Comment prévenir, lutter ou contrôler le diabète, suite
L’acide palmitique est un acide gras saturé. Il est produit à partir du glucose et du fructose quand le foie convertit le sucre en graisse. C’est donc un élément majeur des graisses fabriquées par l’organisme. On en trouve dans toutes les graisses de réserve et dans toutes les graisses animales.
L’acide palmitique fait partie des acides gras qui entraînent le risque le plus fort de développer un diabète de type 2 car il diminue l’absorption du glucose par les cellules. L’acide palmitique s’accumule sous forme de triglycérides dans l’organisme, qui est un facteur important de la résistance à l’insuline. Tandis que l’acide oléique se retrouve sous forme d’acide gras libre dans les fibres musculaires. L’acide oléique (oméga-9) semble avoir les effets opposés. Il est produit par l'organisme, à partir de l’acide palmitique, mais il est également présent dans l’alimentation. Pour lutter contre le diabète, il est essentiel de limiter les sources d’acide palmitique et de privilégier celles d’acide oléique. Consommez plutôt des aliments riches en acide oléique comme l’huile d’olive, de colza, des noisettes, noix de pécan, des amandes, des olives et des avocats. Évitez les aliments riches en acide palmitique comme l’huile de palme, le beurre de cacao, la graisse de canard, le lard, la graisse de bœuf, le beurre et la graisse d’oie. Les perturbateurs endocriniens jouent un rôle dans un certain nombre de maladies. Évitez autant que possible les pesticides organochlorés, les dioxines, les PCB, les plastifiants, bisphénols et phtalates. Beaucoup d’entre eux agissent comme des oestrogènes dans les tissus sensibles à l’insuline et dans les cellules bêta du pancréas qui entraînent une production excessive d’insuline. Les principales sources alimentaires de perturbateurs endocriniens sont les graisses animales, les végétaux non bio, les canettes et conserves métalliques, le plastique et le film étirable. Des aliments protecteurs contre le diabèteLes aliments riches en omega-3, le vinaigre surtout s’il y a un féculent dans le repas, le soja, mais attention, il est controversé du fait que 80 % du soja cultivé sur la planète est OGM ! Les fibres sont efficaces pour prévenir et contrôler le diabète, il faut donc manger des légumes et des fruits mais il faut éviter les fruits et autres aliments sucrés en dehors des repas. Il est intéressant aussi de prendre un peu de psyllium avec beaucoup d’eau avant les repas. Les fibres de céréales sont très efficaces, mais attention aux colles qui s’entassent dans le côlon lorsque l’on mange régulièrement des céréales ! Le curcuma car la curcumine contenue dans ce tubercule a la capacité de réguler le métabolisme des lipides. Elle restreint la production de graisses par le foie, réduit la synthèse du cholestérol et favorise la mobilisation des graisses de réserve, en plus de ses actions antioxydantes et anti-inflammatoires. Elle fait baisser la glycémie en améliorant la combustion des acides gras dans le sang. Le resvératrol peut être efficace, on le trouve surtout dans la peau du raisin noir et dans les arachides. Mais il faudrait plus de 100 mg de resvératrol par jour pour que l’effet soit significatif, donc il est préférable de se supplémenter pour avoir plus de 100 mg afin de permettre un effet thérapeutique sur tous les plans. La cannelle de Ceylan ou de Madagascar (cinnamomum verum) fait baisser la glycémie mais pas la cannelle de Chine qui aurait un effet néfaste sur le foie, du fait de sa grande teneur en coumarine. La cannelle de Ceylan fait baisser la glycémie à jeun, il est conseillé de prendre au moins une cuillère à café de cannelle chaque jour à condition que ce soit la bonne cannelle. Le gingembre, connu déjà pour ses propriétés anti-inflammatoires, montre aussi des effets significatifs sur le contrôle de la glycémie et la sensibilité à l’insuline. Il est conseillé de consommer ½ cuillère à café de poudre de gingembre ou du gingembre frais, chaque jour. Des compléments alimentaires contre le diabètePour prévenir ou lutter contre la résistance à l’insuline, il y a le magnésium, le zinc, le chrome, la vitamine E, l’acide alpha-lipoïque etc. Les deux derniers restent les incontournables. Mais une substance sort du lot et a probablement un grand intérêt pour le diabète de type 2 : la pyrroloquinoléine quinone, dite PQQ La berbérine extrait de l’épine-vinette (berberis vulgaris) est très efficace. Elle a montré qu’elle produisait des effets identiques à la metformine (médicament de première intention dans le diabète de type 2), dans la régulation du métabolisme du glucose, de l'hémoglobine glyquée, la glycémie à jeun, la glycémie postprandiale, l’insuline à jeun et postprandiale (qui se produit après les repas). Ce qu’il faut retenirLes efforts pour renverser et annuler un diabète existant doivent être considérablement plus importants que pour seulement le prévenir. C’est une maladie métabolique qui a mis longtemps à se développer. Bien entendu, l’augmentation de l’activité physique est préconisée, une heure de marche ou de vélo chaque jour, ou de n’importe quel autre sport. Les cures de jeûnes régulières vont aussi aider à rétablir l’équilibre de la glycémie et de l’insuline. A vos marques, prêt, partez
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