L’hyperactivité et l’hyperstimulation chez l’adulte, le syndrôme d’épuisement et les risques de burnout6 jours actifs et 1 jour de repos...L'hyperactivité : "C'est un besoin de bouger sans cesse, de parler beaucoup ou de faire des bruits". L’hyperstimulation : C’est le fait de faire plusieurs choses à la fois ou d’être sollicité par plusieurs sources en même temps, comme les réseaux sociaux, les médias, la publicité etc. L’hyperactivité chez l’adulte est un trouble aujourd’hui encore sous-diagnostiqué. Moins visible que chez les enfants, il est pourtant bien présent et les symptômes d’inattention, d’hyperactivité et d’impulsivité retentissent sur le quotidien de ceux qui en souffrent. C’est un trouble trop souvent laissé de côté, et maîtrisé par des comportements adaptatifs qui fatiguent à terme le corps et le cerveau. Je vais juste vous parler de la tendance à l’hyperactivité et l’hyperstimulation que je rencontre parfois chez certaines personnes qui viennent faire une cure de jeûne ou de jus à Cure Nature. Je constate que pour certaines ou certains, rester au repos le matin est juste impossible, ils ont besoin de sortir, de bouger, ne tiennent pas en place ou lorsqu’ils font un effort pour ne pas sortir , lisent, travaillent sur leur ordinateur, sont sur leur téléphone etc. C’est effectivement rare aujourd’hui de rester totalement au repos, même une matinée de temps en temps, dans le noir, allongé, en dormant ou pas, et sans rien faire ! Pourtant, lorsqu’on donne à notre organisme la possibilité de se nettoyer et de se régénérer par lui-même sans intervenir afin de laisser l’organisme faire son travail, il est important d’économiser son énergie pour que l’organisme, lui, puisse faire le maximum de ce qu’il a besoin de faire. Il n’y a pas à culpabiliser de s’offrir un temps de repos idéalement un jour par semaine, et faire une cure de jeûne 1 ou 2 fois par an. Bien au contraire. Nos cellules travaillent bien 6 jours par semaine et ont besoin d’un 7ème jour de repos que l’on consacre à la spiritualité et au bien-être. C’est ce qu’à mis en évidence Laurence Dejardin, amie de Thierry Casasnovas et médecin généraliste dans sa thèse sur la fatigue chronique intitulée : Actualité médicale de la loi de Moïse à travers l’étude du Syndrome d'Épuisement Quelques extraits très instructifs de cette thèse concernant la fatigue chronique“Il est communément admis qu’à notre époque, les stimulis sont trop nombreux et trop intenses, les demandes faites à l’organisme trop exigeantes. La vitesse, la compétition, l’environnement dénaturé et l’excès de stimulations psychiques (informations médiatiques et communications téléphoniques) sont des agents stressants. » A l’instar de la journaliste Martine Laronche qui observe dans un article du Monde de septembre 2010, que « les nouvelles technologies, censées libérer du temps, contribuent à cet emballement du rythme de vie ». Les recherches faites chez l’humain mettent justement en évidence des rythmes de sept jours pour le cortisol, l’hormone d’adaptation au stress par excellence. 7 jours représente un cycle biologique complet. Il est intéressant de noter que les signes cliniques de l’intolérance au travail posté sont ceux du fameux Syndrome d'Épuisement : Fatigue permanente non améliorée par le repos et allant en s’accentuant; Troubles du sommeil subjectifs : impression d’avoir mal dormi et pas assez, et objectifs : réveils fréquents, nécessitant plus de 15 mn pour se rendormir; Troubles du caractère : colères injustifiées, disputes pour des raisons mineures, mauvaise humeur, sentiment d’être inefficace; Troubles digestifs : douleurs épigastriques, ulcères gastroduodénaux. Utilisation continue de somnifères totalement inefficaces, et donc inutiles pour atténuer les symptômes (ils ne devront donc pas être prescrits !); Troubles des défenses immunitaires; Risques cardio-vasculaires; Obésité, troubles endocriniens; Sur-risque chez la femme. Chez les personnels navigants (avion) avec de nombreux jet-lag on observe parfois une disparition des règles chez les femmes et une impuissance chez les hommes. Le dyschronisme est presque toujours présent quand il y a dépression. Mais les antidépresseurs sont inefficaces sur le dyschronisme du travail posté et sur ces symptômes (ce qui ne signifie pas qu’ils sont sans effet sur les symptômes de la dépression elle-même).
Ce qui nous ramène à notre semaine biblique : Le repos du sabbat est ainsi lié à l’accomplissement entier de l’œuvre de l’homme : « Tu travailleras 6 jours et tu feras tout ton ouvrage. »
La confirmation de « l’existence de rythmes septénaires qui nous a conduits à reconsidérer la division du temps en semaines. L’idée nouvelle est que ces rythmes pourraient être la cause (et non pas le résultat) de cette périodicité sociale et religieuse. Dans cette hypothèse, la cyclicité de sept jours, d’origine biologique, est probablement renforcée par l’instigation du repos hebdomadaire…Sept est peut-être un chiffre magique. Cela ne m’empêche pas de penser que la division du temps en semaines apparaît comme un besoin biologique humain ». (1998)
Le reposLe repos est clairement le domaine d’application le plus évident, sa nécessité est attestée sans aucun conteste, et des mesures ont été adoptées en conséquence : Sous la pression des rythmes biologiques, semble-t-il, quasiment toutes les sociétés ont adopté un rythme de repos de sept jours, avec un jour chômé tous les vendredis dans les pays de culture musulmane, tous les samedis dans les communautés juives et en Israël, et tous les dimanches dans les régions de culture chrétienne. Là où nous devons probablement revoir notre copie concernant ce repos hebdomadaire, c’est sur ce que nous faisons de cette journée. Dormir plus longtemps peut nous rassurer si nous avons beaucoup d’heures de sommeil « en retard », mais nous avons vu que le bénéfice n’est pas certain, il est préférable d’essayer de trouver notre besoin individuel de sommeil et s’y tenir régulièrement. Le maximum de bénéfice est retiré de ce jour de pause lorsqu’on ralentit concrètement son rythme de vie : éviter de prendre la voiture sur de longues distances, de faire ses courses, de répondre aux courriels, de s’occuper de ses affaires professionnelles, certains décident même de ne pas répondre au téléphone, éviter de recevoir trop de monde et de préparer des repas « monstres », de faire le ménage en grand et le repassage de la semaine…etc. Le sport intensif devrait être réservé aux jours de la semaine pour les adeptes, tout comme les sorties en boîte de nuit et autres activités très stimulantes. L’idée que nous avons largement débattue est qu’il est indispensable de mettre ses surrénales au repos un jour sur sept. Un moment entre bons amis (qui n’habitent pas à trois heures de voiture !), une promenade en famille dans un parc, une forêt, un bois, au bord d’un lac ou de la mer, éventuellement en vélo si l’on ne cherche pas à dépasser son dernier record, la lecture de ce bon livre que l’on n’a jamais le temps de lire, etc., sont des activités restauratrices. A chacun de trouver ce qui lui convient. Pour ce qui est des spectacles, tout ce qui nous apaise est bienvenu, mais cela nécessite un petit effort de sélection, un certain nombre de films et de jeux vidéo ayant pour premier objectif de « faire monter l’adrénaline ». A titre d’exemple, Bruno Lacroix rapporte que lors de test de résistance au stress, on a observé que dix minutes de « TV reality show » suffisent à submerger l’organisme de molécules de stress, au-delà de ce temps, de l’acétylcarnitine doit être apporté pour protéger les neurones. Notons que certaines images du journal télévisé sont tout à fait de l’ordre du « reality show ». Il est donc préférable d’éviter le dernier « Massacre à la tronçonneuse n°X » et la soirée « Hard Metal Rock », et même les informations télévisées, si l’on veut retirer un réel bénéfice de ce jour de repos ! Beaucoup ont la chance de bénéficier d’un week-end de deux jours, il leur est donc possible d’en choisir un pour la détente, et de consacrer l’autre aux joies du shopping et des bains de foule, ou à l'entraînement pour le tour de France ! Des congés annuels sont aussi offerts. La sagesse voudrait que, lorsqu’on a le choix, on les prenne aux deux périodes de grands creux observés en chronobiologie : fin octobre-début novembre, et fin février début mars, sur une durée d’un minimum de 7 jours (14 serait idéale), 9 si l’on doit voyager, les jours de déplacement n’étant pas du repos, et en évitant les décalages horaires de plus de 5 heures. En France, les périodes de vacances scolaires correspondent généralement à ces moments. Encore une fois, nos rythmes biologiques demandent que, dans ces périodes, nous abaissions autant que faire se peut notre seuil de stress, les activités de détente devraient donc être favorisées, il n’est peut-être pas indispensable de visiter tous les monuments historiques, les musées, les parcs d’attraction, les lieux remarquables durant ces quelques jours ! La chronobiologie nous a aussi appris que les vacances d’été devraient être mises à profit pour un repos intellectuel et une plus grande activité physique, c’est plutôt là que l’on visitera toutes les merveilles naturelles, architecturales et de loisir si le cœur nous en dit. Tandis que les vacances d’hiver devraient profiter au repos physique avant tout, à la création artistique et à la vie intérieure.” Le printemps et l’automne sont de bonnes périodes pour faire une cure de jeûne de 7, 14, ou 21 jours, même si bien entendu, il est possible de jeûner à n’importe quel moment de l’année ! Un bon équilibre de vieGarder un bon équilibre de vie est essentiel pour se préserver des symptômes liés à et l’hyperstimulation et garder un confort au quotidien, notamment à travers trois grands piliers : le sommeil, l’alimentation et l’activité physique. Les troubles du sommeil sont fréquemment associés à l'hyperactivité chez l’adulte puisque ces personnes ont du mal à s’endormir, subissent des insomnies et ne profitent pas d’un sommeil réparateur à cause de l’hyperactivité que provoque leur cerveau. Optimiser son sommeil est donc important pour qu’il soit réellement réparateur. Couchez-vous à des horaires fixes, gardez un environnement de nuit paisible et confortable et adoptez une routine bien-être juste avant l’heure du coucher. Gérer son alimentation :Garder une bonne alimentation peut être un défi au quotidien pour l’adulte hyperactif. Les troubles alimentaires et la malbouffe rendent difficile le fait d’adopter des habitudes alimentaires saines. Pourtant, manger sainement permet de réguler les niveaux d’énergie et d’humeur, qui font souvent défaut lorsque l’on souffre de troubles. Mon livre sur l'alimentation saine est disponible sur commande sur ce site : Pratiquer une activité physique :Bouger quotidiennement favorise un meilleur fonctionnement du cerveau, que l’on soit hyperactif ou non ! Pratiquer une activité physique au quotidien permet naturellement de se dépenser, mais aussi de se recentrer et d’apprendre à rester focalisé, particulièrement lors de la pratique de sports de combat et d’activités douces comme le yoga. En outre, elle permet d'atténuer l’anxiété et aide particulièrement à diminuer le stress. Bon à savoirPlusieurs additifs alimentaires, comme le benzoate de sodium, sont suspectés de pouvoir causer ou aggraver l’hyperactivité chez l’adulte. Ils seraient en cause de l'exacerbation des comportements impulsifs. Certaines habitudes de vie, qui nous paraissent parfois insignifiantes, peuvent s’avérer nocives pour la santé. Suivre une thérapie psychologiqueLa thérapie est une solution privilégiée pour soigner l’hyperactivité chez l’adulte. Avoir l’appui d’un professionnel de la santé mentale est précieux, puisqu’il permet de donner les bons outils et les bonnes méthodes pour combattre les effets négatifs de ces pathologies. La relaxation, la respiration et la méditationApprendre à relaxer son cerveauIl existe de nombreuses techniques de relaxation qui peuvent aider à réduire le stress, améliorer la concentration et prendre le contrôle de ses émotions. La cohérence cardiaqueC’est une technique respiratoire utilisée pour calmer les crises d’angoisse ou de panique, la cohérence cardiaque fait appel à notre respiration profonde. Au rythme du battement de notre cœur, expirer et inspirer profondément pendant les moments trop agités permet de calmer rapidement les tensions. La méditationLa méditation en pleine conscience est une piste intéressante à explorer pour les personnes qui souffrent d’hyperactivité. Elle aide à se discipliner, petit à petit, en se concentrant sur un objet, un son ou une image et améliore instantanément la concentration. La relaxation physiqueLa relaxation physique est une technique utilisée en sophrologie et en yoga, elle force à se concentrer sur chaque groupe musculaire un à un en les contractant puis en les relâchant complètement pour atténuer la tension du corps pendant les moments de pression ou de tension. La mise en place de routines quotidiennes de relaxation de méditation et ou de respiration aide à économiser de l’énergie, à reposer le cerveau et permet de vivre plus sereinement.
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