Les symptômes qui peuvent apparaître pendant le jeûne
Il est courant qu’en jeûne, quelques symptômes fassent surface. On revit, sous forme très atténuée, les maladies que l’on a pu avoir auparavant.
Toutefois, certaines personnes n’ont rien. Comment interpréter cette absence de symptômes ? L’absence de symptômes peut tout aussi bien s’expliquer par une absence d’intoxication que par une absence de détoxination. Pour une personne qui a toujours eu une alimentation physiologique et une bonne hygiène de vie, l’intoxication de son organisme est minime. A l’opposé, pour une personne sédentaire, dont l’alimentation a toujours été délétère, il y aura une surcharge de toxine +++. Ses émonctoires (organes d’élimination) fonctionnent au ralenti, la détoxination est primordiale mais reste difficile et lente à réaliser. La santé pourrait alors se définir comme la capacité de l’organisme à maintenir ou à rétablir son intégrité. L’expérience a montré que même en ayant une alimentation 100% physiologique à un moment T de notre vie, la durée de détoxination est à peu près la même que celle de l'intoxication, des années durant lesquelles nous avions une alimentation classique. C’est donc un processus lent et progressif. Une préparation au jeûne sérieuse
Il n’est pas conseillé de faire un jeûne long sans une préparation sérieuse au préalable ainsi qu’une remise en question de l’alimentation générale.
Il est préférable de commencer par des petits jeûnes et, si tout va bien, d’en augmenter progressivement la durée. Votre accompagnatrice en jeûne saura vous conseiller pour la durée et pour la préparation de votre prochain jeûne. Elle doit vous conseiller aussi de revisiter votre alimentation pour limiter au maximum l’arrivée de nouvelles toxines dans votre organisme. A savoir aussi, que lorsque l’on jeûne de façon régulière une ou deux fois par an par exemple, le travail de détoxination reprend là où il s’est arrêté au dernier jeûne. La détoxination se produit souvent par vagues successives lorsque l’on pratique un jeûne long. On peut expliquer ces vagues de détoxination par des sorties de tolérance. Il apparaît logique que les réactions soient plus intenses dans les premiers jeûnes. Toutes ces vagues de détoxination se traduisent par de légers malaises (transpiration, nausée, soif, froid intense etc.) et s’accompagnent parfois d’odeurs anormales dans les selles (pendant la préparation car elles sont rares ou absentes pendant le jeûne), les urines, l’haleine, la transpiration etc. Mais lors d’une bonne préparation, tous ces inconvénients liés à la détoxination et l’élimination ont commencé tout en douceur et se retrouvent bien atténués pendant le jeûne. Une bonne compréhension de ces phénomènes permet de prendre plus au sérieux la préparation au jeûne afin d’éviter les conséquences désagréables rencontrées par les débutants, particulièrement lorsqu’il y a une pathologie déclarée. L'intoxication de l’organisme
"L’amélioration de l’état général et la guérison des maladies peuvent commencer lorsque le taux d'intoxication passe en dessous des seuils critiques et se manifeste d’autant plus rapidement que la maladie est récente.
L'intoxication est certainement responsable d’un vieillissement pathologique qui se superpose au vieillissement programmé génétiquement. Le système immunitaire s’attaquerait aux cellules trop intoxiquées et déclencherait des micro-inflammations qui s'ajoutent à la tendance inflammatoire générale provoquée par des déséquilibres et les toxines de l’alimentation classique. Du coup, les cellules fonctionnelles voisines seraient encore plus sollicitées et se retrouveraient vite en état d’insuffisance fonctionnelle (insuffisance rénale, hépatique, cardio-vasculaire, cérébrale, etc) Dès l’arrêt de l'intoxication alimentaire, on constate en effet une baisse de la tendance inflammatoire générale. On peut donc penser que les cellules fonctionnelles remplacent progressivement les cellules cicatricielles et ceci explique le rajeunissement observé chez beaucoup de jeûneurs de longue durée. Nous observons aussi une perte de poids pendant la préparation et le jeûne, surtout au début. Cette perte de poids correspond à une perte de matières étrangères. "En premier on notera l’élimination des eaux dont le sel de cuisine aura entraîné la rétention, des réserves en tout genre et des cellules inutiles car abîmées, usées, dégénérées. Des substances indésirables, que l’organisme aurait accumulées par un phénomène de tolérance vis à vis des molécules inadaptées, se trouveraient, elles aussi éliminées. Il ne faut donc pas confondre un amaigrissement "voulu” par l’organisme, avec un amaigrissement pathologique provoqué par la malnutrition, un trouble métabolique, ou encore par un processus auto-immun échappant au contrôle génétique. Le ralentissement de la perte de poids peut s’expliquer de deux façons:
Lorsqu’on laisse l’organisme gérer tous ces phénomènes de détoxination, on s'aperçoit qu’il les gère très bien et qu’ ils se font en douceur. Cela d’autant plus que la préparation a été faite suffisamment longtemps et sérieusement. Il ne s’agit là que d’interprétations, certes corroborées par des faits observables, mais qui n’en offrent pas moins l’avantage de faire percevoir que ces faits, aussi incohérents qu’ils puissent paraître de prime abord, peuvent s’intégrer dans une logique globale. Voir les 4 phases du jeûne hygiéniste et la préparation au jeûne
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