Nos aliments d’aujourd’hui sont-ils vraiment adaptés à nos organismes ?
L’importance de nos aliments est à l’heure actuelle grandement sous-estimée par la grande majorité des médecins à l’exception de quelques pionniers. Alors que pour commercialiser un nouveau médicament, on exige à juste titre qu’il remplisse de nombreux critères d’efficacité et d’innocuité relative, bien moins de précautions sont prises en matière nutritionnelle. Si bien que l’alimentation des hommes et des animaux a beaucoup changé au cours des siècles sans assez de surveillance. C’est pourquoi, à l'heure actuelle, elle offre trois caractères inquiétants :
Ces différents aspects ont un impact sur nos organismes qui ne sont pas génétiquement adaptés, entraînant des perturbations plus ou moins importantes sur notre santé. Les chromosomes et les gènes peuvent être modifiés par certains facteurs de l’environnement : radiations, substances cancérigènes etc. et le Docteur Seignalet a mis également en évidence que les molécules bactériennes ou alimentaires venues de l’intestin grêle peuvent passer la barrière intestinale (hyper-porosité intestinale) pour se retrouver anormalement dans le sang. Phénomène qui a bien évidemment des répercussions sur la santé. Voici ce que dit le Dr Seignalet : “ La muqueuse intestinale est la seule barrière entre notre sang et notre lymphe et de dangereux agents de l’environnement : bactéries et aliments. L’état de cette barrière dépend de deux facteurs : les cellules épithéliales de la muqueuse et la flore bactérienne de l’intestin grêle. La nutrition actuelle paraît responsable de façon directe ou indirecte de nombreuses affections. Si l’on compare l’alimentation ancienne et l’alimentation moderne, on constate que les principales différences se situent au niveau des laits animaux, des céréales, de la cuisson, de la préparation des huiles, de la pollution et de la teneur en vitamines et minéraux. Le XXe siècle a vu se développer l’industrie agroalimentaire qui a entraîné plusieurs changement :
Pendant des millions d’années, les hommes ont consommé une nourriture naturelle, analogue à celle des animaux sauvages. D’après les lois de Darwin, les enzymes et les mucines digestives*, les enzymes cellulaires étaient adaptées aux diverses substances ingérées. L’alimentation moderne est riche en macromolécules nouvelles, pour lesquelles enzymes et mucines ne sont souvent pas adaptées. Les enzymes ont une spécificité étroite, semblable à celle d’une clef qui n’entre que dans une seule serrure. Ces enzymes s'avèrent donc incapables de métaboliser correctement beaucoup de molécules nouvelles, ce qui n’est pas sans conséquence vous vous en doutez bien. Interactions entre protéines et glucides réducteursCe sont les fameuses réactions de Maillard, mises en évidence par ce chimiste dès 1916 et qui ont donné lieu à de nombreux travaux. Elles se produisent entre le groupement amine des protéines et le groupement carbonyle des sucres, aboutissant à la formation de substances de plus en plus complexes. Au cours des réactions de Maillard se créent des substances à faible effet mutagène. Et l’on peut vraiment se demander quel est le devenir de ces grosses molécules lorsqu'elles ont traversé la barrière intestinale. Certains composés de Maillard sont insolubles dans l’eau et résistants aux enzymes protéolytiques. Même l’eau de Javel ou les détergents ne peuvent les casser. Rien ne s’oppose à l’accumulation de ces substances, sans modification de leur structure, sinon dans les cellules, du moins dans le milieu extracellulaire. Ce qu’il faut retenir c’est que la cuisson engendre un grand nombre de molécules complexes, n’existant pas à l’état naturel, et dont les propriétés ainsi que le destin nous sont inconnus. Il a été démontré que certaines substances issues de la cuisson sont toxiques ou cancérigènes. Alors que les pesticides et les colorants préoccupent beaucoup les consommateurs, on estime à juste titre qu’ils contiennent beaucoup moins de composés mutagènes que les aliments cuits. Les modifications induites par la chaleur sont d’autant plus importantes que la température est élevée et que le temps d’exposition est long. Il faut éviter les grillades et les fritures qui se situent entre 300 et 700°C Il faut éviter le four classique qui atteint 300°C Il faut éviter la cocotte minute qui parvient jusqu’à 140°C Il convient d’opter pour la cuisson à l’étouffée ou la cuisson à la vapeur douce. Le four à micro-ondes élève la température pendant un temps très court autour de 75°C. Cependant cet appareil possède plusieurs propriétés inquiétantes :
Les produits chauffés au four à micro-ondes subissent donc des modifications de structure subtiles, mais probablement redoutables. (Des expériences faites par le professeur Henri Joyeux sur des souris prouvent que ces produits ne sont pas sans conséquence sur la santé). Additifs alimentaires (Chambolle 1992)Colorants, Conservateurs, Antioxygènes, émulsifiants, sels de fonte, épaississants, gélifiants, stabilisants, exhausteurs de goût, acidifiants, correcteurs d’acidité, anti agglomérants, amidon modifié, édulcorants, poudres à laver, antimoussants, agents d’enrobage, traitement de la farine, affermissants, humectants, enzymes, agents de charge, gaz propulseurs, gaz d’emballage etc. Produits administrés aux animaux et aux végétaux : Hormones, antibiotiques, tranquillisants. Médicaments divers, pesticides, engrais, fongicides Tous ces produits sont délétères pour notre santé. Le terme “biologique” indique en principe : “élevé ou cultivé dans des conditions naturelles”. Mais peut-on considérer naturel le blé d’aujourd’hui, le maïs, le soja ? et les animaux qui ont consommé ces aliments ? Les oléagineux et les fruits séchés chauffés à plus de 40°C ? etc. Les carences en vitamines et en minérauxAujourd’hui la plupart des animaux d’élevage ne sortent pas de leur local et sont nourris avec des batteries comportant entre autre : luzerne déshydratée, céréales séchées, plantes séchées, produits fermentés par ensilage, tourteaux qui correspond aux résidus des graines après l’extraction de l’huile, résidus de plusieurs industries (huilerie, meunerie, amidonnerie, brasserie), farines de viandes, déchets de poissons etc. (Cordesse 1994).” Et ce n’est pas tout… J’ai reçu en jeûne récemment un chauffeur routier qui me racontait qu’une fois, il a eu comme mission d’aller chercher des colis de bonbons périmés pour les conduire dans un élevage pour servir d’aliments à moindre coût aux animaux ! “Beaucoup de légumes et de fruits poussent dans des serres et sont récoltés après une vie plus courte que les légumes et les fruits traditionnels. Il est probable que l’animal ou la plante dont la croissance est accélérée ne fixent pas une partie des minéraux et des vitamines. Nos organismes ne sont pas adaptés à ces aliments artificiels, cuits, où la proportion des divers minéraux et vitamines est mal équilibrée. La diététique ne doit pas être fondée sur des notions quantitatives, mais sur des notions qualitatives. Un retour à des aliments naturels et crus serait un grand pas dans cette direction.” * Les mucines digestives sont les constituants principaux des mucus tapissants les muqueuses digestives. Ces glycoprotéines forment un réseau protéique aux caractères physico-chimiques bien particulières qui confèrent aux mucus leur propriétés viscoélastiques. Sources : Dr Seignalet : L’alimentation ou la troisième médecine.
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