : les fruits, tous les légumes, les oléagineux, les légumineuses et les graines. Ce sont des sucres naturellement présents dans des aliments que l’on trouve dans la nature, ils ne causent pas de problèmes pour notre santé. Plus on consomme du sucre, plus on en a envieSi les industriels en utilisent autant, c'est peut-être parce que ces petits cristaux de saccharose nous rendraient dépendants autant que des drogues dures. Serge Ahmed, chercheur au CNRS à Bordeaux (Gironde), l'a prouvé en étudiant des rats habitués à consommer de la cocaïne et du sucre : dans les cages, les rats ont le choix entre les deux et préfèrent à chaque fois le sucre. Quand nous en avalons, il active le circuit de la récompense dans le cerveau. Serge Ahmed explique que l'on peut aujourd'hui considérer la dopamine comme “l'hormone du désir de plaisir". Elle nous donne envie "de répéter l'expérience de plaisir qui a été générée par la consommation de sucre", explique-t-il. En clair, plus on consomme de sucre, plus on a envie d'en reprendre. Ainsi, en vingt-cinq ans, le taux d'obésité a doublé : 15% des Français sont aujourd'hui touchés par ce problème. De nouvelles maladies apparaissent, comme la NASH, ou "maladie du soda", qui détruit progressivement le foie. Quelle est l’incidence du sucre sur la santé ?S’il semble difficile pour certains de s’en passer, c’est à cause de l’effet addictif du sucre. Les spécialistes aujourd’hui associent l’excès de sucre aux risques liés à l’obésité, aux caries, au diabète, au cancer, à l’hypercholestérolémie et aux maladies cardiaques qui seraient coupables d’environ 16 millions de décès prématurés chaque année dans le monde. Cet excès de sucre participe à la production des triglycérides, responsables des tissus adipeux et de l’augmentation de la résistance à l’insuline. Il augmente aussi l'accumulation de matière grasse dans le foie pouvant causer la stéatose du foie ou NASH , le foie gras ! Il faut savoir lire les étiquettes des emballages des produits que vous achetez“Sans sucre ajouté” signifie que l’on a pas ajouté de glucose, de fructose, du miel ou de la mélasse. Mais il peut contenir du sucre naturel comme celui qui est présent dans les fruits ou les produits laitiers. “Teneur réduite en sucre” ou “faible en sucre” signifie que la teneur en sucre de l’aliment est inférieur à au moins 25% par rapport à l’aliment auquel il est comparé. “Non sucré” signifie que l’on a ajouté aucun sucre ou édulcorant comme l’aspartame ou le sucralose. “Sans sucre” signifie que la portion contient moins de 0,5 g. de sucre et moins de 5 calories. L’expérience de Damon GameauCet acteur et réalisateur Australien a tourné un documentaire nommé Sugerland. Pour cela il a voulu tester les effets d’une alimentation riche en sucre, composée uniquement d’aliments considérés comme sains et équilibrés, sur un corps en bonne santé. Pendant 60 jours il a consommé l’équivalent de 40 cuillères à café de sucre chaque jour, trouvé dans des aliments comme des boissons habituels, sans être particulièrement connus comme riches en sucre, c’est-à-dire qu’il consommait des yaourts allégés, des barres de muesli, des céréales saines, des jus de fruits, des boissons sportives et des smoothies. Ces quantités de sucre sont à peine au-dessus de la consommation moyenne d’un adolescent d’après Damon Gameau. Le résultat c’est qu'après 3 semaines, Damon a développé une stéatose hépatique (un foie gras) et à la fin il avait un prédiabète avec un risque accru d’infarctus et 11 cm de tour de taille en plus. Tout cela en consommant moins de graisses et de calories qu’avant. Heureusement pour lui après quelques semaines de reprise alimentaire d’avant, sa santé est revenue à la normale. Les quantités de sucres maximales recommandéesLa fondation des maladies du cœur et de l’AVC recommande de veiller à ce que la quantité de sucre consommée par jour ne dépasse pas 10% des calories totales. Commencez par réduire tous les sucres ajoutés, voir progressivement les supprimer totalement. En diminuant doucement sa consommation de sucres, l’organisme se déshabitue de cette addiction, il n’y a plus de manque bien au contraire, nous finissons par ne plus être attirés par les plats sucrés. Ensuite évitez les glucides à Indice glycémique (IG) élevé comme les frites, les galettes de riz, le pain blanc, les pommes de terre, le riz blanc etc. Privilégiez les produits à IG égal ou inférieur à 50. (voir la liste ci-dessous) Les apparences sont trompeuses. Sucrée, la patate douce ? Malgré son goût suave, sa teneur en amidon est compensée par sa teneur élevée en fibres, si bien que son IG est bas (50) alors que les pommes de terre ont un IG plus élevé. Le melon a un indice plus bas que la pastèque etc. Pour avoir une idée de ces indices, vous trouverez plus bas une liste des produits à IG acceptable. L’index glycémique et la charge glycémiqueIl est important d’avoir des notions sur l’indice glycémique et la charge glycémique. La glycémie est le taux de sucre dans le sang. A jeun, un taux normal se situe entre 0,7 et 1,1 g. par litre de sang. Lorsque nous mangeons un aliment qui contient du sucre, ce taux s’élève. Pour éviter de trop gros pics de glycémie, l’insuline sécrétée par le pancréas fait baisser le taux de sucre en l’aidant à entrer dans les cellules. Le taux de sucre dans le sang est, bien sûr, important. Trop élevé, il est synonyme de diabète, de maladies cardiovasculaires, d’obésité et de certains cancers. Or, comme nous venons de le voir, le sucre est omniprésent dans notre alimentation, plus que nous ne le soupçonnons ; d’où l’intérêt de s’y repérer. Par ailleurs, la seule teneur en sucre d’un aliment n’est pas une indication suffisante en tant que telle. En prenant l’exemple des pommes de terre, celles cuites à la vapeur ont un indice glycémique de 65, alors que l’indice de celles cuites au four est de 95. C’est de cette complexité dont a tenu compte le Pr David Jankins, le père de l’indice glycémique, qui a classé les aliments en trois catégories selon la vitesse à laquelle ils augmentent le taux de sucre dans le sang : Les aliments avec un IG élevé (supérieur à 60), les aliments avec un IG intermédiaire (entre 40 et 60) et ceux avec un IG faible (inférieur à 40). Les aliments à index glycémique bas sont ceux qui font peu grimper le taux de sucre dans le sang lors de leur digestion et assimilation. Ce sont en général les aliments peu transformés, qui sont très riches en fibres. Voici quelques exemples d’aliments à IG bas et plus élevés.
Si vous voulez voir précisément la composition des aliments que vous consommez, allez voir la table Ciqual sur internet.
Vous trouverez également des tableaux d’index glycémique sur le net. L’hyperperméabilité intestinaleL’état de notre intestin
de la perméabilité
La muqueuse intestinale est la seule barrière entre notre sang et notre lymphe, et de dangereux agents de l’environnement : bactéries et aliments. L’état de cette barrière dépend beaucoup de deux facteurs : les cellules épithéliales de la muqueuse et la flore bactérienne du grêle. La nutrition actuelle paraît responsable de façon directe ou indirecte de nombreuses affections. Si l’on compare l’alimentation ancienne et l’alimentation moderne, on constate que les principales différences se situent au niveau des laits animaux, des céréales, de la cuisson, de la préparation des huiles, de la pollution et de la teneur en vitamines et minéraux. Il est indispensable de réparer en continu notre système digestif et notamment l’intestin dont le rôle de barrière permet d’éviter que certains aliments indésirables passent dans la circulation générale. Quand on a une candidose, c’est-à-dire une mycose intestinale qui élimine les levures, les fibres insolubles ne sont plus détruites : elles gonflent et notre ventre aussi. Ce signe est important pour reconnaître un problème de candidose digestive. Des flatulences, voire des diarrhées peuvent aussi apparaître au niveau du côlon si on absorbe trop de gluten glyqué (protéines des céréales, ou de caséine glyquée (protéine du lait). C’est aussi le cas si les germes du côlon sont mal en point, (suite par exemple à des traitements médicaux comme des antibiotiques). Ces germes propres au côlon ont aussi d’autres rôles importants et méconnus : permettre la sécrétion de certaines substances non apportées par l’alimentation ou en quantités insuffisantes (exemple la vitamine K), et permettre de réguler toute la réponse immunitaire. C’est la raison pour laquelle il faut en prendre grand soin ! Une barrière qui a parfois des trousComme la peau fait barrière entre l’extérieur et l’intérieur de notre organisme, l’intestin sert de barrière entre les éléments nutritifs venant des aliments et notre sang. L’intestin est constitué d’une muqueuse unicellulaire de quelques microns d’épaisseur posée sur une membrane basale. Les entérocytes (cellules de la paroi intestinale en contact avec le chyme alimentaire (la bouillie qui arrive dans le côlon), forment un tissu dans lequel les cellules sont liées les unes aux autres par un film très peu perméable. Seules l’eau et les très petites molécules peuvent la traverser pour parvenir jusqu’à la circulation sanguine. Pour que cette muqueuse joue son rôle de filtre et n’envoie pas dans le sang des particules trop grosses, des résidus, des toxines ou des germes, il faut qu’elle soit perméable à ce qui est bon pour nous et imperméable à ce qui ne l’est pas. Ce film peut être altéré par l'ingestion de toxines, de germes ou virus, une mauvaise oxygénation par le sang dû au stress, un excès de viande etc. La muqueuse devient alors comme poreuse et laisse passer dans la circulation sanguine ce qui ne devrait pas y pénétrer, empoisonnant le foie et intoxiquant les tissus. Normalement, un intestin en bonne santé permet une perméabilité contrôlée. Mais pour de multiples raisons la paroi intestinale peut-être lésée, enflammée, endommagée et laisser échapper des toxines et des toxiques qui migrent ensuite dans tout l’organisme en le polluant. Les espaces entre les cellules qui composent la paroi intestinale s’agrandissent et laissent passer des antigènes de plus grosses tailles qui d’ordinaire ne peuvent pas traverser. Ces antigènes de grosses tailles font réagir le système immunitaire qui les prend pour des particules étrangères qui agressent l’organisme. Il en résulte une production d’anticorps contre des aliments inoffensifs ! Si ce phénomène s’emballe, la production d’anticorps se multiplie et se répand dans tout l’organisme et attaque nos propres tissus. Actuellement ce syndrome de perméabilité de l’intestin touche la majorité de la population, très peu y échappent. Les symptômes sont les suivants : gaz, ballonnements, constipation ou selles collantes nauséabondes, urine foncée malodorante, léthargie après les repas, cernes marquées sous les yeux, troubles ORL, maux de tête, langue blanche chargée, haleine fétide, envies difficiles à réfréner de sucre, de gâteaux, de produits laitiers, hyperactivité, TOC etc. Cela permet aussi de comprendre pourquoi nous sommes de plus en plus nombreux à souffrir d’allergies et d’intolérances. Nous venons de voir comment des molécules d’un aliment peuvent s’échapper par une voie anormale en traversant la barrière intestinale directement sans passer par le filtre normal de la cellule. Dans ce cas, même un aliment qui nous convient dans l’absolu va devenir un poison car une fois échappé de l'intestin, notre système immunitaire le voit comme un allergène. La solution la plus simple est de manger très peu pendant quelques jours, ou encore mieux de jeûner puis de ne plus consommer de gluten ni de produits laitiers. Conséquence de la perméabilité intestinaleCette perméabilité entraîne des problèmes de diarrhées et de constipations, de mauvaise haleine, de fatigue, de dermatoses, des intolérances alimentaires, le syndrôme du côlon irritable, la candidose, des infections vaginales, des pathologies auto-immunes. Cela peut aller encore plus loin : l’hyperperméabilité liée à une inflammation de l’intestin avec une production de radicaux libres qui pourront être à l’origine de cancers. Peut-on réparer nos intestins ?La flore et la muqueuse intestinales se renouvellent en permanence. Il faut veiller à la qualité et la quantité des aliments ingérés. Nous disposons de deux armes efficaces pour contrer l’hyperperméabilité intestinale, les probiotiques qui agissent sur la flore en les régénérant et les anti-inflammatoires de la muqueuse intestinale (glutamine, curcumine, chlorophylle). Éventuellement aussi des huiles essentielles et de l’extrait de pépin de pamplemousse en cas de dysbiose. Il faut contrer ce problème le plus tôt possible si l’on veut profiter des avantages d’un changement qualitatif de programme alimentaire. Les huiles alimentaires industrielles ou le danger des huiles actuelles
Comme je l’ai écrit dans mon précédent article sur les aliments, le XXe siècle a vu se développer l’industrie agroalimentaire qui a entraîné plusieurs changements dont celui de la préparation des huiles alimentaires.
Les dangers liés aux méthodes actuelles pour la préparation industrielle des huiles ont été dénoncés dès 1980 par le Dr Kousmine et ultérieurement par d’autres. Autrefois les huiles étaient extraites des plantes par première pression à froid avec une température d’environ 30°C. Ces huiles contenaient des acides gras essentiels, en particulier l’acide linoléique et l’acide alpha linolénique ou vitamine F. Cependant le rendement n’atteignait que 30%. Depuis la seconde guerre mondiale, de nombreuses huiles sont extraites à chaud, sur de la vapeur d’eau entre 160 et 200°C. Ce procédé porte le rendement à 70%. On y ajoute souvent un pressage à froid, après mélange de la graine avec un solvant, l’hexane, ce qui permet de recueillir 100% des corps gras. Ceci oblige à de multiples raffinages. Ce mode de préparation entraîne 3 inconvénients :
Ces considérations ont conduit le Dr Kousmine (1983) à proposer le remplacement des huiles industrielles par des huiles de première pression à froid, notamment dans le traitement des maladies auto-immunes. Sources : Dr Kousmine et Dr Seignalet Nos aliments d’aujourd’hui sont-ils vraiment adaptés à nos organismes ?
L’importance de nos aliments est à l’heure actuelle grandement sous-estimée par la grande majorité des médecins à l’exception de quelques pionniers. Alors que pour commercialiser un nouveau médicament, on exige à juste titre qu’il remplisse de nombreux critères d’efficacité et d’innocuité relative, bien moins de précautions sont prises en matière nutritionnelle. Si bien que l’alimentation des hommes et des animaux a beaucoup changé au cours des siècles sans assez de surveillance. C’est pourquoi, à l'heure actuelle, elle offre trois caractères inquiétants :
Ces différents aspects ont un impact sur nos organismes qui ne sont pas génétiquement adaptés, entraînant des perturbations plus ou moins importantes sur notre santé. Les chromosomes et les gènes peuvent être modifiés par certains facteurs de l’environnement : radiations, substances cancérigènes etc. et le Docteur Seignalet a mis également en évidence que les molécules bactériennes ou alimentaires venues de l’intestin grêle peuvent passer la barrière intestinale (hyper-porosité intestinale) pour se retrouver anormalement dans le sang. Phénomène qui a bien évidemment des répercussions sur la santé. Voici ce que dit le Dr Seignalet : “ La muqueuse intestinale est la seule barrière entre notre sang et notre lymphe et de dangereux agents de l’environnement : bactéries et aliments. L’état de cette barrière dépend de deux facteurs : les cellules épithéliales de la muqueuse et la flore bactérienne de l’intestin grêle. La nutrition actuelle paraît responsable de façon directe ou indirecte de nombreuses affections. Si l’on compare l’alimentation ancienne et l’alimentation moderne, on constate que les principales différences se situent au niveau des laits animaux, des céréales, de la cuisson, de la préparation des huiles, de la pollution et de la teneur en vitamines et minéraux. Le XXe siècle a vu se développer l’industrie agroalimentaire qui a entraîné plusieurs changement :
Pendant des millions d’années, les hommes ont consommé une nourriture naturelle, analogue à celle des animaux sauvages. D’après les lois de Darwin, les enzymes et les mucines digestives*, les enzymes cellulaires étaient adaptées aux diverses substances ingérées. L’alimentation moderne est riche en macromolécules nouvelles, pour lesquelles enzymes et mucines ne sont souvent pas adaptées. Les enzymes ont une spécificité étroite, semblable à celle d’une clef qui n’entre que dans une seule serrure. Ces enzymes s'avèrent donc incapables de métaboliser correctement beaucoup de molécules nouvelles, ce qui n’est pas sans conséquence vous vous en doutez bien. Interactions entre protéines et glucides réducteursCe sont les fameuses réactions de Maillard, mises en évidence par ce chimiste dès 1916 et qui ont donné lieu à de nombreux travaux. Elles se produisent entre le groupement amine des protéines et le groupement carbonyle des sucres, aboutissant à la formation de substances de plus en plus complexes. Au cours des réactions de Maillard se créent des substances à faible effet mutagène. Et l’on peut vraiment se demander quel est le devenir de ces grosses molécules lorsqu'elles ont traversé la barrière intestinale. Certains composés de Maillard sont insolubles dans l’eau et résistants aux enzymes protéolytiques. Même l’eau de Javel ou les détergents ne peuvent les casser. Rien ne s’oppose à l’accumulation de ces substances, sans modification de leur structure, sinon dans les cellules, du moins dans le milieu extracellulaire. Ce qu’il faut retenir c’est que la cuisson engendre un grand nombre de molécules complexes, n’existant pas à l’état naturel, et dont les propriétés ainsi que le destin nous sont inconnus. Il a été démontré que certaines substances issues de la cuisson sont toxiques ou cancérigènes. Alors que les pesticides et les colorants préoccupent beaucoup les consommateurs, on estime à juste titre qu’ils contiennent beaucoup moins de composés mutagènes que les aliments cuits. Les modifications induites par la chaleur sont d’autant plus importantes que la température est élevée et que le temps d’exposition est long. Il faut éviter les grillades et les fritures qui se situent entre 300 et 700°C Il faut éviter le four classique qui atteint 300°C Il faut éviter la cocotte minute qui parvient jusqu’à 140°C Il convient d’opter pour la cuisson à l’étouffée ou la cuisson à la vapeur douce. Le four à micro-ondes élève la température pendant un temps très court autour de 75°C. Cependant cet appareil possède plusieurs propriétés inquiétantes :
Les produits chauffés au four à micro-ondes subissent donc des modifications de structure subtiles, mais probablement redoutables. (Des expériences faites par le professeur Henri Joyeux sur des souris prouvent que ces produits ne sont pas sans conséquence sur la santé). Additifs alimentaires (Chambolle 1992)Colorants, Conservateurs, Antioxygènes, émulsifiants, sels de fonte, épaississants, gélifiants, stabilisants, exhausteurs de goût, acidifiants, correcteurs d’acidité, anti agglomérants, amidon modifié, édulcorants, poudres à laver, antimoussants, agents d’enrobage, traitement de la farine, affermissants, humectants, enzymes, agents de charge, gaz propulseurs, gaz d’emballage etc. Produits administrés aux animaux et aux végétaux : Hormones, antibiotiques, tranquillisants. Médicaments divers, pesticides, engrais, fongicides Tous ces produits sont délétères pour notre santé. Le terme “biologique” indique en principe : “élevé ou cultivé dans des conditions naturelles”. Mais peut-on considérer naturel le blé d’aujourd’hui, le maïs, le soja ? et les animaux qui ont consommé ces aliments ? Les oléagineux et les fruits séchés chauffés à plus de 40°C ? etc. Les carences en vitamines et en minérauxAujourd’hui la plupart des animaux d’élevage ne sortent pas de leur local et sont nourris avec des batteries comportant entre autre : luzerne déshydratée, céréales séchées, plantes séchées, produits fermentés par ensilage, tourteaux qui correspond aux résidus des graines après l’extraction de l’huile, résidus de plusieurs industries (huilerie, meunerie, amidonnerie, brasserie), farines de viandes, déchets de poissons etc. (Cordesse 1994).” Et ce n’est pas tout… J’ai reçu en jeûne récemment un chauffeur routier qui me racontait qu’une fois, il a eu comme mission d’aller chercher des colis de bonbons périmés pour les conduire dans un élevage pour servir d’aliments à moindre coût aux animaux ! “Beaucoup de légumes et de fruits poussent dans des serres et sont récoltés après une vie plus courte que les légumes et les fruits traditionnels. Il est probable que l’animal ou la plante dont la croissance est accélérée ne fixent pas une partie des minéraux et des vitamines. Nos organismes ne sont pas adaptés à ces aliments artificiels, cuits, où la proportion des divers minéraux et vitamines est mal équilibrée. La diététique ne doit pas être fondée sur des notions quantitatives, mais sur des notions qualitatives. Un retour à des aliments naturels et crus serait un grand pas dans cette direction.” * Les mucines digestives sont les constituants principaux des mucus tapissants les muqueuses digestives. Ces glycoprotéines forment un réseau protéique aux caractères physico-chimiques bien particulières qui confèrent aux mucus leur propriétés viscoélastiques. Sources : Dr Seignalet : L’alimentation ou la troisième médecine. Le sel du point de vue hygiéniste
En hygiénisme, c’est-à-dire lorsque l’on respecte son organisme et que l’on évite de le perturber soit par une hygiène de vie inadéquate soit par une alimentation délétère, nous évitons l’utilisation du sel de mer dans l’alimentation.
Le sel fin blanc de table est toxique, il est transformé et devient un produit chimique aux effets déséquilibrants. Il contient des éléments toxiques comme des sels d’aluminium. Le sel non traitéLe sel de mer gris est probablement le meilleur de tous comme le sel de Guérande ou le sel de l'himalaya. Toutefois le sel gris de mer non traité est de l’eau de mer déshydratée qui a perdu sa charge électromagnétique et n’est donc pas correctement assimilé par l’organisme. Il est nettement préférable de le remplacer par de l’eau de mer dans les salades, les sauces etc. L’eau de mer est vendue parfois dans les magasins bio et par les boutiques en ligne comme Jurassicfruit (Voir plus bas le code de promotion pour avoir 10% de réduction). Il ne faut pas la faire chauffer, car la chaleur détruit une grande partie des nutriments qu’elle contient. Le sel blanc, un véritable poisonLe sel est une substance irritante pour le tube digestif, le bol alimentaire salé est précipité dans le côlon sans être correctement assimilé, ce qui devient irritant pour les muqueuses. Le sel donne soif également et nous oblige à consommer des liquides au cours des repas, ce qui dilue le bol alimentaire. Le sel est aussi un accélérateur du rythme cardiaque qu’il dérègle et épuise. Il favorise l'hypertension et la rétention d’eau créant ainsi des oedèmes. Il perturbe les échanges hormonaux et les sécrétions et encrasse le milieu extracellulaire. Notre approvisionnement en sel doit se faire par les plantes pour être correctement assimilé. Les fruits et les légumes consommés crus en quantité suffisante nous apportent les sels minéraux, les enzymes, les vitamines et les oligo-éléments indispensables à notre santé. Remplacer le sel blanc par du sel de céleri, des algues ou de l'eau de merLe céleri branche par exemple est extrêmement riche en sodium. Séché à moins de 40 ° et broyé, il se transforme en sel de céleri naturel et assimilable que l’on peut utiliser comme le sel de table. Dans vos plats chauds, vous pouvez remplacer le sel par des algues séchées à moins de 38°. Dans les crudités vous pouvez réhydrater les algues sèches en les trempant une minute dans de l’eau froide ou tiède puis égouttez les et laissez les gonfler pendant 15 minutes. La boutique en ligne Jurassic fruit propose un choix important de variétés d’algues séchées à moins de 38° ainsi que de l’eau de mer. Avec le code de promotion CURENATURE vous obtenez 10% de réduction sur votre première commande. Perte de calcium : causes et solutions
Comme vous le savez surement, toutes les personnes qui viennent à CureNature bénéficient d’un bilan à résonance magnétique gratuit effectué avec l’appareil Mini Quantum.
Force est de constater qu’environ 90 % des personnes qui font ce bilan ont une grande perte de calcium avec des taux parfois inférieurs à 5 fois ceux recommandés par l'OMS. Je peux dire que les ¾ des personnes dans ce cas de figure sont également en acidose avec un pH plus ou moins bas.. Nous savons que pour neutraliser les acides, l’organisme va chercher des minéraux disponibles en premier dans les vaisseaux sanguins, augmentant ainsi les risques de faire un AVC. Puis l’organisme va continuer à chercher des minéraux là où il y en a le plus dans le corps c’est-à-dire dans les os. Ainsi plus on sera en acidose plus forte sera la perte de calcium des os dans le système tampon qui permet au sang de garder un pH toujours stable. Pour environ ¼ des personnes qui ont un pH neutre, comment peut-on expliquer ce manque de calcium, qui je vous le rappelle, a des incidences sur notre densité osseuse, augmentant les risques de rhumatisme; de calcification osseuse, d’ostéoporose et d’hyperostose et a un impact sur la croissance osseuse. Ces personnes ont-elles une alimentation riche en calcium et peu acidifiante ?Si ce n’est pas le cas, elles doivent revoir leur alimentation et éviter les produits les plus acidifiants et favoriser ceux riches en calcium. Vivent-elles ou travaillent-elles en ville et sont donc peu en contact avec la lumière du jour, avec le soleil ? Ce soleil qui, je vous le rappelle, permet de fixer la vitamine D qui elle-même permet de synthétiser le calcium. Si cette perte de calcium continue dans le temps, les risques de fracture des os augmentent de ce fait avec l’âge. C’est pourquoi les personnes âgées ont les os plus fragiles. Les conséquences comme les fractures du col du fémur, douloureuses et handicapantes, ne sont pas rares, et entraînent une opération avec tous les risques qu’elle comporte pour des personnes plus fragiles. Qu’est-ce que le calcium ?Le calcium est le constituant minéral le plus abondant chez l'homme : de 1 à 1,2 kilo à l’âge adulte dont 98 % sont situés dans la matrice osseuse. 99% de ce calcium contribue à la formation et à la solidité des os et des dents. Le calcium non osseux, malgré sa faible part (1 %), intervient dans de multiples fonctions indispensables : coagulation sanguine, contraction musculaire, conduction nerveuse, libération d'hormones… Le taux de calcium dans le sang est maintenu dans des limites de valeurs très étroites et ce au détriment des réserves osseuses. Ainsi, l'impact d'un régime n'apportant pas suffisamment de calcium (alimentation carencée), n'est apparent que lorsque surviennent des modifications au niveau de l'os (mauvaise constitution osseuse chez le jeune, décalcification chez l'adulte et la personne âgée). Le calcium sert à former et à solidifier les os et les dents ; à dynamiser la circulation sanguine ; à limiter l'hypertension artérielle ; à éviter les crampes, surtout pendant la grossesse ; à réguler le taux d'insuline et mieux assimiler le sucre ; à diminuer les risques de cancer du côlon. Le corps ne peut pas le synthétiser, il faut donc un apport extérieur indispensable. Il soutient la fréquence cardiaque, la conduction nerveuse, musculaire, la coagulation du sang. Quels sont les apports conseillés en calcium ?À tout âge, l'organisme a besoin d'un apport régulier en calcium. Les besoins sont cependant différents selon les périodes de la vie. Les apports quotidiens conseillés en calcium sont de :
Quels sont les effets du calcium sur la santé ?Le calcium est l'un des minéraux essentiels au développement, puis au renforcement, des os et des dents. Les médecins ont pris l’habitude de supplémenter en calcium, généralement en association avec de la vitamine D, les femmes de plus de 50 ans afin de limiter les risques d'ostéoporose. Le calcium est également efficace contre les douleurs prémenstruelles. Que provoque une carence en calcium ?Il faut veiller à consommer régulièrement des aliments riches en calcium. Une carence en calcium peut entraîner : des crises de tétanie ; des fourmillements ; des troubles de l'humeur ; des maux de tête ; des crampes abdominales, associées ou pas à des diarrhées ; un essoufflement. Dans quels aliments trouver du calcium ?Dans le cadre d'un régime alimentaire équilibré, nous absorbons quotidiennement environ 1000 mg de calcium. L'aliment le plus riche en calcium est ... le wakamé, une algue brune très utilisée dans la cuisine japonaise, en salade ou dans les soupes. Toutes les algues alimentaires sont également riches en calcium. Les végétaux apportent du calcium et il est mieux assimilé que celui du lait. Certains légumes verts contiennent beaucoup de calcium, notamment les épinards, les blettes, le cresson, le persil, le chou. Pour un bon apport quotidien en calcium, il est recommandé d’en manger 400 à 600 g par jour. Les légumineuses, quant à elles, sont aussi particulièrement riches en calcium. Il s'agit par exemple des haricots blancs et des pois chiches. Tous ces aliments sont excellents pour la santé, puisqu'ils contiennent aussi d'autres minéraux comme le magnésium et le potassium. Les graines oléagineuses les plus connues sont les graines de sésame, de pavot, de tournesol, de lin ou encore la graine de courge. Ces graines fournissent une grande quantité d’acides gras insaturés mais également beaucoup de calcium. En effet, 100 g de graines de sésame fournissent environ 950 mg de calcium. De même, châtaignes, amandes, noisettes, pistaches ou encore noix de macadamia en fournissent de 250 à 85 mg (pour 100 g). Très saines, ces graines peuvent être consommées sans risque, d’autant qu’elles apportent également de nombreux autres minéraux, des lipides et des protéines. Quels sont les autres aliments riches en calcium ?
Les protéines végétales
Notre organisme recycle les protéines, mais pas en quantité suffisante. Il faut donc en apporter de l’extérieur par l’alimentation.
De source animale ou végétale, les protéines sont essentielles à de nombreuses fonctions biologiques comme la récupération et la réparation musculaire. Elles sont constituées d’acide aminés et représentent 15 % de la masse corporelle. Nous n’avons pas tous les mêmes besoins en protéines selon notre âge et notre activité physique. Les enfants en ont un gros besoin pour leur croissance. Pour vous donner un ordre d’idée, un adulte en bonne santé a besoin d’environ 0.83 g/kg/jour. Ce sera un peu plus pour la femme enceinte, les personnes âgées ou pour certains sportifs comme ceux qui font de l’endurance et aussi pour les adeptes de la musculation. En moyenne pour une femme, il faudra 50 g/ jour de protéines et 60 g/jour pour les hommes. Attention, nous parlons ici de quantités de protéines pures. Limitons notre consommation de viande, à la fois pour notre santé, et pour des raisons éthiques afin de réduire la souffrance animale et progressivement supprimer l’élevage de viande et la pisciculture qui n’ont rien de bon autant pour les animaux que pour nous. Sachez aussi que 100 g de poulet maigre contient plus de gras que 100 g de noix ! Voici quelques exemples riches en protéines :100 g de poulet : 21 g de protéines 100 g de cabillaud : 18 g de protéines 2 œufs : 13 g de protéines. 100 g de quinoa : 13 à 14 g de protéines 100 g de riz : 3,5 g de protéines L'ENQUÊTE CAMBELL
Les protéines demandent plus de temps pour la digestion, aussi est-il préférable, afin de mieux digérer, de ne pas cumuler plusieurs sortes de protéines dans un même repas.
L’enquête Cambell (le lien ci-dessus), met en avant que trop de protéines est aussi nuisible que trop peu. A savoir aussi que dans nos pays occidentaux, nous sommes plutôt dans l’excès de protéines ! Les personnes végétariennes ou véganes doivent veiller à ce que leur apport en protéines soit suffisant chaque jour. Si vous consommez des protéines végétales, l’association céréales/légumineuses permet un apport des principaux acides aminés essentiels. Pour éviter la consommation de protéines animales ou la réduire, le houmous, le tempeh et le tofu sont de bonnes alternatives. Seuls le quinoa et le soja sont complets en acides aminés essentiels, vous n’êtes donc pas obligés de les associer à des légumineuses. Pour les autres, en apportant dans la même journée des céréales et des légumineuses, vous êtes sûr d’avoir tous les acides aminés essentiels. Attention tout de même au soja. 70 % de la production mondiale de soja serait transgénique ! On le soupçonne également d’être un perturbateur hormonal. Les légumineuses Les protéines des légumineuses sont de qualités. Toutefois, elles n’apportent pas à elles seules tous les acides aminés essentiels. Mais ce n’est pas grave, car il suffit de consommer des produits céréaliers au cours de la journée comme du riz, des flocons de céréales ou encore des oléagineux comme les noix, noisettes, amandes etc. Il est important aussi de savoir que vous n’êtes pas obligé de manger les céréales et les légumineuses au cours du même repas. Il suffit d’en consommer dans la même journée lorsque vous ne mangez pas de protéines animales. On entend par légumineuses, les arachides, les fèves, toutes les sortes de haricots (sauf les haricots verts), toutes les sortes de lentilles, le lupin, la mogette, les pois cassés, les pois chiche et le soja. Les fruits à coque et oléagineux Attention tout de même aux personnes qui sont allergiques aux fruits à coque, ils peuvent mettre leur vie en danger. Ces personnes doivent soigner leurs intestins avant toute chose. Les noix nous apportent des vitamines, des minéraux, des fibres, de bonnes graisses et des protéines. Tout ce qu’il faut pour être en parfaite santé et ne plus avoir faim. Leur consommation régulière permet de prévenir de nombreuses maladies comme l’asthme, le diabète de type 2, le cancer du sein, le risque de maladies cardiaques, les noix réduisent également les risques de calculs biliaires, les risques liés aux lipides sanguins (triglycérides et cholestérol). Il est bon d’en consommer régulièrement en petite quantité et de les mettre à tremper 4 ou 6 heures avant de les consommer pour les réhydrater avec ou sans la coque. Ainsi elles retrouvent leur croquant et sont plus digestes. Elles sont aussi une bonne source de vitamine E. Cette vitamine est antioxydante, anti-inflammatoire et retarde le vieillissement cellulaire. Les fruits à coque sont riches en lipides. Les lipides, tout comme les protéines, développent des molécules de Maillard sous l’effet de la chaleur. Ces molécules étant cancérigènes, il est préférable d’éviter autant que possible de chauffer les protéines et les graisses. Les oléagineux qui se consomment souvent crus, sont malheureusement très fréquemment chauffés, même si nous les achetons en magasins bio. Pourquoi ? Parce qu’ils sont lavés pour être plus présentables sur les étalages ce qui oblige à les sécher sous des machines chauffantes pour éviter les risques de moisissures. Il me paraît important de s'approvisionner chez des producteurs qui ne lavent pas leurs oléagineux, donc n’ont pas besoin de les sécher à chaud, ou de les acheter dans une boutique spécialisée en aliments garantis crus ! Dans cette catégorie nous trouvons, les amandes, les noisettes, les noix de cajou, les noix de Grenoble, les noix de macadamia, les noix de Ginkgo, les noix du Brésil, les noix de kola, les noix de pécan, les pistaches, les pignons de pin, les châtaignes et les glands. Les graines oléagineuses Dans cette catégorie, il y a les graines de courge et de citrouille, les graines de chanvre, les graines de tournesol, les graines de lin, de sésame, de pavot et les graines de chia. Toutes sont riches en oméga 3. Les fruits oléagineux Ce sont les avocats, les olives, la noix de coco et le safou. La boutique en ligne Jurassic Fruit www.jurassicfruit.com/fr/, propose un grand choix de noix, de graines et beaucoup d’autres aliments d’excellente qualité, bio, et garantis non chauffés et vous êtes livré à domicile. Voici le code promo qui vous permet d’obtenir 10% de réduction sur votre première commande : CURENARTURE (en majuscules) Le chlorure de Magnésium
Le chlorure de magnésium est un complément alimentaire qui apporte de grands bienfaits pour la santé, comme le fait de traiter naturellement les problèmes musculaires, articulaires et osseux, ainsi que d'améliorer la circulation sanguine, aider le cœur et combattre l'insomnie et la migraine. Ce minéral peut être trouvé dans les aliments, mais il est courant de ne pas atteindre la dose recommandée.
Très bon marché et utile a tellement de situations, qu’il est impossible d’imaginer qu’il n’y en ait pas dans la pharmacie de chaque foyer à côté de l’argile, du charbon actif, du sérum de Quinton et de l’huile de ricin. La liste de ses bienfaits et des maladies auxquelles il est possible de faire face, sans effets secondaires est impressionnante; Désinfecter une plaie ou une brûlure, une intoxication intestinale, réguler les selles, contre la grippe, prévenir le tétanos, les abcès, les furoncles, les panaris, une dermatose, l’acné, une fièvre, l’eczéma, la scarlatine, la rougeole, les oreillons, la poliomyélite, les troubles nerveux, la spasmophilie, la dépression, l’hypertension, les rhumatismes, les troubles de la prostate, la prévention de l’infarctus et du cancer etc. la liste est longue… En cas de brûlures Important, le chlorure de magnésium élimine la douleur des brûlures en moins de 10 secondes ! Pour cela mettez du chlorure de magnésium sur le pansement que vous appliquez sur la brûlure et le changer dès qu’il est sec de jour comme de nuit. La guérison sera rapide et sans douleur. Prévenir le tétanos De même, pour prévenir le tétanos lors d’une blessure ou d’une piqûre, posez un pansement de chlorure de magnésium. Carences en magnésiumDans son ensemble, la population souffre de carences graves en magnésium à cause de la pauvreté des sols en minéraux due aux engrais etc. qui sont des antagonistes du magnésium. Notre alimentation moderne, souvent à base de produits raffinés comme la farine, les céréales etc. est, elle aussi, très pauvre en magnésium, sans compter la perte minérale que l’on observe dans l’organisme à cause des conserves, surgelés, utilisation du micro-ondes etc. qui sont des chélateurs de magnésium. Ce manque de magnésium va conditionner notre bonne ou notre mauvaise santé. Les bienfaits du magnésiumNotre organisme dispose d’une réserve d’environ 30 g de magnésium concentré pour les 2⁄3 dans les os. Il est important que notre alimentation apporte du magnésium régulièrement pour ne pas puiser dans nos réserves et donc affaiblir notre système osseux. Tous les travaux du Dr Delbet et du Dr Neveu au début du XIX ème siècle ont permis de voir que dans un terrain sain, donc sans carence de magnésium, la maladie ne s’installe pas. Malheureusement cela allait à l’encontre des travaux de Pasteur pour qui seul l’agent pathogène provoquait la maladie. Bien que Pasteur, sur son lit de mort, ait reconnu que le microbe n’est rien et que le terrain est tout, nous avons continué à faire de la médecine sans prendre en compte le terrain du patient. Pourtant aucun type de grippe, rhume, angine, bronchite, coqueluche, rhume des foins etc. ne résiste à une cure de magnésium. Malgré tout on continue à vacciner contre la grippe etc. Le Dr Neveu traita également plus de 50 malades atteints de poliomyélite et les guérit. Il présenta son mémoire à l’Académie de médecine, mais l’Académie refusa de l’accepter. En désespoir de cause, il publia à ses frais une brochure intitulée : Traitement des maladies infectieuses par le chlorure de magnésium. Le Dr Martin Du Treil est un apôtre de la défense du système nerveux. Pour lui il n’y a pas de santé normale sans système nerveux normal, et cela passe par des cures de magnésium pour rééquilibrer le terrain. Il recommande l’hydroxyde de magnésium plutôt que le chlorure, car l’hydroxyde permet de fabriquer au sein même de l’estomac, du magnésium naissant par l’action de l’acide chlorhydrique gastrique. Pour Joseph Favier, professeur de biologie, le magnésium est un excellent préventif de l’hypertension car il ralentit la sécrétion d’adrénaline et favorise l’élimination du calcium pathologique : “les dépôts calcaires qui font perdre leur élasticité aux parois des artères, jouent un rôle considérable dans certaines hypertensions et les accidents qu’elles produisent. L’élimination de ces dépôts a donc une importance considérable.” Les femmes sont plus sujettes que les hommes à être carencées en magnésium en raison de leur métabolisme hormonal, de la prise de la pilule contraceptive et des traitements hormonaux à la ménopause. Le magnésium est un anti-décalcifiant. Des caries sont améliorées par la prise de magnésium. Le magnésium va réduire les dépôts de cholestérol sur les parois artérielles et limiter la formation de thrombus ou caillots, constitués de cholestérol et de triglycérides, mais aussi de minéraux dont le calcium. En cure d’entretien, il y a aussi le nigari, cette algue japonaise contient 87% de chlorure de magnésium naturel et ses qualités vibratoires sont parfaites. Combler les carencesLe chlorure de magnésium au goût salé et amer peut être acheté en pharmacies, dans les boutiques de produits diététiques ou dans les herboristeries. En général, ce complément se présente sous forme de cristaux dans un récipient, mais il peut également être acheté dans d'autres formats, tels que les comprimés ou les sachets de 33 grammes. Par conséquent, choisissez celui que vous préférez pour la consommation. Prévenir les maladies Versez une cuillère à café de chlorure de magnésium dans un peu d'eau, de préférence dans un petit verre comme ceux de liqueurs. Buvez-le à jeun ou avant les repas. Traiter la lombalgie, les douleurs de dos ou articulaires, l'arthrose, l'arthrite, les rhumatismes, la goutte ou le cholestérol Prendre deux verres de chlorure de magnésium dissous dans de l'eau par jour : le premier à jeun et le second quelques minutes avant le dîner. Pour les douleurs plus sévères, comme la migraine ou les douleurs de la prostate, vous pouvez prendre trois verres de chlorure quotidiennement : le premier à jeun, le deuxième dans l'après-midi et le troisième le soir. Lorsque les douleurs diminuent et que vous constatez une amélioration de votre santé, réduisez la consommation de cette substance et limitez-la à un verre par jour à jeun. D'autre part, si vous avez besoin d'obtenir tous ses bienfaits parce que vous souffrez d'une maladie, vous pouvez augmenter cette dose ou l'élaborer en plus grande quantité dans une bouteille. Pour cela, versez dans une bouteille en verre environ 33 grammes de chlorure de magnésium et ajoutez de l’eau filtrée ou de l‘eau de source. Agitez fortement avant de boire. En ce qui concerne la durée de consommation, il n'y a aucune limite de temps, car il ne s'agit pas d'un médicament. Cependant, le chlorure de magnésium doit être consommé quotidiennement pour en observer les effets après quelques mois. Quoi qu'il en soit, il est conseillé de réaliser ce traitement pendant deux ou trois mois, de faire une pause pendant un mois et de le reprendre si nécessaire. Il est également important d'informer votre médecin de votre consommation, surtout si vous l'utilisez pendant de longues périodes en raison d'une maladie chronique. Il est également important de savoir que la consommation de chlorure de magnésium est contre-indiquée chez les personnes souffrant de colite ulcéreuse, d'insuffisance rénale, de calculs rénaux, ainsi que chez les personnes qui prennent des antibiotiques ou des médicaments pour l'hypertension. ConclusionSi on aborde le déficit de la sécurité sociale, avec l’utilisation du chlorure de magnésium en préventif et en soins dans chaque foyer, on pourrait peut-être combler ce déficit de moitié ! On peut surtout agir soi-même en préventif, devenir le maître de sa santé, mais cela est peut-être trop dangereux dans la société dans laquelle nous vivons et qui malheureusement est trop régie par le pouvoir et l’argent ! Cet article est purement informatif, CureNature n'a pas les capacités de prescrire de traitement médical ni réaliser de diagnostics. Nous vous invitons à vous rendre chez le médecin si vous présentez des gènes ou un mal-être. Les aliments ou additifs à fuir
La liste des additifs toxiques est trop longue pour la passer en revue, mais on peut étudier leurs incidences sur la santé à travers deux exemples d’additifs couramment utilisés, sans que le consommateur soit conscient, pas plus qu’averti des dangers qu’ils représentent pour sa santé.
Avec les additifs les industriels réinventent un goût, une texture, une couleur avec des produits chimiques d’un coût infiniment moins cher que le produit d’origine. Le glutamateC’est un poison alimentaire présent partout : dans le sel, l’huile, les conserves, les boissons industrielles, le pain, les pâtisseries, les viennoiseries, les vins, les sauces, les plats cuisinés, les surgelés, les produits allégés, les produits laitiers dégraissés, les yaourts, la viande crue des supermarchés, les petits pots pour bébé, les biscuits, les bouillons cubes, les crèmes pâtissières industrielles, les biscuits apéritifs, les farines industrielles, les glaces, les médicaments etc. Cet exhausteur de goût permet de mettre un minimum de matières premières et d’avoir un produit ayant le goût voulu. Il irrite le tube digestif et déclenche une faim mécanique qui pousse le consommateur à continuer à manger. C’est une des causes de la crise d’obésité mondiale actuelle. Le glutamate existe naturellement dans notre corps, c’est un acide aminé faisant fonction de neurotransmetteur, présent dans le cerveau qui a un rôle sur les hormones et les neurones. Mais dans l’alimentation, les industriels utilisent une molécule chimique de synthèse que notre corps ne peut pas reconnaître parce qu’elle lui est étrangère. Les scientifiques ont constaté dès 1969 les dégâts foudroyants dans l’hypothalamus, petite glande du cerveau qui contrôle le système neuro hormonal. Codes et noms chimiques du glutamate : E620 Acide L-glutamique, E621 Monosodium glutamate/Aji-no-moto/Sodium hydrogène L-glutamate/MSG, E622 Mono potassium glutamate/Potassium hydrogène L-glutamate, E623, E624, E625, E627, E631, E635, E636, E637. Source : revue Soignez-vous n°13 janvier 2002 L’aspartameOn en trouve également partout : dans les boissons, les confiseries, les plats préparés, tous les produits industriels et beaucoup de consommateurs en rajoutent dans leur café sous forme de sucrettes. Espérer maigrir en prenant de l’aspartame est un leurre, il trompe le cerveau qui en retour, stocke les sucres. De plus, l'aspartame est toxique. Il est responsable de tumeurs cérébrales, a un effet direct sur la chimie du cerveau, tels que la sérotonine, il modifie le comportement, incite les utilisateurs à consommer davantage d’hydrate de carbone… Il serait responsable de migraines, de dépressions, d’apoplexies, de nausées, de spasmes musculaires, d’irritations cutanées, de fatigues, de tachycardies, de prises de poids anormales, d’insomnies, de problèmes de vision et d’audition, de difficultés respiratoires, de douleurs articulaires etc. Attention aux femmes enceintes, car il est aussi abortif. Il peut aussi provoquer des troubles endocriniens et altérer les cycles des menstruations, induisant des maladies congénitales et l’infertilité. Les huiles et graissesDepuis la deuxième guerre mondiale, la fabrication des huiles n’est plus faite à froid mais à chaud pour des raisons de rendement. En chauffant les graines entre 160 et 200°C, on obtient le double de production d’huile. La qualité a disparu : les acides gras poly-insaturés, acide linoléique et linolénique, ou vitamine F, perdent leur structure chimique et deviennent dangereux pour la santé. Ces acides gras TRANS sont particulièrement dangereux pour le cœur, ils sont impliqués dans la survenue de l’infarctus, les accidents vasculaires cérébraux, le cancer, l’épidémie d’obésité et dans l’augmentation de troubles nerveux et maladies mentales. Ces graisses hydrogénées sont utilisées dans la margarine que l’on retrouve dans la restauration rapide, les pâtisseries industrielles, les plats cuisinés tout prêts, les fritures etc. Laits, fromages, yaourts dénaturés, pasteurisés, allégés : dangerL’emploi d’hormones de croissance et d’antibiotiques pour des raisons de profit permet à une pauvre vache prisonnière de donner 40 litres de lait au lieu de 12 auparavant. Ce lait est de mauvaise qualité. La vache a une espérance de vie de 5 à 8 ans au lieu de 25, elle est malade avec tous les produits nocifs qu’elle ingurgite ; vaccins, antibiotiques, hormones de croissance, ensilage malsain, engrais dans les prairies, si elle peut aller aux prairies ! Bref son foie est malade comme tout son organisme. Ce lait entraîne des risques de cancer du sein, des ovaires et de la prostate multipliés par 10 ! Ensuite les produits fabriqués à partir de ce lait sont la plupart du temps pasteurisés, c’est à dire chauffés à haute température et donc sans vitalité. La pasteurisation et les autres procédés de longue conservation représentent une liste sans fin de dommages pour le consommateur : Tous les produits pasteurisés et chauffés à haute température rendent leur calcium inorganique qui, s'il est ingéré, va se fixer de manière anarchique dans l’organisme et provoque des calcifications, des calculs etc. La pasteurisation détruit la protéine qui permet de fixer le fer. Elle détruit aussi les enzymes contenus dans le lait cru. Les molécules du lait sont réduites en taille et vont traverser la barrière intestinale ce qui n’est pas normal. Elles vont alors migrer dans le sang et vont coloniser des organes hormonaux dépendants comme la prostate chez l’homme ou les seins, l’utérus et les ovaires chez la femme. Les produits allégés Les produits allégés sont largement vantés comme moyens pour maigrir. Pour garder le caractère onctueux donné par les graisses, les industriels utilisent des carraghénanes (E407), qui ont effet de colle dans l’intestin et qui, de par leurs effets mécaniques, sont soupçonnés de favoriser le déclenchement de cancer du côlon. Les aliments irradiés Depuis plusieurs années, nous observons chez les marchands des fruits et légumes éternellement frais, les fraises, les tomates notamment. Un aliment qui se conserve indéfiniment, ne peut être que mort et un aliment mort au mieux ne nous est pas utile et au pire nous empoisonne. L’irradiation est à la fois utile pour l’industrie nucléaire qui recycle ainsi ses déchets nucléaires et l’industrie agroalimentaire pour éviter les pertes, les problèmes de stockage et de germinations intempestives pour les oignons, les pommes de terre, l’ail etc. Plus de risques tels que salmonelloses, bactéries, parasites, attaques de rongeurs et d’insectes, pas si bêtes, les bêtes ! Dans les tunnels d’irradiation, la technologie employée utilise des isotopes radioactifs, ou déchets nucléaires pour créer une radiation équivalente à une dose de 10 à 70 millions de rayons X. Lorsque l’aliment est bombardé, la radiation amorce une succession complexe de réactions qui fait littéralement exploser la structure moléculaire de l’aliment. On observe alors la formation de radicaux libres qui peuvent réagir avec les aliments pour créer de nouvelles substances chimiques appelées produits radiolytiques. Certains sont connus pour être cancérigènes, tels que le benzène présent dans le bœuf irradié. Peu d’études sont prises en compte sur les dangers de cette nouvelle technologie, mais il faut savoir que sur des échantillons sanguins prélevés après consommation du blé irradié, on a trouvé des cellules anormales. On a d’ailleurs discrètement fait disparaître le mot irradiation par le mot ionisation, terme qui fait moins peur. L’aliment est donc devenu toxique, il a perdu toutes ses vitamines, ses oligoéléments et ses enzymes, son ADN est altéré plus ou moins profondément. On assiste aussi à une oxydation des lipides et surtout des acides poly-insaturés protecteurs du système cardiovasculaire. Les produits génétiquement modifiésLes arguments développés pour nous faire accepter les OGM, Monsanto et autres, voulaient nous convaincre que notre planète et notre alimentation seraient moins polluées, car les OGM nécessitent moins de produits chimiques pour lutter contre les parasites divers. Nous savons que ce qui se passe est exactement le contraire. Les résidus de traitements sont bien supérieurs et plus dangereux qu’en culture conventionnelle. Nous connaissons maintenant les dégâts sur notre santé des hybridations que nous pensions sans conséquence. Nous savons qu’une céréale hybridée contient des molécules que notre métabolisme ne peut reconnaître et donc accepter. C’est le problème avec le blé moderne hybridé qui n’est plus assimilable, qui entraîne une baisse de notre résistance immunitaire avec production de déchets qui encombrent et fatiguent notre organisme au quotidien. Les OGM nous en consommons tous les jours sans le savoir. Si vous mangez de la viande savez-vous que plus de 60% des animaux de boucherie sont élevés aux tourteaux de soja transgénique ? Si vous mangez du poisson, 40% des poissons consommés sont élevés en pisciculture avec des céréales transgéniques. Nous avons connu la crise de la vache folle avec les farines animales, mais cette nouvelle catastrophe annoncée du transgénique ne va-t-elle pas se révéler d’une ampleur à nulle autre pareille ? Nous sommes en droit de nous poser la question mais personne ne nous répond, on nous promet d’attendre d'hypothétiques recherches sur la dangerosité des OGM consommés actuellement. L’oxyde de graphèneCelui-ci ne se trouve pas dans notre alimentation, mais il fait beaucoup parler de lui actuellement. Avec la pandémie du covid 19, l’oxyde de graphène est de plus en plus mis sur la sellette, il se trouve paraît-il dans les masques que l’on nous oblige à porter, dans l’écouvillon du test PCR, dans les vaccins etc. Cet oxyde de graphène nous transformerait en antenne ambulante… à vérifier peut-être car actuellement, nous lisons et entendons tout et n’importe quoi ! Toutefois, un principe de précaution devrait être de mise pour nous consommateurs. Source: La diététique et Beljanski de Dany Toussaint et Monique Beljanski Sucres et graisses lors d’un même repas ne font pas bon ménageLes protéines animales sont mises en avant après guerre
Les personnes qui avaient connu la guerre et ses restrictions alimentaires radicales dans certaines régions, se sont progressivement tournées vers les protéines et notamment les protéines d’origine animale. La politique agricole des années 60 et 70 allait dans ce sens, et les gens se sont mis à consommer de plus en plus de protéines animales.
Dans les années 70 on a décrié les matières grasses qui étaient responsables, pensait-on, des maladies cardio-vasculaires. L’industrie alimentaire s’est emparée de l’affaire pour développer des nouveaux marchés de produits allégés ou 0% de matière grasse. Même les viandes maigres contiennent des matières grassesMais les protéines animales sont toujours accompagnées de matière grasse, même la viande maigre ! Les consommateurs achetaient des produits à faible teneur en matière grasse ou sans MG tout en consommant le double ou le triple de protéines animales, gorgées de graisses, doublant ou triplant ainsi leur consommation de graisses tout en écartant les graisses saines préconisées par les anciennes médecines alternatives telles que l’avocat, la noix de coco, les noix, les graines, les olives… Simultanément ils réduisaient leur taux de glucides et évitaient le sucre en le consommant différemment par le biais de l’alcool par exemple. Pour rappel : Le système médical ignore l’origine de l’inflammation et les raisons pour lesquelles certains régimes l'atténuent. La combinaison du sucre et des graisses est extrêmement délétèreLorsque la quantité de glucides de piètre qualité augmente dans un régime, les médecins constatent une dégradation de la santé. Le problème réside dans la combinaison du sucre et des graisses qui, une fois réunis, s’affrontent. Mais supprimer les sucres sains n’est pas une solution. La combinaison des sucres et des graisses est omniprésente sur toute la planète ; dans les sauces, les pommes de terre rissolées, les frites, les pizzas, le riz avec de la viande, les sandwiches à la viande etc. parce qu’il y a une association des glucides du pain, des céréales, des pommes de terre etc. qui se décomposent en sucre et les graisses des protéines animales. Cette combinaison est responsable de la résistance à l’insuline, d’un foie stagnant, gras ou stéatosé… Aujourd’hui, les noix, noix de coco, avocats, graines etc. sont mieux acceptés, les gens mangent plus facilement de la volaille que de la viande rouge, et pourtant le poulet contient plus de matière grasse que les noix ! Alors plutôt que de réduire les sucres et manger des pizzas ou des crèmes glacées, il vaut mieux manger des fruits frais et des légumes. Un excellent moyen de séparer les graisses et les sucres est de manger les fruits hors des repas ou de les manger lors d’un repas constitué de légumes feuilles ou de concombre, céleri ou tomates et d’attendre 30 minutes avant de consommer des protéines / graisses. Cela donne au glucose le temps de se disperser. Évitez autant que possible d’associer les graisses à des glucides sains comme les pommes de terre, les céréales sans gluten ou les haricots ou à des glucides nocifs comme le sucre de table. Il est également utile d’éviter l’ajout de matières grasses aux protéines animales lors de la cuisson ou dans les sauces. ConclusionNe craignez pas les aliments sains comme l’avocat qui contient naturellement du fructose et des matières grasses. Tous les légumes contiennent naturellement des sucres, ils ne posent pas de problème si dans le même repas vous consommez des matières grasses de qualité. Personnellement, le midi je mange volontiers des fruits et des légumes verts. Tandis que le soir, je mange plutôt des légumes et éventuellement une variété de protéines ou des noix ou alors des avocats. Pourquoi mange-t-on ?
Je vous invite aujourd’hui à vous poser une question qui peut paraître anodine mais dont les réponses nous amènent à une introspection salutaire en ce qui concerne notre alimentation :
A quoi correspondent exactement mes repas ? - A une vraie faim de nourriture. - A des habitudes d’horaires. - A un bien-être temporaire dans des journées parfois difficiles. - A une douceur, forme de "récompense" que je m'octroie. - Au besoin d'échanges : invitations, réceptions. - A un changement de cadre et de routine : restaurant, parfois exotique. La réponse est certainement un mélange de tout cela mais tellement imbriqué qu'il nous faut prendre un peu de recul et de temps pour y répondre. Aussi je vous invite à venir faire un stage de jeûne qui en plus de ses bienfaits sur votre santé, vous permettra de vous repositioner face à la nourriture. En effet, lorsque nos repas au lieu d'être notre "carburant santé "deviennent une façon de combler des vides en nous ou autour de nous, ils peuvent rapidement devenir une drogue qui nous empoisonne. D’autant plus que les produits mis à notre disposition sont devenus au fil des années de plus en plus attractifs et addictifs. Lors des stages que j'accompagne, les jeûneurs, coupés de leur quotidien, peuvent prendre le temps de réfléchir et d'échanger les uns avec les autres sur la qualité et la place de nos repas dans la vie courante. Le calme et le repos dans un beau cadre naturel est l’idéal pour repenser notre façon d’alimenter notre corps afin d’être plus heureux et en meilleure santé. C’est cette gageure que je vous invite à gagner. Comment faire des graines germées en vidéo
Par Alice Esmeralda
L’alimentation du printemps
L’alimentation idéale est personnelle pour chacun de nous, toutefois, si nous avons un choix suffisant d’aliments à chaque saison dans la région où nous vivons, notre alimentation variera constamment et sera d’excellente qualité pour peu qu’elle soit produite sur des sols sains sans produit chimique et de façon non intensive. En effet, Le mode de culture est important et déterminant pour la qualité nutritive et gustative des végétaux.
Ces mêmes végétaux doivent constituer 80 % au moins de notre alimentation, d’après les recherches qui ont été faites dans ce domaine. Ils comprennent les fruits frais, à coque, gras, les légumes verts, racines et à feuilles, les graines germées de toutes les sortes, les produits lacto-fermentés, le quinoa, le sarrasin et les légumineuses. Les 20 % restants peuvent être des produits marins, des poissons, des viandes et des œufs. Lorsque nous ressentons des symptômes du système digestif, il est évident que notre alimentation comporte des produits qui ne nous conviennent pas. Les inconforts dans la digestion, la constipation, les ballonnements, les gaz, l’auto-intoxication etc. sont des signes de dysfonctionnement du système digestif. La nourriture idéale est celle de notre région en suivant les saisons. La sève de bouleauEn ce printemps dans les Pyrénées Orientales ou je vis, nous avons la chance d’avoir dès le mois de mars de la sève de bouleau toute fraîche. C’est l’occasion idéale pour faire une cure. Elle est récoltée lors de la montée de la sève et avant l’éclosion des bourgeons sur des arbres dont le tronc fait plus de 40 cm de diamètre. Le prélèvement se fait une année sur deux pour ne pas épuiser l’arbre et on récolte environ 80 litres par arbre et par saison sur les 5000 litres que représente la montée de la sève. L’arbre ne subit aucun dommage, car le trou est refermé après récolte avec une cheville en bois de bouleau. La sève de bouleau est un puissant dépuratif naturel. Elle permet de désencrasser l’organisme notamment des toxines issues de l’alimentation. Elle accompagne le travail des organes comme le foie, les reins, les intestins. Elle est conseillée en cas de calculs rénaux. Elle est réputée pour redonner de l’éclat à la peau après l’hiver. Idéalement elle se fait en cure de 21 jours à raison d’un verre à jeun. Mais il est possible d’accentuer la cure en consommant plus de sève de bouleau si nous pratiquons le jeûne intermittent ou en faisant une diète à l’eau de bouleau pendant quelques jours. Les fruits et légumes du printempsLes premières asperges apparaissent chez nos producteurs bio, les petites vertes sont tendres, juteuses et délicieuses crues. Les jeunes feuilles d’épinard, le cresson, les orties, les chardons Marie, la mauve, la consoude, etc. Bientôt les premières fraises et les kumquats arriveront à maturité. Comme vous le remarquez chaque année, les fruits du printemps sont peu nombreux; Les oranges merveilleuses et les pamplemousses arrivent sur la fin, les kiwis se conservent assez longtemps, les clémentines sont finies. Ce n’est pas un hasard car notre organisme a besoin de se nettoyer et les fruits ne font pas partie du nettoyage. Les légumes verts en revanche seront parfaits en jus frais, à la croque ou en salade. C’est aussi le moment de faire une cure de jeûne de quelques jours. Belle régénération Manger en conscience et mastiquer longuement
Manger est un acte souvent banalisé à tort. Il est important de s’abstenir de manger si nous sommes pressés, stressés, en colère ou sous l’effet d’un choc ou d’une contrariété.
Il est recommandé de pratiquer la respiration appelée cohérence cardiaque en cas de stress, voir le site: La cohérence cardiaque
La cohérence cardiaque se pratique pendant 5 minutes 3 fois par jour. Le matin avant de commencer sa journée, est la séance la plus importante, la seconde environ 4 heures plus tard puis la 3ème à nouveau 4 heures plus tard. Mais on peut la pratiquer avant chaque repas, si nous voyons que c’est bénéfique, avant de se coucher aussi pour un meilleur endormissement etc.
Nous devrions, si nous en avons la possibilité, consacrer 1 heure ou plus à chacun de nos repas afin de manger en conscience et de bien mastiquer. Il faut un minimum de 20 minutes à notre cerveau pour transmettre l’information que nous sommes rassasiés. Manger en conscience c’est être conscient de chaque bouchée qui entre dans notre bouche, être conscient que l’on mâche longtemps et que cette bouchée est devenue liquide quand elle descend dans l'œsophage. Mâcher correctement facilite la digestion par la prédigestion qui commence dans la bouche avec les enzymes salivaires. C’est aussi une façon de lutter contre des bactéries pathogènes. En réduisant chaque bouchée à l’état de bouillie, nous facilitons le travail de notre estomac. L’acide chlorhydrique de notre estomac est bactéricide et fongicide, il décontamine ainsi les aliments que nous ingérons et permet par son action l'absorption du calcium, du magnésium, du fer et du zinc. A travers l’iridologie, je constate chaque semaine qu’un grand nombre de personnes ont le cercle de malabsorption autour de l’iris et lorsque je leur demande s’ils mangent rapidement sans trop mâcher, à chaque fois les personnes acquiescent! N’oublions pas que nous mangeons pour nourrir nos cellules, si une partie de ce que nous mangeons ne les atteignent pas, nous fatiguons notre système digestif pour rien, hors il demande beaucoup d’énergie à notre organisme pour faire son travail. Inévitablement, nous manquons d’énergie pour autre chose. Les aliments non assimilés arrivent dans les intestins encore en morceaux et fermentent et putréfient. Ce n’est pas étonnant dans ces conditions d’avoir des gaz et ballonnements ainsi que des parasites intestinaux! Il en survient également un déséquilibre minéral et vitaminique puisque notre microbiote intestinal ne peut plus faire son travail correctement. La germination des graines : lumière ou obscurité ?Comment faire germer des graines très facilementLe plus simple et le plus rapide est de se procurer un germoir bocal avec un couvercle à trous muni d’une languette pour maintenir le bocal penché et éviter ainsi l’eau de stagner dans les graines. (Comme sur la photo) Il y a des dizaines de variétés de graines à germer en magasin bio ou sur la boutique en ligne Biovie (voir site et code promo sur le site). Évitez dans un premier temps les graines mucilagineuses. Les graines doivent être mises à tremper entre 4 et 8 heures en moyenne. Plus vos graines sont petites, plus le temps de trempage est court. Souvent ce temps de trempage est indiqué sur l’emballage. Pendant le trempage et jusqu’à ce que le germe soit sorti, laissez-les dans un endroit sombre de votre cuisine ou placez un torchon par-dessus. Une fois le germe sorti, vous pourrez placer le bocal dans un endroit plus lumineux mais jamais en contact direct avec les rayons solaires. Attention elles prennent rapidement du volume, commencez en plaçant juste 1 ou 2 cuillères à soupe de graines dans votre bocal pour le trempage. La phase de trempage terminée, videz l’eau par les trous du couvercle et remettez de l’eau pour les rincer. Recommencez le rinçage 2 ou 3 fois pour éliminer les enzymes qui protégeaient la graine afin qu’elle ne germe pas n’importe quand. Une fois la dernière eau de trempage éliminée, placez votre bocal incliné sur son pied proche d’une fenêtre. Chaque jour, rincez à nouveau vos graines et égouttez-les. Selon les variétés, vous pouvez commencer à les consommer entre 1 et 8 jours. Lorsque les germes sont assez grands, gardez votre bocal au réfrigérateur pour les stabiliser. Ainsi chaque jour vous pouvez en prélever pour les consommer avec vos crudités. Vous pouvez facilement consommer la valeur d’une tasse de graines germées par repas. Mais vous pouvez également faire un roulement en possédant comme moi, 3 bocaux à germer. Ainsi je peux faire 3 variétés différentes et les décaler dans le temps pour en avoir toujours de prêtes sous la main et ne pas me lasser. Il existe des paquets de graines à germer avec plusieurs variétés mélangées, c’est aussi très bien. Vous pouvez aussi poser vos graines germées d'une seule variété cette fois-ci, sur un plateau contenant une épaisseur de 2 à 3 cm de bonne terre riche bio. Vous les pulvériserez avec de l'eau 2 fois par jour et vous laisserez les jeunes pousses prendre quelques centimètres et sortir leurs toutes premières feuilles avant de les couper et de les consommer en crudités. Ces jeunes pousses sont beaucoup plus riches en nutriments quand elles poussent sur la terre et plus riches aussi que les légumes arrivés à maturité ! Que l’on fasse germer des graines pour les manger ou pour faire des semis pour votre potagerJ’ai déjà écris des articles pour la germination des graines à consommer en crudités ou en jus que vous pouvez revisiter : Les petites graines préfèrent la lumière en règle généraleIl y a à cela une explication : lors de la germination, les réserves des petites graines sont vite épuisées, elles doivent rapidement se débrouiller toutes seules en faisant de la photosynthèse et elles n'ont ni la force ni le temps de produire un long jet à travers plusieurs centimètres de terre. Seules les graines peu ou pas enterrées, qui reçoivent de la lumière, ont une chance de survivre. Cela dit, il y a des exceptions. Dans la production de graines germées à consommer, je vous conseille de les laisser dans un endroit sombre de votre cuisine au départ, puis lorsque les germes commencent à sortir de les approcher de la fenêtre pour leur donner plus de lumière. Pour les semis des graines dont la germination nécessite de la lumière, ou est favorisée par la lumière, il faut simplement les presser contre le substrat humide. On peut aussi vaporiser un peu d'eau dessus pour favoriser l'adhésion. Attention, même si elles ont besoin de lumière, la plupart des graines ne supportent pas les rayons solaires directs. Quant aux autres, tout le monde sait ça, on conseille généralement de les enterrer à une profondeur égale à 3 fois leur épaisseur. Dans les cas extrêmes, quand la lumière inhibe la germination, on peut déposer sur le semis une couverture opaque quelconque (et surveiller de temps en temps car bien sûr, une fois germées, toutes les jeunes pousses ont besoin de lumière !) Pour l’orge dont le grain est assez gros, je les laisse germer dans un coin obscur de ma cuisine, puis lorsque les germes sont bien sortis, je les dépose sur la terre humidifiée de mes bacs préparés à l’avance. Je pose à plat une planche de bois sur les graines et les presse pour que les racines adhèrent bien à la terre humide. Je place mes bacs ainsi réalisés sur des étagères dans les endroits les plus obscurs de ma cuisine enfin je pulvérise d’eau matin et soir. Lorsque les jeunes poussent atteignent environ 5 cm, soit au bout de 3 ou 4 jours selon la température, je les mets devant la fenêtre pour qu’elles verdissent et poussent plus vite. Besoins en lumière pour la germination des légumes et des herbes aromatiquesCelles qui ont besoin de lumière pour germer: Aneth, arroche, carotte, céleri, laitue, physalis, sarriette. Celles qui préfèrent l’obscurité: Aubergine, basilic, concombre, toutes les sortes de choux, melon, persil, piment, potiron, tomate. Les graines indifférentes à la présence ou à l'absence de lumière: Chia, maïs doux, oignons et pois. Je n’ai pas trouvé d’indication pour les autres graines, le mieux est de faire des essais par soi-même et voir ce qui leur convient le mieux. N’hésitez pas à me faire part de vos expériences que je vous souhaite fructueuses. Source: https://www.quatremoineaux.be/2018/11/germination-semis-besoins-graines-lumiere-obscurite.html La violence, pourquoi ?
Nous entendons actuellement beaucoup parler des violences faites aux enfants et aux femmes, en effet, les violences conjugales ont augmenté d’environ 30 % avec le confinement.
Le gouvernement met en place des numéros d'appel pour les personnes en détresse, il fait des campagnes d'information pour que les suspicions puissent être entendues et contrôlées. Les pharmaciens ont été mis à contribution également. Des associations d'aide aux personnes victimes de violences apportent une écoute, des conseils et parfois même un toit provisoirement. Toutes ces actions sont extraordinaires mais elles sont symptomatiques. Quelle est la base du problème ?Tant que l'on ne recherchera pas à comprendre où ces problèmes prennent leur source, tant que l'on n'aura pas apporté des solutions concrètes à la base, nous arriverons malheureusement fréquemment à ces situations dramatiques qui marquent une vie et celle de la famille entière à tout jamais. On sait combien les 3 premières années d'un enfant sont déterminantes tant pour sa santé physique que pour sa santé morale et psychique. Le lien d'amour qui devrait toujours exister dans la fratrie, mais particulièrement entre le père, la mère et le jeune enfant me paraît être l'élément principal pour une bonne construction psychique de l'être en devenir, tout comme une alimentation physiologique est indispensable pour la construction d'une bonne santé physique. Un climat paisible, loin du bruit, de la pollution, un contact régulier avec la nature, des parents équilibrés et sains apportent le principal de ce dont un jeune enfant à besoin pour se développer harmonieusement. Il n'y a pas de diplôme pour pouvoir être parents et pourtant, c'est un rôle qu'il faut préparer à tous les niveaux, un rôle pleinement accepté. Le rôle de l'alimentation sur le système nerveuxUne alimentation délétère perturbe le système nerveux des enfants et des adultes. Le gluten, le lait et tous les produits laitiers sont incriminés en premier lieu. C’est le Docteur Seignalet qui l’a mis en évidence en faisant des expériences sur des schizophrènes. Il avait supprimé de leur alimentation dès les années 1985 le lait et ses dérivés ainsi que le gluten. Pour le reste, rien n’avait changé, et les résultats ont été spectaculaires. C’est ainsi qu’il a mis en évidence le lien entre les intestins, le cerveau et le système nerveux. Depuis d’autres spécialistes ont repris les travaux du Dr Seignalet et préconise en premier lieu la suppression totale du gluten et des produits laitiers à tous les enfants allergiques, ceux souffrant d'intolérances alimentaires, les enfants hyperactifs, ceux présentant des troubles du spectre autistique etc. La méthode Seignalet“Le régime Seignalet est totalement équilibré et ne comporte aucun danger. Il prône une alimentation diversifiée et la plus proche possible de celle de nos ancêtres cueilleurs-chasseurs. C'est pourquoi on le nomme parfois régime ancestral. La méthode de Jean Seignalet tient aussi compte de la forme moléculaire des aliments, de leur qualité, et pas seulement de leur quantité comme dans la diététique classique. Les aliments que nous consommons ont subi de nombreuses transformations moléculaires. Certains de ces aliments, classiquement considérés comme "sains", sont devenus totalement indigestes pour certains d'entre nous, en particulier: De nombreuses céréales (dont le blé et le maïs)- Les laitages animaux (sous toutes leurs formes) - et les cuissons excessives (en particulier des graisses et des protéines animales). La méthode est donc "sans gluten et sans caséine" et préconise du frais, du cru, et des cuissons douces. Elle est totalement diversifiée et équilibrée. On la qualifie aussi de " hypotoxique", car elle exclut des aliments "toxiques" à long terme pour certains. Ce qui fait le succès de cette méthode , c'est son efficacité. Les résultats de la méthode se font sentir sur les petits maux mais aussi sur de nombreuses maladies chroniques. Le délai d'action varie de 1 mois à 1 an, mais la plupart des gens ressentent des effets rapidement. Par exemple, ils digèrent mieux, se réveillent reposés, et ont un meilleur moral. Pour ceux qui ont beaucoup de toxines accumulées, une période temporaire d'aggravation des symptômes correspond à une phase d'élimination de ces toxines. Quand cette élimination est terminée, les bénéfices de la méthode sont ressentis.” https://www.seignalet.fr/fr/le-regime-seignalet/comprendre-le-regime/la-methode-seignalet.html Avec de bonnes bases dès la naissance, la violence n'aurait pas lieu d'être !Je dirai que si nous avions tous dès notre naissance, une alimentation physiologique : lait maternel jusqu'à 2 ans au moins et une alimentation diversifiée constituée de fruits et de légumes essentiellement. Un environnement naturel et sain, proche de la nature, un soutien d’amour de nos parents et de toute la fratrie, les cas de troubles psys. seraient exceptionnels et accidentels. La violence n’existerait quasiment plus et les besoins de pouvoirs, de domination, de guerres, de terrorisme, de fanatisme etc. qui entraînent la violence et les frustrations seraient presque inexistants. Sur ce thème, en mars 2021 j'ai sorti une formation numérique sur L’alimentation physiologique du nourrisson et du jeune enfants. Elle n'est plus en vente maintenant mais je peux vous envoyer la version texte si vous me la demandez. Mucus et glaires ou cristaux acides, qu'est-ce qui nous encombre ?
J'en parle au sujet des enfants dans la formation qui va être publiée en mars 2021 sur L"alimentation physiologique du nourrisson et du jeune enfants, mais pour nous adulte c'est la même chose. La différence c'est que les déchets qui n'ont pas pu sortir lorsqu'on faisait une maladie infantile ou un rhume, une otite ou une maladie ORL ou si l'on a arrêté les symptômes par des médicaments, se sont enfuis un peu plus profondément dans nos organismes, ralentissant leur fonctionnement, voir même bloquant des organes ou encore pire avec le temps et les accumulations, ont créé des maladies auto-immunes et de dégénération...
J'ai une question à vous poser : Consommez-vous de façon régulière ou avez-vous consommé par le passé de façon régulière un ou plusieurs des aliments suivants ? Liste 1 – pain – céréales avec ou sans gluten – lait – fromages ou sous-produits laitiers – pizzas – biscuits et gâteaux – féculents – légumineuses cuites Ou encore : Liste 2 – de la viande – du poisson ou des crustacés – du fromage – du sucre industriel – de l'alcool – des drogues – des médicaments – des excitants comme thé, café, chocolat etc. Si vous répondez OUI pour des choses qui sont dans la liste 1 alors vous avez des déchets qui se sont accumulés dans votre organisme pour former les glaires, du mucus, bref des viscosités qui l'encombrent. C'est ce que l'on appelle les déchets colloïdaux qui vient de COLLE. Si vous répondez OUI pour des choses qui sont dans la liste 2, vous avez des déchets de type acides ou cristalloïdaux qui se sont accumulés. Si vous avez dit OUI pour des choses des 2 listes alors vous avez des déchets des deux types dans votre organisme. Rassurez-vous c'est le cas de nous tous, mais certaines personnes se retrouvent davantage dans l'une ou l'autre catégorie. Nous reconnaissons les colloïdaux à : – ils ont besoin de beaucoup de temps pour prendre une décision – ils ont du mal à saisir les opportunités qui se présentent – ils disent plus facilement non que oui – ils sont plutôt stables, fidèles et perfectionnistes - ils sont plus refermés boudeurs et rancuniers – ils sont plus en retard qu'en avance Alors que les cristalloïdaux ont plutôt : – tendance à s'emballer et être colérique – tendance à être à l'affût d'idées nouvelles – à saisir rapidement les opportunités – tendance à entreprendre des réalisations sans les terminer – tendance à être en avance plus qu'en retard La devise des cristalloïdaux étant d'aller toujours plus vite et celle des colloïdaux d'avoir et de prendre le temps. Mais nous sommes souvent les deux à la fois avec une tendance plus marquée pour l'un ou pour l'autre. Les excès de cristaux font les douleurs : otites, rhumatismes et douleurs articulaires, hernie discale, calculs rénaux ou biliaires, névralgies, névrites ou sciatiques, tendinites, tennis Elbow, crampes de l'écrivain, arthrose, arthrite etc... Alors que pour les expulser, le corps les fera passer de l'état solide à l'état liquide pour les conduire vers l'urine ou la transpiration. C'est ce passage qui révèle leur nature acide, ils brûleront nos émergences nerveuses et créeront la douleur, toutes les douleurs que nous connaissons. S'ils s'infiltrent dans les tissus osseux, ils prépareront une ostéoporose, des becs de perroquet ou autres déformations. Ces cristaux peuvent aussi détruire les minéraux de nos dents et provoquer des caries dentaires. S'ils se déposent dans les yeux = uvéites, conjonctivites ou orgelets, s'ils saturent nos liquides oculaires ils affaiblissent la vue. Conduit auditif = otites Chevaux cassants, pauvres et secs, jusqu'à brûler leurs racines = calvitie Ongles rongés, cassants ou triés Peau = démangeaisons, rougeurs, urticaire ou brûlures, de l'eczéma, herpes, psoriasis, zonas, crevasses ou vitiligo Muqueuses digestives = aigreurs et brûlures d'estomac, prémices d'ulcère, fistules anales... Pancréas = pancréatite Système cérébral et nerveux = maladies psychiques et mentales Rappelons que ces cristaux sont indolores à l'état solide où ils se contentent d'user, de détériorer et de pétrifier les tissus et organes avec lesquels ils sont en contact. Alors que l'excès de déchets colloïdaux, ces résidus visqueux peuvent entraîner une hypothyroïdie s'ils se déposent sur la thyroïde, ou alors forment des nodules ou tumeur, ou bien encore un goitre. Dans un corps féminin, ils peuvent aussi se déposer sur les voies génitales et provoquent des pertes visqueuses appelées pertes blanches. Mais peuvent aussi entraîner des problèmes de frigidité, d'impuissance et de stérilité, des fibromes. Sur la peau, les croûtes de lait des bébés, ou eczémas, acné, verrues, petites tumeurs ou lipomes. Ou encore dans nos alvéoles respiratoires provoquent les ronflements sonores. Sur nos cordes vocales, voilent, cassent ou éteint notre voix. Dans nos yeux provoquant la cataracte ou l'hémogliase. Dans l'oreille interne, provoquant la surdité de nos vieux jours, quand les résidus cristalloïdaux s'y sont mêlés. Les glaires encore qui ralentissent la circulation sanguine, dilatant les vaisseaux feront les jambes lourdes, les varices, les hémorroïdes, l'hypertension, l'insuffisance coronarienne ou une artérite ou encore des thromboses. Si elles envahissent notre foie, provoquant des crises de foie, des hépatites A. B. C. ou D. , ralentissent le débit de notre vésicule biliaire, provoquant de la constipation... Encore les glaires qui en se déposant sur le pancréas, ralentissent son travail et provoquent l'hyperglycémie qui évoluera en diabète de type 2... Ces collantes viscosités iront-elles jusqu'à bloquer certaines de nos connections ? Provoquant idées fixes ou obsessionnels. Passeront-elles dans la lymphe, entraînant timidité, tristesse et angoisses . Ce n'est qu'un tout petit aperçu des désastreuses conséquence que peuvent avoir ces colles sur notre santé. Ou pire si elles ne peuvent sortir par une de ces voies, elles pourront encore colmater les voies rénales, pas du tout prévues pour cela. Ainsi nos reins seront incapables d'éliminer les résidus acides dans nos urines qui deviendront alors pâles comme de l'eau, au lieu d'avoir une belle couleur jaune d'or qui faisait dire aux anciens : « pipi jaune, pipi en or » Si les urines sont pâles c'est qu'elles ne contiennent pas les résidus acides qu'elles avaient pour mission d'éliminer. Ces résidus arrivent par le sang veineux jusqu'aux reins chargés de les filtrer et de les éliminer à travers nos urines. Si les reins ne sont plus en capacité de le faire, car encombrés par les viscosités ils doivent les renvoyer dans la circulation artérielle où entre autre méfaits, ils oxyderont le sang et détruiront le fer, indispensable à la fabrication des globules rouges. Ce qui fera de l'anémie, de la leucémie ou cancer du sang. Etc... Bon j'arrête là ce tableau désespérant, car si vous me lisez c'est que vous avez conscience que vous pouvez faire quelque chose et même que vous êtes en train de prendre conscience que c'est à vous de prendre les choses en mains pour vous et votre famille. Que devez-vous faire pour commencer ?1 – Arrêtez d'en rajouter avec l'alimentation, la cigarette, les excitants etc. 2 - reposez-vous et respirez 3 – changez votre alimentation 4 – favorisez les éliminations 5 – changez votre hygiène de vie et rapprochez-vous de la nature Que doit-on manger ?Les meilleurs aliments sont ceux pour lesquels notre génétique est programmée, c'est à dire du temps ou l'homme était cueilleur et qu'il mangeait des fruits et des légumes tel que la nature nous les offre, sans la moindre transformation, ni mélange. Et boire de l'eau pure. Les jeunes pousses, les graines germées, les noix diverses. Et la meilleure nourriture pour le nourrisson est le lait de sa mère et quelques mois après sa naissance, des fruits, des légumes crus. Petit-déjeuner : "Les 7 bobards qui marchent encore"
La lettre directe santé de Gabriel Combris
Cette lettre que je viens de recevoir illustre totalement ce que je dis tant pour les adultes que pour les enfants dans la formation que j'ai réalisée : L'alimentation physiologique du nourrisson et du jeune enfant, ou comment donner la meilleure alimentation possible à ses enfants. Je laisse donc la parole à Gabriel Combris. "Petit-déjeuner : Les 7 bobards qui marchent encore Derrière les mots ennuyeux et parfaitement anodins de ce petit communiqué de presse se cache une des aberrations sanitaires les plus incroyables de ces dernières décennies : « En décembre 2013, le ministre de l’Education nationale, Vincent Peillon, et le CEDUS (Centre d'Etudes et de Documentation du Sucre) ont établi un Accord-Cadre de coopération qui a pour but de prolonger et d’officialiser un partenariat institué de longue date entre le monde de l’enseignement (général et professionnel) et cet organisme interprofessionnel. Cette alliance illustre les vocations fondatrices du CEDUS, créé par les acteurs de la filière betterave-canne-sucre française en 1932 : l’information, l’éducation et la formation ». En clair, cela signifie que les autorités ont choisi l’industrie du sucre pour faire l’éducation nutritionnelle des enfants dans les écoles françaises !!!. Franchement on croit rêver, et pourtant la situation a perduré jusqu’en 2015 !!! Dans ces conditions, il n’est absolument pas étonnant de constater que des petits élèves à qui on a lavé le cerveau sur la nutrition soient devenus des adultes qui plongent les deux pieds dedans - et avec un grand sourire - dans les pièges de l’industrie agro-alimentaire. C’est exactement ce qui se passe avec le petit-déjeuner, avec des choix nutritionnels qui aujourd’hui encore relèvent du vandalisme sanitaire ! Car les mensonges qu’on nous sert depuis des années ont la vie dure, la preuve : « Boire un jus d’orange pour faire le plein d’énergie ».Celui-là, c’est le BEST-SELLER du mensonge nutritionnel. Faites le test autour de vous, et vous verrez que la plupart des gens s’imaginent que les jus de fruits sont bons pour la santé. Il faut dire que le Plan National de Nutrition et de Santé estime que boire un jus d’orange revient à manger un fruit. C’est complètement faux ! Un jus d’orange, même bio, c’est avant tout…du sucre. La différence dans un fruit est que le sucre n’est pas seul, il est accompagné de fibres qui ralentissent son passage dans le sang, ce qui n’entraîne pas un pic de glycémie brutal. Un verre de jus d’orange, lui, contient autant de sucre qu’un verre de coca et fonce dans votre sang en obligeant votre pancréas à produire de l’insuline. Résultat : - Au bout de deux heures, vous ressentez un coup de fatigue : l’insuline fait chuter votre sucre sanguin et vous risquez l’hypoglycémie légère. - Au bout de 25 ans : vous avez un risque accru de surpoids, de diabète et d’hypertension. En 2015, l’Université de Harvard a estimé à 184 000 le nombre de décès attribuables aux boissons sucrées, sodas et jus de fruit. Quant à la vitamine C, il y en a cinq fois moins dans un verre de jus d’orange que dans une portion de radis noir et sept fois moins que dans le cassis. Les Frankenstein du petit-déjeuner Petite parenthèse puisque nous abordons la question des sucres rapides, le pain blanc et la confiture (même maison) sont eux aussi de vraies petites bombes à sucre. Il faut savoir que l’indice glycémique du pain (qui mesure l’intensité avec laquelle un aliment augmente votre taux de sucre sanguin) est situé autour de 70, comme le sucre de table (celui du Coca Cola n’est « que » de 63, youpi !). Le pain blanc est élaboré à partir de farine blanche, raffinée. Le germe et le son du blé ayant été retirés, il ne reste quasiment plus rien des nutriments initialement présents dans le grain de blé (calcium, fer, zinc, vitamines B et vitamine E, etc.) Ainsi, le blé raffiné ne présente plus le moindre intérêt nutritionnel, et ne contient pratiquement plus que de l’amidon ! Pour la confiture, Christophe Brusset, un ancien cadre de l’agro-alimentaire qui se définit lui-même comme un « repenti », a expliqué dans un livre récent comment elle est…créée de toute pièce à partir de sucre. C’est un Frankenstein du petit déjeuner : « On mélange une gelée de sucre avec du jus de sureau pour la couleur, un arôme fraise, puis on ajoute des akènes, ces petits grains visibles à la surface des fraises, qui s’achètent en boîte ». Pour le dire autrement, il n’y a pas la moindre trace de fruit dans la confiture moderne. Mais sinon Tout va bien Manger un bol de céréales fait partie d’un petit-déjeuner équilibréLes médias officiels, qui vivent des publicités payées par l’industrie agro-alimentaire répètent à l’unisson que « les céréales font partie d’un petit-déjeuner équilibré »8. Pourquoi, comment ? On ne discute pas, on s’exécute ! Le Figaro Santé recommande même « une portion de 30 grammes chaque jour pour les enfants ». C’est qu’il s’agit de ne pas fâcher Kellogg's ou Nestlé… En attendant, le journaliste du Figaro serait inspiré de se pencher sur l’étiquette des céréales qu’il conseille aux enfants :
Autres antinutriments, les lectines (des protéines présentes dans les céréales) favorisent les ulcères, les infections respiratoires, et les douleurs articulaires.
Extension du domaine du désastre Or on estime aujourd’hui que 2 à 5 % de la population est intolérante et 5 à 30 % sensible au gluten, avec des conséquences parfois lourdes sur la santé (porosité intestinale, troubles du sommeil, diarrhées, fatigue, mais aussi dépression, anxiété etc.) ; Mais une étude a montré que le désastre lié au gluten était encore plus étendu que ce qu’on pensait ; des chercheurs ont fait consommer du gluten à trois groupes différents ; des malades cœliaques, des personnes hypersensibles et un groupe en bonne santé. Dans chaque groupe, peu importe le groupe, la consommation de blé augmente grandement la perméabilité intestinale : l’intestin se transforme en passoire, sa muqueuse devient poreuse, les nutriments ne sont plus absorbés. L’état inflammatoire est déclenché même chez des personnes en bonne santé…(je reviens sur le gluten du petit-déjeuner un peu plus loin). On peut remplacer les céréales par des légumes, fruits, fruits à coques (noix, noisettes, amandes, noix du Brésil, noix de pécan…) Boire du lait, manger des produits laitiersParmi les 33 experts de l’ANSES qui conseillent de consommer « trois produits laitiers par jour », en commençant bien sûr dès le petit-déjeuner, il faut tout de même savoir que 26 d’entre eux ont déclaré des liens actuels ou anciens avec l’industrie agro-alimentaire… Ceci explique peut-être pourquoi, en France, on se retrouve avec des recommandations de consommation de calcium (« c’est bon pour les os ») qui dépassent le double de celles de l’OMS (environ 500 mg de calcium par jour pour un adulte). Pourtant, les dernières synthèses d’études publiées montrent que le calcium de l’alimentation ne réduit pas le risque de fracture. En 2013, des chercheurs américains de Harvard ont également montré que le calcium en excès diminuait l’absorption des autres minéraux, et notamment le magnésium. Ainsi, la consommation d’aliments riches en calcium et pauvres en magnésium comme les produits laitiers était associée à un risque augmenté d’infarctus, de calculs rénaux, de maladies dégénératives. La majorité des Occidentaux ne digèrent pas correctement le lactose. Ce glucide est en effet « coupé en deux » par une enzyme intestinale, la lactase, dont le rôle est de permettre au nouveau-né de digérer le lait maternel. Or, la production de cette enzyme diminue naturellement dès que cette période s’achève, rendant difficile la digestion du lait. D’autant plus que le lait de vache contient plusieurs hormones bovines (insuline, œstrogène) inadaptées au corps humain, ainsi que des « facteurs de croissance » qui pourraient stimuler les cellules cancéreuses. Un veau nourri au lait de vache passe de 0 à 200 kilos en 6 mois. Les besoins qui sont les siens pour réussir une telle croissance ne sont absolument pas ceux du petit d’homme ! Enfin, la célèbre étude EPIC (European Prospective Investigation into Cancer and Nutrition) sur près de 150 000 hommes a montré pour chaque 35 g de produits laitiers consommés par jour en plus, que le risque de cancer de la prostate augmente de 32 %. Et cela concerne aussi le cancer du sein. Dans une étude américaine, sur 1893 femmes diagnostiquées à un stade précoce de cancer invasif, celles qui ont consommé une portion par jour et plus de produit laitier entier ont présenté un risque augmenté de mortalité de près de 49 % Prenez de la margarine, c’est moins gras que le beurreLa margarine ne doit sa brillante carrière qu’à une imposture, celle d’avoir diabolisé le beurre avec succès, combinée à d’excellents réseaux dans les circuits de décision. Ainsi, François Guillaume, ancien président de la FNSEA puis ministre de l’Agriculture, a été auparavant PDG de Saint-Hubert Industrie Laitière, fabricant de margarine. Ainsi, l’ancien directeur du groupe Le Figaro-L’Express, M. de Chaisemartin, était lui-même un héritier de l’inventeur de la margarine… Eh oui, désolé de le vous dire si vous en doutiez, c’est comme ça que ça marche ! Le résultat, comme dit le journaliste Pierre Lance, c’est que les Français ignorent que « ces blondes margarines si télévisuellement attractives sont fabriquées avec du palladium, du molybdène, du manganèse, du platine, du nickel, du cuivre, du chrome, etc... et qu’elles peuvent contenir un résidu de 40 mg au kg de laurysulfate de sodium, entre autres friandises. » Le professeur Brisson, auteur de Lipides et nutrition humaine, a résumé le risque qu’il y avait à préférer la copie à l’original : « La surconsommation de lipides végétaux industriellement traités peut donc avoir deux conséquences graves. La première, directe, en fournissant une énergie moins facilement utilisable par les cellules et en créant un certain encombrement lipidique au niveau cellulaire ». « La seconde, indirecte, en imposant des acides trans qui « prennent la place » d’autres acides gras indispensables à notre métabolisme. « Les conséquences pour l’être humain peuvent être d’abord une sensation de fatigue permanente, une tendance à l’obésité, des ennuis cutanés ou muqueux. Puis, si le déséquilibre alimentaire s’accentue, le terrain organique peut devenir propice aux maladies dégénératives telles que cancer ou sclérose cardio-vasculaire. » L’étude Framingham sur le cœur a montré que les personnes qui remplacent le beurre par de la margarine ont plus de risques de mourir d’une maladie du cœur. Conclusion, consommez plutôt (raisonnablement) du beurre bio mais surtout, évitez l’imposteur. Le petit-déjeuner : c’est o-bli-ga-toire !On a longtemps déconseillé la pratique consistant à ne PAS prendre de petit-déjeuner parce qu’on observait statistiquement que ceux qui prenaient un petit déjeuner étaient en meilleure santé que les autres. Mais on a fini par comprendre que l’explication était un peu plus subtile… le mode de vie de ceux qui sautaient le petit-déjeuner était « en moyenne » plus malsain : ils fumaient plus, buvaient plus et faisaient moins d’activité physique. Aujourd’hui, on sait désormais que l’impact du petit-déjeuner dépend des personnes. Certains supportent mal de s’en passer. D’autres, au contraire, voient leur tour de taille s’améliorer et leur sucre sanguin se stabiliser, grâce à ce « jeûne intermittent » de 20h du soir à 12h le lendemain. Le mieux est donc de suivre votre instinct et/ou de faire l’expérience pendant un temps : ressentez-vous le besoin de manger le matin ? Est-ce un plaisir ou une obligation ? Comment vous sentez-vous dans la journée ? L’important, c’est le sans gluten Les industriels de l’agro-alimentaire ont beaucoup de défauts, mais ils ne sont pas idiots. Alors que de plus en plus de personnes se tournent avec bonheur vers le sans gluten, ils ont estimé qu’ils devaient à leur tour proposer une offre « sans gluten », y compris pour le petit-déjeuner. Et c’est dans ce contexte que l’association « 60 millions de consommateurs » a semé la panique, en publiant en 2016 les résultats d’une étude sur les « produits industriels sans gluten », comparés aux produits avec gluten. Verdict : un désastre…pour le sans gluten !! Jugé « pas meilleur pour la santé », avec comme seul effet « d’alléger votre porte-monnaie », etc. Seulement à l’époque, il semble qu’un « détail » avait échappé aux commentateurs. C’est que peut-importe qu’elle soit sans gluten ou pas, la malbouffe industrielle reste de la malbouffe. Les produits industriels, même sans gluten, même bio, comportent généralement des doses faramineuses d’amidon de maïs, de fécules de pomme de terre ou encore de sirop de glucose… bref, que des ingrédients qui font exploser votre taux de sucre dans le sang, avec tous les risques associés : prise de poids, diabète, vieillissement accéléré, etc. Sans parler des conservateurs, épaississants et autres produits chimiques dont sont remplis la plupart des produits industriels avec ou sans gluten. Comme le résumait à l’époque le nutritionniste Anthony Berthou, « remplacer des produits industriels classiques (pâte à tarte, chips, pizza, pain de mie, etc.) par les mêmes produits sans gluten, c’est prendre le problème de la nutrition à l’envers, comme on a pu le faire pendant des années avec les produits light ». On ne saurait mieux dire. Surtout pas d’œuf, c’est plein de cholestérol !Accusé à tort d’augmenter le taux de cholestérol dans le sang et de favoriser les maladies cardiaques, puis innocenté dans cette affaire en 2013, on a tenté de lui coller sur le dos un autre crime, celui d’entretenir des relations plus que douteuses avec Alzheimer. Mais là non plus, sans succès. En effet, des chercheurs finlandais ont suivi les habitudes alimentaires de 2500 personnes pendant 22 ans, ont constaté qu’il n’avait aucun lien entre la consommation d’œufs – plus généralement du cholestérol alimentaire, présent dans le jaune – et le risque de souffrir de troubles de la mémoire ou de démence. Les conclusions de leur étude indiquent même tout le contraire : parmi les participants, ceux qui mangeaient régulièrement des œufs ont obtenu, sur certains tests cognitifs, des résultats supérieurs à ceux qui n’en mangeaient pas ! Une autre étude, portant sur 4 millions de personnes !!! est parue récemment dans le British Medical Journal, et a de nouveau conclu que manger un œuf tous les jours n'augmente en rien le risque de maladie cardiaque et peut même baisser le risque d'attaque cérébrale (AVC), sauf pour les personnes diabétiques. Le jaune d'œuf est également riche en lutéine et en zéaxanthine, deux antioxydants qui protègent les yeux contre la cataracte et la dégénérescence maculaire. En pratique, pour reconnaître la provenance des œufs, il faut regarder le premier chiffre inscrit sur la coquille : - Le 3 désigne un œuf issu d’une poule élevée en cage en élevage intensif avec 16 poules au m2 (l’équivalent d’une feuille A 4 par poule…), pas de sortie, pas de lumière du jour… - Le 2 désigne un œuf issu d’une poule élevée en élevage intensif au sol ou en volière, avec 9 poules au m2, pas de sortie, pas de lumière du jour non plus. - Le 1 et le 0 désignent un œuf issu d’une poule élevée en plein air, et en bio (le 0). Les poules doivent avoir accès à un espace de plein air (le bio précise : pendant au moins un tiers de leur vie). Lorsque les conditions climatiques le permettent, elles doivent avoir la possibilité de sortir en journée et de profiter de la lumière naturelle, de la terre, de plus d'espace qu'en bâtiment... Ceci doit leur permettre d'exprimer des comportements importants : gratter le sol à la recherche de nourriture, se baigner dans la poussière pour se nettoyer les plumes... Alors pour finir, à quoi ressemble le bon petit-déjeuner ? Pour le dire simplement, c’est un petit-déjeuner qui remplace les glucides par des protéines et des bonnes graisses. Vous pouvez y intégrer des œufs, une tranche de saumon, de jambon, un avocat, des olives, des noix et amandes et autres fruits à coque. Et puisque je vous parlais plus haut de l’excellent nutritionniste Anthony Berthou, voici le petit-déjeuner qu’il recommande lorsqu’on est sportif (vous pouvez vous en inspirer, et ne pas TOUT prendre) : 1 à 2 oeufs à la coque (à remplacer par 15 à 20 g de protéines de chanvre en poudre pour les végétaliens ou un mélange riz/pois). 30 g d’oléagineux (noix, noix de cajou, amandes, noisettes) et 1 à 2 noix du Brésil. Non grillés c’est mieux, et avec la peau, sauf pour les personnes qui ont du mal à la digérer. 1 fruit coupé en dés : une banane, une pomme ou une poire selon la saison (bio bien sûr et AVEC la peau) et éventuellement 5 à 6 myrtilles en saison ou 1 kiwi. Limiter le tout à une portion de fruit (150 g). Vous pouvez éventuellement rajouter une dizaine de baies de goji bio. 15 à 20 g de graines de lin ou une cuillère à soupe d’huile de lin, de cameline, de noix ou de chanvre. Toujours vierge et première pression à froid. Si vous souhaitez une texture onctueuse, rajouter ½ à 1 yaourt non sucré de chèvre, brebis ou soja. Éventuellement 20 à 30 g de flocons d’avoine, d’épeautre ou de châtaigne, ou une tartine de pain sans gluten de qualité (sarrasin) avec une cuillère à café de purée d’amandes complètes. Et on boit quoi ? Un thé vert bio infusé à 85 degrés. Excellente journée ! " Gabriel Combris Stage de crusine du 25 avril au 1 er mai 2021
Risotto de panais et quinoa germé aux noix et mousse
de betterave au cumin Crackers aux 3 couleurs
Brocamole - mousse de brocoli cru - Mousse au chocolat à la menthe (sans oeuf)
Brochettes de légumes
Chantal et Hélène vous propose un stage de crusine (cuisine crue) au printemps prochain au Mas Despres 66200 Latour bas Elne. Vous êtes nombreux à l'avoir réclamé, toutefois les places sont limitées à 6 participant(e)s.
420 euros + hébergement en chambre à 2. Envoyez 100 euros + 20 d'adhésion à l'association pour réserver votre place. Les repas seront préparés et pris en commun. 2 ateliers de crusine de 3 heures chaque jour. Nous apprendrons aussi à manger en conscience. La joie nous accompagnera tout au long de ce stage, Chantal adore plaisanter comme vous le voyez sur la photo! En soirée, méditation, musique, film, partage etc. Le bouillon d’os
Extrait du site : https://www.remedes-de-grand-mere.com/17-vertus-du-bouillon-dos-et-comment-le-preparer/
“Nos grands-mères ne se trompaient pas quand elles insistaient pour nous servir du bouillon pour le souper. Les os et les cartilages, lorsqu'on les fait bouillir pendant plusieurs heures libèrent un certain nombre de minéraux, d'acides aminés et des protéines structurelles telles que le collagène. Un approvisionnement régulier de ces nutriments peut maintenir notre corps en bonne santé et aider à repousser les maladies. Voici quelques-uns des avantages pour la santé du bouillon d'os qui peuvent vous inciter à faire le votre et profiter de ses bienfaits. Quel type de nourriture pourrait être le mieux adaptée pour la santé osseuse que le bouillon d'os qui contient tout le nécessaire contre la dégradation des os et des cartilages ? Quand nous pensons à la santé des os, nous pensons en premier lieu au calcium et au phosphore, mais la protéine de collagène structurale est tout aussi importante. Elle constitue l'essentiel de l'os et lui confère résistance et souplesse à la traction. Le plus souvent, la détérioration de l'os est le résultat de déficit de collagène plutôt que de carence en minéraux. Le vieillissement, et les troubles métaboliques comme l'insulino-résistance et le diabète affectent négativement la production de collagène par l'organisme, entraînant des os faibles et fragiles. Le collagène naturellement présent dans le bouillon d'os peut contrecarrer une carence en collagène et maintenir la souplesse de vos os souples et les rendre plus résistants à la casse. Les personnes souffrant d'arthrose signalent un soulagement significatif des symptômes en laissant de côté le café ou le thé au profit du bouillon d'os. Comme mentionné précédemment, le collagène est une protéine de structure. En fait, c'est la plus commune, elle représente entre 25 à 35% de la teneur totale en protéines de l'organisme. Elle est présente non seulement dans l'os et le cartilage, mais dans la peau, les vaisseaux sanguins et dans tous les organes du corps. Toutes ces cellules du corps et les tissus ont besoin de réparations et de renouvellement permanent par division cellulaire. Pour ces raisons, le besoin de collagène par l'organisme est assez élevé. Bien que le collagène de l'os et du cartilage se décomposent au cours de la cuisson, la gélatine résultante présente toutes les substances nécessaires à la formation d'un nouveau collagène. Le bouillon d'os permet d'accélérer la guérison et la résolution des blessures internes, car c'est une excellente source de constituants de collagène. Le magnésium et le potassium sont deux autres minéraux importants que vous pouvez obtenir à partir du bouillon d'os de poulet et de boeuf, tout comme un bouillon de poisson peut fournir d'avantage de suppléments d'iode. L'inflammation est la réponse naturelle de notre corps à une blessure, mais l'inflammation chronique peut conduire à de nombreuses conditions pathologiques comme le diabète et l'arthrite. Le bouillon osseux peut réduire l'inflammation, car il présente de nombreux acides aminés anti-inflammatoires. Parmi eux, l'arginine mérite une mention spéciale, car elle est utilisé en clinique pour le traitement de l'inflammation généralisée. Le bouillon d'os "soigne" le système digestif, car le processus de cuisson longue a déjà brisé les protéines complexes et les molécules de graisse dans leurs éléments plus simples. La gélatine obtenue favorise la formation de collagène et la guérison rapide de la paroi intestinale endommagée. C'est particulièrement utile pour les personnes souffrant d'ulcères gastro-intestinaux et la maladie de Crohn. Le bouillon d'os permet de soulager les maladies auto-immunesL'hyperperméabilité intestinale est considéré comme l'un des principaux responsables des maladies auto-immunes. Elles sont déclenchées lorsque la paroi intestinale est endommagée et que les particules de nourriture passent dans la circulation sanguine. Le corps prends ces corps étrangers pour des toxines et répond en déclenchant une attaque immunitaire qui est mal orientée vers nos propres cellules. Un acide aminé appelé glutamine contenue dans un bouillon d'os a une action corrective sur la paroi intestinale endommagée, empêchant l'entrée des toxines alimentaires dans la circulation sanguine. Il y a eu de nombreux cas où les conditions auto-immunes ont été inversées en prenant du bouillon d'os régulièrement. Bien d’autres bienfaits des bouillons d’os sont mentionnés comme l’amélioration de la fertilité masculine, régulateur des désordres hormonaux chez la femme, améliore le sommeil, protège contre l’anémie, protège des crampes musculaires dans les jambes, excellent pour la santé des cheveux, des ongles et de la peau, anti-vieillissement. Comment faire soi-même un bouillon d'os ?Aujourd'hui, il est préférable de se procurer des os venant de fermes biologiques locales. Essayez d'obtenir de grands os comme ceux de la cuisse et du mollet, avec beaucoup de moelle. Demandez à votre boucher de les couper en petits morceaux. Vous pouvez aussi utiliser certaines articulations avec beaucoup de tissu cartilagineux comme le cou et la queue ou les pieds. Le bouillon est essentiellement réalisé en faisant bouillir le tout dans une grande quantité d'eau. Vous devez ajouter un agent acidifiant comme du vin ou du vinaigre à votre eau pour aider à extraire le maximum de minéraux contenus dans les os. Inclure des légumes et des herbes pour améliorer le goût. La recette du bouillon d'osComme tout bouillon, le bouillon d’os se prépare en quantité afin de pouvoir en profiter régulièrement. Préférez les os provenant de viande de qualité, élevée avec respect, que vous pouvez obtenir chez votre boucher. Vous pouvez mélanger différents os, et aussi rajouter des os à moelle si vous le souhaitez. Un élément acide tel que le vinaigre de cidre aide au transfert des minéraux des os dans l’eau de cuisson. Pour préparer du bouillon d’os, il vous faudra :
Placer tous les os dans une marmite, recouvrir d’eau filtrée, rajouter le vinaigre de cidre et laisser tremper 1 à 2 heures. Réchauffer l’eau jusqu’à ébullition, puis écumer la mousse qui peut se former à la surface pendant la cuisson, car celle-ci contient des impuretés qui peuvent nuire au goût du bouillon. Rajouter ensuite les légumes et autres ingrédients et mijoter à feu doux entre 12 et 48 heures selon le type d’os (voir ci-dessous) pour que les nutriments et minéraux des os puissent migrer dans le bouillon. A la fin de la cuisson, les os se décomposent, car ils ont perdu les minéraux des os, des cartilages et des tendons. Filtrer ensuite le bouillon et jeter les os et légumes cuits dans le compost. Les os ainsi décomposés ne sont pas conseillés pour les animaux domestiques. Réfrigérer dans des bouteilles ou congeler. Le bouillon d’os se conserve quelques jours au frigo et 6 mois au congélateur. Une fois refroidi, vous pouvez retirer le gras qui s’est accumulé à la surface et l’utiliser pour cuire des légumes, c’est une matière grasse saine. Le bouillon doit être gélatineux, c’est le signe qu’il contient beaucoup de gélatine. Quelle durée de cuisson ? La durée de cuisson dépend des os, c’est le temps qu’il faut respecter pour que le collagène et les autres nutriments se libèrent des os:
Choisissiez bien entendu des viandes bio et élevées de manière respectueuse, car les autres contiennent beaucoup moins de nutriments.
Il est important de mijoter et non cuire ou bouillir le bouillon, et d’éviter de le réchauffer dans un four à micro-ondes, car les températures élevées et les ondes dénaturent les acides aminés et les rendent toxiques pour le foie, les reins et le système nerveux. La cuisson élevée détruit aussi le collagène… Consommer une tasse de bouillon chaud ou tiède aussi souvent que vous y pensez. Pour bénéficier de tous ses bienfaits, il est recommandé d’en consommer une tasse chaque jour, pur ou comme base de soupe ou de toute autre préparation culinaire. Attention Dans de rares cas, certaines personnes ont des difficultés à métaboliser la glutamine, richement présente dans le bouillon d’os. Si vous ne vous sentez pas mieux en consommant le bouillon d’os, il vaut mieux faire une transition de quelques semaines à consommer du bouillon de viande (en laissant la viande sur les os et en ne cuisant que 2-4 heures) ou à bien enlever le gras du bouillon d’os, afin de passer la phase de sensibilité à la glutamine. Celle-ci est généralement due à un intestin très malade, une intoxication au plomb, un manque de vitamine B6 ou encore une exposition trop prolongée au glutamate de sodium (MSG). Source: https://www.simplementcru.ch/le-bouillon-dos/ Mon conseilPersonnellement j'aime bien ajouter du psyllium dans ce bouillon et de temps en temps pour changer, j'ajoute quelques algues sèches que je coupe aux ciseaux. Dans mon magasin bio qui a un rayon boucherie, le boucher me garde les carcasses de dindes et de poulets et quelques os de boeuf qu'il me donne. N'hésitez pas à demander. Vente d’os bio pour le bouillon : https://lescolisduboucher.com/recherche?orderby=position&controller=search&orderway=desc&search_query=bouillon&submit=&msclkid=505a584345d41864c09707c6e1041ff2 Quelle est la meilleure alimentation pour l'homme ?
Cet article sur le choix de notre alimentation m’a été demandé, j’ai pourtant l’impression d’en parler souvent...
Pour répondre à cette question, c’est pour moi sans hésiter : l'instinctothérapie de GC Burger ou l’alimentation sensorielle comme l’appelle Dominique Guyaux, ce qui revient un peu au même. Pour la simple et bonne raison que nous avons tous des besoins différents à des moments différents. Ce type d’alimentation permet à chacun de choisir et de manger exactement ce dont son corps a besoin pour sa santé à un moment T. Pourquoi je n’en parle pas plus souvent et pourquoi je ne la pratique plus ?J’ai pratiqué plus de 10 ans l’instinctothérapie et j’ai eu mes 2 derniers enfants pendant cette période et eux même l’ont donc pratiquée jusqu’à l’âge adulte sans jamais avoir besoin d’aller chez un médecin ou un dentiste jusqu’à l’âge adulte, car en très bonne santé. Maintenant ils ont choisi de manger un peu comme leurs familles et amis et moi je préfère suivre mon ressenti en mangeant en grande majorité cru, soit en salade ou juste à la croque. Je reste souple selon les circonstances. Cette alimentation nécessite d’avoir un grand choix d’aliments vivants en permanence, avec si possible des fruits exotiques de temps en temps, de la viande et des produits de la mer, des oeufs d’excellente qualité, des graines et des oléagineux de toutes les sortes et non chauffées de très bons légumes bio etc. Sans oublier une bonne eau plate de préférence. Ce sont les produits alimentaires de ce type en quantité normale alliés à une activité physique régulière qui sont les clefs de la santé. Socialement parlant, à moins de vivre entre personnes instinctos, cela pose un certain nombre de difficultés qu’aujourd’hui peu de gens sont prêts à accepter. L’aspect social de nos vies prend souvent le dessus sur notre santé; la plupart des gens vont régulièrement au restaurant alors qu’il y a 30 ans, c’était plus exceptionnel, les repas entre collègues, amis, familles prennent une place importante, se marginaliser en mangeant ses fruits et légumes à la croque dans son coin, sans parler des protéines végétales et animales toujours crues demande une motivation à toutes épreuves. Tant que l’on n’est pas conscient d’être nous même l’acteur de notre propre santé, pourquoi ne pas manger comme tout le monde ? Et bien souvent cela veut dire pas assez de bonnes vitamines, pas assez de fibres, trop de mauvaises graisses, de mauvais sucre, trop de pain...Et le tout en trop grandes quantités. S'en suivent des prises de poids désagréables, des hyperglycémies, des problèmes de cholestérol...Lorsque l'on ajoute à cela un mode de vie sédentaire la boucle est bouclée pour être en mauvaise santé. Combien de gens disent, j’ai attrapé le cancer, ou bien la polyarthrite rhumatoïde m’est tombée dessus… Rien ne nous tombe dessus, nous nous fabriquons au fil des années et avec une hygiène de vie souvent délétère, un terrain qui ouvre la voie aux maladies dégénératives. Comment faire ?Si on ne souhaite pas se marginaliser tout en ayant une alimentation la plus saine possible, pleine de bénéfices alimentaires, il faudra donner une place de choix aux aliments vivants, c’est à dire crus comme on les trouve dans la nature, non modifiés par l’homme (chauffage, congélation, traitement chimique, irradiation etc.), le plus frais possible et cultivés sur une terre riche. Cette alimentation sera équilibrée si elle comporte des fruits, des légumes, des graines germées, des aliments crus à chaque repas et si vous le souhaitez des aliments cuits aussi en évitant ceux qui ont subi un enfumage (cancérigène), les fritures, les grillades etc. Il est fortement conseillé de limiter les protéines animales à 500 gr par adulte et par semaine, d’éviter les produits laitiers (pro-inflammatoire) et tout ce qui contient du gluten, principalement les mets à base de blé (pain, pizza, gâteaux, biscuits, plats préparés du commerce etc.). La consommation régulière de céréales (même celles qui ne contiennent pas de gluten) encrasse les intestins, il vaut mieux les limiter à une seule fois par semaine ou les arrêter. Les repas doivent être pris tranquillement sans excitation ni précipitation, dans un lieu agréable qui favorise la détente avec une bonne mastication. Pour un adulte, 2 repas par jour sont suffisants, sans grignotage entre les repas. Un repas complet permet d’attendre sans difficulté 4 à 5 heures sans manger. Si ce n’est pas votre cas, c’est que vous ne mangez pas assez ou qu’il vous manque peut être des protéines. Les protéines se trouvent dans les produits animaux certes, mais aussi dans les graines germées, le tofu, les champignons, toutes les sortes de noix, la noix de coco etc. Se faire plaisirSi nous arrivons à manger parfaitement sainement 5 jours par semaine, et que le week-end par exemple on s’autorise un restaurant ou un repas “classique” en famille, il est possible d’allier santé et vie sociale sans se marginaliser. Moralement tout va bien, physiquement, on se maintient en faisant de l’exercice physique régulièrement, en dormant 7 à 8 heures chaque nuit d’un sommeil de bonne qualité, et le niveau de stress reste bas. Si en plus on a la chance de vivre proche de la nature et qu’aucune pathologie chronique n’est décelée, optons pour une routine saine et pleine d’énergie. Sans oublier de boire de l'eau plate car au même titre que notre corps a besoin de bons aliments il a également besoin d'une bonne hydratation de qualité. N’oubliez pas que la nervosité, la dépression et les autres troubles du système nerveux prennent leur source dans notre intestin. En veillant à aller à la selle 1 à 3 fois par jour, l’idéal est d’avoir autant de selles que de repas dans une journée, pratiquer les lavements de temps en temps ou des hydrothérapies du côlon 2 fois par an et tout va bien Mon conseilLes chercheurs mettent en avant que la plupart des maladies chroniques dégénératives, les allergies etc. viennent, entre autre, d’un intestin poreux. Certains prétendent même que toute la population, même sans manifestation de symptômes, aurait un intestin poreux. Cela signifie qu’il y a des trous dans la muqueuse intestinale qui laissent passer des toxines dans le sang. Le gluten serait un des responsables de cette pathologie, c’est pourquoi il vaut mieux éviter les plats qui en contiennent, les produits laitiers le seraient également, surtout ceux à base de lait de vache, les métaux lourds, et probablement beaucoup d’autres substances qui se trouvent anormalement dans nos intestins en sont responsables. Pour réparer la muqueuse intestinale, la graisse de coco est bien, mais vous pouvez faire aussi régulièrement des bouillons d’os. Ce bouillon qui cuit à feu doux plusieurs heures, permet de libérer le collagène des os et ce collagène va aider à colmater les jonctions serrées qui forment la muqueuse intestinale. Dans un prochain article je vous parlerai de tous les bienfaits du bouillon d’os ainsi que sa recette. La lacto-fermentation
Pour faire suite à l’article sur le biote intestinal, voici quelques indications et recettes de lacto-fermentations qui apportent des probiotiques à notre tube digestif.
Qu’est-ce qu’une lacto-fermentation ?C’est une fermentation lactique qui n’a rien à voir avec le lait comme beaucoup le pensent quelquefois. C’est un mode de fermentation anaérobie (en l’absence d’oxygène), qui en présence des glucides des végétaux et des ferments lactiques produit de l’acide lactique qui permet l’élimination des bactéries potentiellement pathogènes. C’est donc une technique qui permet la conservation des végétaux, très utilisée et depuis longtemps dans certains pays de l’Europe de l’Est notamment mais on la retrouve un peu partout sur la planète. “Les légumes portent sur leur surface des micro-organismes (champignons microscopiques, bactéries) qui, laissés à l'air libre, provoquent une putréfaction. En l'absence d'air et en présence d'une légère quantité de sel qui inhibe les autres ferments, ceux de la famille des ferments lactiques deviennent prédominants : c'est le début du processus de fermentation lactique. Ces bactéries se développent en se nourrissant des glucides présents dans les aliments et les transforment en acide lactique. Au fur et à mesure du processus, la quantité d'acide lactique augmentant, le jus devient de plus en plus acide. Cette acidité neutralise le développement de la putréfaction. Lorsque le milieu devient suffisamment acide (pH autour de 4), les bactéries lactiques sont elles-mêmes inhibées. Le produit devient stable, ce qui permet une longue conservation. Quels aliments sont concernés ?“La fermentation lactique a longtemps été utilisée pour préparer une grande variété d'aliments. Elle est à l'œuvre dans la fabrication des produits à base de lait (comme le lait fermenté, le yaourt ou le fromage), à base de viande (saucisson sec) ou de poisson (Nuoc-Mâm). De nombreux fruits et légumes peuvent être consommés fermentés, comme le chou (donnant la choucroute ou le kimchi), les carottes, la betterave, les cornichons, le citron, les olives, les oignons, le chou fleur, l’ail etc. Elle intervient aussi dans la préparation du levain, ou de la sauce soja” Les boissons lacto-fermentées
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Fermentation_lactique Des recettesPour faire très simple, je râpe des carottes et des betteraves, je les place dans un bocal en tassant un petit peu, j’ajoute ail, thym, laurier puis un mélange de moitié eau filtrée ou de source et moitié eau de mer. Si vous n’avez pas d’eau de mer, vous couvrez tous les légumes avec de l’eau et une pincée de gros sel non traité. Je tasse un peu les légumes afin que les bulles d’air remontent à la surface et je mets un poids sur les légumes pour qu’ils ne sortent pas de l’eau. (j’utilise quelquefois un galet fin de + ou - la largeur de mon bocal) Je ferme légèrement mon bocal et le laisse à une température ambiante d’environ 18 ou 20° en plaçant une assiette dessous car les premiers jours, le jus déborde sous l’effet de la fermentation. Ensuite je ferme bien votre bocal pour une conservation de plusieurs semaines à plusieurs mois et je le garde dans un endroit frais. Lorsque vous souhaitez consommer vos légumes lacto-fermentés, n’utilisez jamais de métal mais servez-vous avec une cuillère en bois ou en plastique ou des baguette puis refermez le bocal et conservez-le au frais. Je fais aussi des haricots verts, des haricots plats, des haricots blancs, du chou blanc avec le même procédé. Les fruits peuvent être utilisés aussi pour donner une touche sucrée comme la pomme, la poire, l’ananas etc. Une autre recette simple est de couper finement à la mandoline un chou blanc, ajouter des graines de cumin puis une pincée de gros sel non traité. Malaxez bien toute la préparation avec vos mains pour laisser le jus du chou sortir. Lorsque qu'en pressant sur le chou avec votre point vous voyez le jus sortir vous pouvez mettre en bocaux en tassant et en laissant le jus recouvrir le chou. Fermez bien et attendez 10 à 15 jours pour consommer. J’ai aussi tenté une recette un peu différente qui permet de varier les goûts. Elle est excellente mais attention de ne pas mettre trop de piment! Vous la trouverez en bas de page. Recette de chou lacto-fermentés sans selIl faut prendre un beau chou blanc rond et avoir un extracteur de jus. Coupez finement un bon tiers du chou, placez-le dans un bocal. Passez les 2 autres tiers à l’extracteur de jus et versez ce jus sur le chou coupé de manière à le recouvrir entièrement. Laissez à une température de 18° ou 20° pendant 5 jours puis consommez. Ce chou est beaucoup plus doux avec cette recette et se conserve au frais environ 2 semaines. Recette de lacto-fermentation proposée par Louise Browaeys et Hélène SchernbergDans le livre : Je découvre la fermentation, paru aux éditions Terre vivante. Pour 2 bocaux d’environ 500 ml ✽ 1 kg de chou vert ou de chou chinois ✽ 3 carottes ✽ 1 pomme ✽ 15 ml de sauce soja ✽ 1 c. à café de gingembre frais râpé fin ✽ 1 c. à café rase de piment rouge en poudre ✽ 150 g de sel de mer Préparation : 20 à 30 minutes Repos : 1 nuit Fermentation : 1 semaine à 20 °C puis 1 mois à moins de 18 °C Conservation : au frais une fois ouvert Astuce Pour imiter le coleslaw, servez ce kimchi dans une sauce épaisse constituée de noix de cajou mixées avec de l’eau, de l’huile de colza et/ou de sésame, du vinaigre balsamique, des raisins secs blonds et de quelques brins de persil ciselé. Coupez le chou en fines lamelles et râpez les carottes et la pomme. Mettez-les dans un saladier rempli d’eau. Saupoudrez abondamment de gros sel, mélangez et laissez dégorger une nuit. Le lendemain, rincez et égouttez. Ajoutez le reste des ingrédients et mélangez bien. Transvasez dans vos deux bocaux. Tassez pour éviter les bulles d’air. Placez un poids pour maintenir les légumes immergés. Fermez les bocaux et laissez fermenter le temps indiqué. Prévoyez une petite assiette en dessous en cas de débordement du jus. Les fruits frais - Quand et comment les consommer ?En début de repas ou en fin, ou en dehors des repas? En jus ou entiers? Fruits de saison ou fruits exotiques? Que nous apportent-ils?Le sucre des fruitsLes fruits sont très riches en glucides (sucres naturels) mais aussi en vitamines et en fibres. Ils sont utiles à la santé. Plus on est jeune et en bonne santé et plus on peut en manger sans problème. Mais en vieillissant, notre métabolisme s’affaiblit et il est préférable d’en consommer sans excès. L’inconvénient c’est la concentration en sucre. Bien entendu, d’un fruit à l’autre, il y a de grandes différences. La banane mûre par exemple est extrêmement plus riche en sucre que le melon. Cette richesse en sucres crée un pic de glycémie donc d’insuline dans le sang. Cela provoque une hyperglycémie qui nous apporte de l’énergie rapidement. Mais le pic redescend brutalement aussi, et très vite on se retrouve en hypoglycémie et on a faim. Si notre métabolisme des sucres fonctionne bien, les fibres contenues dans le fruit servent d’amortisseur en quelque sorte. Tout va bien.
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Si notre métabolisme des sucres est un peu faible, ou si l’on est pré-diabétique et fortiori diabétique, il est recommandé de ne pas manger de fruits entre les repas, et de les manger avec d’autres aliments riches en fibres pour ralentir le pic de glycémie dans un sens comme dans l’autre et de limiter leur consommation à environ 2 ou 3 fruits par jour. Voyez avec votre médecin ou votre naturopathe ce qu’il vous conseille. Si tout va bien pour vous du côté du métabolisme des sucres, vous pouvez les manger quand vous voulez. Les fruits doivent se manger bien mûrs et le plus tôt possible après la cueillette. Vaut-il mieux manger les fruits en début ou fin de repas ?Pour cela tout dépend de votre système digestif. Si vous n’avez pas de problème, mangez-les en fin de repas, c’est agréable de finir sur une touche sucrée. Mais si vous avez une digestion difficile et des fermentations, choisissez plutôt de les consommer 20 minutes avant les repas. Ainsi ils auront quitté l’estomac, lorsque votre bol alimentaire y arrivera. Si vos problèmes ne s’apaisent pas, il faudra aussi que vous regardiez si les associations alimentaires ne sont pas trop compliquées ou s’il y a des fodmaps à éviter si vos problèmes ne s’apaisent pas. Et bien sûr, consulter votre médecin ou votre naturopathe. Les jus de fruitsQuoiqu’il en soit, comme il n’y a pratiquement plus de fibres dans les jus maison, faits à l’extracteur de jus, il est tout à fait déconseillé de consommer des jus de fruits uniquement. Mais vous pouvez mettre un peu de fruit avec beaucoup de légumes pour faire vos jus. Cela rendra le goût plus agréable et sucré. Dans un smoothie il y a les fibres, c’est mieux, à condition de ne pas rajouter de sucres ou de crème glacée! Les jus de fruits du commerce même sans sucre rajouté sont à éviter. Même si vous avez des intestins irrités, les fibres des fruits sont douces et ne devraient pas vous causer de douleur, contrairement aux fibres des légumes. Les plus irritantes sont les fibres des légumes racines. Pour eux, il sera recommandé de les consommer en jus. Fruits de saison ou fruits exotiques ?Pour des raisons écologiques et nutritionnelles, on conseille toujours de consommer des fruits et des légumes de saison et de préférence, de votre région. Si possible bio pour éviter de vous intoxiquer avec les pesticides et autres produits chimiques utilisés en agriculture classique. Les meilleurs fruits, comme les légumes d’ailleurs seront ceux provenant de votre jardin, de votre verger ou ceux de vos voisins qui ne pratiquent pas la mono-culture à outrance. Ils seront meilleurs au goût mais aussi sur le plan nutritionnel. On sait très bien aujourd’hui que les végétaux sont de plus en plus carencés (comme nous, de fait) à cause de l'appauvrissement de la terre, des traitements, et de la mono-culture. C’est la raison du succès de la permaculture actuellement. Du côté de Perpignan, nous sommes privilégiés, nous sommes le premier département bio en France, même s’il reste des progrès à faire, je ne me plains pas. En plus avec le climat, nous avons des fruits et des légumes qui poussent toute l’année. La proximité de l’Espagne, et les producteurs en permaculture du sud de l’Espagne, nous permettent aussi de recevoir des palettes de fruits exotiques comme les avocats, les bananes, les mangues, les chirimoyas etc. Mais d’autres régions n’ont pas cette chance. Je pense en particulier aux personnes qui vivent à Paris ou dans le nord de la France, la Belgique etc. et qui ont plus de mal à trouver de bons produits de leur région tout au long de l’année et à des prix raisonnables. Si vous le pouvez, il serait judicieux d’en commander de temps en temps d’excellente qualité en provenance d’Espagne, de Thaïlande etc. à Jurassic fruit qui vous livrera à domicile où que vous soyez. Pensez que vous avez 10% de réduction sur votre première commande avec le code: CURENATURE (en majuscules) Pour un événement particulier, un cadeau d’anniversaire, les fêtes de fin d’année, un mariage etc. un magnifique panier de fruits exotiques fait toujours plaisir! Moi j’ai pris l’habitude de m’offrir un petit plaisir après chaque long jeûne, et je commande à Jurassic fruit du durian, du cempédak, des mangues, des figues de barbarie, des cocos light etc… C’est ma petite récompense!
L'aspect nutritif des fruitsLes fruits sont indispensables pour leur teneur en vitamines. On trouve, selon les variétés de fruits, des vitamines A, B1, B2, B3, B6, C et E On trouve aussi des fibres, j’en ai parlé plus haut, des glucides en assez grand nombre, et plus faiblement, des protides, des lipides, du sodium, du fer, du zinc. On y trouve aussi du calcium et du potassium. Je parle bien sûr des fruits frais, pas des fruits en conserve, et même les fruits séchés n’ont plus les mêmes valeurs nutritives. Souvent ils perdent leurs vitamines. La vitamine C plus particulièrement disparaît avec la chaleur et la durée. Mais la plupart des vitamines, même si elles sont un peu moins fragiles disparaissent à la cuisson. Attention Les fruits séchés du commerce même bio, sont la plupart du temps chauffés. Idem pour les oléagineux et bien d’autres produits séchés. Les fruits congelés perdent aussi une partie de leur qualité nutritive. Vous pouvez en consommer occasionnellement mais pas régulièrement. Les conserves et les jus du commerce ne sont vraiment pas intéressants sur le plan nutritif et attention aux sucres, sel et additifs ajoutés. La graisse de coco vierge de première pression à froid bio
Bonne ou pas ?
Pourquoi faire ? Comment l’utiliser ? Tant de questions que vous vous posez et auxquelles je vais essayer de répondre. Bonne ou mauvaise ?Ce qu’il faut savoir avant tout c’est qu’il n’y a pas d’huile parfaite. Elles ont toutes des avantages et des inconvénients. Si vous consommez régulièrement de l’huile, l’important est de les varier, comme l’ensemble de votre alimentation et de les acheter le plus fraîchement pressées possible et surtout pressées à froid pour garder un maximum de nutriments et en petits contenants afin de ne pas les conserver trop longtemps. Personnellement je n’en utilise que très peu pour l’alimentation, en revanche j’aime utiliser les huiles pour ma peau et mes cheveux. Attention à la graisse raffinéeLa graisse de coco raffinée n'a pas du tout les mêmes vertus que la graisse de coco vierge ou extra-vierge et bio. Mais je vous mets en garde, car je me suis fait prendre une fois. Vous trouvez aussi en magasin bio de la graisse de coco raffinée, désodorisée. Ce sont les mêmes contenants, la même marque, il faut donc bien penser à regarder l’étiquette et s’assurer qu’elle est vierge. Une fois que j’étais pressée, je n’ai pas fait attention à ce détail et la graisse de coco n’avait aucun goût et je n’ai pas compris tout de suite! Je vais donc parler ici essentiellement de la graisse de noix de coco vierge. Vous la trouvez en magasins bio ou sur internet, veuillez bien vérifier de quelle huile de noix de coco il s’agit La composition de la graisse de coco viergeElle est composée de plusieurs types d’acide gras et les avis sont partagés pour son utilisation quotidienne. En fait c’est parce qu’elle contient environ 90% d’acides gras saturés qui ne sont pas considérés comme de bons acides gras. Toutefois d’après les récentes recherches sur ces acides gras saturés, il semblerait qu’ils ne soient pas aussi nocifs qu’on le pensait. L’huile de noix de coco contient des triglycérides à chaîne moyenne (TCM). La plupart des acides gras de l’alimentation sont des acides gras à chaîne longue (TCL). Les acides gras à chaîne moyenne ne sont pas métabolisés de la même façon. Ce qui fait qu’on ne peut pas classer les acides gras de la graisse de coco de la même manière. Ces acides gras passent par le tube digestif et vont au foie. Ils sont utilisés comme source d’énergie ou transformé en corps cétoniques bénéfiques notamment pour le cerveau. L’augmentation des corps cétoniques, nous l’avons vu dans un précédent article, est utilisée dans un but thérapeutique pour certaines maladies touchant le cerveau entre autre. Les qualités de l'huile de coco viergeL'huile de coco est hautement résistante à l’oxydation ce qui permet de la conserver longtemps et résistante aux hautes températures. Pour les personnes qui cuisent leurs aliments, c’est un avantage appréciable d’utiliser de la graisse de coco. Ce qui fait la qualité d’une huile c’est l’équilibre de toutes les substances qu’elle contient. L’huile de noix de coco vierge ou graisse de coco vierge, (c’est la même chose), est riche en protéines, en vitamines E et K , en magnésium, en potassium, en calcium et en fer. Elle est bénéfique pour les intestins et aident les jonctions serrées qui composent la muqueuse intestinale à se ressouder. On sait maintenant qu’une grande majorité de la population a, ce que l’on appelle des “fuites” ou l’intestin poreux. On n’en a pas toujours conscience, mais cela ne veut pas dire que notre intestin est en parfait état pour autant. Cela veut dire que les cellules de la muqueuse intestinale s’affaiblissent et laissent passer des substances qui ne devraient pas passer dans le sang. Et l’on sait que ces substances qui se retrouvent dans le milieu intérieur, sont la cause de nombreux troubles. On les rend responsables des allergies et des intolérances alimentaires, mais aussi très probablement des maladies auto-immunes. Ce serait aussi un facteur aggravant des maladies qui touchent le système nerveux comme la schizophrénie, les troubles du spectre autistique et surement encore bien d’autres pathologies. L’avenir nous dévoilera lesquelles. Certains disent qu’elle soulagerait du stress, qu’elle stimulerait le système immunitaire, qu’elle serait bénéfique pour les problèmes rénaux, les maladies cardiaques, l’hypertension, et qu’elle serait recommandée en cas de diabète. On attribue ces avantages à l’acide laurique qu’elle contient mais aussi l’acide octanoïque et ses propriétés antimicrobiennes, anti-oxydantes, antifongiques et apaisantes. Elle possède des effets favorables sur les facteurs de coagulation du sang. L’huile de coco vierge aiderait aussi à la perte de poids parce qu’elle permet de brûler plus de calories, donnant un sentiment de satiété et aidant à réduire la graisse corporelle grâce aux corps cétoniques que le foie produit. Comment utiliser la graisse de noix de coco vierge en alimentationCette graisse de noix de coco commence à figer à une température au-dessous de 22°C environ. Au dessus elle est molle puis liquide. Si elle est figée, il suffit de la mettre au bain-marie dans de l’eau chaude quelques instants pour la rendre molle ou plus longtemps pour qu’elle soit liquide. Vous pouvez la mélanger à vos crudités. Elle se marie très bien à des carottes ou aux betteraves râpées avec juste un petit ajout d’eau de mer ou de sel, ail, échalote ou oignon. Bien mélanger et servez tel quel. Pour préparer une sauce salade, mais aussi dans beaucoup de recettes crues comme les desserts à la place du beurre. En plaçant le dessert au frigo on obtient ainsi une consistance plus ferme. Elle accompagne aisément des légumes vapeurs ou tout autre plat cuisiné. Vous pouvez même faire des fritures avec la graisse de coco. Les personnes qui n’aiment pas le goût de la noix de coco, ne vont probablement pas apprécier sa saveur fruitée, dommage pour elles. Mais elles peuvent utiliser d’autres huiles qui ont aussi de nombreuses propriétés. N’hésitez pas à varier et restez raisonnable dans la consommation d’huile. Les autres utilisations de la graisse de cocoCes utilisations sont aussi bénéfiques pour le corps et les cheveux. Moi qui ai vécu en Indonésie, je peux témoigner que les indonésiennes ont une chevelure magnifique et bien entretenue. Il est d’usage dans ce pays de se masser les cheveux régulièrement avec de l’huile de coco. Elle a le pouvoir d’aider au démêlage tout en réparant la tige, le bulbe et la racine des cheveux. Elle est excellente pour les cheveux secs ou décolorés. Elle répare aussi le cuir chevelu et évite les pellicules. On peut masser son cuir chevelu et ses cheveux une fois par semaine avec la graisse de coco vierge et laisser agir une heure ou plus avant de faire son shampoing si possible naturel lui aussi ou fait maison. Cela permet d’avoir des cheveux brillant naturellement et un cuir chevelu sain. Autre avantage non négligeable, c’est qu’elle coûte beaucoup moins cher que tous les produits spécifiques du commerce. On prétend aussi qu’elle limite la perte de cheveux et qu’elle facilite la repousse des cheveux, un peu comme l’huile de ricin. J’ai essayé et c’était plutôt concluant pour moi, j’ai effectivement observé la repousse de nombreux petits cheveux lorsqu’au changement de saisons, les cheveux tombent davantage. Plus vos cheveux sont secs, brûlés et abîmés, plus il faudra mettre de graisse de coco et plus longtemps vous la laisserez agir. Par exemple faites ce soin le soir et gardez le toute la nuit en protégeant votre oreiller avec une serviette de toilette ou en mettant un bonnet ou une charlotte. Puis faites votre shampoing le lendemain matin. Si votre chevelure reste grasse c’est que vous en avez trop mis, la prochaine fois réduisez la quantité. Ou mieux, allez-y progressivement, un peu la première fois puis un peu plus la semaine suivante etc. Les indonésiennes utilisent la graisse de coco surtout sur la longueur des cheveux et les pointes. Mais si vous avez des pellicules massez votre cuir chevelu aussi avec une petite quantité de graisse de coco et faite-le bouger pour activer la circulation du sang. Vous pouvez aussi masser juste les pointes avec une toute petite quantité de graisse de coco tous les jours pour éviter que les pointes s'abîment trop, pour les personnes qui ont les cheveux longs La graisse de coco pour la peauL’été entre le soleil et les bains de mer ou en piscine, ma peau devient très vite assez sèche. Pour y remédier un jour sur deux, je passe de la graisse de coco et je la remplace de temps en temps par de l’huile de ricin. C’est efficace! Attention pas avant une exposition au soleil, elle ne protège pas des UV! J’en utilise en petite quantité pour hydrater mon visage le soir et je laisse agir toute la nuit. La peau absorbe tout. J’en mets aussi autour des yeux. Elle est bonne aussi pour les personnes qui ont de l'acné. Après un coup de soleil l’idéal serait de passer du gel frais d’aloé vera, mais comme on n’en a pas toujours sous la main, il sera peut-être plus facile de trouver de la graisse de coco qui fera l’affaire aussi pour calmer les brûlures légères. Oil pulling ou bain de bouche à l’huile de cocoCe bain de bouche à l’huile de coco vierge peut aussi se faire avec de l’huile de sésame de première pression à froid. Il agit par ses propriétés biocide contre les bactéries responsables des caries dentaires, mais aussi de la mauvaise haleine. En même temps, les nutriments de l’huile nourrissent la gencive. Pour cela on conseille tous les matins au lever de garder la valeur d’une cuillère à soupe d’huile de coco ou de sésame dans la bouche pendant environ 15 minutes puis de la recracher. Elle a aussi la propriété de rendre les dents plus blanches puisqu’elle les débarrasse de la plaque bactérienne qui jaunit les dents. On peut même fabriquer son propre dentifrice maison avec de l’huile de coco et du bicarbonate de soude, à raison de 2 cuillères à soupe de chaque pour obtenir une pâte dentifrice que l’on peut utiliser 2 ou 3 fois par semaine. J’espère que vous aimez la noix de coco! |
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