Pourquoi et comment limiter gluten, sucres et glucides raffinés
Quand on manque d’énergie c’est aux sucres que l’on pense. L’hypoglycémie appelle les sucres et nos journées n’en manquent pas. Gâteaux, friandises, boissons sucrées avec vrais et faux sucres…
Trop de sucres atrophie le cerveau et donc impacte les facultés cognitives. Les bonnes graisses, elles, sont indispensables au cerveau. Attention aux graisses hydrogénées avec les acides gras trans des margarines toxiques pour la santé. Que de changements sur le plan alimentaire en 50 ans, et autant d’augmentation de maladies telles que maux de tête chroniques, insomnie, anxiété, dépression, épilepsie, dyskinésie, schizophrénie, troubles de l’attention, hyper activité et tous les dysfonctionnements des personnes vieillissantes. « Biologiquement parlant, notre corps se comporte comme celui de nos ancêtres. Nous vivons plus vieux mais pourquoi ne pas vouloir vivre mieux ? Des millions d’individus souffrent de pathologies chroniques qui auraient pu être évitées. L’inflammation est le dénominateur commun des affections chroniques d’aujourd’hui. » Comme vous l’imaginez, les aliments mal digérés se retrouvent dans les intestins sous forme d’un résidu pâteux. Le système immunitaire réagit alors, d’où une inflammation de la paroi intestinale. Les personnes se plaignent de douleurs abdominales, de nausées, de diarrhées, de constipations ou d’autres désordres intestinaux. Le gluten peut aussi attaquer insidieusement d’autres parties du corps, y compris le système nerveux, et ce, sans que l’on ressente le moindre trouble. Gardez à l’esprit que, lorsque l’organisme réagit de manière négative à l’ingestion d’un aliment, il essaie de contrôler les dommages causés par cet aliment en libérant des messagers inflammatoires qui identifient les composés incriminés comme des ennemis à éliminer. Le système immunitaire continue à envoyer des substances chimiques inflammatoires, parmi lesquelles des cellules tueuses, qui vont tenter de détruire ces ennemis. Souvent, la réaction inflammatoire détruit les tissus et entraîne une perte d’étanchéité de la paroi intestinale. On parle alors du « syndrome de l’intestin qui fuit » ou plus scientifiquement d’« hyperméabilité intestinale ». Pour les personnes qui sont touchées par ce syndrome, les risques de développer dans le futur d’autres intolérances alimentaires sont particulièrement élevés. Par ailleurs, la réponse inflammatoire peut également favoriser l’apparition d’une maladie auto-immune. Le Pr Hadjivassiliou affirme que « l’intolérance au gluten serait essentiellement, et dans nombreux cas, exclusivement une maladie neurologique ». Autrement dit, « les personnes intolérantes au gluten peuvent voir leurs fonctions cérébrales endommagées sans ressentir par ailleurs le moindre trouble gastro-intestinal ou autre ». Le gluten est l’un des additifs les plus couramment utilisés par les industries agroalimentaires et cosmétiques. Il interfère avec l’assimilation intestinale des nutriments et provoque une réaction immunitaire qui donne lieu à une inflammation. Le gluten produit les mêmes effets délétères, que le cerveau soit fragilisé ou non. Vous pouvez être intolérant au gluten sur le plan neurologique et, en l’absence de manifestations physiologiques probantes, l’ignorer. Chez les personnes intolérantes au gluten, tout se passe comme si le système immunitaire ne pouvait plus assumer sa fonction de défense naturelle : l’organisme produit quantité de molécules inflammatoires, contre lesquelles le cerveau n’est pas protégé naturellement, et peine à synthétiser des antioxydants. Trop de gluten dans l’alimentation d’aujourd’huiSi le gluten est aussi dangereux pour la santé, comment les hommes sont-ils parvenus à vivre jusqu’à aujourd’hui tout en en consommant ? Pour faire simple : parce que nous n’avons pas toujours ingéré le même type de gluten depuis que nos ancêtres ont appris à cultiver le blé et à en tirer de la farine. Les céréales que nous consommons actuellement n’ont pas grand-chose à voir avec celles que l’homme s’est mis à manger il y a quelques dix mille ans. Depuis le jour où, au XIXe siècle, le botaniste Gregor Mendel a publié sa célèbre étude sur les plantes hybrides issues du croisement de deux variétés, nous sommes devenus des experts en termes de combinaisons et d’associations, ce qui a permis de voir apparaître de nouvelles variétés de céréales sur le marché. Et si notre patrimoine génétique et notre physiologie n’ont pratiquement pas changé au fil du temps, notre chaîne alimentaire s’est considérablement modifiée au cours des cinquante dernières années. Les industries agroalimentaires d’aujourd’hui – y compris les sociétés de bio ingénierie génétique – nous permettent de cultiver des céréales qui contiennent jusqu’à quarante fois plus de gluten que les variétés employées il y a quelques dizaines d’années. Lorsque le blé est digéré, il se dégrade pour donner des composés ayant les mêmes effets que la morphine. Ces composés se fixent sur les récepteurs aux opiacés dans le cerveau, générant une légère euphorie. Vous comprenez pourquoi les industriels mettent de plus en plus de gluten dans leurs produits, et pourquoi autant de personnes sont complètement accros aux aliments riches en gluten. Le gluten est partout, dans les assaisonnements, les cocktails, les glaces et même dans les produits cosmétiques, notamment les crèmes pour les mains. Il se dissimule aussi dans les soupes, les édulcorants et les produits à base de soja et est présent dans les compléments alimentaires et les produits pharmaceutiques de marque. Lorsque l’on ingère du gluten, on ingère aussi des sucres, puisque les céréales sont des sucres à chaînes longues. Les céréales sont donc à éviter. Certaines ne contiennent pas de gluten comme le riz. Si vous souhaitez en consommer, acheter du riz long ou du riz basmati et faite le cuire à la vapeur, c’est préférable. Certains riz peuvent germer pour les manger crus. Evitez à tout prix le blé et si vous ne pouvez vous passer de pain, préférez la baguette tradition ou encore mieux le pain au levain. Certains boulangers proposent des pains sans gluten fait avec des farines de châtaigne ou d’autres farines. L’idéal est de faire vous-même des crackers au déshydrateur, faites germer légèrement du sarrazin, des graines tournesol, ajouter des graines de lin mucilagineuses qui auront trempé 1 ou 2 heures, quelques graines de courge, ou des graines de chia, du psyllium, des graines de pavot etc. Vous pouvez ajouter un ou deux beaux oignons rouges ou jaunes coupés finement. Vous pouvez aussi varier les parfums et mettre quelquefois des olives ou autres. Passez au blender un tiers ou la moitié des graines, suivant si vous aimez voir les graines entières ou pas. Mélangez le tout et étalez sur une plaque fine de votre déshydrateur. Réglez votre appareil sur 40 ° maximum et laissez 48 heures ou plus selon la température extérieure et le taux d’humidité de l’air, afin qu’ils soient bien secs pour se conserver dans un récipient étanche. Petite astuce : avec une spatule, faites des traits pour prédécouper les carrés de crackers qui seront plus faciles à casser lorsqu’ils seront secs. Bon appétit. Références : Dr David Perlmutter
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