Définition de Wikipédia
Autolyse : Le terme autolyse désigne l'autodestruction (du grec αὐτο- auto- « soi-même » etλύσις / lusis « dissolution »). Le terme est utilisé en psychologie pour désigner le suicide, en médecine légale pour désigner une modification naturelle de destruction du corps après la mort, et en biologie pour désigner l'autodestruction de cellules. L’autophagie (du grec αυτο : « soi-même », et φαγειν « manger »), autolyse ou autophagocytose, désigne une dégradation d'une partie du cytoplasme de la cellule par ses propres lysosomes. L'histolyse (du grec ἱστος signifiant « tissu ») est le même processus, mais intervenant lors d'une métamorphose, il est utile à l'organisme (par exemple, les amphibiens). L'histolyse est également présente au cours du développement embryonnaire ou en fin de lactation. Le terme d'autophagie regroupe plusieurs voies de dégradation lysosomale des constituants cellulaires, essentielles à l’homéostasie cellulaire. Il existe trois types différents d’autophagies dont : la microautophagie, l’autophagie réalisée par des protéines chaperonnes, et la macroautophagie (la forme principale). La macroautophagie, appelée couramment autophagie, est un mécanisme permettant à la cellule de digérer une partie de son contenu, que ce soit du cytoplasme, des protéines ou des organites cellulaires. C’est la seule voie qui puisse dégrader massivement des macromolécules et des organites, c’est une voie de dégradation alternative à celle du protéasome. Rôle du jeûne page 204 et 205 « Nous ne prétendons pas que le jeûne restaure la santé, mais simplement qu'il permet à l'organisme de se guérir lui même. Quel est donc le rôle du jeûne ?
L'autolyse est un processus d'auto- digestion et de digestion intra- cellulaire Pendant le jeûne, seuls les tissus non essentiels seront digérés et que leurs composants seront transportés à travers le corps pour nourrir les tissus vitaux. L'autolyse page 81, Il est intéressant de noter que le contrôle de l'autolyse s'étend également aux tissus malades, tels que tumeurs, dépôts, écoulements etc. et qu'il n'est pas limité aux tissus normaux. Le fait que l'autolyse soit un processus strictement contrôlé et non laissé au hasard, est notre garantie que les tissus vitaux du corps ne seront pas sacrifiés pendant une abstention même prolongée de nourriture. Ainsi nous savons de façon certaine, que seuls les tissus non essentiels seront digérés et que leurs composants seront transportés à travers le corps pour nourrir les tissus vitaux. Trois fait essentiels ressortent de ce qui précède :
La désintégration autolytique des tumeurs Trall affirmait que toutes les croissances anormales possèdent une moindre vitalité que les tissus normaux, et qu'elles sont par conséquent plus facilement détruites. Shelton pense qu'il est également vrai qu'elles ne jouissent pas d'une liaison étroite avec le reste de l'organisme, car elles sont déficientes en apport nerveux et sanguin.... Le processus d'autolyse peut avoir un grand intérêt pratique et il peut servir à éliminer les tumeurs et autres excroissances.... Les tumeurs sont constituées de chair, de sang et d'os. Les divers noms qu'on leur donne indiquent la nature du tissu qui la compose. Ex . Un ostéome est fait de tissus osseux un myome tissus musculaire un fibrome tissus fibreux un épithéliome tissu épithélial etc. Il n'est pas de changement dans le métabolisme plus propice à entraîner l'autolyse d'une tumeur, maligne ou non, que celui provoqué par le jeûne. Vraie faim et fausse faim La vraie faim n'est accompagnée d'aucun symptôme. Pas de mal à la tête, ni de malaise. Elle passe une heure environ après le moment où le repas aurait normalement dû être pris si on s'en est abstenu. On a simplement conscience d'un besoin d'aliments qui, comme la soif, se fait sentir dans la bouche et dans le gosier. « quand une personne malade saute un repas normal, elle se sent faible avant d'avoir faim. Quand une personne en bonne santé manque un repas habituel, elle a faim avant de se sentir faible. » Dr Claunch La langue et l'haleine Pendant le jeûne, la langue se charge fortement dans l'immense majorité des cas et demeure chargée pendant toute la durée du jeûne, se nettoyant graduellement, en commençant par les bords et la pointe jusqu'à devenir nette au retour de la faim. L'haleine devient fétide et le demeure pendant la plus grande partie du jeûne, puis devient moins fétide à mesure que le travail de purification progresse ; elle est douce et propre lorsque la faim revient. Plus le corps est sale, plus l'haleine sera fétide et plus la langue sera chargée. Autres modifications dans le jeûne, la frilosité, la température, le sommeil etc. Page 205
Le jeûne pour les maigres Une maigreur excessive n'est pas une contre-indication au jeûne. J'ai fait jeûner beaucoup de personnes très maigres, Un asthmatique qui n'avait que la peau sur les os lorsqu'il est arrivé dans mon institution, a jeûné 17 jours et s'est presque complètement débarrassé de son asthme dont il souffrait depuis 9 ans. Un jeûne ultérieur lui permit de se rétablir complètement. Cet homme est devenu plus vigoureux pendant le jeûne. Le Dr Eales dit : « Si vous êtes maigre et au-dessous du poids normal, un jeûne vous aidera. Ne croyez pas qu'un jeûne soit profitable seulement aux gens bien en chair . Les maigres, aussi bien que les gras, sont dans un état anormal et tireront grand profit d'un jeûne. Il y a beaucoup d'exemple de personnes maigres ayant fait un jeûne, à la suite duquel elles ont rapidement repris du poids et recouvré la santé. Conservation (page 266) Tous nos soins doivent viser à conserver les énergies et les réserves du jeûne par tous les moyens. Tout soin et toute influence, dans l'entourage du jeûneur, occasionnant à celui-ci une dissipation de ses énergies et de ses réserves devraient être soigneusement évités. Le repos Contrairement à l'animal qui hiberne, chez l'homme qui jeûne, il n'y a pas de réduction dans l'activité physiologique à un niveau aussi bas. Si nous sommes sages, nous suivons l'exemple de la nature et conservons également nos énergies durant le jeûne, en limitant nos dépenses. Je suis pour le maintien du jeûneur au lit. Je suis certain qu'on obtient ainsi des résultats meilleurs et plus rapides... Ceci implique l'insouciance, le repos et la flânerie. Le lit est la meilleure place pour le jeûneur. La peur page 270 Le jeûne ne doit pas être continué si le jeûneur à peur ou s'il vit dans la crainte. L'air frais S'il faut se maintenir au chaud, il ne faut pas négliger non plus à veiller que la pièce soit bien ventilée jour et nuit La chaleur La résistance au froid est fortement réduite par le ralentissement du métabolisme du jeûneur, qui a froid dans une température ambiante qu'il trouverait confortable en temps ordinaire. Ceci provoque une utilisation plus rapide de ses réserves. Par conséquent, le jeûneur doit être gardé au chaud. Le refroidissement est cause de malaise, il empêche le repos et le sommeil et arrête l'élimination. Une bouillotte aux pieds, une bonne couette etc... seront sûrement nécessaires. Page 310 L'absence de faim concorde avec l'absence de sécrétions gastriques et salivaires ainsi que de « contraction de la faim ». En d'autres termes, il est évident que le processus digestif est suspendu..... L'énergie habituellement utilisée pour le travail de digestion, d'absorption et d'assimilation, est maintenant utilisée pour effectuer les processus de rétablissement. Les muscles de l'estomac et de l'intestin sont presque dans les mêmes conditions que les muscles du bras.
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