Principes de permacultureCertaines personnes connaissent théoriquement la permaculture, d’autres l’appliquent plus ou moins dans leur jardin et beaucoup se demandent encore en quoi cela consiste. La permaculture fait de plus en plus parler d’elle, il est important de comprendre qu’elle est à l’opposé de l’agriculture en mono-culture. Contrairement à celle-ci, la biodiversité est respectée tant au niveau des sols, des plantes, des arbres que des animaux et des insectes. Permaculture = culture pérenne C’est en Australie que la permaculture prend naissance puis va se répandre dans le monde entier dans une dynamique écologique. La résilienceTout comme avec le corps humain, lorsqu’on laisse la nature reprendre ses droits et que l’homme n’intervient pas ou le moins possible, les végétaux poussent en fonction du climat et des besoins des sols. Certaines plantes sont dépolluantes, d’autres régénératives ou équilibrantes. C’est ce que l’on appelle la résilience. L’homme qui souhaite pouvoir se nourrir de son terrain va avoir un rôle de “chef d’orchestre”, en observant comment son terrain est ensoleillé, comment l’eau ruisselle ou stagne après la pluie, en observant les arbres et les plantes qui poussent déjà tout seuls etc. Il observera aussi les différences de températures au cœur de l’hiver et aux moments les plus chauds de l’été, afin d’adapter ses éventuelles plantations en fonction de ses observations. L'observationIl observera également les zones du terrain plus humides, plus ventées, plus abritées etc. Par exemple, un endroit où des murs en pierre réfléchissent la chaleur sera favorable pour les plantes qui ont besoin d’être protégées du froid ou des vents. Ceux où l'eau stagne un peu, profitera aux plantes qui ont besoin d’eau etc. La permaculture s’applique autant aux petits terrains qu’aux grands espaces, aux particuliers comme aux professionnels. Aux fruits, aux légumes, aux graines et aux fleurs. Faire en sorte que les insectes et les petits animaux trouvent des abris pour l’hiver. L'écologie avant toutUn recyclage permanent de la matière organique respecte ce qui se passe naturellement dans la nature sauvage et dans les forêts. Le choix de variétés rustiques et locales à planter augmentent les chances de réussite. Mais la permaculture, c’est aussi, la récupération des eaux de pluie pour irriguer le jardin, c’est laisser les plantes monter en graines afin qu’elles se ressèment toutes seules. C’est de ne jamais laisser la terre nue, mais de la recouvrir pour éviter une évaporation trop importante et protéger les racines du gel. C’est aussi optimiser l’espace et l’énergie. Par exemple, placer le potager proche de la cuisine, ainsi que le compost, si l’on pratique le compostage, car il est possible aussi de placer les épluchures de fruits et de légumes, ou des petites branches taillées, de l’herbe que l’on vient de couper directement aux pieds des arbres et des légumes. C’est laisser les poules et les canards gambader dans le verger pour fertiliser le terrain, ou dans le potager pour qu’ils mangent limaces et escargots afin d’avoir des salades etc. Le verger sera placé probablement un peu plus loin de la maison… Semer à tout va graines, pépins et noyaux que l’on aura réservés ; leurs racines aèrent le sol et en mourant nourrissent le sol. Il y a bien d’autres aspects, comme garder son urine à diluer dans l’eau d’arrosage pour servir d’engrais, utiliser des toilettes sèches pour recycler les matières après 2 ans de compostage etc. Je ne suis pas une spécialiste de la permaculture, j’ai juste suivi un stage il y a 10 ans environ. J’essaye de pratiquer ce dont je me rappelle sur notre terrain en Ardèche. Nous avons la chance d’avoir 7720 m2 dont une partie en zone verte de prairies en terrasse qui se termine par un bois jusqu’en haut de la colline. Le fermier proche de chez nous, y laisse paître ses vaches régulièrement et il entretient les bordures. Il n’est pas nécessaire de toucher au bois au-dessus. Le reste du terrain devant la maison principale est composé de 4 terrasses, l’une pour le jardin d’agrément sur laquelle je souhaite faire une spirale aromatique, à côté, le potager, et sur les 2 terrasses au-dessous, le futur verger que l’on commencera à planter à l’automne. Pour l’instant, je n’y touche pas pour respecter la biodiversité. Je conserve noyaux et pépins pour les jeter dans le futur verger. Si tu souhaites participer au projet, tu es le ou la bienvenue.
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