Comment soigner ses intestins, la suiteLe bilan en iridologieL’iridologie, étymologiquement «étude de l’iris», est un outil de naturopathie. Elle n’a pas de preuve au niveau scientifique mais a mainte fois montré ses preuves dans la pratique. Le but de l’iridologie est de définir un panorama du “terrain” et des tendances pathologiques. Elle permet de repérer à travers l’étude des iris (à partir d’une loupe ou d’un microscope spécialisé) les éléments toxiques de l’organisme, ses carences, ainsi que les perturbations nerveuses, les perturbations endocriniennes, les perturbations neuro végétatives, les séquelles de lésions ou maladies anciennes, les fragilités organiques et les atteintes organiques ou anatomiques. La couleur de l’œil peut donner de premières indications. En effet, la couleur bleue ou verte, correspondant à la constitution lymphatique, est souvent associée à des troubles de l’estomac et à une tendance des pathologies dues à l’acidification (acide urique, avec inflammations, rhumatismes, tendance à la déminéralisation). La couleur marron foncé, correspondant à la constitution hématogène, est souvent associée à des troubles hépatiques et des tendances aux pathologies circulatoires. La couleur marron clair, ainsi que deux couleurs différentes, correspondant à la constitution mixte, sont souvent associées à des troubles bilio-pancréatiques et une tendance à s’acidifier (acide oxalique) et présenter des pathologies articulaires. Or, toutes ces tendances auront des conséquences sur les intestins, qui sont en lien avec l’estomac, le foie et le pancréas, et donnent donc les premières indications sur les conseils qui pourront être donnés. L’iridologie divise l’iris en plusieurs cercles. Le premier, le plus proche de la pupille et fin (il faut un microscope pour bien l’étudier), est le cercle de malabsorption. L’iridologue observe s’il y a la présence d’un anneau gastrique ou cercle de l’estomac (cercle souvent blanchâtre autour de la pupille). Les autres signes sont un anneau sodique (cercle blanc près de la périphérie), une trame relâchée, une absence de collerette et une pupille en myosis (de petite taille). Le cercle formé par la collerette nous intéresse particulièrement car il reflète notre intestin grêle et notre côlon, et la qualité de la digestion et de la flore bactérienne. L’iridologue analyse la largeur entre la pupille et la collerette. Un cercle dilaté reflétant un côlon trop large, sa couleur, le marron clair signalant la présence de fermentation et la couleur foncée la présence de putréfaction (si le reste de l’iris est de couleur différente bien sûr). Des pertes de substance, appelées ogives ou cryptes, correspondent à une inflammation du côlon. Une trame relâchée uniquement dans ce secteur signale une muqueuse de mauvaise qualité, des intestins poreux, la présence d’une inflammation. Des radiis solaris ou rayons de soleil ne dépassant pas la collerette, signalent la présence d’un syndrome de l’intestin irritable, avec des somatisations nerveuses au niveau des intestins (douleurs abdominales dues au stress). Des radiis solaris dépassant la collerette indiquent la présence de parasites intestinaux. L’alimentationAvant de voir quels aliments peuvent nous aider à prendre soin de nos intestins, il faut savoir que le plus important reste la mastication. En effet, celle-ci fait intégralement partie du processus de digestion. Elle permet notamment la découpe des protéines, la pré digestion de l’amidon par l’amylase salivaire (représentant 40% de la digestion de l’amidon), et le Dr. Kousmine nous apprend qu’elle déclenche les autres sécrétions dans le reste de l’appareil digestif par voie réflexe. Il est également important de manger dans le calme. En effet, le système neuro végétatif (appelé également autonome), influence la digestion. Les émotions négatives telles que l’anxiété et la colère, qui mettent en jeu le système orthosympathique, vont diminuer la motricité gastrique et inhiber partiellement les sécrétions gastriques (à l’exception de l’acide chlorhydrique). Au contraire, les émotions positives et la relaxation, qui mettent en jeu le système parasympathique, vont dynamiser la motricité gastrique et augmenter les sécrétions. Dr. Kousmine explique également qu’il faut veiller à la cuisson de nos aliments. Car, si elle détruit des bactéries et parasites et augmente la gamme des substances utilisables (elle rend notamment plus facilement digeste les protéines), la cuisson détruit certaines vitamines et minéraux (nourrissant notamment les cellules de nos intestins) et certaines enzymes (ce qui nuira donc à la digestion). De plus, la cuisson, surtout à haute température, engendre d’après Dr. Seignalet un grand nombre de molécules complexes n’existant pas à l’état naturel, pouvant devenir toxiques pour l’organisme. Il faut également souligner l’importance de consommer des aliments issus de l’agriculture biologique et le moins transformés possibles. Elle sera ainsi plus riche en micronutriments et contiendra moins d’éléments que le corps ne connaît pas. Dans une revue de la littérature, Lerner et Matthias mettent en évidence que le glucose, le sel, les émulsifiants, les solvants organiques, le gluten, la transglutaminase microbienne et les nanoparticules, de plus en plus utilisés par l’industrie alimentaire, augmentent la perméabilité intestinale. Les auteurs font aussi le lien avec les maladies auto-immunes. Pour le Dr. Seignalet, il est important de revenir à une alimentation plus ancestrale. Il explique que l’alimentation moderne (issue de l’industrie agroalimentaire du XXe siècle) se différencie par la consommation de céréales domestiques qui ont muté, la consommation de laits animaux et leur dérivés, la cuisson de nombreuses substances, la préparation des huiles, la pollution alimentaire (pesticides,…), et le risque de carence en vitamines et minéraux (due notamment à l’appauvrissement des sols causé par l’agriculture intensive). Or, cette alimentation moderne est selon lui une des causes majeures de l’hyperméabilité intestinale non adaptée à notre muqueuse intestinale, elle attaque celle-ci. De plus, elle est également inadaptée à nos enzymes, qui, ne pouvant digérer certaines molécules, entraînent leur passage (via l’hyperméabilité intestinale) dans le sang, entraînant tout un tas de dysfonctionnement, comme nous l’avons vu. Le Dr. Seignalet explique qu’il a pu proposer son régime («alimentation originelle», notamment sans céréales mutées, sans produits laitiers, avec cuisson à basse température, et avec utilisation d’huiles vierges) à dix sportifs pratiquant généralement des activités d’endurance (dont la course à pied), avec une nette amélioration de leurs performances. Enfin, il faut aussi tenir compte des associations. C’est le Dr. Shelton, qui, au début du XXe siècle, reprend les travaux du Dr. Hay sur les incompatibilités digestives. Leur théorie est que la digestion est différente selon les aliments (enzymes différents) et selon le milieu (digestion des glucides en milieu basique et des protéines en milieu acide). Ainsi, trop mélanger les aliments (et surtout les glucides et protéines) rend la digestion difficile. Cependant, associer permet aussi de mieux assimiler (mieux utiliser les nutriments). Mais quelques règles restent à respecter pour éviter de mal digérer et d’abîmer nos intestins, comme éviter d’associer des amidons forts (céréales : blé, épeautre, maïs, riz, avoine, sarrasin) avec des protéines fortes (viandes des mammifères), dissocier aliments acides et amidons (par exemple le pain et la confiture), et de manger les fruits en dehors des repas. En ce qui concerne ce qu’il «faut» manger, dans son livre sur les intestins, le Dr. Médart donne des conseils généraux pour prendre soin de ses intestins : diminuer les glucides, en particulier les sucres simples (et supprimer totalement en cas de candidose) et amidons raffinés (sources de fermentation), diminuer la viande, assurer un bon équilibre en vitamines, sels minéraux, antioxydants, acides gras essentiels et acides aminés essentiels pour nourrir les cellules des intestins, consommer suffisamment de fibres, stopper les aliments allergènes (si IgE élevés dans les tests), diminuer ou exclure temporairement les aliments pour lesquels il y a intolérance (si IgG élevés dans les tests), notamment le gluten, et enfin éviter les agresseurs de l’écosystème et de la paroi intestinale que sont l’alcool et les laxatifs irritants ou les purges fortes et répétées. Sources Dr MEDART , Soignez le côlon irritable naturellement
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