La cuisson, l’irradiation et le raffinage des aliments : conséquencesLa cuissonCuire les aliments a pour première incidence de détruire les enzymes (diastases) à partir de 40°. Nous savons qu’aujourd’hui, nous sommes tous plus ou moins carencés en enzymes. La cuisson est une invention de l’homme qui favorise un déséquilibre progressif dans l’organisme. L’idéal est de manger cru ou si ce n’est pas à 100%, au moins de manger des légumes crus (crudités) à chaque repas et de manger des fruits crus bien mûrs chaque jour. Il est recommandé de commencer les repas par des crudités afin d’éviter la leucocytose digestive qui est l’élévation brutale des leucocytes, globules blancs, qui ont pour mission de défendre l’intégrité de l’organisme vis-à-vis des corps étrangers. Les chercheurs ont observé cette élévation des globules blancs dans le sang après un repas cuisiné et soupçonnent qu’il s’agit d’un processus anormal de l’organisme, une réaction pathologique. Ils démontrent que la leucocytose n’apparaît que lorsqu’on absorbe des aliments cuits et qu’elle est par conséquent une réaction de l’organisme au même titre que la leucocytose qui se produit en cas d’intrusion microbienne. Les fruits et légumes crus ne produisent pas cette leucocytose. L’aliment cru ne suscite pas de réaction inflammatoire de la part de l’organisme. Les personnes qui ne supportent pas le cru ont un tube digestif malade. Elles devront trouver des alternatives pour progressivement régénérer leur digestion et pouvoir manger plus sainement, même si cela leur demande des mois voire des années. Le jeûne permet aux organes une assimilation plus rapide du cru du fait de la désintoxication effectuée et de la remise en état des différents organes. Plus on est intoxiqué, moins on supporte le cru. Mais il est important de faire une transition alimentaire très progressive. La durée de cuisson des alimentsPrenons l’exemple de la teneur en vitamine C du chou en cours de cuisson. Celle-ci diminue à mesure que la cuisson se prolonge. Mais on retrouve des paramètres assez semblables pour les autres vitamines et les minéraux sont encore plus fragiles à la chaleur. Cru : 70 mg pour 100 gr de chou Après 10 mn de cuisson : 47,5 mg pour 100 gr Après 15 mn de cuisson : 29,5 mg pour 100 gr Après 30 mn de cuisson : 22,3 mg pour 100 gr etc. Si vous devez cuire vos aliments, la meilleure cuisson est à la vapeur douce et peu de temps. Ainsi l’aliment n’est pas en contact avec l’eau, les phénomènes d’osmose sont très réduits, les minéraux et autres corps solubles sont retenus dans l’aliment. Temps de cuisson vapeur pour décrudire les légumes : 5 minutes pour les choux, épinards, endives, poivrons et champignons. 10 minutes pour les asperges, aubergines, courges, courgettes, haricots verts, poireaux, potirons etc. 10 à 15 minutes pour les carottes et choux de bruxelles 15 à 20 minutes pour les betteraves, navets et artichauts L’irradiation ou ionisation des alimentsL'irradiation des aliments consiste à exposer des aliments à des rayonnements ionisants afin de réduire le nombre de micro-organismes qu'ils contiennent. Pour certains végétaux, ce procédé empêche la germination (pomme de terre, ail, oignon etc.) pour d’autres, cela sert à une plus longue conservation (fraise etc.) L'OMS l'a accepté pour l’alimentation humaine. Ce procédé fait partie des procédés de pasteurisation à froid. L'irradiation de la nourriture est une technique développée par des entreprises agroalimentaires parce que les aliments ainsi irradiés s'abîment moins. Le procédé réduit également le risque de contamination par un organisme pathogène. Les supermarchés tentent de faire croire que ce système est mieux pour les végétaux et sans conséquence pour notre santé. Toutefois sachez que les enzymes sont très radiosensibles, l’ADN de celles-ci est altéré et les fruits et légumes sont ainsi stérilisés. Les cellules germinatives, celles en voie de division et les tissus en développement rapide sont très sensibles à ce type de traitement. Le charançon des grains, la teigne du riz, la bruche du haricot, tous les insectes sont rendus stériles par l’irradiation, le plus souvent ils meurent quelques jours plus tard. Les vitamines sont elles aussi très sensibles à ce type de traitement de conservation et aux rayons ionisants en particulier, notamment la vitamine C. Les fruits comme les pêches, les citrons, les tomates, les fraises sont très touchés par cette perte en vitamine C. Les autres vitamines très sensibles également sont les vitamines K, B1 puis B6, PP, A et E. Les pertes seraient du même ordre que lors de la cuisson. À des doses supérieures à 6 kilogray, l'irradiation peut fortement dégrader les vitamines liposolubles (vitamine D notamment). En 2008, Caulfield a montré que l'irradiation gamma oxyde fortement les vitamines liposolubles dans les rations sèches, entraînant une effondrement de la teneur de certains produits en vitamines après irradiation. Il en va de même pour quelques autres nutriments, ce qui diminue les qualités nutritives du produit irradié. Quand elle concerne des produits gras (viandes notamment), l'irradiation peut avoir un impact négatif sur le goût, l’odeur et la texture des aliments traités (rancissement). En France, la dose maximale de 10 kilogray est autorisée pour le traitement des céréales, de la farine de riz ou des épices, et la dose de 5 kilogray ne doit pas être dépassée pour la viande ou le poisson. Les aliments doivent être irradiés assez longtemps pour que les bactéries et moisissures ciblées soient inactivées. Sans compter les effets nocifs sur nos organismes… Le raffinageLe raffinage nous donne la possibilité de manger des plus grandes quantités d’aliments que l’on ne pourrait pas manger à l’état naturel. Cela permet donc les abus, et l’on sait que l’on mange trop et souvent trop riche dans les pays occidentaux. Je pense aux fruits séchés, aux oléagineux transformés en huile, aux hydrates de carbone qu’il vaut mieux manger sous leur forme naturelle comme la betterave à sucre, la canne à sucre etc. Il vaut toujours mieux consommer nos aliments sous leur forme entière si nous sommes en bonne santé et désirons le rester. Le bilanLa nature ne produit pas de protéines ou de glucides , elle produit des aliments entiers, contenant en juste équilibre tous les éléments indispensables à l'élaboration de tissus nouveaux, à la croissance et au renouvellement des cellules. Non transformés par quelque procédé industriel, ou même amoindris par la cuisson, ils apportent la vitalité à l’organisme. N’oubliez pas que nous ne mangeons pas des protéines, glucides, lipides etc. , mais des noix, des dattes etc. La seule exception qui peut être bénéfique, sont les jus de légumes frais faits maison qu’il faut boire tout juste fait sans attendre qu’ils s’oxydent. Parce que la plupart des gens ne mangent pas assez de légumes qui sont si riches en minéraux et vitamines.
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