Comprendre le cancer et comment l’éviter grâce à l’alimentation

Comprendre le cancer et comment l’éviter grâce à l’alimentation

Mais aussi le diabète, les maladies cardiovasculaires, les maladies auto-immunes etc...

D’après Colin Campbell dans son livre : L’enquête Campbell. Les aliments qui tuent et ceux qui peuvent vous sauver la vie.

Colin Campbell nous relate les nombreuses expérimentations et recherches qu’il a faites notamment pour comprendre pourquoi aux Philippines beaucoup d’enfants mouraient d’un cancer du foie. Ces recherches l’ont amené à faire le lien entre le cancer et l’environnement et principalement l’alimentation.
Comment les protéines animales et notamment la caséine du lait de vache, activent les cellules cancéreuses, comment les graisses contenues dans ces mêmes protéines animales augmentent les risques de maladies cardiovasculaires et bien d’autres encore.
Il a fait beaucoup d’expériences sur des rats mais aussi des souris. Les rats ont pratiquement les mêmes besoins que l’homme en protéines, il était donc aisé de démontrer l’influence des protéines alimentaires sur des rats qui ont reçu des cancérigènes connus. Et la différence notable de l’influence des protéines animales comparées aux protéines végétales sur les rats pré-cancéreux ou cancéreux.
Pour mieux comprendre comment fonctionne le cancer, il le compare à du gazon et voici ce qu’il nous explique.

Le cancer se développe en trois phases

​« Le cancer se développe en trois phases : L’initiation, la promotion et la progression. Si je me sers d’une analogie simpliste avec la pousse du gazon pour décrire le processus du cancer, disons que l’initiation correspond à l’ensemencement, la promotion à la germination et à la pousse, et la progression à la prolifération de l’herbe qui envahit l’allée et le trottoir.
Alors quel est le processus qui « implante » avec succès les graines de gazon dans la terre au début, qui prédispose les cellules au cancer ? Les substances chimiques responsables du processus sont appelées des cancérigènes ou carcinogènes. Ces substances sont le plus souvent des dérivés de processus industriels, même si des quantités infimes de ces substances peuvent tout de même se former dans l’environnement, comme c’est le cas pour l’aflatoxine (toxine que l’on trouve dans les arachides et le maïs moisis). Ces cancérigènes transforment génétiquement (font muter) les cellules normales en cellules prédisposées au cancer. Une telle mutation cause une altération permanente des gènes de la cellule, ce qui endommage l’ADN.
Toute la phase de l’initiation peut s’effectuer en un laps de temps très court, même en quelques minutes. C’est le temps qu’il faut pour que la substance carcinogène soit intégrée, absorbée dans le sang, transportée vers les cellules, changée en substances active, mêlée à l’ADN et transmise aux cellules filles. Les cellules filles et leurs descendantes seront à jamais génétiquement endommagées et susceptible de permettre au cancer de se développer. Sauf en de très rares cas, la phase de l’initiation est considérée comme irréversible.
Si l’on s’en tient à l’analogie du gazon, les graines se trouvent maintenant dans la terre et sont prêtes à germer. La phase de l’initiation est terminée. Nous passons alors à la phase de la promotion. A l’instar des graines qui sont sur le point de germer, de produire des brins d’herbe et de donner du gazon, les cellules prédisposées au cancer sont prêtes à se développer et à se multiplier jusqu’à ce qu’elles deviennent un cancer détectable à l’œil. Cette phase couvre une période qui est beaucoup plus longue que la phase d’initiation, souvent des années chez les humains. C’est quand les grappes nouvellement créées se multiplient et se développent en masses de plus en plus grosses que la tumeur se forme et devient visible à l’œil nu.
Mais à l’instar des semences, les cellules cancéreuses initiales ne se développeront et ne se multiplieront que si les conditions nécessaires sont présentes. Par exemple, les graines semées ont besoin d’eau, de soleil et d’autres nutriments pour former par la suite un beau tapis vert. Si l’un de ces facteurs manque, les semences ne germeront pas. Si n’importe lequel de ces facteurs manque après la germination, la croissance s’arrêtera jusqu’à ce que les éléments manquants soient de nouveau présents. La réversibilité est donc un des aspects essentiels de la promotion, selon que le développement initial du cancer s’accompagne de conditions qui lui sont propices ou non. C’est là que certains facteurs alimentaires prennent toute leur importance. Certains facteurs alimentaires, appelés promoteurs, entretiennent la croissance du cancer ; d’autres dits antipromoteurs, la ralentissent. Le cancer se développe lorsqu’il y a plus de promoteurs que d’antipromoteurs.
Quand ces derniers sont plus nombreux, le cancer ralentit ou s’arrête tout simplement de se développer. On ne mettra jamais trop l’accent sur cette réversibilité.
La troisième phase, celle de la progression, s’enclenche lorsqu’un groupe de cellules cancéreuses avancées progresse jusqu’au point où celles-ci causent un dommage irréparable. Si l’on reprend l’analogie, c’est quand le gazon a tout envahi dans le jardin, l’allée et le trottoir. Les cellules cancéreuses fonctionnent de façon similaire dans le corps : une tumeur en croissance peut s’éloigner de l’endroit initial où elle s’est développée et envahir des tissus voisins ou éloignés. Quand le cancer a ces propriétés néfastes on dit qu’il est malin. Quand il se diffuse et se répand ailleurs, il se métastase. La phase terminale du cancer se traduit par la mort. »

​Après diverses expériences de laboratoires

​Après diverses expériences de laboratoires sur des rats, l’équipe Campbell a pu affirmer :
« Nous détenions alors une preuve concluante : un régime réduit en protéines pouvait faire diminuer de façon marquée l’activité enzymatique et empêcher les liaisons dangereuses d’éléments cancérigènes à l’ADN.
En observant les foyers (groupe microscopique de cellules potentiellement cancéreuses), se multiplier et en évaluant leur nombre et leur grosseur, nous savions que nous pourrions indirectement apprendre comment les tumeurs se développaient et quels effets les protéines avaient sur elles.
Ce que nous avons découvert fut tout à fait remarquable. Le développement des foyers dépendait presque entièrement de la quantité de protéines ingérées, quel que soit la quantité de la toxine cancérigène. »
Une autre conclusion importante issue de ces expériences est mise en lumière par cette phrase de Campbell :
« Si l’on a déjà été exposé à un carcinogène qui initie un cancer demeuré latent, ce dernier peut revenir plus tard si l’on ne se nourrit pas bien. »
Quelle est la bonne quantité de protéines dans l’alimentation qui permet de ne pas activer le cancer ?
« Les foyers ne se sont pas développés avec une alimentation contenant jusqu’à 10 % de protéines. Mais avec une alimentation qui en contenait plus, le développement des foyers a augmenté de façon marquée…
La quantité de protéines nécessaire à la croissance chez les rats et les humains, ainsi que celle nécessaire au maintien de la santé chez les rats et les humains adultes sont étonnamment semblables.
Une quantité de 10 % de protéines équivaut à une consommation de 50 à 60 g de protéines par jour, selon le poids et le volume total de calories ingérées. La moyenne nationale américaine de 15 à 16 % correspond à 70 à 100 g de protéines par jour.
Il y a environ 12 g de protéine dans 100 g d’épinards et environ 13 g de protéines dans environ 50g de steak.
Pour toutes nos expériences nous avons utilisé de la caséine, qui constitue 87 % des protéines du lait de vache. La question suivante était de savoir si les protéines végétales, employées de la même façon, avaient les mêmes effets que la caséine pour la promotion du cancer.
Les rats recevant 20 % de protéines de soja n’avaient pas de foyers précoces, pas plus que ceux recevant 20 % de protéines de blé.
Une constante se dégageait peu à peu de toutes ces recherches : les nutriments d’origine animales augmentaient le développement des tumeurs, alors que ceux d’origine végétale le faisait diminuer. 
​
Un peu plus loin, il nous dit encore :
« Pouvons-nous dire que la vitamine C, le bêta-carotène et les fibres alimentaires réussissent à eux seuls à prévenir le cancer ? En d’autres mots, une pilule contenant ces trois ingrédients peut-elle donner la santé ? NON. La santé ne peut fleurir grâce à des nutriments isolés. Elle peut seulement fleurir grâce aux aliments entiers qui contiennent ces nutriments, c'est-à-dire des aliments de provenance végétale. Le message ne pourrait être plus simple : mangez autant de fruits, de légumes et de grains entiers que vous le pouvez, et vous bénéficierez de tous les avantages mentionnés ci-dessus, et de bien d’autres encore. »
Pour Campbell le régime Atkins faible en hydrate de carbone et fort en protéines animales et en gras est une aberration. Après avoir tenté de suivre ce type de régime pendant 2 mois, je me suis vite aperçu que je n’arrivais pas à suivre ce rythme au niveau des graisses et des protéines et bien m’en a pris, car je crains effectivement que cela ne m’aurait pas été bénéfique du tout.
En revanche je pense que le fait de réduire drastiquement les hydrates de carbone de notre alimentation mais garder les fruits et les légumes à volonté ne peut être que bénéfique pour chacun de nous.
« En conclusion, l’alimentation d’origine végétale est associée à un faible taux de cholestérol, à un faible taux de cancer du sein, alors que l’alimentation d’origine animale est synonyme d’un taux élevé de cancer du sein et d’un taux élevé de cholestérol. Les fibres alimentaires et les antioxydants provenant des végétaux sont associés à un faible taux de cancer du système digestif, mais aussi à une réduction du diabète. Les régimes alimentaires composés de végétaux couplés à un style de vie actif se traduisent par un poids idéal qui permet en outre aux gens d’être forts et grands.

Aujourd'hui les chercheurs du monde entier confirment

​Aujourd’hui les résultats des expériences faites par les chercheurs du monde entier prouvent que la nourriture bonne pour prévenir le cancer l’est également pour prévenir les maladies cardiaques, l’obésité, toutes les formes de diabète, les cataractes, la dégénérescence musculaire, la maladie d’Alzheimer, les dysfonctions cognitives, la sclérose en plaque, l’ostéoporose et d’autres maladies.
Il existe un régime alimentaire qui peut contrebalancer toutes les maladies dites modernes : c’est une alimentation composée uniquement d’aliments entiers d’origine végétale.
Toutes ces conclusions soutiennent l’idée que, d’une population à l’autre, et au sein même d’un groupe, les aliments d’origine végétale, complets et riches en fibres protègent contre toutes ces maladies et que les aliments d’origine animale, à haute teneur en protéines et en gras, favorisent l’apparition de ces mêmes maladies. »
 
Cette alimentation composée de végétaux, de graines germées, de jeunes pousses de légumes, de jus verts et de jus d’herbe d’orge est exactement celle que je propose pendant 3 semaines pendant la cure de régénération qui a lieu en principe 2 fois par an, au printemps et à l’automne. Les témoignages des précédents participants confirment que cette cure permet véritablement de redonner de l’énergie, de se sentir bien et en pleine forme et les outils et cours enseignés pendant ces semaines permettent de poursuivre cette hygiène de vie de retour chez soi.