Diabète, glycémie, résistance à l’insuline, Alzheimer et inflammation. Les sucres, encore et toujours les sucres !
Comme je l’ai déjà mentionné, je me passionne pour le sujet des glucides dans notre alimentation parce que je me bats moi-même contre un problème de glycémie haute et de résistance à l’insuline.
« Ce n’est que récemment que des chercheurs ont prouvé la relation de cause à effet entre la maladie d’Alzheimer et une mauvaise alimentation. D’autres affections neurodégénératives pourraient également bénéficier de cette découverte. Depuis que notre espèce existe, le glucose, la principale source d’énergie pour la plupart de nos cellules, a très souvent été une denrée rare. Notre organisme s’adapte donc facilement et constitue des réserves de glucose pour le synthétiser à partir de précurseurs non glucidiques. Il peut produire notamment, si nécessaire, du glucose à partir de graisses ou de protéines, c’est ce que l’on appelle « gluconéogenèse » ou « néoglucogenèse » qui demande plus d’énergie que la conversion des amidons et du sucre en glucose. Cette molécule indispensable est mise à la disposition des cellules par l’insuline, une hormone sécrétée par les cellules bêta du pancréas. L’insuline est l’une des substances biologiques les plus importantes qui soient pour le métabolisme cellulaire. Son rôle est de transporter le glucose présent dans le système sanguin jusqu’aux muscles, aux cellules graisseuses et aux cellules hépatiques pour être utilisé comme carburant. Les cellules saines sont très sensibles à l’insuline. Mais lorsque les cellules sont constamment exposées à une dose élevée d’insuline du fait d’un apport supérieur aux besoins, elles réagissent. Il s’ensuit une diminution du nombre de récepteur à l’insuline situés à la surface cellulaire. En d’autres termes, ces cellules se désensibilisent elles-mêmes, d’où une résistance à l’insuline, également appelée « insulino-résistance ». Elles ne tiennent pas compte des informations transmises par l’insuline et n’utilisent plus le glucose véhiculé par le sang. Le pancréas se met alors à produire de plus en plus d’insuline. Il faut ainsi des taux d’insuline toujours plus élevés pour que le sucre pénètre dans les cellules. Ce cercle vicieux peut prendre d’énormes proportions et favoriser un diabète de type 2. Les personnes diabétiques ont un taux élevé de glucose dans le sang (glycémie), car leur organisme ne peut pas le transporter jusqu’aux cellules cibles afin qu’il y soit stocké et converti en énergie. Or, un excès de glucose dans le sang se révèle toxique et peut causer nombre de dommages : cécité, infections, troubles du système nerveux, maladies cardiaques et, ne l’oublions pas, maladie d’Alzheimer – impossible de les énumérer exhaustivement, la liste serait trop longue. Tous ces troubles sont dus à une inflammation. L’insuline ne se contente pas de convoyer le glucose afin qu’il pénètre dans les cellules. C’est aussi une hormone anabolisante, c'est-à-dire une hormone qui stimule la croissance, favorise la formation et la rétention des graisses et conduit à l’inflammation. Lorsque le taux d’insuline est élevé, le taux des autres hormones sécrétées par l’organisme peut augmenter ou baisser, générant des troubles ou des dysfonctionnements qui empêchent l’organisme de retrouver un métabolisme normal. Le fait de changer certaines habitudes alimentaires et de corriger son mode de vie peut suffire à traiter, voire à soigner le diabète de type 2, alors que le diabète de type 1 ne se guérit pas à priori. » Je rajoute toutefois que j’ai connu des personnes diabétiques de type 1 se passer totalement d’injection d’insuline avec la pratique de l’alimentation appelée Instinctothérapie, tout en mangeant raisonnablement des fruits. « Il est important de garder à l’esprit que, si les gènes jouent un rôle primordial dans le développement du diabète de type 1, l’environnement aussi. En France en 2011, on estimait à 25000 le nombre de jeunes de moins de 20 ans diabétiques : 95% touchés par le diabète de type 1 et 5% par le diabète de type 2 (source Caisse primaire d’assurance maladie). Il y a encore 10 ans, le diabète de type 2 était qualifié de « diabète de l’adulte ». Mais on ne peut plus dire cela aujourd’hui tellement le nombre de malades jeunes a augmenté. On sait aussi que cette pathologie évolue plus rapidement chez les enfants que chez l’adulte. Le traitement des jeunes sujets est en outre plus complexe que la prise en charge des sujets plus âgés. Autre découverte : la résistance à l’insuline, qui joue un rôle dans le développement de la maladie d’Alzheimer, favorise la formation de plaques séniles, également appelées « plaques amyloïdes », dans les cerveaux malades. Ces agrégats dus à l’accumulation d’une étrange protéine se logent entre les neurones. Si l’appellation « diabète de type 3 » commence à circuler dans les milieux scientifiques, c’est parce que les chercheurs ont établi une corrélation entre un faible taux d’insuline et les maladies cérébrales. Il est également prouvé que les personnes obèses encourent un risque accru de souffrir de troubles cérébraux et que les sujets obèses diabétiques ont deux fois plus de risques de développer la maladie d’Alzheimer. La maladie d’Alzheimer et le diabète sont toutes deux générés par des aliments qui obligent l’organisme à mettre en place des mécanismes biologiques se traduisant dans un premier temps par un dysfonctionnement, puis dans un second temps, par une maladie. Des chercheurs de l’université nationale australienne de Canberra ont publié une étude dans la très sérieuse revue scientifique « Neurology » de l’académie américaine de neurologie, montrant une relation entre un taux de sucre dans le sang élevé, néanmoins toujours considéré comme « normal », et une atrophie du cerveau. Les résultats de cette étude ne font qu’étayer la notion de diabète de type 3. Il est important de mesurer, d’une part, le taux de glucose dans le sang à jeun et, d’autre part, le taux d’insuline à jeun. Un taux d’insuline élevé à jeun est en effet révélateur d’un pancréas qui a du mal à maintenir la glycémie dans les valeurs normales et d’une consommation excessive de glucides. » Conclusion Il est plus facile de prévenir plutôt que de guérir. Dans cette optique, je vous encourage toutes et tous et réduire considérablement les glucides de votre alimentation. Cela signifie, de ne plus consommer de sucre raffiné, plus de boisson sucrée, mais aussi plus de céréales (pain, pizza, biscuit, dessert classique, les céréales du matin etc.) Consommer des pommes de terre, féculents et légumineuses qu’occasionnellement. Mangez des fruits un peu tous les jours mais pas des caisses entières ! Pendant 30 ans, tous les midis je faisais un repas que de fruits et l’été il m’était courant d’en remanger encore le soir. Les fruits sélectionnés que l’on trouve sur les étales sont tellement faciles à manger, on ne se rend pas compte qu’on n’en mange trop. Préférez toujours des fruits moins sélectionnés ou des baies. Ne croyez pas que votre alimentation va devenir austère, bien au contraire, il y a des tas de recettes dites « cétogènes » sur le net, pour se régaler sans se faire de mal. A retenir On peut très bien ne pas déclarer de diabète ni d’hyperglycémie et pourtant être insulino-résistant. Les études ont révélé que les sujets résistants à l’insuline présentaient beaucoup plus de risques de développer des troubles cognitifs que ceux dont le taux d’insuline est normal. Source : Ces glucides qui menacent notre cerveau. Dr David Perlmutter
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