L'équilibre acido-basiqueIndépendamment du degré d’acidité sur l’échelle pH, les acides peuvent être faibles ou forts. Le plus souvent ils sont liés à une base. Lorsque cette base avec laquelle un acide se trouve associé est forte (chimiquement parlant), l’acide compte pour peu dans la liaison. Il est dit faible car il peut être rejeté facilement. A l’inverse, lorsque la base est faible, l’acide compte pour beaucoup. Il est stable, se combine mal avec autre chose et il est dit fort. La distinction entre acides forts et faibles est utile à connaître car physiologiquement parlant, les acides forts sont plus difficiles à neutraliser et à éliminer de notre organisme que les acides faibles. Les acides forts proviennent essentiellement des protéines animales : acides urique, sulfurique et phosphoriques. Leur élimination demande un travail important au foie et aux reins. Ce qui n’a pu être éliminé par le foie et les reins va se stocker dans les tissus. Il est donc important de ne pas en consommer trop ni trop souvent. Les acides faibles sont essentiellement d’origine végétale (hydrates de carbone et protéines végétales). Acides citrique, oxalique, pyruvique, acétylacétique etc. Les acides faibles sont volatils car une fois oxydés, ils s’éliminent sous forme gazeuse par les poumons, en tant que vapeur d’eau et gaz carbonique. Cette élimination est facile à éliminer et non limitée. C’est en pratiquant l’exercice physique et les respirations que l’on augmente les éliminations de ce type. Le pH du sang doit rester stable à 7,39 très légèrement alcalin. Il ne peut varier que de très peu environ jusqu’à 7,36 (acidose) et 7,42 (alcalin). Si ces limites sont dépassées, le corps ne peut plus fonctionner et le coma ou la mort peuvent suivre. Toute modification du pH sanguin, même minime, est rapidement corrigée par l’organisme et ramenée à la mesure idéale de 7,39, sinon des troubles physiques et de modification de la conscience apparaissent rapidement. Le pH du terrain peut, lui, subir des modifications plus importantes que le sang, bien qu’encore réduites, puisqu’elles ne doivent pas dépasser 7,36 et 7,42 pour que le corps demeure en bonne santé. L’acidose est la plus courante des maladies. Mais chaque organe ou humeur de l’organisme a son propre pH qui n’a rien a voir avec celui du sang ou celui du terrain. Par exemple sont franchement acides : le milieu intérieur de l’intestin grêle (pH6), les couches superficielles de la peau (5,2), le milieu gastrique (2). Au contraire sont basiques les sucs pancréatiques (de 7,5 à 8,8) et l’intérieur du côlon sigmoïde (8). Ces valeurs correspondent a des besoins précis de l’organisme. L’acidité du milieu gastrique est indispensable pour la digestion des protéines, qui se fait dans l’estomac. Celle de la peau aide à détruire les microbes qui tenteraient de pénétrer dans l’organisme. Aussi lorsque l’on dit que l’on veut rétablir un pH normal du corps, on parle du pH du terrain. C’est en effet l’acidification du terrain qui est à l’origine des troubles de santé dus à l’acidité. Que fait le corps pour garder l’équilibre ?Pour garder l’équilibre entre les bases et les acides, le corps dispose de 2 moyens. La première consiste à réduire les substances en excès en les rejetant vers l’extérieur du corps, la seconde à neutraliser une partie en formant des sels neutres à l’aide de matière aux propriétés inverses. Pour la première manière, ce sont essentiellement les émonctoires comme les poumons et les reins qui sont chargés d’éliminer les acides faibles à l’extérieur du corps. En oxydant les acides, les poumons peuvent les rejeter rapidement vers l’extérieur sous forme de gaz carbonique et de vapeur d’eau. En pratiquant les respirations amples dans un environnement naturel ou des exercices physiques, on augmente cette capacité à rejeter le gaz carbonique. En revanche pour les acides forts qui sont non volatils, ils ne peuvent être éliminés que sous forme solide par les reins. L’acide urique, sulfurique etc. sont donc filtrés hors du sang par les reins et rejetés à l’extérieur du corps, dilués dans l’urine. Mais les quantités évacuées ne peuvent pas dépasser un certain taux quotidien. Une autre porte de sortie, en cas d’excédent est la peau en passant par les glandes sudoripares. Plus de 2 millions de ces glandes sudoripares travaillent comme les reins et éliminent les mêmes genres de déchets. Nous éliminons en moyenne 0,8 litre de sueur par jour et 1,5 litre d’urine. Le système tamponAcides et bases sont des substances qui possèdent des caractéristiques inverses. En s’associant, leurs propriétés s’annulent et devient ce qu’on appelle un sel neutre. Les substances basiques que l’organisme utilisera pour neutraliser ou tamponner les acides forts non éliminés mais aussi les acides faibles en masse, se trouvent un peu partout dans le corps et pas seulement dans le sang. Les bases que le corps va utiliser se trouvent dans les organes. Ils pourront être remplacés facilement par des minéraux basiques de l’alimentation. C’est pourquoi il est important à la fois de ne pas consommer d’aliments très acidifiants et de consommer des fruits et des légumes frais, en partie au moins, crus ou des jus frais pour apporter régulièrement des minéraux basiques. Ainsi les organes ne seront pas lésés. Ce qu’il est important de comprendre c'est que les minéraux captés ainsi dans les organes ne sont pas des stocks pour remédier à l’acidification de l’organisme mais sont plutôt des minéraux appartenant aux organes eux-mêmes et remplissent un rôle précis. C’est donc un système de soupape sécuritaire que l’organisme utilise mais ne doit pas être utilisé de façon quotidienne et régulière sous peine de causer de la déminéralisation des tissus organiques. Mais dans notre mode de vie moderne, il n’y a pas que l’alimentation qui amène l’acidose, car le manque de sommeil et le stress sont eux aussi extrêmement acidifiants et sollicite exagérément notre système tampon. Ceci entraîne des troubles, maladies et mal-être dont souffre la population de nos jours. Pourquoi tombons-nous malade ?Nous tombons malade de 3 manières différentes. 1 – les enzymes sont des «petits ouvriers » à la base de toutes les transformations biochimiques dans le corps et sont dépendants du bon fonctionnement des organes. Ils travaillent correctement dans un environnement au pH bien défini. Différents troubles s’installent au fur et à mesure que des enzymes plus nombreux sont perturbés dans leur activité par l’acidification du terrain. 2 – Le corps devient malade lorsque l’agression des acides présents est en surnombre dans les tissus car ils irritent les organes avec lesquels ils sont en contact en entraînent une inflammation ou des lésions ou des scléroses des tissus. Invisible à nos yeux mais bien ressentie par les personnes concernées, l’agression des acides provoque des douleurs articulaires (arthrite), des nerfs (névrite), et des intestins (entérite, colite, brûlures anales). Une grande partie des eczémas, urticaires, démangeaisons et rougeurs de la peau est due à l’irritation causé par l’acidité excessive de la sueur. Lorsque l’urine est trop chargée en acide, les mictions sont douloureuses, les voies urinaires « brûlent » et s’enflamment (urétite) ou s’infectent (cystite). Une infection microbienne ou virale peut se réajouter car les lésions des muqueuses laissent pénétrer les microbes qui s’y multiplient. 3 – la troisième cause de souffrance est quand la personne est en acidose elle se déminéralise puisque le corps cède des minéraux basiques pour neutraliser les acides. Cela touche essentiellement le squelette et les dents. Mais peut aussi toucher les vaisseaux sanguins. Les aliments acidifiants et alcalinisants sont définis en fonction de l’effet que les aliments ont sur le corps. Alors que les aliments acides ne le sont qu’en fonction de la caractéristique même de l’aliment, c'est-à-dire de son goût, sans considération de son effet sur l’organisme. Mais ce qui intéressent les personnes soucieuses de leur santé, ce sont les effets des aliments sur leur organisme. En effet un aliment peut présenter des caractéristiques alcalines, mais avoir un effet acidifiant. C’est le cas du sucre blanc, utilisé pour rendre moins acide le goût fortement acidulé des fruits comme la rhubarbe, les cassis, les fraises, par exemple. Cette neutralisation est réelle au niveau du goût mais pas au niveau de l’organisme. Lorsqu’il est métabolisé, le sucre blanc produit de nombreux acides, il est donc fortement acidifiant. Une grande erreur en diététique consiste à ne considérer que les analyses chimiques des aliments et de croire que l’organisme bénéficiera forcément des substances nutritives mentionnées dans l’analyse. En réalité, l’aliment n’a que la valeur que le tube digestif peut assimiler correctement. Par exemple les aliments crus sont bénéfiques pour une personne avec un bon tube digestif. Mais non pour un malade souffrant d’entérite ou de colite qui ne supportera pas l’agression des fibres sur ces muqueuses digestives enflammées. Les aliments acidifiants sont principalement les aliments riches en protéines, en hydrate de carbone ou en graisses. Bien que n’étant pas constituées de tissus animaux, les légumineuses (soja, pois chiche, lentilles etc.) amènent beaucoup d’acide urique car elles sont riches en purines. Alcalines en soi, ces purines sont en effet transformées en acide urique pour être éliminées. La présence de grandes quantités de purines dans le café, le thé et le cacao explique que ces boissons ainsi que le chocolat sont acidifiants. La production d’acides est surtout le résultat des mauvaises transformations des longues chaînes de glucose. Tout comme les graisses et les protéines, les hydrates de carbones passent par différentes étapes lors de leur transformation, durant lesquelles ils changent de caractéristique, devenant acides alors que jusque-là, ils étaient basiques. Or, si ces transformations sont interrompues en cours de route (comme c’est souvent le cas avec la suralimentation (pain, céréales, pâtes, biscuits etc.), l’organisme s’acidifie car les substances intermédiaires acides ne seront pas retransformées en substances basiques, comme cela devrait normalement se passer en fin de processus. Mais si les céréales sont acidifiantes, les graines germées ne le sont pas car leur composition se transforme en cours de germination. Ces graines sont considérées comme alcalinisantes et classées avec les légumes verts. Ce sont des jeunes pousses à différents stades. Même chose pour les légumineuses germées comme le soja, haricot, lentille, pois chiche etc. Pour neutraliser chaque acide que le corps désire éliminer, la présence d’une base est donc nécessaire. Celles apportés par un régime alcalin, même stricte, ne suffisent souvent pas pour venir à bout d’une telle tâche ou impliqueraient de trop nombreuses années pour le faire. Les jus de légumes verts frais permettent un apport considérable de minéraux sans pour autant mettre en branle le système digestif. Un apport quotidien de jus verts soutient les efforts de l’organisme et accélère grandement la désacidification. Ils soulagent le malade des symptômes douloureux et des troubles néfastes qui résultent des surcharges en acides. Grâce eux jus, ces troubles s’atténuent peu à peu et quelques fois en un temps étonnamment court. La disparition des symptômes et des troubles de surface ne signifie cependant pas que l’organisme se soit débarrassé de la totalité de ses acides. Il en reste en profondeur. Plus tard en poursuivant et d’autant plus si vous pratiquer le jeûne intermittent régulièrement et les cures de jeûnes plusieurs fois par an, votre organisme sera débarrassé de tous ses acides accumulés et retrouvera son fonctionnement normal. Quelques plantes médicinales pour le drainage des acides par les reins : Infusion : boisson obtenue en soumettant une plante quelques minutes à l’action de l’eau chaude Cassis : Les feuilles sont diurétiques et donnent une boisson très agréable. Une poignée (40 g) de feuilles pour 1 litre d’eau ou une cuillérée à soupe pour une tasse. Laissez infuser 10 mn. Boire 3 tasses au moins par jour avant ou entre les repas. L’artichaut : Les feuilles et non les bractées de la fleur que l’on mange, ont une action diurétique. Elles stimulent en outre le travail du foie. Boisson amère. 10 g de feuilles pour un litre d’eau ou 1 cuillère à café pour une tasse. Laissez infuser 10 mns. Et boire 3 tasses par jour avant les repas. Décoction : boisson obtenue en faisant bouillir une plante dans l’eau, le couvercle de la casserole fermé. Queues de cerises : Les pédoncules ou queues sont utilisés pour leur action diurétique. Faites comme moi et garder les queues des cerises bio lorsque vous en mangez et faites-les sécher. Boisson rafraîchissante. Une poignée pour un litre d’eau. Laissez bouillir 10 minutes. Boire 3 tasses par jour au moins. Aubier de tilleul : Excellent draineur des acides, il est recommandé pour tous les rhumatismes. Il dissout aussi les calculs. 40 g d’écorces pour 1 litre d’eau. Laissez bouillir jusqu’à réduction d’un quart de litre. Boire le liquide obtenu dans la journée. Faites une cure de 20 jours à un mois, à répéter. Drainage des acides par la peauComme les reins, la sueur éliminée par les glandes sudoripares permet d’éliminer les acides forts. Il y a 70 à 120 glandes sudoripares par cm3 de peau, ce qui donne environ 2 millions de glandes pour l’ensemble du corps. Les glandes sudoripares agissent comme un simple filtre sur les acides et les toxines charriés par le sang. En traversant ce filtre, les acides sont retenus et rejetés à l’extérieur, dilués dans de l’eau (la sueur). Le sang qui amène les déchets circule dans les vaisseaux très fins : les capillaires. Il faut donc une bonne circulation sanguine cutanée pour que la sueur soit abondante. L’exercice physique et la chaleur (sauna, hammam, bains chauds) améliorent cette circulation sanguine et dilatent les capillaires et donc favorise la transpiration. Dans des conditions normales, la peau rejette entre 1 et 1,5 litre de sueur par jour. Souvent, elle s’évapore de suite. Une vie sédentaire réduit cette élimination. La stimulation par l’exercice physique intense peut éliminer ½ litre de sueur en une heure. Avec le sauna elle peut être encore plus importante. Lors d’une bonne fièvre, un malade élimine des quantités équivalentes ou supérieures. Si vous possédez une baignoire vous pouvez pratiquer les bains hyperthermiques avec de l’eau chaude. La chaleur créera une fièvre artificielle qui engendrera une forte sudation, donc une forte élimination d’acides. Il suffit d’entrer dans un bain à 37° environ puis progressivement ajouter de l’eau bien chaude pour augmenter la température jusqu’au supportable. Et cela au moins pendant 15 minutes. Selon les personnes la température peut monter jusqu’à 40 ou 42° voir un peu plus. Il est impératif que l’organisme s’habitue progressivement au bain hyperthermique, et on n’hésitera pas à n’augmenter la température et la durée des bains que graduellement. Ne jamais entrer brusquement dans un bain très chaud. Lorsque le bain est terminé, sortir et s’étendre une ½ heure, emmailloté dans un linge éponge et une couverture. Ce repos permet à l’organisme d’achever sa sudation et de retrouver son équilibre. On peut prendre 1 bain tous les jours pendant 2 ou 3 semaines, ou 1 tous les 2 jours pendant plusieurs mois. Il se prend plutôt le soir car il favorise le sommeil. La fièvre rappelons-le, est un moyen de défense qu’emploie l’organisme pour intensifier les métabolismes et accélérer les échanges afin de brûler les déchets comme les acides. Lorsque les combustions s’intensifient pendant la fièvre, les déchets et les acides qui se trouvent un peu partout dans le corps sont dégradés pour fournir des matériaux énergétiques ou constructeurs : il y a donc combustion des toxines non circulantes incrustées en profondeur. On retrouve ces mêmes processus lors du jeûne sec. C’est pourquoi il est si efficace ! Les plantes peuvent là aussi aider les pores de la peau qui sont bouchés à se nettoyer et à travailler plus activement. Les effets des saunas, bains chauds ou exercices physiques sont renforcés si l’on boit avant et après la séance 1 ou 2 tasses d’infusion bien chaude de plantes sudorifiques. Quelques exemples : Le sureau : les fleurs de sureau sont sudorifiques et diurétiques et donnent une boisson très agréable. Une cuillère à soupe de fleurs par tasse et laissez infuser 10 mns. Boire 3 tasses par jour. Le tilleul : Bien connu il est utilisé depuis longtemps pour ses vertus sudorifiques et calmantes. Une bonne poignée par tasse infusée 10 mns. Boire 3 tasses ou plus par jour. Décoction : Bardane : Cette plante est diurétique, cholérétique et laxative. Elle est souvent recommandée dans les maladies de la peau. 40 g de racines pour 1 litre d’eau, bouillir 10 mns et boire 3 tasses par jour. Drainage des acides par les poumonsLes poumons ont un double rôle dans l’élimination des acides. C’est grâce à l’oxygène qu’il absorbent que les acides volatils peuvent être oxydés. Cette transformation a lieu non pas dans les poumons eux-mêmes, mais dans les tissus. L’oxygène ne doit donc pas seulement entrer en suffisance dans les voies respiratoires, mais il doit en plus être conduit suffisamment en profondeur par le sang pour que l’oxydation des acides puissent se faire dans les tissus. C’est d’ailleurs le rôle du bol d’air Jacquier de favoriser l’apport d’oxygène en profondeur. C’est pourquoi l’association CureNature s’est équipé depuis deux an du bol d’air pour tous les curistes. Les acides sont rejetés par les voies respiratoires sous forme de gaz carbonique (CO2). Ce gaz doit parvenir aux poumons et être rejeté en suffisance vers l’extérieur pour que l’organisme en soit véritablement débarrassé. Tout le monde ne respire pas de la même manière. D’une personne à l’autre le débit d’air peut varier du simple au double ou plus encore. Au repos si on inspire ½ litre d’air par inspiration, une personne active en inspirera 1 litre. Un sportif en pleine action, brassera 5 à 6 litres d’air par respiration. Plus l’activité et l’alimentation sont abondantes, plus l’organisme a besoin d’oxygène. Lorsqu’il n’en reçoit pas suffisamment, les oxydations se font mal. La production d’acides est alors accrue. De plus le volume d’air exhalé étant réduit, la quantité de CO2 éliminé l’est également. Il en résulte une acidification de l’organisme par les acides faibles. Jeûnes, cures de jus et monodiètesA la faveur des restriction alimentaires, le corps fait remonter des quantités importantes de toxines des profondeurs tissulaires, afin de les conduire aux émonctoires où elles seront éliminées. Ces diètes doivent être bien préparer avant pour ne pas mettre les personnes souffrant d’une faiblesse métabolique en difficulté. Lors de ces cures, l’énergie économisée au niveau digestif (grâce à l’absence de repas totalement ou de repas compliqué) pourra être utilisée pour intensifier l’élimination des acides par les reins et les glandes sudoripares. En monodiète on choisira uniquement un aliment alcalinisant plutôt un légume vert pour les personnes ayant une faiblesse métabolique ou fruit seulement pour les personnes ayant un bon métabolisme face aux acides. Effectivement ces dernières étant capables d’oxyder les acides faibles des fruits, ceux-ci seront transformés en bases et les aideront à alcaliniser leur terrain.
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